Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 27 April. Le courrier de l'armée. Konsultiert 28 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h41jh3hd2v/
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27 Avril 1915 NnmArn lOO COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et basuedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PAGES DE GLOIRE ta lre Division de Cavalerie et le 4 Brigade mille à Haelen (12 Août 1914) II L'Intervention de la Brigade mixte Avisé, vers 7 heures du matin, de la marche ie l'ennemi sur Haelen, le commandement de l'armée avait ordonné à la 1M division d'armée de 'iriger la 4e brigade mixte (4e et 24e de ligne, un *roupe de 3 batteries), qui cantonnait à Hautem-Sainte-Marguerite, au secours de la division de cavalerie. Laissant un bataillon (II/4) en garde du logement, à Haekendover, une compagnie en grand'-garde à Neerlinter et un peloton à Hautem-Sainte-Marguerite, la 4" brigade mixte se mit en route à 9 h. 45. Le corps principal suivit l'itinéraire Suer-bempde, Kersbeek Miscom, Loxbergen, Haelen. Un bataillon (111/24) marchait en flanc-garde à droite, par le S.-E., de Cortenaeken sur Velpen. En cours de route, et par ordre du commandant de la division de cavalerie, deux compagnies furent détachées successivement à Budingen et à Geet-Belz. Il faisait une chaleur accablante. L'itinéraire à suivre comportait un trajet de 21 kilomètres, la moitié du temps par des chemins de terre sablonneux, où la marche était malaisée. Mais le temps pressait. On entendait au loin le canon gronder sans discontinuer. Des estafettes de cavalerie arrivaient au grand galop a la rencontre de la colonne, porter des ordres et demander de hâter la marche. Les quatre oataillons de la brigade, sous l'ardent soleil de midi, avançaient sans trêve ; la poussière aveuglait les hommes, se collait à la sueur des visages ; une soif brûlante desséchait les gorges ; le sac et le fusil pesaient terriblement lourd aux épaules. Mais, insensibles aux fatigues, les braves fantassins auraient voulu avoir des ailes pour arriver plus vite sur les lieux du combat. A mesure que se rapprochait le son du canon, une lueur plus farouche brillait dans les regards de ces hommes, qui allaient recevoir le baptême du feu. Vers midi, un cavalier gris de poussière a rejoint le commandant de la colonne. Les batteries à cheval ont affaire à forte partie, il faut les renforcer de suite. Ordre est aussitôt donné au groupe de la Fils de MinlstFES morts au front Ce qu'il y a d'admirable dans l'élan qui s'empara de la jeunesse dès la déclaration de guerre, ce fut son unanimité. Ou vit, en effet, les fils de la bourgeoisie se mêler immédiatement aux fils du peuple. Et de tous les rangs de la société belge tombèrent des héros. Déjà trois flis de ministres ou d'anciens ministres ont rougi de leur sang juvénile le sol sacré de la patrie ; le premier est Pierre Levie qui tomba lors de la défense du pont de Duffel, avant la retraite d'Anvers ; le second est Jean Delbeke, tous deux fils d'anciens ministres. Aujourd'hui, c'est la mort du sous-lieutenant Paul Renkin. fils du ministre des Colonies, qu'on nous apprend. Paul Renkin, avocat de talent et de grand avenir, s'engagea avec son frère, le jour même où l'ultimatum fut signifie par l'Ai lemagne à la Belgique. Il était sur le front depuis l'ouverture des hostilités et appartenait à un régiment qui se cousit de gloire : le 90 de ligne. Il a été frappé dans Il nuit du 22 au 23 avril, en face de Dixmude. au ï sars de la defense héroïque du château de Vicogne. Le corps de ce brave de 28 ans. aime entre tous pour sa vaillance, son energie et sa simplicité, a été déposé à Avecswelie — vestige nou souillé dw soi patrial, brigade mixte de dépasser l'infanterie et de se porter à vive allure vers Loxbergen. Au trot puissant et régulier de leurs ardennais, les trois batteries s'ébranlent, dépassent i'avant-garde dans le fracas des pièces et des caissons bondissant sur la route ; 7 kilomètres durant, elles trottent sans arrêt, atteignent Loxbergen et, sans se donner le temps de souffler, s'engagent immédiatement au combat. Les 7e et 8e batteries prennent position au moulin de Loxbergen. la 9e batterie à la lisière Nord du village ; elles ouvrent un feu bien ajusté .sur l'artillerie ennemie et sur Haelen. infligeant des pertes sensibles à l'ennemi qui occupe.la localité. Uni à celui du groupe à cheval, leur feu dévastateur arrête des charges de cavalerie, enraye des tentatives d'attaque. À certains moments, pourtant, les batteries purent voir les lignes d'infanterie allemande s'avancer à 1.000 mètres à peine des pièces. L'intervention du groupe d'artillerie de la 4e brigade mixte fut d'un grand secours à la division de cavalerie, pliant peu à peu sous l'attaque de forces supérieures. Mais sans l'arrivée de l'infanterie, la résistance allait néanmoins devenir impossible. A 13 h. 40 enfin, le bataillon d'avant-garde (1/4) et celui de flanc-garde (111/24). ayant parcouru 21 kilomètres en moins de quatre heures, s'engagent, le premier à l'Ouest, le second au Sud de Velpen. Lés lanciers, épuisés par leur belle résistance qui dure depuis le matin, se sentent saûvés quand on leur annonce l'arrivée de l'infanterie. Par une de ces erreurs bien explicables en de telles circonstances, certains éléments évacuent les tranchées avant d'y être remplacés par les fantassins. Un peu de confusion se produit. Elle est de courte durée ; l'énergie des officiers a tôt fait de rétablir l'ordre. Et l'attaque se dessine, immédiatement vigoureuse, ayant pour objectifVelpen. puis Haelen. Les premiers éléments qui atteignent la lisière de Velpen, subissent le feu meurtrier des mitrailleuses cachées dans les maisons. Mais rien ne résiste à l'élan des troupiers. D'ailleurs, des renforts arrivent. A mesure, en effet, que les compagnies atteignent Loxbergen, elles sont jetées dans la mêlée, les unes vers Velpen, d'autres vers la ferme d'Yserebeek, pour la possession de laquelle se livre un violent combat. Grâce à l'appui de l'artillerie qui tire avec un caimeet une précision admirables, l'attaque progresse. La ferme est enlevée ; Velpen tombe entre nos mains. A Ramscappelle La cloche, dans la tour, Se tait pendant le jour ; Et puis appelle, De temps en temps, le soir, Clamant son désespoir, A Kamscappelle. L'horizon indécis S'est endeuillé de gris : Nulle étincelle De gai soleil ne luit ; C'est, la mort ; c'est, la nuit A Ramscappelle. Ta douleur, ô cité, O pays dévasté. Est eternelle ! Mais on viendra de loin, Pour voir ce petit coin, A Kamscappelle. Tes murs sont démolis Et tes tombeaux remplis. Mai-- tu seras plus belle, Cai : yloire a passé Sui >n humble v.ssé, O Kamscappelle At.bkrt Frank, Casorai. 3* <le lûrnc. ZJK Vers 16 heures, pour en finir, le commandant de la division de cavalerie porte ce qui reste disponible de sa première brigade (trois escadrons et demi) à gauche de l'attaque, vers le Bockenberg et Liebroek, avec mission d'agir par le feu ou par le choc, selon les circonstances, dans le flanc de l'adversaire. Vers 17 h. 1/2, l'ennemi donne des signes manifestes de faiblesse. Peu à peu, il cède, le feu de ses mitrailleuses contenant toutefois la poussée de nos troupes. Il finit par lâcher pied et recule précipitamment vers Ha^en. Dans la nuit, pour échapper à notre poursuite, les Allemands abandonnent les rives de la Getle,où la vaillance et l'héroïsme de nos soldats viennent d'avoir raison des attaques furieuses de forces supérieures en nombre. Tel fut le combat victorieux de Haelen où, pendant la majeure partie de la journée du 12 août, la division de cavalerie, forte de 2.100 cavaliers, 410 cyclistes. 12 canons et 6 mitrailleuses, soutint seule d'abord le choc d'un ennemi fort de 6 régiments de cavalerie, 3.000 fusils, 36 canons et de nombreuses mitrailleuses. Ce n'est qu'entre 14 et 15 heures qu'elle a pu être soutenue — mais avec quelle ardeur décisive — par les 3,000 fusils, les 12 canons et les 12 mitrailleuses de la 4me brigade mixte. Les perles de l assailTant furent énormes. Sa division de cavalerie fut littéralement décimée malgré l'appui d'une infanterie de premier ordre : le lendemain, on enterra sur les lieux du combat, plus de 3,000 cadavres allemands. Quant aux Belges, ils perdirent, dans celte première affaire sérieuse en rase campagne, 22 officiers et 400 hommes environ, tués, blessés ou disparus.Ils furent donc victorieux au prix de sacrifices relativement faibles, et leur brillant succès, en consacrant la valeur de nos armes, contribua, après la résistance héroïque de Liège, à stimuler l'ardeur et la confiance inébranlable de nos valeureux soldats. Témoin d'un fait d'armes magnifique. Haelen est inscrit désormais en lettres immortelles sur les drapeaux, étendards, fanions et boucliers de toutes les unités qui s'y couvrirent de lauriers : 1er et 2» guides; 4eet5e lanciers; artillerie à cheval, bataillon cycliste et pionniers cyclistes de la division de cavalerie; 4e et 24' de ligne ; artillerie de la 4e brigade mixte. Hommage à l'Armée belge M. Henri-N. Hall, correspondant de guerre du grand journal américain The World, y a publié un résumé intéressant des opérations de l'armée belge depuis le début de la guerre : i Cette histoire », dit M Hall, pourrait presque s'appeler : « Gomment la Belgique a sauvé la France », car à trois reprises différentes, l'armée belge a accompli sa tâche qui était hors de proportion avec son importance et sa force ; à trois reprises l'inébranlable courage de ses soldats, inspiré par l'héroïsme de leur Roi-Citoyen, a compensé leur infériorité numérique, et ils ont conquis l'admiration et l'éternelle gratitude de leurs alliés français et anglais. Chacun de ces trois faits d'armes correspond à une phase bien définie de la grande lutte. « Ces trois phases, c'est d'abord la résistance de Liège et la campagne du 4 au 20 août sur la Gette et le Dénier ; c'est ensuite l'a défense d'Anvers et les sorties menaçantes pour les lignes de communication allemandes ; c'est enfin la lutte formidable sur l'Yser. » Et toujours M. Hall insiste, «vec éloquence, sur la tâche écrasHnle qu'a^uina si viri n^nl t" (r— niéf belge et qu'elle a vue çhas admi rable. bravoure.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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