Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 29 Mai. Le courrier de l'armée. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gx44q7v307/
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29 Mai 1015 Numéro 114 LE COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi. Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PAGES DE GLOIRE Sur l'Yser A D1XMUDE Parmi les noms célébrés qu évoqué la sanglante oatailie de FYser, ou plus exactement cette formidable lutte de géants que fut la grande bataille des Flandres d'octobre et novembre derniers, Dixmude assurément est un des plus brillants, pour tout ce qu'il rappelle aux alliés d'héroïsme, de sacrifices, de grandeur tragique et de sang glorieusement répandu. Il est peu d'exemples dans l'histoire, de l'acharnement que les Allemands mirent à s'emparer de cette ville dont il ne reste aujourd'hui que des ruines. Si, finalement, ils parvinrent à prendre possession de ces décombres, jamais pourtant ils ne réussirent à franchir l'Yser qui coule à l'Ouest delà localité. La conquête de celle-ci ne leur procura, dès lors, que des avantages illusoires. Et 'on peut affirmer que rarement, en rase campagne, distance fut aussi désespérément tenace et hé-iliquement victorieuse que celle des soldats de lif&mude. Une gloire égale rejaillit sur ceux^ei, Français t Belges. Chez les premiers, la plus large part .«vient aux fusiliers-marins de l'amirai Ronarch. Lhez les nôtres, elle appartient en premier lieu aux 11e et 12e régiments de ligne, ainsi qu'aux admirables batteries qui prirent a la défense de Dixmude une part si considérable. Les deux régiments qui constituaient à ce moment la brigade B de la 3e division d'armée, supportèrent, en effet, le choc principal des premiers assauts de l'ennemi, dont la violence fut inouïe ; d'autres anités, de la division, intervinrent glorieusement aussi dans les combats. Mais, avec une vaillance éblouissante, les 11e et 12e de ligne, du 19 au 26 octobre, y jouèrent le rôle prépondérant qui valut à leurs drapeaux,outre l'inscription dans leurs plis d'un nom evooateur de la plus belle abnégation, la croix de l'Ordre de Léopold. C'est ce rôle surtout que nous nous proposons de décrire ioi, tout en signalant la part prise aux luttes héroïques de la période envisagée, par l'artillerie, divers éléments de la 3e division et la brigade (fes fusiliers-marins. Un historique émouvant des opérations conduites par cette dernière à Dixmude — du 16 octobre au 10 novembre — a paru, sous la signature de M. Charles Le Goffio,dans la Revue des Deux-Mondes d'abord, en volume ensuite. Nous y renvoyons ie lecteur, qui frissonnera d'enthousiasme en parcourant ces pages admirables. Mais ce ne sera point diminuer la juste gloire conquise par les « Demoiselles au pompon rouge », — et consacrée par les distinctionséclatantes queleRoi Albert conféra à la brigade Ronarch, — (jue de rappeler, en quelques pages simples, et véridiques autant qu'il nous sera possible, la façon dont les Belges s'acquittèrent de leur tâche à Dixmude. Nos alliés d'ailleurs, et les héroïques marins les tout premiers, leur ont rendu les plus vibrants hommages. * * # • Après la rupture du combat de Quatrecht-Melle, la brigade des fusiliers marins participa, de même que certaines troupes anglaises fraîchement dé barquées à Gand, à la retraite générale de l'armée belge vers l'Yser. Placée à l'aile droite du dispositif, elle parcourut l'itinéraire Aeltre, Thielt, Cor-temarck. Zarren, Dixmude, suivie jusqu'aux environs de Thielt par les unités britanniques qui de là se portèrent dans la direction de Roulers, puis d'Y près. Le 13 octobre, le groupe d'artillerie du major Pontus, formé des 31e. 32e et 33e batteries, — appartenant alors au 2e régiment d'artillerie, — avait été rattaché à la brigade de l'amiral Ronarch, mise elle même aux ordres du grand quartier général belge. Ce groupe fera partie intégrante de la brigade française