Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 06 Juli. Le courrier de l'armée. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6jv4s/
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paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Go journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. LA RÉSURRECTION D'UNE ARMÉE EN EXIL La Réorganisation tepifaiièra et saniiaira fie l'ÂmiBâ belge II. — La Situation actuelle Sur ]c front belge, les tranchées ne sont pas des trancfoofS « classiques » ainsi qu'on en voit dans les «magazines», profondes, cont'orlables et sèches. La présence, a très faible profondeur, de la nappe aquifère souterraine, a obligé les soldats à construire leurs retranchements sur la surface même du sol ; les tranchées sont donc peu profondes, mais 'protégées par une véritable muraille de sacs de , terre, dans laquelle on a aménagé, de place en place, des couloirs, des boyaux et des abris de repos. Ceux-ci sont des refuges restreints, forcément humides et malsains, où vivent en moyenne de six à huit hommes. Un te! milieu est, à la vérité, éminemment propice au développement de la vermine. Les rats et les souris y pullulent; si l'acarus de la gale est devenu beaucoup moins fréquent, les poux et les puces par contre s'y sont multipliés à l'envi. Et l'on comprend dès lors la nécessité impérieuse de la plus stricte hygiène: des équipes 'de désinfecteurs sont constamment à l'œuvre et répandent à profusion, partout où c'est nécessaire, la chaux vive, le chlorure de chaux, la créoline et le pétrole. Grâce à ces mesures, les cas de maladie sont relativement rares, aujourd'hui, dans les tranchées. Mais cela ne suffisait évidemment pas. Il fallait encore veiller à ce que les logements où venaient se reposer les hommes soient construits 'et toujours entretenus avec tous les soins d'hygiène désirables — et puis, imposer aux soldats sortant des tranchées fatigués, sales et souvent déprimés, des soins de propreté corporelle minutieux. Les logements sont de grands baraquements en bois contruits à 20 ou 30 centimètres du sol, spacieux, bien aérés et régulièrement désinfectés. Quand les troupes viennent au repos, elles ont à leur disposition, outre 30 bains-douches système Paulhiac que possède chaque grande unité, six grands établissements de bains-douches système Nyssen dont plusieurs sont dus à la sollicitude éclairée de S. M. la Reine. Ces établissements sont •conçus de telle façon que. après un bain réconfortant, le soldat reçoit ses vêtements désinfectés préalablement dans 'des étuves à vapeur et du linge ,<ie dessous propre neuf ou réparé. On distribue 'ainsi, en chemises, caleçons, camisoles, mouchoirs et chausettes, 134,000 objets neufs et flOl,000 objets réparés par mois. On donne dans le même laps de temps de 42,000 à 80,000 bains. Voilà pour les soins d'hygiène. Quant aux soldats blessés dans les tranchées, les premiers soins leur sont, en principe, donnés immédiatement dans les postes de secours de la tranchée même, où la îtnoitié du corps médical régimentaire est toujours ■présente. De là, ils sont transportés par boyaux ou 1 passerelles, à bras ou sur brancards, aux places de pansement, d'où, après un dernier contrôle médical, on les emmène en voiture à l'infirmerie divisionnaire. Là s'opère un triage : les grands blessés isont conduits au hôpitaux du front, et les autres à l'hôpital d'évacuation, puis transportés vers l'ar-Irière.Les hôpitaux du front sont au nombre de quatre: • Le premier en date est le « Belgian Field Ilospi-tal », d'abord exclusivement anglais, à présent di- Les Journaux patriotes La Libre Belgique n'est pas le seul journal clan-! destin qui mène le bon combat en Belgique occu-»pée • Il y a encore la Vérité, le Belge, Y Ame belge et De Vlaamsche Leeuw, qui paraissent plus ou moins régulièrement sans se soumettre a la censure boche et sont le témoignage vivant du patriotisme indéfectible de nos compatriotes. ■ Ajoutons que la Libre Belgique se paie, depuis quelque temps.le luxe d'un « supplément aérien », intitulé Le Clairon du Roi : C'est un petit journal trilingue qui est distribué par. la voie dçs airs et apporte aux populations des provinces occupées les dernières nouvelles sur la situation générale, !$ur l'armée belge, sur notre colonie., etc. rigé par des médecins militaires belges. Il est ins tallé à Hoogstade et contient 100 lits., Le deuxième hôpital fut organisé à La Panne, en novembre 1914. par la Croix-Ronge de Belgique, sous la direction du docteur Depage. Il contient en tout, aujourd'hui, 800 lits. Un troisième, l'hôpital Cabour, fut ouvert en avril 1915. près d'Adinkerke, dans un site pittoresque, boisé et très salubre. Il se compose de 16 pavillons (30 lits chacun) type lazarets du service de santé belge ; on y pratique la grande chirurgie. Enfin, un quatrième hôpital fut installé en avril 1915 à Bourbourg et sur le type des pavillons-lazarets de Cabour. Toutes ces installations sont des organisations modèles comportant tout le confort et tous les perfectionnements scientifiques modernes : salle d'opérations, salle de stérilisation, outillage et matériel chirurgical complet, radiographie, laboratoire de recherches, etc. Les médecins et chirurgiens spécialistes y entreprennent tontes les interventions au même titre et avec le même succès que dans les hôpitaux permanents des grandes villes. 