Le courrier de l'armée

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s.n. 1918, 01 Oktober. Le courrier de l'armée. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50hc9n/
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ier Octobre 1918 Nrrm £ro 015 LE COURRIER DE L'ARMEE y\'p paraissant le Mardi et le Samedi > Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. lMMBMflm««ma&Uato^1HWftï«5Hajig53EG3g^&Z^'&ii3~^^ îjœiPISESgiSaagra^ •'»■ ^iWJFrtitflfEafr L'Armée belge dans la Bataille OH NT Nos troupes remportent une victoire 'éclatante. Attaquant de Dixmude à Ypres, elles progressent de 8 km. sur tout le front d'attaque. Au cours des deux premières Journées de bataille# elles enlèvent Dixmude, Zarren, la forêt d'Houthulst, West-Roosebeke, Passchendaele et Moorslede. Elles font plus de 5,500 prisonniers, capturent pltss de 100 canons, dont plusieurs de très gros calibre et s'emparent d'un immense butin C'est samedi, a 5 h. j/a du matin, après nnepréparation d'artillerie qni dura près de trois heures, et à laquelle prirent part, en coopération avec les batteries belges, de nombreuses batteries françaises et britanniques ainsi que des bâtiments de la flotte britannique qui bombardèrent les défenses côtières de l'ennemi et des points sensibles de ses communications,que les troupes belges se sont élancées à Vattaque depuis le Sud immédiat de Dixmude jusqu'au Nord d'Ypres. Elles ont remporté nne victoire magnifique, répondant avec un enthousiasme et un élan admirables à la vibrante proclamation que leur adressait le 2 y e Pioi Albert et ' dont nous publions le texte ci-contre. L'heure si impatiemment attendue par nos intrépides soldats de se ruer à leur tour sur VAllemand exécré, avait enfin sonné, lis allaient pouvoir Jonrnir la preuve éclatante de toute leur valeur, de tout leur mordant élan, montrer que leur hardiesse et leur énergie dans l'offensive ne le céderaient en rien à l'obstination et à l'endurance héroïques dont ils avaient témoigné dans leur défensive opiniâtre. Gloire à eux ! Ils ont reconquis splendidement, malgré les difficultés inouïes de leur tâche, une large bande de notre territoire sacré,ravagé et meurtri par la bataille,arrosé de leur sang. Ils ont infligé aux Allemands une sanglante et lourde défaite. Le pays s'incline devant nos héros, plein de reconnaissance et d'amour, plus certain que jamais de la triomphante victoire l * .# Voici, tels qu'ils nous sont parvenus, quelques détails sur celle admirable journée de bataille victorieuse : Front belge, 29 septembre, 1 heure matin. Par un vent de tempête et sous une pluie torrentielle, nos troupes enlevèrent d'assaut les positions allemandes, La forêt d'Houthulst est débordée. I! est minuit ; la journée du 28 vient de commencer. Nous voici en route vers le terrain de l'action. par une nuit opaque. Une pluie froide tombe obstinément. Nous rencontrons les convois et les troupes qui marchent allègrement et remplies de confiance. A 2 h. 30, soudain tout l'horizon s'embrase d'un flamboiement tragique : le feu roulant de nos batteries s'est déchaîné, formidable. Les Allemands, inquiets, lancent de toutes parts des fusées vertes et rouges. Le spectacle est grandiose.Avant 6 heures, comme l'aurore commençait de blanchir l'horizon, sur toute la ligne notre infanterie magnifique s'élance à l'attaque, en 'même temps que nos escadrilles, qui viennent de prendre leur vol, soutiennent les fantassins du feu de leurs mitrailleuses, bombardent les lignes allemandes, observent les moindres mouvements de l'ennemi. Et voici des ballons captifs, remorqués vers les lignes, à 40 mètres d'altitude à peine. L'artillerie allemande ue réagit encore qu'assez Ordre du Jour du Roi Albert Au moment où l'armée beige allait s'élancer à l'attaqué, le Roi Albert adressait à ses troupes l'ordre du jour suivant : Septembre. Soldats, Vous allez livrer un puissant assaut aux positions ennemies. Aux côtés de vos héroïques camarades britanniques et français, il vous appartient de refouler Cenvahisseur qui opprime vos frères depuis plus de quatre ans. L'heure et décisive. Partout l'Allemand recule. Soldats, Montrez vous dignes de la Cause Saerée de notre indépendance, dignes de nos traditions et de notre race. En avant pour le Droit, pour la Liberté, pour la Belgique glorieuse et immortelle. Albert. faiblement. Mais vers 7 heures,- le vent se met à souffler en tempête, tandis qu'une pluie torrentielle vient accroître encore les difficultés d'ua terrain, déjà affreux cependant. Malgré ces circonstances défavorables, toute la première ligne ennemie était enlevée entre 7 et 8 heures du matin. A notre gauche, la progression de nos troupes était ralentie par la résistance acharnée opposée par les Allemands au long da la route Dixmude-Ypres.En dépit des efforts désespérés des Allemands, notre