Le courrier de l'armée

2466 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 18 April. Le courrier de l'armée. Konsultiert 22 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hx15m62z11/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LE COURIER DE L'ARMEE — : . 1 1 "• 111 > 11 ') de journal est destiné AUX SOL.DATS BET.GES ; chaque cotnpagTiie, escadron ou batteri® reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. kl Vâiipeirs la Taîior-a M. Renkin, ministre des Colonie0, -a écrit une éloquente préface au livre que vient de publier notre compatriote M. Pierre Dàye, qui prit part à cette campagne ; en voici la partie essentielle : ( L'Allemagne voulait la guerre en Afrique comme <*u Europe. En Afrique comme eu Europe, nous avous été attaqués, forcée à la guerre, au mépris «es traité.?, par une nation qui avait soigneusement préparé son agression, espérant surprendre et dépouiller ses adversaires désarmés. Ses projets ont échoué parce qu'elle a rencontre, sur sa route, des peuples décidés à défendre leurs front ières et à pousser la campagne jusqu'au châtiment définitif de l'agresseur. Pbur exécuter ce dessein, la Belgique a trouvé le concours d'un corps de fonctionnaires dont i abnégation et l'endurance dépassèrent toute gtteote, une année dont le courage et un chef dont la séienceet le sang-froid assurèrent la victoire. Au moment où. malgré nos efforts pour maintenir la neutralité du bassin conventionnel, la guerre éclatait en Afrique, tout était à faire pour la soutenir et la mener à bien. Fidèles observateurs de I|Acte de Berlin, nous avions organisé les troupes coloniales comme force de police. La forçe publique n'était pas un instrument de guerre, sa réorganisation s'imposait. Il fallut remanier les unités, jes former en vue de la guerre, appeler les réserves, donner à l'armée un puissant cadre européen, la doter d'un matériel moderne. Il cocvient de remercier ici les gouvernements anglais et français, qui nous prêtèrent leur appui cordial et un eohcours qûi permit de fournira nos troupes un armement perfectionné. Aussi longtemps que l'ennemi garda la maîtrise du Tanganyka, des centaines de milliers de charges durent être transportées à dos d'hommes sur les 300 kilomètres qui séparaient nos bases du front. > .Mieux que personne, le général Tombeur a pu apprécier la force et l'endurance qu'il a fallu à nos hommes et à nos soldats pour porter à travers les cols à peine franchissables et les obstacles qu'une nature abrupte et sauvage opposait à nos efforts, ies munitions, les approvisionnements, les canons, la canonnière d.estinée au lac Kivu. et admirer la volonté de vaincre qui porta nos troupes à poursuivre, sans approvisionnements, au Sud de Saint-Miciiàel. à travers une région presque sans eau. leur marche victorieuse vers Tabora. Tant d'efforts et de travaux n'auront pas été vains. La paix nous apportera dans la joie la moisson que nous avons semée dans les larmes. L'Allemagne voulait envahir notre colonie, l'occuper au moins partiellement à la paix, et en imposer ainsi, suivant l'occurrence, le partage ou l'abandon. Or, notre frontière a été défendue, et c'est nous qui, par un juste retour, avons envahi sa colonie et qui en occupons une partie cinq fois plus grande que la Belgique. L'intégrité de nos possessions coloniales, déjà garantie par les déclarations solennelles des grands ' ,Alliés, se trouve encore assurée par notre action militaire. Nul n'imaginait, à la fin de 1914, que la Belgique, presque totalement eûvahie. fût encore capable de l'effort qu'elle a fourni en Afrique. La campagne d'Afrique est pour le monde entier une étonnante et nouvelle affirmation de l'esprit de force et de liberté qui anime le peuple belge. Le loyalisme dont les populations du Congo ont fait preuve durant cette campagne-est un témoignage qui honore.notre administration ; jamais plus grande tranquillité ne régna dans la colonie',; jamais lés indigènes ne s'acquittèrent mieux de' leurs devoirs envers l'autorité, jamais ils n'eurent une plus haute idée de la Belgique. Et voici que, surprenant phénomène, dans le