Le courrier de l'armée

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s.n. 1917, 18 Oktober. Le courrier de l'armée. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6d5p844c7p/
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LE COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Victoires anglaises EN FLANDRE V — Sis Prisonniers bcciies. - KMms britannique Front anglais en Belgique. Grâce à l'amabilité du commandement britannique, j'ai pu interroger des prisonniers. Un officier d'abord. Il croit toujours ferme comme roc à l'invincibilité de l'Allemagne. Mais le problème du matériel humain le chiffonne. Puis un sous-officier : Celui-ci met toute sa cor fiance dans les sous-marins. Des hommes ensuite : Ceux-là ne dissimulent pas leur opinion. J'ai encore devant les yeux un groupe de chasseurs revêtus de la longue capote verte, qui. unanimént, approuvent la déclaration d'un d'entre eux : — Wir sind satt von Krieg ! (Nous en avons sojpé de la guerre). Et un autre, un grand diable, approuvé par tous ses compagnons, déclare en montrant l'officier du doigt : « Oai nous en avons assez ! mais pas les officiers. Ils s'en f... Ils ont tout leur saoul à boire et à manger, et de la galette par-dessus le marché. Et le chasseur appuyait ces paroles de gestes significatifs. Mais en voilà assez sur les Boches. Parions maintenant de nos alliés hépoïqaes. Voici deux anecdotes recueillies dans un poste fie «raima ndemfeitf avancé, où l'on a de la boue jusqu'aux chevilles, mais où l'on vit la bataille minute par minute. Une division britannique qui en était à son premier assaut, venait d'atteindre ces positions situées à environ 700 mètres de Passchendaele. Les hommes commençaient à les organiser, quand soudain des mitrailleuses dissimulées dans les maisons bétonnées de Passchendaele — qui avaient cependant été inarmitées copieusement —■ ouvrirent le feu, un peu au hasard, à travers le tir de barrage. Grâce à la fumée de celui-ci, les Anglais ne furent pas incommodés. Mais leur situation promettait de devenir mauvaise dès que les Boches y verraient clair. Il fallait à tout prix réduire ces mitrailleuses au silence. La lâche n'était pas -aisée, car leur emplacement e'était pas connu et les communications avec l'artillerie lourde étaient alsez malaisées.Quatre jeunes officiers proposèrent de monter à l'assaut des abris. On leur objecta qu'il fallait pour cela franchir les tirs de barrage allemands, et, chose plus grave, les tirs de barrage anglais. Ils insistèrent .malgré cela, et une soixantaine d'hommes demandèrent à les accompagner. Leur icolohel les autorisa alors à tenter l'aventure. La fortune leur sourit, car ils réussirent à peu près tous à franchir les zones battues par l'artillerie. Quelques minutes plus tard, ils étaient dans le ( village même. Ils entreprirent alors de nettoyer ■ celui-ci maison par maison, abri par abri. Quand plus un seul Boche ne fut vivant, quand toutes les mitrailleuses ennenfies furent réduites au silence, il ne restait plus debout qu'un officier et une vingtaine d'hommes, mais ils étaient maîtres de Passchendaele. Ils n'avaient plus de munitions, (mais trois mitrailleuses allemandes intactes avec '■des milliers de cartouches se trouvèrent là tout Juste à point. Ils décidèrent alors d'abandonner le village pour Abominable Forfait Selon un télégramme d'agence, des renseignements obtenus depuis l'arrestation à New-York des agents du comte Bernstorff indiquent clairement que l'ancien ambassadeur d'Allemagne à Washington était au courant du complot poiîr la destruction du Lusitania. Neuf bombes à mou-ment d'horlogerie avaient été placées dans la cargaison du paquebot. Ceci explique "les avertissements publiés alors par les journaux allemands en Amérique, conseillant aux Américains de ne pas voyager sur ce navire. occuper une#position légèrement dominante située au Sud-Ouest et de prévenir leurs compagnons d'armes de leur décision. Un soldat se chargea de porter le message au chef de bataillon. Gomme le point occupé avait une réelle valeur, le commandant de brigade résolut de tirer profit de l'initiative de ses subordonnés. Il fit immédiatement allonger le tir de son artillerie, de façon à protéger cet audacieux avant-poste, et en même temps donna l'ordre aux unités de droite et de gauche d'avancer de quelques centaines de mètres. Grâce au tir d'écharte ds la poignée d'Anglais qui occupaient les lisières de Passchendaele, ' ce mouvement put s'opérer sans encombre. Pour son coup d'essai, cette division avait fait un coup de maître. * * * Au Sud de Poeicapelle, trois mitrailleuses allemandes gênèrent un moment une compagnie à laquelleelles causèrent des pertes assez sérieuses. Le tir provenait de trous d'obus organisés. A la hauteur de ces trous d'obus se trouvait un petit tertre, d'où l'on dominait quelque peu les Boches. Un homme parvint à y accéder sans être vu,avec une mitrailleuse légère. Il commença un feu aussi ininterrompu sur les mitrailleuses boclies. Des fantassins venaient en rampant lui passer des chargeurs. Un éclat d'obus vint, malheureusement, mettre le tireur hors de combat, mais quelques minutes après il était remplacé, et les cartouches continuaient à siffler aux oreilles des Boches. Ceux-ci devant le nombre de projectiles qui leur arrivaient, crurent qu'un tank était dissimulé derrière le monticule ; ils sortirent de leur trou les bras en l'air et se rendirent au nombre de trente, avec leurs trois mitrailleuses, à une poignée d'anglais.Et ces boches jurent encore sur leur vieux