jusqu'au 8 novembre. Après avoir escarmouché à maintes reprises avec les patrouilles de cavalerie allemande qui s'attachent à ses traces, et abattu allègrement ses longues étapes, la plupart du temps sous la pluie, la brigade Ronarch a atteint Dixmude le 15 octobre.A ce moment. l'Yser est occupé à sa gauche par notre 4e division d'armée. A sa droite, la brigade B de la 3e division (11" et 121' de ligne) est chargée de la surveillance et de la défense éventuelle de la rivière canalisée, depuis la borne 19,5 où s'arrête la droite des fusiliers-marins, jusques ety compris l'ancien fort de Knocke, à l'endroit où le canal d'Ypres rejoint l'Yser. La brigade, que commande le vaillant colonel Meiser, promu général plus tard, conservera cette mission jusqu'au matin du 19 octobre, date à laquelle elie ira remplacer les fusiliers-marins dans l'occupation de la tête de pont proprement dite, constituée en avant de Dixmude» Durant ces trois jours, elle n'aura pas à combattre ; quelques obus et shrapneis seulement seront tirés par l'ennemi, les 16, '17 et 18 octobre, sur la gauche de la ligne qu'occupe une compagnie du 11e. C'est la canonnade qui accompagne la reconnaissance offensive dirigée par les Allemands sur Dixmude et que les fusiliers-marins ont accueillie vigoureusement. Le répit ainsi accordé à la brigade Meiser a été largement mis à profit pour donner aux troupes un peu du repos si nécessaire. Il a contribué surtout à relever et à raffermir complètement le moral des hommes, fatalement influencé par les fatigues physiques, et plus encore par les événements : L'abandon forcé d'Anvers, où i'on avait enduré tant d'épreuves sans pouvoir triompher de la puissance ennemie ; la longue et pénible retraite, dans la boue, sous la pluie ; l'évacuation des dernières provinces encore libres de la souillure allemande; la fuite des populations affolées qui, voyant passer nos soldais, ont rassemblé en hâte quelques hardes et suivent atterrées et blêmes, la même route qu'eux. Spectacle déprimant entre tous, que celui de ces pauvres gens dont le désespoir éveille chez les nôtres comme le douloureux remords de n'avoir pu les préserver de l'invasion. Mais dès l'instant où l'on a fait définitivement halte, les hommes ont commencé de se ressaisir. Au cantonnement, nos officiers, dont le dévouement est admirable, s'ingénient à proourer aux soldats tout le confort possible. Ils se dépensent sans compter, oublieux de leurs propres fatigues et de leurs propres appréhensions, pour faire renaître la gaieté dans les rangs, renire aux hommes qu'ils ne quittent pas un instant, toute la confiance nécessaire. Ils y réussissent admirablement. Des acclamations délirantes ont accueilli la lecture de l'admirable et vibrante proclamation du Roi. Le chef de l'armée peut désormais compter plus que jamais sur ses hommes ; les 11» et 12e de ligne, de la vaillante « division de fer », ont re trouvé toute l'ardeur qui les animait à Liège et k Haecht. Les officiers assurent que la position de l'Yser est une des meilleurs qui soient. Aux abords de Dixmude, en particulier, le terrain est favorable à la défensive; les soldats constatent eux-mêmes que la digue offre un abri excellent, qu'il y a des champs de tir très étendus, qu'avec quelques travaux on rendra la position plus forte encore. Et de tout leur cœur, ils se mettent à l'ouvrage, échangeant des lazzis, remuant la bonne terre qu'ils ont juré de défendre jusqu'à la dernière goutte de l^ur sang. * * # D'ailleurs, ils ne sont plus seuls maintenante Outre les fusiliers-marins qui voisinent et fraternisent avec eux, dont la belle humeur, la vigueur physique et le calme sont un enchantement pouc les yeux et le cœur, nos hommes savent que d'importants renforts français sont en route, et qu'à leur droite opère la cavalerie française, tandis que plus au Sud, vers Ypres, les troupes britanniques prennent possession du terrain. Comment douteraient-ils du succès? L'appui des alliés n'est pas un vain mot. Le 19 octobre, quand dans le clair et joyeux matin ensoleillé, la brigade se rassemble à Oudecapelle, avant d'aller occuper la tête de pont de Dixmude, voici que par les rues du village défile une longue et chatoyante colonne de 1,500 cavaliers algériens. L'allure martiale des goumiers est magnifique ; fièrement campés sur leurs chevaux fringants, dans leurs uniformes pittoresques, les hommes au teint bronzé passent alertes et vifs, acclamant nos soldats. Eux-mêmes sont acoueillis par des hourrahs enthousiastes. C'est un tableau merveilleux de couleur, de vie. de force et de sereine confiance. Les cris répétés de « Vive la Belgique !» « Vive la France ! » s entrecroisent, vibrent dans l'atmosphère lumineuse, sortant de mille poitrines ardentes et jeunes. Soudain, cemme la colonne de cavalerie s'arrête à la sortie du village, la fanfare du 11e de ligne lance aux échos les mâles accords d'une Marseillaise sonore et passionnée. Dans un éclair* l'aoier des sabres et des baïonnettes luit au soleil, tandis qu'immobiles, au port d'armes, le coeu# battant d'une émotion suprême, tous ces hommes, dont tant, bêlas ! rougiront bientôt de leur sang ces calmes plaines, écoutent retentir l'hymne magique... Pendant une heure encore, nos soldats s'épie* ront à la vue du campement que les goumiers dressent au N.-O. du village ; c'est un spectacle tout neuf pour eux ; ils s'en divertissent en grands enfants curieux, insouciants de l'orage prochain qui s'apprête. Dans le bon soleil, ils savourent le charme de l'heure, rient, s'amusent, échangent mille propos joyeux, tout en suivant curieusement les apprêts de la cuisine arabe. Mais un ordre arrive. Vers dix heures et demie, la brigade Meiser est changée d'aller remplacer â Dixmude les fusiliers-marins, tout en laissant le long du canal, jusqu'à Drie-Grachten, les postes nécessaires à la garde du cours d'eau (en tout deux compagnies). Chacun éprouve confusément que des choses graves se préparent. C'est joyeuse* ment, pourtant, qu'on boucle les sacs, et qu'après un dernier regard au campement pittoresque des goumiers, les régiments s'ébranlent, en route vers Dixmude, vers l'ardente bataille et vers le sacrifice.(A suivre.) Jl. pervyse Sur une Tombe Soldat, arrête-toi t A la relève, quand lentement le soir tombe, Et que par ce chemin tu passes nostalgique, Incline-toi bien bas devant celte humble tombe Où glt le défenseur d'une cause héroïque. Comme autrefois, si tu désires être heureux, Revoir ton beau pays libre de toute entrave, Sans contrainte, promets, le cosur toujours joyeux, De lutter sans relâche et de combattre en brave ! Théo Doric, Capor. VOL., U de L La Flotte de Guerre italienne Au 1erjanvier 1915, la flotte italienne comprenait: 7 cuirassés, 4 croiseurs-cuirassés, 2 éclaireurs, 3 croiseurs protégés, 25 destroyers, 30 torpilleurs de haute mer, 60 torpilleurs de défense mobile, 30 submersibles. L'effectif est de 50 mille hommes environ. Les Italiens sont de très bons marins, endurants, disciplinés, et le corps d'officiers passe pour être l'un des plus instruits des marines de combat. Les Chlans L,es unians sont venus un matin ae aimanene... Ils riaient de l'effroi qu'ils causaient, les maudits f Le shapska couronnant leurs têtes de bandits, Lance au poing dévalait la sinistre avalanche. Ils poussaient devant eux les femmes, les maris, Car les lâches Teutons ont peur de la revanche. Et croient voir en chemin, au bout de quelque bran« Des Allemands pendus en uniformes gris. [che, Devant tous les exploits de la meute sadique : Les enfants fusillés, le vieux prêtre héroïque ; Devant la vierge offerte à leur instinct paillard, Craignez, peuple cruel, envahisseur cynique ! Qu'au jour victorieux, les soldats de Belgique Ne bondissent au cou du sinistre Pillard 1 A. D. H.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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