Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 27 März. Le courrier de l'armée. Konsultiert 21 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5t3fx7743r/
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27 Mars 1015 I—■rm—IRiE ifl 'imWfH'IIWmMiHII I ■ I ■ If I H 'I' I1 HM 'i'IMI 1 Illi'l'IMHWII flili'i'I If'l'Hil I Numéro 87 LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et bameoi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGKES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La Chute de Przemysl &#s vaillants Alliés russes ont décidément la spécialité des nouvelles sensationnelles qui viennent rompre si heureusement la monotonie dont fatalement s'accompagne cette interminable guerre de tranchées et d'immobilité. Nous leur devons quelques fortes émotions. Sans remonter plus loin que le mois dernier, il est permis d'avouer qu'en apprenant l'offensive soudaine et formidable que von Hindenburg entamait en Prusse orientale, nous n'avons pu nous défendre de ce petit serrement de cœur qui trahit l'angoisse. Les Russes, devant la poussée de l'ennemi, reculaient au Nord, abandonnaient le territoire allemand envahi, et ce cachaient pas que la situation était devenue soudainement critique. Mais à peine avions-nous commencé d'un peu nous alarmer, que le grand-duc Nicolas nous apprenait qu'il avait brisé l'élan de l'adversaire et prenait l'offensive à son tour. Dans la région de Prsanysz, il culbutait les corps ennemis, les taillait en pièces, et semait pour la première fois une ! réelle panique dans les rangs allemands. Dès ce moment, la situation se renversait ; à la manœuvre de von Hindenburg, le grand-duc opposait sa propre manœuvre triomphante et chassait une fois de plus l'ennemi de la route de Varsovie. Depuis cet instant, les Russes n'ont cessé de prouver leur supériorité sur toute l'étendue du plus immense front de bataille que l'histoire militaire ait jamais connu. Ils opposaient une barrière irrésistible dans les Carpathes, arrêtaient en Galicie orientale et en Bukovine l'offensive ennemie On instant menaçante. En particulier, et malgré l'effort gigantesque qu'ils étaient tenus d'accomplir dans tant de directions menaçantes, ils repoussaient en des assauts sanglants toutes les tentatives des Austro-Allemands pour dégager Przemysl, la grande forteresse de Galicie investie depuis six mois. L'ennemi, cela n'est pas douteux, attachait un prix considérable à dégager cette place, dont la résistance faiblissait chaque jour. C'est qu'une fois tombée au pouvoir des Russes, elle devait leur apporter des avantages énormes. Le grand-duc ne l'ignorait pas. Aussi ne saurait-on assez admirer la ténacité dont il fit preuve en maintenant et resserrant malgré tout l'investissement de la forteresse.Songei qu'il fut souvent dans une situation critique, et qu'il avait là, immobilisés sous les murs de Przemysl, 150,000 hommes au moins et une puissante artillerie ; que l'appoint de ces forces aurait pu lui être extrêmement utile ailleurs. Mais Il avait résolu de prendre la place et, tout en luttant partout avec vigueur, il n'eut pas de repos jusqu'à ce qu'il l'eût emportée. Sa ténacité a trouvé enfin sa récompense. Depuis le matin du 22 mars, Przemysl a capitulé, après une dernière tentative de sortie exécutée par sa garnison, héroïquement commandée par le général Kusmanek. Il faut rendre cet hommage à l'ennemi qu'il a lutté jùsqu'à l'extrême limite et n'a capitulé qu'après avoir épuisé tous les moyens de résistance.La victoire russe n'en est que plus belle. Se re- ! fusant à faire des sacrifices trop sanglants pour enlever d'assaut une forteresse puissante, contre laquelle ils ne disposaient pas de moyens d'action suffisants, nos alliés se sont contentés de la bloquer chaque jour plus étroitement, sachant bien sjue le temps finirait par triompher de la résis-Îujce ennemie. Ils avaient vu juste, et c'est avec un minimum de frais qu'ils se sont rendus maîtres de Przemysl et de sa garnison, qui s'élève à une centaine de mille hommes. L'importance de cet événement est considérable, nous l'avons dit. Il rend aux Russes la libre disposition de 150,000 hommes ; il assure la conquête définitive de la Galicie, et les rend maîtres des routes et voies ferrées conduisant tant vers Gracovie à l'Ouest que vers la Hongrie. Enfin, et surtout, l'événement aura une portée morale immense. Coïncidant avec la nouvelle invasion de la Prusse, orientale, il exaltera le courage et la confiance des alliés, en même temps qu'Allemands et Autrichiens, abattus par ce double et retentissant échec, sentiront passer, plus glacial que jamais, l'âpre vent de la défaite prochaine. Les Russes, on le voit, ont accompli de merveilleuse besogne, tant pour eux que pour les alliés occidentaux. Et ce n'est pas sans raison que, tandis qu'on pavoise à Petrograd, on frémit d'an- ■ goisse à Berlin et à Vienne ! | Distinctions Honorifiques Ont ete nommés : Chevalier de 3'Ordre de Léopold : Vlaeminck. sous-lieat. aux. au 7 ; Van Mons, H., sold. vol. aa 2 C. ; Chevalier de l'Ordre de la Couronne : Lekeux, lieut. au 10. Chevalier de l'Ordre de Léopold II : Rabinovitce, capor. au 10 ; Renard. Jottard