trouble causé par la guerre, la prospérité économique de La colonie (firme, ses exportations augmentent et notre terre d'Afrique, fille tard venue dans notre famille belge, semble offrir à la mère-patrie les prémisses de l'épanouissement splendide qui, dans les temps prochains, va récompenser la constance du peuple JjHge. La guerre a consolidé nos possessions d'Afrique. Elle a créé des liens indissolubles entre nous et la population noire dont nous avons assumé la tu-leJia fi doftt naasjyjiâadgas assujrer le progrès. Quels qu'aient pu être jadis les dissentiments des Belges sur la question coloniale, il n'en est plus un, aujourd'hui, qui ne considérât comme un malheur publie la cession d'un seul pouce de notre territoire africain. Mais il importe de rendre un hommage public à la fermeté scrupuleuse que, conformément à nos instructions, le général Tombeur a déplovée dans la stricte observation des conventions de La Haye. Le gouvernement tient à remercier les officiers et les soldats beiges qui, lépondant a son appel, ont pris part aux campagnes d'Afrique, L'armée belge a largement fourni les hommes d'eiite nécessaires à la direction et à l'encadrement, des troupes noires. Sous le commandement du général Tombeur, les officiers supérieurs ont révélé leur haule valeur. Toute une jeunesse ardente s'est ievée pour la défense de nos frontières africaines et pour le Châtiment de l'ennemi. Et maintenant,,tournons pieusement nos pensées vers les braves tombés là-bas et qui, victimes d'un grand devoir noblement accompli, sont ensevelis dans les solitudes de l'Afrique. Ils ont rejoint, dans leurs sacrifices, les grands précurseurs qui, au déclin du xixe siècle, dissipèrent la traite des esclaves et jetèrent les bases de notre colonisation, ils n'étaient point les soldats de la convoitise et de la haine, mais ies chevaliers de la civilisation et du droit. Fauchés dans la force de leur jeunesse, ils vivent à jamais dans nos cœurs et la patrie reconnaissante conserve, comme un trésor, leur mémoire et leur exemp'e, qui. a travers les générations, exaltera dans l'âme des Belges le cuite des hautes vertus, dont la pratique demeure, en dépit des épreuves, inébranlable fondement de notre liberté et la plus solide garantie de notre avenir. Jules Rsxicim, Ministre des Colonies de Belgique. LE GÉNÉRAL FOCH La note officielle suivante a été communiquée r Le (jouverneuenî britannique et le gouvernement français sont d'accord pour decernerau général Foch 'le titre de commandant en chef des armées alliées en France. Le Matin écrit à ce propos : « Ce n'est trahir aucun secret que d'indiquer que les pouvoirs ies plus larges ont été conférés au général Foch par ies gouvernements anglais et français. « Qu'il s'agisse de groupement ou de regroupements d'armées, de la nomination des chefs à ces armées, ou de la faculté de mettre à la tête de forces combattantes ou de services quelconques des armées franco anglaises les hommes de son choix, le général Foch a toute latitude et ses décisions ne seront pas contestées. L'accord est sur ce point absolu entre les deux gouvernements intéressés. » La Lutte CôBîre la Tuberculose Nous avons signalé la publication d'un ouvrage du docteur Maréchal, médecin principal honoraire de l'hôpital de Saint-Josse-ten-Noorde,sur la « phtisie pulmonaire ou tuberculose et les moyens de la prévenir ». Cet ouvrage vient d'être traduit en flamand par M. Louis Renneboog, du ministère de l'agriculture. Le journal hollandais De Maasbode fait un éloquent éloge de ce travail. Parlant des auteurs, il dit : 4 Ces deux Belges sont, depuis la guerre, les hôtes de la Hollande ; le premier, le praticien connu de Bruxelles, le second également sympathique. en tant que délégué méritant du ministère belge de l'agriculture eu Hollande, ont trouvé le temps, malgré les pressantes occupations qui leur sont imposées ici, ea Hollande, d'écrire ce livre d'une inestimable utilité, aîin de faire luire la lumière aux véux de l'humanité. « En ce moment surtout où la terrible maladie, ea raison de la sous-aiimentation, menace de s'étendre, jla publication de cet ouvrage, véritable éclaireur du peuple, doit être doublement applaudie. Distinctions Honorifiques Ont reçu les distinctions suivantes pour le courage et le'dévouement dont ils n'ont, cessé de donner des preuves au cours de leur présence au front et dans les missions $ui leur ont été confiées. Commandeurs de l'Ordre de Léopold : tes lieutenants-généraux : Qrtli, Ruquoy, Bie* buyck, aide de camp du Roi, GiUairt. Les généraux-majors : Vevbist, Arnould, Gra£ Officiers de l'Ordre de Léopold : Le colonel d'état major Maglinse. Les colonels : Wastet, Denis, Vaniesbecq, Olaer.ts (A.E.