Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 26 Juni. Le courrier de l'armée. Konsultiert 23 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6gk58/
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26 Juin 1915 (>Jn vn&-r>r\ A LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie rfirnit dix ou miinze exemplaires français et flamands. En l'Honneur de la Belgique C'est pni- milliers que ion compte — depuis le débutoes hostilités — les hommages graphiques et autres rendus à notre pays. Il serait impossible d'en dresser même une simple nomenclature. Mais, de par ses article> et ses gravures, le dernier numéro des Annales politiques et littéraires mérite qu'on le cite en particulier, car il est consacré tout entier à « la Belgique libre » et contient, à côté de documents photographiques caractéristiques, des articles inédits de Barrés, Bourget, Faguet, Maeterlinck, Ver-haeren, etc. Voici quelques extraits de cette intéressante publication : Le Roi Albert I« Parmi les porteurs de l'héroïque flambeau, aucune ligure ne m'émeut autant que celle du prince pour qui la France n'aura jamais une reconnaissance assez frémissante. Je veux parler de ce Roi Albert dont la personnalité magnifique a donné son sens le plus haut à cette dure guerre. Sans lui, sans le peuple belge, elle n'eût été qu'un cataclysme mondial d'une signification indécise... Paul Bourget. La Reine Elisabeth Cette Reine de légendes, cette princesse des be. ux contes qu'un monstre persécute, offre aux embùt-hes de la Fatalité le regard de ses yeux clairs et ta confiance d'un cœur inaltérable. Les mauvais coupas du Destin ne servent qu'à hausser son courage, la peine de ses sujets l'émeut f>lus que sa propre peine, la perte de son royaume a touche moins que les larmes des orphelins... Elle oppose aux épreuves de l'adversité la sérénité d'une conscience pure, la grâce d'une volonté qu'aucune epreuve ne désarme... El la fragilité de sa personne ne fait qu'ajouter un charme de plus à l'héroïsme souriant qu'elle met au service de son Chevalier et Roi... Elle est secourable, discrète et tendre, et, si là cruauté féroce des temps l'afflige, c'est bien plus parce que ses deux petites mains de firincesse ne sont pas assez puissantes à soulager a somme de douleur répandue sur la terre, que la crainte d'en être victime. Yvonne Saj\cey. Les Belges lîn souffle inattendu, venu des réserves secrètes de la race et des sommets du cœur humain, a passé tout à coup sur leur vie et leur a donné une seule âme formée de la même substance héroïque que celle de leur Grand Roi. Ils ont fait ce qu'on n'avait pas encore fait ; et il faut espérer, pour le bonheur des hommes, qu'aucun peuple n'aura plus à refaire pareil sacrifice. Mais cet exemple admirable ne sera pas perdu, même s'il n'y a plus lieu de l'imiter. A l'heure où, sous le poids d'un long bien-être et de réalités trop égoïstes, la conscience universelle allait subir "je ne sais quel fléchissement, ils ont élevé de plusieurs degrés ce qu'on pourrait appeler la morale politi-, que du monde, et l'ont portée, d'un coup, à une hauteur qu'elle n'avait pas encore atteinte et d'où elle ne pourra plus redescendre, car il est des actes si éclatants et qui prennent une telle place dans la mémoire, qu'ils fondent une sortetde religion nouvelle et fixent définitivement le niveau de la conscience, de la loyauté et du courage humains. Ils ont, comme l'Histoire l'établira, sauvé la civilisation latine !... Maurice Maeterlinck. L'Armée Belge On sait quel a été le rôle de l'armée belge sur l'Yser pendant cette longue, double et même triple bataille, où le kaiser jeta le meilleur de ses troupes pour essayer de forcer la route de Calais. , Quand les Allemands, croyant en avoir facilement raison, portèrent leur principal effort sur les lignes dont elle avait assumé la défense, ils se heurtèrent à un mur infranchissable de baïonnettes.Car la ténacité est, avec le sang-froid et le courage, une des grandes vertus du soldat belge. Il a toujours dans les veines le sang généreux de ces fameux tircios, qui, à Rocroi, opposèrent une si formidable résistance