bon dieu qu'ils ont eji affaire a l'une de ces infernales machines anglaises fantatisquement camouflées. A. Matagne. Les Enfants beiges arrivent en France Mardi matin sont arrivés à Paris 618 enfants belles. Ils venaient directement de Belgique par la Suisse. C'étaient, en majeure partie, des fillettes de 5 à 10 ans ; chacune d'elles portait un brassard et une carte d'identité épinglée à la robe. Us avaient été reçus la veille à la gare de Lyon par le ministre de l'Intérieur, M. Berryér, auquel s'étaient joints M. Mulatier, consul de Belgique, et le personnel du consulat. A leur débarquement à Paris, les enfants ont été accueillis par M. le sénateur François Empain, qui s'occupe particulièrement des œuvres philanthropiques créées dans le département de la Seine, par le lieutenant-colonel Annet et Jl. Guichard, commissaire divisionnaire français. Dès leur arrivée sur le quai, les enfants, qui \ portaient des drapeaux aux couleurs belges et françaises, ont poussé les cris de : «Vive la France ! Vive la Belgique ! » Un repas leur a été immédiatement servi dans la gare même ; des jouets leur ont été dislribués ensuite par les soins des dames de la Cantine militaire et par les religieuses qui les accompagnaient.Leur arrivée a donné lieu à des scènes émouvantes ; plusieurs de ces charmants bambins — ils appartiennent à la province de Liège — ont été reconnus par des parents qae les tribulations de la guerre avaient jetés en &"xil dès 1914. Après un repos de vingt-quatre heures, les enfants ont pris la route de Dieppe, où ils sont arrivés mercredi matin. Ils ovit été reçus par Mme Carton de Wiart, accompagnée de dames et de personnalités françaises,. Un repas copieux foi immédiatement servi et des bonbons ont été -offerts aux enfants. Mrae Carton de W art a pris ensuite toutes les mesures pour l'en*, te nos chers petits compatriotes vers les coiomes scolaires de ia Seiue-Inférieure. LA SITUATION APERÇU D'ENSEMBLE Sur le front belge, le 14» une de nos patrouilles a exploré les organisations ennemies au Nord de Dixmude. En représailles des bombardements de divers points de notre front, notre artillerie a effectué notamment plusieurs tirs sur les installations adverses et à proximité du canal d'Handzaeme. Au cours de la nuit du 14 au 15, grande activité de l'artillerie et violente lutte de bombes sur nos cantonnements. Le lo, grande activité de l'artillerie et violente lutte de bombes devant Dixmude. Pendant toute la matinée, les Allemands ont lancé plusieurs milliers de projectiles de tous calibres et de nombreuses torpilles aériennes dans nos lignes. Notre artillerie a riposté très éner-giquement de concert avec nos engins de tranchée et n'a cessé son action qu'après avoir fait taire l'artillerie et les lance-bombes ennemis, au début de l'après-midi. Sur lé front franco-britannique, en Belgique, activité des patrouilles anglaises,qui ont ramené un certain nombre de prisonniers. Sur le front britannique,- au cours d'un raid exécuté dans les tranchées ennemies au S. de Monchy-le-Preux, nos alliés ont tué environ 200 soldats allemands et ont capturé 64 P™m sonniers et 2 mitrailleuses ; y abris ont été détruits.D'autres raids au N. de Roeux, près de Bulle-court et de Lens, leur ont permis d'infliger des pertes aux Allemands, de détruire des abris et de faire des prisonniers. Un fort détachement ennemi a été repoussé près d'Acheville. Sur le front français, nos alliés ont capturé un certain nombre de prisonniers au cours de raids exécutés à TE. de Maison-de-Champagne, près de Reims et dans la Région de Boureuilles. Sur la rive droite de la Meuse, une attaque allemande a été repoussé au N. de la cote 304. Sur le front russe, l'ennemi progresse dans l'île d'Oesel, dans les directions E. et S.-E. ; ses avant-gar,des sont parvenues à 5 ou 6 verstes d'Arensburg (côte S. de l'île). La flotte allemande coopère activement à l'offensive. Quinze torpilleurs ont essayé de forcer le passage entre Dago et Oesel, mais il# ont été chassép, par les.forces navales russes. Au'S., un détachement de croiseurs, de can-nonrdères et de torpilleurs a également essayé de forcer le passage d'Irban, mais il a été re-pctussé par l'artillerie russe à longue portée. Un troisième groupe de navires a bombardé la côte S. d'Oesel. Sur le front italien, vives actions locales d'infanterie dans les Alpes Juliennes. Une attaque ennemie, exécutée sur le front s'étendant de Flondar à la mer, a été nettement enrayée ; un certain nombre de prisonniers ont été capttirés. Au cours d'incursions diverses, nos alliés ont ramené des prisonniers ; des tentatives de groupes ennemies en différents endroits ont été repoussées.Sur le front de Salonique, les troupes écossaises ont réussi un brillant coup de main contre le village d'Romandes (S.-O. de Sérès), capturant i43 prisonniers et 3 mitrailleuses. Examens d'Kastilnteor et d'institutrice Par arrêté ministériel du 15 septembre 1917, il est institué des jurys chargés de procéder à l'exa- ' men d'instituteur et d'institutrice prévu par l'article 2Î de la loi organique du 19 mai 1914. Les jurys se réuniront tous les trois mois. La première ses ion aura lieu au moisrde novembre; la seconde au mois de février. Les demandes d'inscription doivent parvenir au Ministère des Sciences et des Arts au Havre,oir: h* • ir la session d<* "ovemb i\ avarr le 20 ne ire; Pour cçlle de février, a vaut le 20 janvier la 18. 18 Octobre 1917 Numéro 488

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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