Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 06 September. Le courrier de l'armée. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tb0xp6vv15/
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Tf Il a uniïïn-ff paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOL.DATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Un Conte de l'Afrique en Guerre Mambamu-le-Mol Né dans un coin de forêt du Bas-Uellé, poussé comme folle herbe des tropiques pousse et tôt fait milicien, Mambamu avait conquis sans grand'- f>eine le galon de laine jaune de premier soldat, à rebu ; le double galon de caporal dans un poste de brousse ; le galon de soie rouge tressée d'orfroi de sergent, à Léopoldville. Puis, s'étant acheté une pipe de bruyère à bout de merisier baguée d'argent, il avait pris femme et était devenu père de cinq enfants, bedons iuisants, mines vivantes, qui remplissaient de leurs petites nudités turbulentes et agitées sa paillote au camp du Plateau. Trop bon mari, mauvais soudard, le sergent .manqua d'énergie, traitant ses hommes comme sa .bouffarde, son « cinquante pour cent » et ses mômes. Or, si femme ne se plaint guère d'avoir époux qui veille, bon capitaine doit punir veilleur endormi. Lps nuits se suivent et ne se ressemblent pas. Sept fois en moins d'un an, Mambamu dut serrer son calumet dans son sac. revêtir la tenue ;de corvée, baiser femme et enfants, signer de sa lourde main dolente le registre d'écrou graisseux de la prison militaire et subir, en sommeillant, la peine de son indolence... Le 22 août 1914, tandis que les sages diplomaties s'efforçaient encore d'épargner à l'Afrique barbare les horreurs guerrières de la civilisation, les troupes de l'Ost-Deutseh Afrika violaient la loyale îieutralité du Congo belge en attaquant la Lukuga. D'autre part, dans les territoires du Nouveau-Ca-meroum, Français et Boches s'étaient déjà heurtés. Le 14 septembre, le gouvernement dé l'Afrique Equatoriaie Française décidait une offensive décisive.Le Cameroum était entamé à la fois au S.-O. par la colonne du Gabon (Miquelard-LeMeilhour); au S. par la colonne de la Sangha (Hutin): au S.-E. par la colonne de Lobaye (Morisson) : au N. par la colonne Brisset à l'E. par la colonne Mayer et le corps expéditionnaire anglais du général' Dobell. Le 11 octobre, le général Aymerich quittait Brazzaville et montait à Ouesso. En même temps, l'affaire de la Lukuga justifiant notre intervention. Je beau vapeur Luxembourg, occasionnellement bardé de fer et armé de quatre pièces d'artillerie, quittait le Stanley-Pool, emmenant 130 de nos soldats indigènes sousles ordres du lieutenant Bal. Quelques jours plus tard, nos braves se couvraient de gloire au combats de N'Zimou (26-28-29 octobre 1914). La Sangha fut bientôt délivrée de la domination teutonne ; les colonnes française et belge se portèrent dans la N'Goko. Partie d'Ouesso le 24 novembre, en avant-garde, la vaillante petite troupe duMoyen-Gongo entre sans coup férir à Gali. Don-go, Baka. Goko. Tiboundi. Elle se bat à la Malapa, le 30, et attaque, dans les premiers jours de no- (1) Extrait d'une brochure publiée à Brazzaville, par J.-M. Jadot, magistrat au Congé belge. L'Évacuation des Civils î,es civilsde Langemarck, Sladen, Elverdinghe, "Woumen, Roulers, évacués par les Allemands, île comprennent pas les hommes de 16 à 60 ans. Ceux-ci sont obligés de travailler aux tranchées. Plusieurs de ces malheureux ont déjà été tués 'par des éclats d'obus. ' Le procédé d'évacuation des Allemands est le suivant : Les habitants doivent se rendre avec 'leurs paquets à la gare. Là, femmes, enfants et ■vieillards doivent se mettre dans les premières Toitures ; les hommes de 16 à 60 ans sont ins-itallés dans les voitures d'arrière. Lorsque le itrain part, les voitures contenant les hommes sont simplement décrochées. Ce