ligne, admirablement appuyée par le feu de l'artillerie, progresse suffisamment vite. Si bien qu'entre 10 et 11 heures toute la deuxième position allemande est empoi tée, puis la troisième. Notre infanterie ayant franchi l'Yser au Sud de Dixmu'ie, attaque le village de Woumen.Une batterie complète d'obusiers de 150 est capturée avec ses officiers, ses hommes, son matériel et ses attelages.A midi, plus de deux mille prisonniers avaient déjà été recensés ; la route de Dixmude a Hou-th'alst était atteinte, la forêt d'Houthulst débordée par le Nord et par le Sud. * * A ce moment, les premigri blessés belges reviennent de la ligne de feu. Leur moral est admirable. Tous affirment leur certitude de voir les boches reculer. L'élan de nos troupes a été irrésistible, et rien n'est plus empoignant que la confiance mâle, calme et rélléchie de ces héros qui reviennent de la fournaise ; les blessés légers se dirigent en clopinant vers les ambulances, s'entre-aidant mutuellement, réconfortant les blessés plus gravement atteints, que des brancardiers ou des prisonniers transportent à travers le terrain ravagé, parsemé de trous d'obus remplis d'eau. C'est en véritables colonnes que les prisonniers continuent d'affluer vers l'arrière, ahuris, accablés. A la fin de l'après-midi, on en a recensé déjà plus de 4,000. Pendant l'attaque d'un abri, les Allemands rééditèrent leur classique coup de traîtrise, levant d'abord les mains, puis tej^iù3Wusiiier les vain- .■ * / 1. * a queurs à bout portant. Tous furent abattus par les nôtres, sans pitié. Eu bien des points, nos troupes poursuivent t leur progression avec une impétuosité telle que les chefs durent retenir leurs hommes, qui voulaient devancer la préparation d'artillerie. Dans l'après-midi, notre avance atteignait, en profondeur, une moyenne de 5 à 8 kilomètres. Notre droite éta t aux abords de West-Roosebeke et de Passchendaele. Un matériel considérable avait été capturé, dont le recensement n'est pas terminé. Il comprend notamment plusieurs canons lourds de très gros caiibre. Au fur et à mesure de notre avance, les routes étaient aussitôt mises en état par des équipes dont l'ardeur au travail fut admirable. Nos batteries, avec le même calme et le même ordre qu'en manœuvres, se portaient en avant et couvraientimmédiat fument de leur feu la progression des fantassins.Artilleurs et soldats du génie rivalisèrent d'entrain et d'audace. Toutes les armes se sont admirablement comportées et ont bien mérité la reconnaissance du pays. Il faut insister encore sur les difficultés inouïes de leur tâche. La pluie avait transformé le terrain, déjà criblé de trous d'obus, entièrement bouleversé par les luttes acharnées antérieures, en un véritable marécage. Pourtant, ni la fatigue, ni les obstacles naturels ou artificiels accumulés par l'ennemi dans cette zone qu'il avait puissamment fortifiée depuis quatre ans, ne purent entraver le merveilleux élan des Belges. Une mention spéciale revient également à notre aviation, dont l'activité et l'ardeur ont été unanimement admirées. Les pertes subies par l'ennemi sont très lourdes. Parmi les prisonniers, figurent des hommes d'un régiment de la garde et du corps saxon. La lutte a revêtu partout un caractère de grande âpreté ; les combats furent très durs et soutenus de part et d'autre avec le plus grand acharnement. A notre droite, l'infanterie britannique de la 29 armée a attaqué le& lignes allemandes avec uns spiendide vigueur et conquis des positions d'importance capitale. Front belge, 29 septembre, soir. La Victoire sa développe malgré les contre-attaques de l'ennemi. Dixmude, Zarren, Moorslede sont enlevés par nos héroïques soldats. La progression de nos troupes, que le Roi Albert commande et aceompagne, s'est poursuivie sans discontinuer, malgré la pluie qui tombe sans trêve et transforme le terrain en un marais de boue. L'enthousiasme de nos hommes n'en rie-! meure pas moins admirable et c'est en chantant que les unités nouvelles sont entrées dans la bataille.Aujourd'hui dimanchè, nos troupes ont enlevé la crête des Flandres, avec le fameux observatoire de Glercken, jugé imprenable par les Allemands qui y étaient installés depuis près de quatre ans. Progressant de là vers le Nord, nos soldats inlassables enlevaient Zarren, débordant du fait même. Dixmude qui, à midi, était en notre pouvoir. Pins au Sud, le succès n'était pas moins éclatant, malgré la résistance acharnée des Allemands. Successivement. Stadenberg, Vijfwegen, la partie occidentale de West-Roosebeke, Passchendaele et _ Moorslede étaient enleves de haute lutte par nos héros. La forêt de Houthulst tombait définitivement eutn nos mains. Pour enrayer notre avance, l'ennemi amenait

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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