Le courrier de l'armée

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s.n. 1918, 13 April. Le courrier de l'armée. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/td9n29q07n/
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LE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BEL.GES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. I ! ! ■ j ■ ! ~ Avec I,Armee britannique EN FLANDRE Pendant qu'ils préparaient la bataille sur la Somsie. les Allemands cherchaient à faire croire qoïis attaqueraient dans les Flandres. Il est assez curieux — au moment où leur offensive gagne une partie de cette dernière région — de dévoiler quelques-unes des supercheries auxquelles ils eurent .recours, — sans succès d ailleurs, — pour tromper le service de renseignements britannique sur ieurs intentions. Tout d'abord, l'ennemi exécuta de nombreux raids. Pendant la dernière quinzaine de mars, il «e tenta pas moins de 27 fois de pénétrer dans les positions britanniques pour y enlever des hommes aux fins d'interrogatoire. Ils ne réussirent qu'à «Jeux reprises. Nos Alliés firent sortir pendant la même période douze patrouilles offensives, dont 6 obtinrent des résultats et 3 constatèrent que l'en-jnemi avait abandonné, par ordre et pour éviter les identifications, ses postes avancés. Le commandement allemand, en présence de la régularité avec laquelle échouaient ses tentatives, résolut de faire servir ses échecs mêmes. Pour cela, il mit une nuit, en première ligne, un bataillon appartenant à une division en réserve et 'lui fit exécuter un gros coup de main. ■ Un seul prisonnier fait aux Anglais et cela suf-;fisait, pour savoir quelle unité britannique tenait îles tranchées. Et si quelques hommes restaient 'aux mains des Britanniques, cela ferait croire à ces derniers que toute la division était devant 'eux. Le plan allemand échoua totalement. Les ! pelotons allemands turent tous pris sous les feux •des mitrailleuses et plusieurs prisonniers tombèrent entre nos mains. Ceux-ci parlèrent, allant •même jusqu'à avouer que leurs chefs leur avaient idonné avant le départ les instructions précises jSur les renseignements qu'ils devaient fournir aux Anglais au cas où ils seraient capturés. Ils devaient déclarer notamment que des troupes étaient massées à l'arrière en vue d'une attaque sur Passcbendaele. Il y eut une chose infiniment plus extraordinaire. Réellement ahurissante. A tel point incroyable que les officiers britanniques de l'Intelligence, chargés d'interroger les prisonniers, ne voulurent pas croire ce qu'ils entendaient et ne se rendirent ijne devant l'évidence. Au début de mars, l'autorité militaire ennemie se saisit en Allemagne de 150 individus appartenant à la plus basse classe de la population, leur colla un uniforme sur le dos, un fusil en main et les envoya ainsi, sans avoir reçu aucune instruction militaire, dans les Flandres. ' Deux ou trois jours après leur- arrivée, ces pauvres diables, qui ne savaient ce qu'on leur •voulait, furent envoyés en première ligne et, encadrés par deux ou trois sous-officiers et quelques volontaires, reçurent l'ordre d'exécuter un •faidsurun poste anglais fortement occupé, situé là l'Ouest de Warneton. Ils durent s'exécuter. Naturellement les sentinelles anglaises les aperçurent et devant leur 'nombre firent déclencher un barrage d'artillerie. (Toute ia bande prit la fuite en courant au lieu de se coucher par terre. Il y eut évidemment assez bien de tués et un certain nombre de blessés. Ces tdemiers donnèrent tous, malgré les nombreux traquenards dont les officiers anglais parsemèrent leur interrogatoire, la même version de leuraven-ture.Les cadavres d'une quinzaine d'entre eux, qui ne portaient pas la moindre marque régimentaire sur ieurs vêtements, confirmèrent ces stupéfiants renseignements. Les Allemands cherchèrent également à nou9 Les Héroïnes tromper sur leurs intentions par l'activité extraordinaire dont leur artillerie fit preuve en mars, activité qui atteignit son point culminant précisément le 21. Ce ne fut pas tout. L'ennemi fit édifier plusieurs aérodromes nouveaux. Très curieux, les aviateurs britanniques descendirent jusqu'à quelques dizaines de mètres du sol pour constater qu'ils étaient vides. De faux dépôts de munitions furent également créés. Quelques bombes lancées à faible hauteur eurent tôi fait de prouver qu'il s'agissait de caisses vides et de simples bûches. Pour mieux donner encore le change sur leurs intentions, les Allemands avaient préparé au Nord de Warneton une véritable attaque que devait exécuter une division. Le général britannique commandant en Flandres, vieux roublard, s'en rendit compte. Il attendit que les munitions et les batteries allemandes fussent à pied d'œuvre, puis, ayant fait opérer une concentration d'artillerie lourde sur ce point, il dirigea un feu d'enfer sur toutes les positions ennemies qui furent entièrement bouleversées. L'attaque ennemie devait avoir lieu le 18 mars. Elle ne s'est produite que le 9 avril, dans la seule partie méridionale de la Flandre, sans doute parce que le grand dessein, conçu par l'ennemi sur ia Somme, a échoué. A. Matagne. L'Anniversaire de la naissance du Roi Télégramme du Sénat Le télégramme suivant a été adressé au Roi par le Sénat en exil : A Sa Majesté le Roi, Quartier Généra! belge. En ces jours d'angoisses qui sont aussi des jours d'espoir et de cotniance, alors que nos Alliés soutiennent