n'est que lorsqu'ils sont arrivés à destination que femmes et enfants s'aperçoivent du sort qui a été réservé aux maris, pères et frères. On réquisitionne un peu partout beaucoup d'ouvriers pour travailler aux tranchées dans la région de Courtrai et .Wnin. Environ 2,000 civils ont déjà été embrigadés de loree par l'ennemi, vembre.le fort de Moloundou,que l'ennemi n'abandonnera aux alliésque pour la fête de Noël. Moloundou pris, la compagnie rentre à Ouesso, remonte la Sangha jusqu'à Nola, entre è Yekadou-ma le 30 janvier, couvre 141 kilomètres de forêt et de brousse en moins de cinq jours pour rejoindre la colonne Morisson, se bat à Moopa, occupe Pam-ba et s'y fortifie en attendant la jonction des colonnes Le Meilhour et Hutin pour marcher sur Dume-Station. A Pamba l'inaction ronge, le manque de nouvelles inquiète, la faim tenaille. Le 15 avril on bouge ! Combat sévère à Molambi. Marches et contremarches agrémentées d'escarmouches.Vers la mi-juin, Bal est à Assombam, se rend au poste du Pjaîi et occupe, à la date du la août, Abongbong. qu'une compagnie française vient d'enlever. Or, par toutes ces randonnées, sous l'averse d'or du soleil implacable par les brousses brûlées aux réverbérations ardentes, ou sous l'averse grise des pluies diluviennes, dans la forêt bourbeuse qui sent la mort, dans les assauts fougueux, les corps à corps tragiques, les combats de jour et de nuit au fusil et à l'arme blanche, Mam-bamudé-Mol fat d'une incessante vaillance, demandant les missions les plus périlleuses et les menant toujours à bien, la pipe aux dents. Les intimités de la garnison avaient pu alanguir le beau mâle Azande qu'il était; les exigences de la dure campagne le retrouvaient pourtant avec ses énergies raciques, son endurance à la marche, son intrépidité au combat, son noble mépris de la mort, son indifférence légère aux secrets desseins de la Destinée. Son chef demanda pour lui les galons de premier sergent. 11 ne devait pas les porter. (4 suivre.) Le Roi d'Italie en France Le Petit Journal assure que le roi d'Italie sera accompagné, dans sa prochaine visite au front français, des ministres Boselli, Sonnino et Bisso-lati. Le roi, après avoir visité, en compagnie du président de la République, le front français, se rendrait sur le front tenu par les Anglais, où il se rencontrerait avec le roi et la reine d'Angleterre. Le roi d'Italie et le roi d'Angleterre se rendraient ensemble sur le front belge, où ils seraient rejoints par M. Poincaré. Une importante entrevue aurait lieu au quartier général du roi Albert, dont les trois chefs d'Etat seraient les hôtes. A cette entrevue assisteraient aussi les présidents du Conseil et les ministres des affaires étrangères des quatre nations alliées. L'Échange des Prisonniers de guerre D'après la Gazette de Lausanne, les négociations commencées pour l'échange en grand des prisonniers de guerre sont arrivées à ce point qu'on dresse en ce moment une liste de 4.000 officiers des deux camps pour être échangés dès la conclusion de l'accord. Le transport des prisonniers en question aura lieu par te service territorial suisse, tandis que la Croix-Rouge se charge du transport des blessés. Les Emeutes à Berlin Des informations de source autorisée nous annoncent que des émeutes ont éclaté à Berlin ces jours derniers; la police et les troupes sont intervenues. Il y a eu 27 morts et 210 blessés. On attribue la cause de ces émeutes à la famine et spécialement à la qualité du pain. Ce dernier aliment est « immangeable », même par les porcs, dont l'estomac n'est pourtant guère rebelle aux choses immondes. Un de ces pains a fait l'objet d'une analyse au laboratoire de Zurich ; en voici le détail : Farine de mais 12 Farine d'orge 22 Sciure de bois 6i> 100 Pas la moindre trace de froment ! Ce >erait horrible s'il ne s'agissait d'une race maudite î Les Origines du Sous-Marin On a fait couler pas mal d'eixcre dans la pensée de déterminer les origines du sous-marin. Evidemment les Boches ont été les premiers, depuis la guerre, à réclamer la paternité de cette invention, s'appuyant sur la découverte d'un certain Pegel qui, au xvie siècle, aurait entrevu le principe de ce monstre des mers. La vérité, d'après une revue viennoise, c'est que la découverte du sous-marin serait due à un Anglais, M. Day, qui, dès 1773, s'était livré à de» expériences concluantes. En novembre de cette même année, M. Day qui, à la manière de la plupart des inventeur» de génie, était pauvre, s'adressa à un capitaliste connu comme un homme d'affaires et qui portait le nom de Blacke. « Monsieur, » lui écrivait en substance l'inventeur, « j'ai fait une découverte avec laquelle on peut gagner beaucoup de livres sterling. Il s'agit d'une chose tout à tait incroyable ; mais j'ai la certitude de la mener à bien. Si vous désirez « obtenir plus d'éclaircissements et si vous consentez à me céder cent livres sur chaque millier de livres que vous allez gagner, je vous expliquerai de vive voix les détails de l'affaire. Je sais un pauvre mécanicien et j'ai besoin d'une aide pour réussir. » M. Blacke pria M. Day de venir lui exposer ses plans ; ce que l'inventeur s'empressa de faire. M. Day déclara qu'il descendrait à plus de 150 mètres sous l'eau et qu'il y resterait vingt-quatre heures. — Vingt-quatre heures, 150 mètres? s'exclama le capitaliste pris de pitié : c'est trop ; je me contenterai de 33 mètres et de douze heures ! On se met d'accord sur l'expérience telle que la voulait — par humanité — M. Blacke. La nouvelle se colporte rapidement et des paris s'engagent. Pendant ce temps, Day travaille à son sous-marin dans un chantier de Plymouth. Le bateau est terminé ; il se balance légère» ment dans le port. Le jour de l'expérience est venu. La foule est accourue. Le bateau glisse au large, pas trop loin, ayant à bord l'inventeur seul. Le moment solennel est arrivé. Day salue la foule émue et voilà son bateau qui s'enfonce lentement sous l'eau. Il était convenu que l'inventeur enverrait des bouées à la surface ; cela signifierait : « Je vis touj ours ! » Pas de bouées. On est anxieux.. > On se met en quête de ra-' trouver le navire et l'on jette des filets... Ils se rompent. Et le sous-marin reste inerte dans les profondeurs. Que s'est-il passé? On le sut bientôt. Le bateau était descendu trop rapidement et était venu se briser sur le lit rocheux de la mer ! Ainsi périt Day. Mais le principe du sous-marin n'en était pas moins trouvé. J. B. Au C. M. B. de Graville Dimanche dernier, dans les locaux du C. M. B. de G ra ville et les terrains qui en dépendent, a eu lieu la première journée de la foire Franco-Belge, organisée par la Municipalité de Graville et les membres du Cercle Militaire, au profit des Œuvres de guerre françaises et belges. Favorisée par un temps superbe, cette fête a obteuu un succès auquel l'optimisme le plus tenace n'aurait osé prétendre. La magnifique recette est bien de nature à le prouver. L'admirable dévouement et l'infatigable ardeur dont a fait preuve tout le persouuel, tant organisateur qu'exécutant, ont trouvé dans ce succès une récompense digne de leurs efforts. A côté des artistes du Théâtre des Alliés, du Grand Cirque, des Arènes de Luttes, du Camp Indien' et du Cabaret artistique, citons spécialement l'intéressante figure de « (Jharlot Chaplain » et le groupe imposant de la « Force Publique « Egalité », qui obùnreut leur part de bravos. Souhaitons pour la fête de dimanche prochain, dont le programme sera complètement mo ié, un succès semblable. î\emo. 6 Septembre 1917 Numéro 470

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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