et Van de Casteel, sold. au 10 ; Knockaert, L., Gustin, E., Bleret, J. et Hermans. sold. au 4 ; T'Jongh, L., clair, au 3 ; De Schaapdryter, J. et De Rouck, L., sold. au 3 ; Labat, sold. à la comp. cycl. 1 D. A. ; Chisten, Gallemaert, a. et Van Schaubroeck, L., sold. aux pion, de la 1 D. A. ; Godaert, J., sold. au 2 ; Anthone, serg. au 2 Ch. ; Quertemont, H., branc. C. A. 6 O. A. * * & & Ont été décorés : De la Décoration militaire de 2« classe : Barbier et Van Antwerpen, sold. aux pion, de la 1 D. A. De la Médaille de Saint-Georges de 3e classe : Pirottè, serg. au bat. du g. de la 4 D. A. De la Médaille de Saint-Georges de 4« classe : Cornu, Quennb, Barbé et Sixte, capor. au bat. du génie de la 4 D. À. LE MONITEUR Nominations Par A. R. du 28 février 1915, l'adjudant secrétaire d'intendance Fauvergue est nommé sous-liéutenant d'administration. Emplois spéciaux Par A. R. du 19 décembre 1914, le capitaine commandant Baron de Moreau, du 2 Ch. ch., est déchargé, sur sa demande, des fonctions d'adjudant-major.Par A. R. en date du 12 mars 1915, le major A. E. M. Collon, commandant le corps des autos-canons-mitrailleuses, est déchargé de ses fonctions d'attaché militaire auprès de la Légation de Belgique à Paris. Justice militaire. — Nomination Par A. R. du 12 mars 1915, M. Van Wambeke, substitut de l'auditeur militaire des centres d'instruction, est nommé auditeur militaire en campagne, en remplacement de M. Renard, désigné pour le siège de l'auditorat militaire en cam'pagne créé à Dunkerque ; M. Everard, F. (écuyer), ancien suppléant de l'auditeur du Brabant, est nommé substitut de l'auditeur des centres d'instruction. Passage Par A. R. du 20 février 1915, le sous-lieutenant payeur Dupuis, L., du 11, passe dans l'infanterie en son rajic et ancienneté. REPRÉSAILLES Les troupes russes ont occupé quelques localités allemandes et notamment la ville de Mernel, sur la Baltique. Les deux régiments de landsturm qui défendaient cette ville s'étant fondus avec la population et ayant attaqué les Russes en compagnie de celle-ci, nos alliés ont dû prendre des mesures sévères et faire évacuer la ville. Ils ne l'ont fait, à coup sûr, que contraints et forcés. Mais les Allemands poussent des cris de fureur. Le maréchal von Hindenburg a déclaré que pour un village allemand brûlé, il ferait^incendier trois villages russes et que, pour une ville rasée, il en ferait anéantir trois. Voilà qui est assurément parler, et nous sommes payés pour savoir que, grâce à un maté- • t riel incendiaire réglementaire, les Allemands font flamber les villes comme de simples bottes de paille. Ils apportent à cet exercice une virtuosité particulière, et une supériorité que nous leur reconnaissons volontiers. Les Allemands seront fort heureux, nous n'en doutons pas, de trouver prétexte à ce jeu. Encore une fois nous avons appris amèrement avec quelle facilité ils se transforment en martyrs. A Dinant, à Louvain, à Malines, à Termonde, à Andenne, à Tamines, partout où ils ont incendié, massacré, violé, c'était de nécessaires représailles : on avait tiré sur eux 1 Non contents de se conduire en hordes sauvages, ils ont dépensé des flots d'encre et des millions à nous accuser de barbarie et à nous déshonorer. Tartufe n'avait jamais été si loin. Donc, les Allemands vont user de représailles en Pologne.Plaignons cette infortunée nation qui a déjà, comme la Belgique, tant souffert et au sort de laquelle on n'ose penser. Cependant, si quelque prudente leur reste, que les Allemands prennent garde. Leurs armées campent encore en pays ennemi, c'est vrai, mais le jour approche où elles seront incapables de s'opposer à l'invasion. Qu'ils pensent à demain! Car les Russes se contiendront-ils, si trop de ruines les attendent sur la route de Posen ou sur celle de Breslau ? On sait quel est notre sentiment : Pas de représailles. Malgré tout, malgré toutes les abominations commises chez nous, nous ferons la guerre, demain comme hier, en gentlemen. Nous affirmerons ainsi une supériorité nouvelle sur les gens de la Kultur, la supériorité du cœur, et si la générosité que nos troupes montreront à leurs populations est mêlée de mépris, elle n'en sera que plus belle. La faillite allemande, à ce point de vue, est complète. Elle vient d'être proclamée au Reichstag allemand, où un débat s'est élevé à propos de ces représailles. M. Ledebour, député socialiste, ayant déclaré que les autorités militaires lui paraissaient arriérées, au point de vue politique, a soulevé un tapage incroyable. M. Lieknecht l'a soutenu en déclarant que les mesures de représailles constituaient de la barbarie. Ce qui a provoqué une explosion de fureur teu-tonique, des cris, un vacarme, un tumulte sans précédent. Quand le calme rentra dans l'Assemblée, un député de chaque parti se leva et désavoua les deux députés socialistes, dont M. Scheidemann, au nom de ce parti, se sépara également, M. Bassermann et tout le Reichstag ont bien déclaré regretter la nécessité de représailles, mais ils les ont en même temps énergiquement réclainees 1 Ah 1 la : '

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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