-M.), Cambier, Mertens (A.E.-M.), Tack, Mer-ohie (A E.-M.), Deisser (A.E.-M.), Tybergiji, Vidre-quin, Piette, Pontus (A.E-M.), Lekeu. Donies (A.E>-M.). du Roy de Blicquy (A. E.-M.), écuyer d'hoo- , . neur du Roi. Jamoite, Molitor (A. E.-M.). Les lieutenants-colonels : Hollruann (A. E.-M.» Eillebrand. Les médecins principaux de 2e1 classe : Piret, Mahieu. Le major Van Bever. Officier de l'Ordre de la Léopold avec attribution de la Croix de guerre : Le ?ous'intendant de classe Melor,. Chevaliers de l'Ordre deLéopold avec attribution de la Croix de guerre : Le médecin de régiment de lre classe Finet. Les capitaines-commandants : Auverputte, Fran» çois. ' Le vétérinaire de régiment Stoekart. Chevaliers de l'Ordre de Léopold : Le major d'élat-major Van rien Bergen. Les majors : Tinant (A. E.-M.), Vandromme, Bor» gerhoff (A. E.-M.). Jacqmain (A. E.-M.), flamer, Fourtnaricr, De Neeff, Rinquet, Uyttenhove.Huguet, Deheil, Huvgfie.WaMs (écuyer), A.E.-M., Clavareau. Le 'médecin de régiment de classe Evrard, Félix. Les capitaines-commandants : Piraux. Rousseau (A. E.-M.), Maurissen, Hanssens (de-réserve), de • Vinck de Winnezeele, Bouty, Soetens, Fontaine, Da Decker, D^nUaervnek, De Cae, Hardy, çotnteDumon-ceau de Bergeiidaî, De Spiegeieire, Borms (A.E.-M.)} Janssens (de réserve), Scheidt, Van Maldeghem, Bon de Viron, Van Loo; de Neve de Roden (chevalier), Van Waefelghem, Coupez (A. E.-M.), comte de Liedekerke-Beaufort, Mosselman du Chenoy, Rothermel, Peteau (A.E.-M.), Ofl'ergelà, Pycke fde réserve). Van Meenen. Le capitaine commandant de Selliers de Moran* villé, C.-f.-A, (chevalier). Commandeurs de l'Ordre de la Couronne : Les généraux-majors : Lambert, Vanacker, Ri* chard, Dechesne, Flébus, Cotlyns, Lotz, Delobbe, More) (avec Crois de guerre), de réserve pour 1» durée de la guerre. Officiers de l'Ordre de la Couronne : Les médecins principaux de 2» classe : Philip» pari, Nemery, Van Nieuweuhuysen. Le major cl'état major Semet. Lfs majors : Fastrez (A.E.-M.), Du Bosch, Tour» nay, Torrekens (A.E.-M.), Philippot, Riesz(A.E.-M.), Pellaert (A.E.-M.), De Schryver (A.E.-M.), Wery (A.E.-M.), Brassel (A.E.-M.), WiUems, Maleve, Henry, Descamps, Vanherck, Plouvier, Herremerre (A.E.-M.). Binjé, Rycx, Collart, Du Bois (A.E.-M.). îg lieutenant-colonel Philippe Léa (A.E.-M.). Officiers de l'Ordre de la Courront!» avao attribution de la Croix de gtierro : Le vétérinaire principal de lrf> classe Verfaillie. Les majors : Stinglhamber (A.E.*M.), Notebaert, Warnez, Antoine. ' , Le sous-intendant de classe \Tittebroodt. Chevaliers de l'Ordre de la Couronne aveo attribution de la Croix drfa guerre : Le médecin de régiment de 'i1" classe Diericx. Les capitaines-commandants : de Reul(A.E.-M.), Stephany, Taburiaùx, Biot. Le médecin de régiment cJts 2» classe Richard. Chevaliers de l'Ordre âe la Couronne : Le médecin de régiment d^, (r« classe Dechamps. Le capitaine-commandant d'état major Clemens. Les capitaineircommandjknts : Dumont (de réserve), Descamps (A.E.-MJ), Loodts, Pire (A.E.-M.), Dèvos, Pierson, Martin, Mafssart, De Neyer (A.E -M.), Meyer, Moulard, Menten, Oe Decker,Tasnier,Martin, , beenart, Duvivier (A.E.-ftl.), Prins, Wangermée, Van den Bosch, Bisqueref, Witry (A.E.-M.), Vande-zande, Smeyers, HeSs, P^bin, Gilliams, De Foestraets, . Clavareau. Les médecins de régfiment de 2' classe : Dewaa-dre, Hermant. Le lieutenant de ,»réserve (pour la durée de la guerre) de Maere. ; i B Avril 1 P1 ^ ' ' m ' i ' " "Mlinili Ntnvte'ro 565

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume