Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 21 September. Le courrier de l'armée. Konsultiert 22 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0v89g5gv99/
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COURRIER DE L'ABMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batteria reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La Balaille de la Marne (Suite) Les Anglais avancent II avait laissé devant les Anglais et Esperey une forte (Cavalerie appuyée d'une artillerie puissante et d'éléments d'infanterie, — espérant masquer le retrait de ses 80,000 hommes vers le Nord. Le général de Marwitz devait maintenir French et la 3e armée le temps qu'il faudrait pour que, Maunoury battu, Klûck pût reprendre son plan primitif. Les Anglais, très fortement attaqués dès les premières heures du 6 par des forces encore considérables, avaient vu, on sait pourquoi, mollir bientôt l'action allemande. Mais si nous savons pourquoi, eux ne le savaient pas et pouvaient craindre un piège. Ils ne s'avancèrent donc qu'avec une lenteur qui permit au 4e corps allemand, rappelé vers le Nord, de franchir sans être inquiété le Petit-Morin. Mais le 7. et surtout le 8. s'enhardissant, nos alliés pressaient le pa? ; des aviateurs avaient signalé la retraite de fortes colonnes vers le Nord. French, faisant canonner ces colonnes, pousse ses trois corps, force le passage du Petit-Morin, fait accélérer le mouvement de ses troupes, talonne par sa cavalerie le corps Marwitz, atteint la Marne, çà et là accroché par les Allemands, et franchit le fleuve; mais une partie des ponts ont été détruits ; avec ténacité, malgré le bombardement allemand, les pontonniers anglais en rétablissent: le mouvement n'en a pas moins été retardé. Marwitz ne peut néanmoins se dissimuler qu'il ne pourra pas couvrir vingt-quatre heures de plus l'armée Kliick orientée du Sud au Nord sur son nouveau tlanc gauche. Partout s'accentue le recul de la cavalerie allemande. Esperey sur Monttnirail Mais Esperey inquiète bien davantage encore. Il a, dès l'aube du 6, commencé son mouvement offensif dans la direction générale Montmirail. Il se heurte à toute l'aile gauche de Kliick, bien résolue à lui [tasser sur le corps. Et de la ligne des hauteurs dont Montmirail n'est qu'un point, l'artillerie ennemie domine les troupes de la 5e armée. Les troupes allemandes du 10e corps descendent de leur position éminente sur la région boisée de Gault. espérant s'enfoncer en coin entre les 5e et 9e armées, tandis que. sur la gauche d'Esperey, notre 1er corps est arrêté devant Ghâtillon-sur-Morin par la résistance de l'ennemi. Mais nèus Èarvenons à tourner cette résistance, prenons iSternay et enrayons en Gault la progression allemande.La lutte paraissait devoir être néanmoins très âpre le 7. La surprise fut grande de sentir fléchir la force ennemie dès le matin. C'est que Kiùck rappelait et rappelait encore ses forces et que l'aile droite de l'armée Biilow elle-même, découverte par ce repli, était forcée, elle aussi, d'esquisser un mouvement de recul. A la vérité, Esperey ne rencontrait pas que le vide. Plus encore que devant les Anglais, les généraux allemands jetaient devant la 5e armée <ies forces qu'ils jugeaient suffisantes pour la maintenir pendant qu'on forcerait Maunoury. Esperey n'est pas homme à se laisser intimider. Il veut Montmirail — si fortement défendu qu'on le dise — et il aura Montmirail et toute la ligne des hauteurs. M. Cation ils Wiart et 11 Paul Deschanel L'Heure dé Paris consacre un article à M. Carton de Wiart, minis rede la justice. Elle compare M. Carton de Wiart à M. Paul Deschanel. Lp premier ressemble au second, dit l'auteur de l'a ticle, non plus seulement par quelques traits de caractère, mais par l'ensemble de sa physionomie. Leur parenté intellectuelle s'affirme jusque dans les détails. C'est la même éloquence eléganle, plus froide chez le Français, plus chaude chez le Beige, plus simple chez celui-ci. plus raffinée chez celui là. C'est 1 éloquence académique qui plaît aux gens cultivés'et aux assemblées, sinon d'aristocrates, du moins de bourgeois le très et bien élevés. M. Deschanel présidé avec bonne grâce et a' lié la Glnmbre des députés : je vois 1res bien JM. uai tou de Wiart à sa place. v Tandis que, pour seconder Foch qui, nous le verrons, esta cette heure fortement attaqué, il fait appuyer à sa droite son 10e corps, les 3e, 18e et 1er corps se jettent en avant. Après une lutte très âpre, le général Hache, commandant le 3e corps, s'empare le 8 de Montmirail sur 7,000 cadavres allemands, tandis que le 1er corps escalade le plateau de Vauchamps. Et déjà le corps Maud'huy (le 18e) pousse à gauche vers le plateau de Brie, atteint à Château-Thierry la Marne que le 3° passe à Montigny. L'Effort désespéré de Kliick Ainsi, le soir du 8. Klùek qui s'acharne contre Maunoury, est très fortement menacé sur son flanc gauche. Le compas se referme sur lui, si. dans les 24 heures, il n'a pas brisé la branche Maunoury. Il s'y applique. La journée du 9 va être très chaude pour la 6° armée. Kliick essaie de la déborder au Nord par Nan-teuil-le-Haudouin, de l'enfoncer au Sud par Etre-pilly.De Betz, le IVe corps (allemand) se jette sur Nan-teuil et son élan est tel que les troupes de notre 4e corps fléchissent, Nanteuil nous est enlevé, mais partout la ligne tient bon. Allons-nous être tournés et Kliick va-t-il in extremis réussir ? Maunoury expédie au général Boelle l'ordre de marcher en avant et « de se faire au besoin tuer sur place i>. Celui-ci n'a pas attendu l'ordre pour reformer son corps et faire face; il se porte en avant. Mais déjà Kliick bat en retraite. Le succès de Nanteuil ne lui avait pas paru suffisant pour le sauver. Et les avis de Marwitz se faisaient pressants : « Il ne pouvait plus résister aux attaques combinées des Anglo-Français. » Avant peu, Kliick était, s'il s'entêtait, menacé d'un désastre. « Le cœur lourd ». dit une relation allemande, le général von Kliick donna l'ordre de retraite générale. Et quelques heures après, les colonnes allemandes battaient en retraite vaincues, et par la vaillance des soldats et par la manœuvre des chefs français. Là où l'ennemi résistait, c'était à ses dépens ; c'est ainsi qu'à Acy-en-Multien, presque tout le régiment de Magdebourg était anéanti par les troupes de la division Mangin. Nettoyant le champ <ie bataille, Maunoury était déjà sur les talons de l'ennemi ; il remontait l'Ouroq sur les deux rives et allait, pousser l'armée Klûck en retraite jusqu'aux envirous de Sois-sons.La bataille dp l'Ourcq était gagnée. Foch contre la Garde Cependant. Foch gagnait la sienne. Sur son front, l'« effet de ventouse » produit par la manœuvre de Klûck, ramenant ses forces contre Maunoury, n'avait pu se produire comme sur les fronts French et Esperey. Au contraire, la 9e armée allait subir un essai d'enfoncement d'autant plus violeut que, faute de tourner notre droite, les Allemands étaient plus intéressés à percer notre centre. Le 6, au matin, l'armée de Foch (42e division, la division du Maroc, les 9e et 11e corps) tenait la ligne Villeneuve-lès-Charleville-Sommesous. La 42e et la division du Maroc devaient attaquer dans la direction Vauchamps, en liaison avec la 5e ar-mee. Le 9e corps, qui avait ses avant-gardes au Nord des marais de Saint-Gond, devait se tenir prêt à déboucher sur Champaubert. et le 11e corps s'installerait sur la ligne Morin le-Petit Lenharrée. t ■ -ji""", ■ m» m . 1 .-ma Engagements Volontaires Ci-après, le texte de l'arrêté ministériel en date du 8 septembre que publie le Moniteur : Le Ministre de la guerre, Vu l'article 28 de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916; Arrête : Article unique.— L'article 8 de l'arrêté ministériel du 14 août 1916. pris en exécution de l'arrêté-loi précité, est complété comme suit : , Les Belges nés après le 31 décembre 1886, inaptes aux services armés mais aptes au corps des transports, peuvent également souscrire un engagement dans le but d'occuper les emolois de chauffeur ou de motocycliste, s'ilsrém s- it les conditions d'aptitude professionnelle requises. Mais le 9« corps, attaqué très violemment,dut att contraire, ce 6, retirer ses avant-postes vers le Sud : la garde occupait aussitôt les marais, vaste cuvette large de deux ou trois lieues, aux mauvaises époques marécageuses ; mais, après ce chaud été, simple plaine grise, craquelée, coupée de touffes de roseaux. Le 10" corps parvenait à s'emparer de Saint-Prix et entamait ainsi la ligne des bau» teurs au Sud et le 12e corps faisait mine d'enfoncer notre 11e corps à notre droite. L'effort allemand parut, le 7, redoubler à notre gauche, où la 42e division et la division du Maroo défendent laborieusement leurs positions. Le général Foch, qui oppose à cette menace d'enfoncement un calme imperturbable, donne à tous la consigne de tenir avec plus de fermeté que jamais.La journée terrible est cependant celle du 8. La 42e division parvient bien, avec l'appui de la droite d'Esperey, à reprendre Saint-Prix, mais le 9e corps ne peut que maintenir ses positions et la 11e se doit replier. Le général Foch transporto plus au Sud, à Plancy, sou poste de commandement.La situation paraît critique : L'ennemi vise A s'emparer des hauteurs qui, au Sud des marais, séparent la vallée du petit Morin de la plaine d'Aube. Nous ne pouvons l'y laisser arriver. C'est ce qui donne tant d'âpreté à la lutte engagée autour de Saint-Prix comme autour du château de Mondement. Les Allemands poussent encore leurs avantages : Fère-Champeuoise est prise par les troupes de la garde. L'événement ne saurait pas un instant abattre le général Foch. Il lance son ordre — célèbre — du 9 : « La situation est excellente. J'ordonne de nouveau de reprendre l'offensive. » C'est qu'il a aperçu dans la ligne allemande une fissure. Bulow a dû, pour rester lié à Kluck, faire opérer à son aile droite un mouvement de repli que toute son armée a suivi. Entre lui et Hausen, en face de Foch. un hiatus s'est produit où le commandant de la 9e armée pense pousser un coin. Et à l'heure où l'Allemand croit avoir enfoncé le sien, Foch médite non seulement de reprendre sa ligne, mais de disloquer la ligne ennemie. Notre ligne est en effet reformée: La 42" division jetée sur Fère-Champenoise la reprend, Mondement, âprement disputé, est réoccupé par le général Humbert, commandant la division du Maroc, grâce à l'entrain des troupes du colonel Lestoquoi, et, la crête à peine reconquise, on se jette dans la plaine, aux trousses de la garde en retraite. Celle-ci ne s'y « enlise » pas. ainsi que le vent une légende déjà démentie, mais elle y est exposée au feu de notre artillerie ramenée sur les hauteurs reconquises. Huit mille de ses soldats, dit-on, y restent, tandis que les survivants regagjnent précipitamment la Marne. La déroute s'augmente de l'hébétude ; la veille, ces guerriers ont fêté leur victoire d'un jour par des libations doat tous nos soldats aperçoivent les traces : car des milliers de boutei lles vides jonchent le champ de bataille. De toute part, nos troupes avancent, cueillent çà et là des grappes d'ivrognes victipues de ce suoû-las au Champagne, rêve de lepr enfance, qui s'achevait en cauchemar. D'un seul bond, la droite d'Es?>erey occupe Van-champs, Baye, Champaubert; l'année de Foch atteint la ligne Vertus-Vatry, n'ayant plus devant elle que des fuyards. {A suivre.) Lss Fransiis oai tojMsiers île 520 min Pour répondre au 420 allemand, les arsenaux français ont fabriqué un canon de 400 millimètres qui a déjà eu l'occasion de « donner » et dont la puissance était déjà supérieure au monstre sorti des usines Krupp. Mais voici Krupp définitivement, enfoncé. L'armée française est pourvue aujourd'hui d'un obn-sier du calibre incroyable de 52 centimètres ! Le Matin de lundi montre la photographie de quelques obus destinés à cette arme formidable. On aura une idée de la masse d'un de ces projectiles quand on saura qu'un homme de la plus grande taille peut se cacher très facilement à l'intérieur. A rôté de ces colonnes d'acier hautes de plus de 2 niè!n»s. l'obu- de 75, qui es: déjà tant redouté des Boches^ faù ligure de mmuaume juuel. i 21 Septembre 1916 Numéro 320

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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