au grand Condé, et qui étaient, en partie. Wallons. Napoléon, qui s'y connaissait, appréciait la bravoure indomptable de ses troupes belges. Comme on lui représentait la position d'une de leurs colonnes, contrainte de se battre dans des conditions numériques fort inférieures, il passa en disant : * Ce sont des Belges. Je les connais : ils tiendront. » Le mot est toujours juste. Partout où ils combattent. les Belges de 1914 et de 1915 tiennent magnifiquement, que ce soit à Liège, que ce soit dans les Dunes ou sur l'Yperlée. C'est à l'héroïque armée belge qu'est due. pour une grande part, la résistance victorieuse de la rive gauche du petit cours d'eau flamand. Que de fois n'a-t-elle pas décimé les hordes inutilemenl lancées vers Dun-kerque et Calais ! Où ne s'est-elle pas illustrée ! A Dixmude, à Lombaertzyde, à Steenstraete, à Ypres, à Nieuport. Chaque jour, elle reprend un peu du sol profané par le plus odieux des ennemis, chaque journée de bataille est pour elle une fête, car elle y venge dfjà la destruction de Louvain, d'Ypres, de Termonde. de Visé, et tout ce que le peuple belge souffie depuis bientôt un an dans son âme et dans sa chair. Elle est, dans son indomptable résistance, un prodige et aussi un exemple pour les neutres. Léon Plée. Voilà des hommages que nos braves soldats sauront apprécier à leur juste valeur. Et pour prouver qu'ils en sont dignes toujours, ils n'auront de îepos que le jour où l'Allemand sera réduit à l'impuissance.Les Femmes de France à la Reine Elisabeth Nous avons dit récemment que les « Femmes de France » s'apprêtent à offrir un « coffret » à la Reine Elisabeth. De jeunes artistes de talent. MM. Ecalle frères et Ed.Becker,ont assuré l'exécution de cette œuvre. Voici une description complète de ce « coffret » bien digne de Celles qui l'offrent et de Celle à qui cet objet historique est destiné : Traité dans la manière de la merveilleuse châsse de Sainte Ursule.deBruges, il rappelle.sur deux de ses panneaux, l'hôtel de ville de Bruxelles et Notre-Dame de Paris, avec les armes des deux capitales, dans un heureux ensemble où s'harmonisent trois matières se faisant mutuellement valoir: le vieil argent, l'ivoire patiné et le bois précieux. Aux angles, quatre figures d'anges justiciers, en buis sculpté, supportent les armoiries des pays alliés : France, Belgique, Russie, Angleterre. Le grand panneau de la face représenteun paysage de désolation et de ruines, en bas-relief d'ivoire jauni et patiné, sur lequel s'enlève une figure symbolique de femme défendant d'un geste protecteur les blessés, les vieillards et les enfants contre l'agression d'un oiseau de proie allégorique. En suscription : La Force protège le Droit. L'autre grand panneau comprend, également, en bas-relief, un décor d'étendards sur lequel rayonne une Croix-Rouge encadrée de rameaux d'olivier et surmontée des deux dates glorieuses : 1914-1915. Au-dessus : L'Union fait la Force. Sur le couvercle, huit écussons des villes belges martyres : Liège, Dinant, Louvain. Malines, Ter-monde, Aerschot, Ypres, Dixmude, rappellent le long calvaire de la Belgique meurtrie. Enfin, dominant le tout, portée par de grandes branches ciselées de chêne et de laurier, symboles de gloire, et soutenue par une palme, la Couronne royale de Belgique, reproduite exactement avec sa précieuse joaillerie. Distinctions Honorifiques Ont été nommés : Commandeur de l'Ordre de Léopold î Bertrand, lieutenant-général. Chevaliers de l'Ordre de Léopold : Honnay, lieut. de réserve du 5. Fimy, sous-lieut. auXil. aux 120 L. Nouvelles de la Patrie Belge Gand. — Les autorités allemandes ayant décide d'électriser les réseaux de fil de fer qui barrent la frontière, la Centrale Electrique des Flandres, à Langerbrugge. fut chargée de fournir le courant électrique qui foudroierait les fraudeurs. Le directeur refusa de collaborer à cette œuvre, et coupa les câbles d alimentation. Le brave homme fut emmené.Les ouvriers de la Centrale refusent de travailler, dans la crainte de voir les aviateurs alliés lancer des bombes sur l'usine. Les Allemands ont dû (aire de nécessité vertu et installèrent