victorieusement un des chocs les plus formidables de cette longue et sainte guerre, les membres du Sénat belge résidant hors de Belgique ne peuvent laisser éctiapper aucune occasion de renouveler à Votre Majesté l'expression de leur profonde reconnaissance et de leur entier dévouement pour l'abnégation et l'énergie avec lesquelles Elle maintient le prestige de nos armes et prépare la délivrance de la Patrie. Le Viçe-Présidenl du Sénat, Comte Goelet o'Alvielia. Un Télégramme à M. Poincarô Aux vœux que lui avait adressés M. Poincaré, le Roi a répondu par le télégramme suivant : Je vous remercie bien sincèrement des vœux chaleureux que vous m'avez envoyés à l'occasion de mon anniversaire. Le témoignage de votre sympathie me touche vivement ; en ces journées critiques il me tient au cœur de vous dire ma profonde admiration pour l'héroïque ténacité déployée par les glorieuses armées françaises. La Reine vous envoie, ainsi qu'à Mme Poincaré, ses meilleurs souvenirs et je vous prie, Monsieur le Président, d'agréer la sincère assurance de mes sentiments d'inaltérable amitié. Le Gouvernement appellera prochainement le 5e Groupe Un Conseil de Cabinet a été tenu jeudi à Sainte-Adresse, sous la présidence du baron de Broqueville, chef du Cabinet. Il s'est occupé de la situation politique et militaire et de la question de l'alcoolisme au point de vue de la lutte sociale ; ensuite, il a décidé d'appeler prochainement le cinquième groupe (arrêté-loi du 21 juillet 1916) sous les drapeaux. Ce groupe comprend les hommes mariés de 30 à 35 ans. Fou? l'CEuurs du " Di&lîeuje E Jgs " Reçu 23 fr. 25, du sergent major L, Poncélet: Quote-part d'une collecte fait'- le avri >, -s d^s sou1-officiels lies C. I. n°s 2 et 3, à l'occasion d'UUË Travers tout D'après le Times, les Boches en Belgiqne occupée songeraient à créer, en remplacement des cours et tribunaux qui ne siègent plus, en signe de protestation contre les violences de l'occupant, des tribunaux allemands chargés d'appliquer les lois belges. Les décisions de ces cours et tribunaux étrangers seront, cela va de soi, frappées de nullité, par ie fait même de leur existence. - *** Un journal belge, paraissant en Hollande, affirme que quatre cents civils belges, déportés et internés en Allemagne, au camp de Sennelager, ont été ramepés en Belgique pour être internés, à nouveau, dans un camp de prisonniers situé près de Diest (Brabant). Les malheureux sont obligés d'effectuer, en ce moment, des travaux d'aménagement au camp d'aviation établi dans tes environs de la ville. 3* îfc & Une messe funèbre a été dite jeudi, au Flavre, à la mémoire du fils du ministre d'Etat. le sergent De Sadeleer, tué récemment devant Amiens. _ Des membres du Cabinet y assistaient ainsi qtî3 de nombreuses personnalités du corps diplomatique, des officiers de tous grades et des délégations militaires. La Chambre et ie Sénat étaient également représentés à celte cérémonie par quelques-uns de leurs membres. *'~A- Le mercredi 10 avril a été célébré en l'église Notre-Dame du Havre le mariage de Mlle Jennv Serruys, fille de M. Edouard Serruys, directeur au ministère de l'intendance civile et militaire de Belgique, et de Mme Serruys, née Quartier, avec M. Louis Serruys, 1er sergent interprète près de l'armée britannique, fils de M. Désiré Serruys, député d'Ostende, et de .Mme Serruys. * îfe & Le dernier convoi d'officiers français, âgés de plus de 48 ans, qui doivent, selon la récente convention. être internés en Suisse, comprenait le commandant Sylvain Raynal, défenseur du fort de Vaux. Le glorieux soldat, auquel la population helvétique a fait un accueil chaleureux, est interné à lnteriaken. Une proposition tendant à apposer sur l'église bombardée le vendredi-saint une plaque comrné-morative perpétuant le souvenir du crime allemand et glorifiant les victimes, a été déposée au conseil municipal de Paris, qui lui a fait un accueil favorable.Il y a exactement cent ans que le baron des Drais lançait à Paris, devant une foule considérable. l'appareil connu sous le nom de draisienne ou rèlocifère. . De la draisienne devait naître le vélocipede, puis la bicyclette; enfin l'automobile... et ie tank ! Le baron des Drais a droit à une statue. * * * Les Canadiens viennent de donner un nouveau témoignage de leur volonté de mener la lutte à une fin viciorieuse, en volant à l'unanimité un nouveau crédit de guerre de deux milliards et demi de francs. Un nouveau Crime allemand Un télégramme de La Haye annonce que le navire de secours pour la Belgique Ministre-de-Smet-de-Naeyer a coulé, samedi, probablement dans le passage prétendu libre, à environ quarante-cinq milles au Nord du Lateau-phare du Dogger-Bauk. Il aurait heurté une mine. Il y a douze noyés. Dix-sept personnes ont été recueillies nar le" remoroueur hollandais Witter-see, qui se trouvait uaus ie passage Soi-disant libre. 4 3 Avril 1918 Numéro 563 De Londres, on apprend que la baronne de t'Serclaes et Mlle Marie Chisholm, bien connues pour leur courageuse conduite à Pervyse, où elles reçurent la Médaille militaire en récompense de leur héroïsme et de leur dévouement dans les secours donnés aux blessés des Flandres, souffrent fie nellement gravement, à la suite d'un bombardement, des effets des gaz allemands, dus à l'éclat^ Aient d'un obus a &az à ia uurte de Jeiu- abri.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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