une dynamo et un moteur à Selzaete. Le courant électrique est déjà en action pour le tronçon de fils èxi^tant. Les premières victimes furent des chats et des poules 1 — La première distribution de secours aux sans-travail vient d'avoir lieu. Cette assistance donnera lieu hebdomadairement aux dépenses suivantes : Pour les ouvriers sans travail, 65.400 fr. ; pour les chômeurs forcés, 29,600 fr. et pour les enfants et les femmes de ces ouvriers, 15,200 fr. Au total, 109,200 francs. Comme l'allocation hebdomadaire du Comité provincial ne se monte qu'à 100,000 fr., il y aurait un déficit de 9,200 fr. Il est à remarquer, toutefois, qu'onaétibh au moins de3,000 à 4,000 fiches pour des personnes qui doivent être exclues delà participation au dit secours. — On a dû renoncer définitivement à frapper de la monnaie de fer, "la matière première qu'on avait choisie ne convenant nullement au but proposé. On va essayer de fa briquer de la monnaie avec un alliage de cuivre et d'aluminium. — La ville a décidé d'émettre encore 20,000 coupures de 100 fr. et 25,000 coupures de 20 fr. De même une quantité importante de coupures de 50 centimes sera mise bientôt en circulation. — Dans l'église de Saint-Bavon un prêtre allemand lisait la messe ; à la fin du service l'enfant de chœur lui passa la prière pour la paix et celle pour le Roi Albert. Le curé voulut commencer, mais le prêtre allemand refusa, disant que lui-même lirait ces prières ; ce qu'il Ht. L'après midi il déclara d'un air découragé : « Nous devons obéir aux ordres du kaiser, c'est notre devoir; mais dans notre pays on ne connaît pas la haine que la population nous porte. » Bouchaute. — La semaine dernière, un Gantois qui voulut passer la frontière, fut tué à Bouchaute. Un habitant des environs de la gare, n'ayant pu maîtriser son indignation, dit un peu vivement : a Encore un assassinat ! » On l'emmena. La population doit se taire et, sous la surveillance des Allemands, travailler à la fermeture de la frontière. On a dû combler des puits de un mètra carré, creusés par l'ennemi près des frontières. Watervliet. — Les Allemands ont autorisé à la procession du Saint-Sacrement, de faire le tour de la place de l'Eglise ; un photographe prendrait des vues. La population devait regarder, mais les plus malins ne se montrèrent pas ; alors les Allemands les obligèrent d'y assister. Bientôt on pourra donc contempler dans les illustrés allemands et neutres, les relations amicales entre vainqueurs et vaincus ! Des soldai allemands avaient été disséminés habilement dans la foule. — Le quartier populeux Oosthoek, commune Saint-Laurent, tombe en dehors des réseaux de fil de fer allemands et devient en conséquence une région neutre. Le pont sur le canal Léopold, le pont sur la Lieve, que les Allemands aWiient fait sauter en novembre, sont partiellement réfectionnés pour la circulation des piétons. La fermeture de la frontière a été étendue jusqu'au village de Eede, dans la Flandre Zélandaise occidentale, au droit de la frontière. Les poteaux de la barricade sont sciés obliquement, pour empêcher le passage sans danger do la barricade au moyen de planches. * Lokeren. — Le Conseil communal s'est réuni, cette semaine, après un intervalle de huit mois. Il n'y avait pas moins de 145 points à l'ordre du jour. La ville va faire un nouvel emprunt de 150,000 francs pour les travaux publics et les secours à porter aux nécessiteux. Sweveghem. — La population ayant refusé de travailler sons les ordres des Allemands à la cAis-truction des défenses en fil de fer barbelé, le village tout entier a été isolé et entouré d'une ceinture de fils de fer chargés d'électricité. Huy. — Comme partout ailleurs, du reste, le besoin de nickel se fait sentir énormément. Dans le but d'y porter remède dans la mesure du possible, l'usine à gaz vient d'autoriser ceux de ses abonnés en possession de compteurs automatiques, à réclamer la monnaie relevée par les encaisseurs dans les appareils en échange d'une somme équivalente en billets de banque.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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