4f Nous avons vu combien-médiocre et insuffisante était l'organisation sanitaire belge de Calais, en fin d'année 1914. 11 y avait alors 28 ambulances en activité. Elles reçurent pendant les treize derniers jours d'octobre 11.098 soldats, dont 9.050 blessés ; on ne constata cependant que 418 décès. Mais, en ,un an, on travailla et on organisa si bien qu'en janvier 1916 on comptait à Calais 22 hôpitaux contenant 2,698 lits. Oh installa en outre un laboratoire complet de bactériologie et l'on réorganisa entièrement, à bord du paquebot Le Ville-de-Liége, la pharmacie centrale de l'armée. Celle-ci comprend, outre ses stocks de produits pharmaceutiques, des réserves importantes d'instruments chirurgicaux de toutes sortes. Et le service fonctionne si bien que le jour même où les Allemands employèrent pour la première fois leurs gaz asphyxiants, le liquide, dont était imbibé un masque protecteur saisi, fut analysé à la pharmacie centrale. Quelques jours après, "l'armée belge était dotée d'uu masque sommaire, en tous points efficace contre les gaz employés à cette époque. Les Funerilles d'un Grand Belge Les Belges en exil ont fait d'émouvantes funérailles à M. Emile Waxweiler, tué par une auto à Londres. Le Roi, la Reine, la Gouvernement y étaient représentés ; de nombreuses personnalités anglaises assistaient également à la cérémonie, donnant ainsi un témoignage nouveau de la sympathie du peuple britannique pour la Belgique. Les deux fils du défunt — dont l'un avait été rappelé du front — conduisaient le deuil. M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres, a exprimé, dans un langage magnifique, la douleur et les regrets communs. « Je viens », a dit M. Paul Hymans, « saluer l'ami qui s'en va, le soldat tombé, l'ouvrier à qui une cruelle fatalité arrache l'outil en plein travail.« Depuis la guerre, Waxweiler s'était donné tout entier à la cause de la patrie, à la défense de son honneur et de ses droits, à l'étude des problèmes de sa reconstitution. Il semblait que, dans les tâches qu'il avait assumées, une ardeur sacrée l'inspirât. Il a écrit un livre qui restera le monument de notre littérature de guerre, magnifique et indestructible protestation de la conscience et de la vérité, contre les attentats de la force et du mensonge. Il avait entrepris une enquête sur la situation et les besoins de notre commerce et de notre industrie, qu'il laisse inachevée... « Sa mort comptera, dans les temps tragiques où nous sommes, parmi les infortunes de la Belgique. « Il laisse aux siens un nom que la Patrie honore. La Patrie, il y pensait toujours : il rêvait de la revoir, enfin affranchie, dans une aurore de joie et de gloire. « Nous recueillons ici son souvenir, l'ensevelissons dans nos cœurs et le rapporterons en Belgique libre, avec des lauriers et des larmes. j> Le corps de M. Emile Waxweiler a été déposé au cimetière dllighgate jusqu'au jour de la délivrance de notre pays. ji On comprend cependant que, pour de nombreuses raisons, l'armée belge ne pouvait pas concentrer tous ses services hospitaliers soit au front, soit à Calais ou à Dunkerque. Il fallait installer les hôpitaux loin de la zone des armées. L'empressement obligeant avec lequel le gouvernement français mit à la disposition des services belges, en janvier 1915, les installations hospitalières de la 10° région (Rennes), permit à l'Administration bel^e de réaliser ses projets à cet égard. Il y avait dans la région de Rennes 5.000 lits réparas en 31 hôpitaux. Le service de santé belge compléta petit à petit ces installations par la création d'hôpitaux de complément affectés à des spécialités. et acquit ainsi 2.100 lits nouveaux- Mais la région de Rennes est a 600 kil. de la Flandre ; il importait donc d'organiser le transport rapide des blessés de front vers Rennes, aussi bien que vers Calais et Dunkerque et l'on créa le service des trains sanitaires dont voici, dans ses grandes lignes, le fonctionnement. Entre Adinkerke et Caiais, il existe 8 trains mixtes. Chaque train est composé de 6 voitures pour blessés couchés, 2 voitures pour blessés assis, 4 fourgons (l'un sert de cuisine) et emporte 250 rations de vivres, bouillon, thé, vin et eau-de-vie. Neuf trains pour blessés couchés et 4 pour blessés assis assurent les évacuations vers l'intérieur de la France : ils emportent chacun, pour un parcours de 700 à 900 kil., 500 rations, outre les réconfortants habituels, le lait et les œufs. Cette organisation a donné les meilleurs résultats et l'armée belge a pu la mettre à la disposition des Alliés. Du 1er novembre 1914 au 1er mars 1916, 117,347 blessé et malades, dont 28,651 Français, 33 Anglais,248 Allemands et 620 civils furent ainsi transportés, en 828 voyages, de l'hôpital d'évacuation à Calais ou de Calais vers l'intérieur de la France. L'armée belge possède, en outre, deux hôpitaux de convalescence dans le Midi : l'un au cap Ferrât et l'autre à Cannes. Au 31 décembre 1915, 29,888 blessés avaient passé par les organisations sanitaires belges de l'intérieur de la France ; 21,317 furent rendus à l'armée. Vers l'Angleterre, on évacua, après la retraite d'Ostende, autant d'hommes que l'on put : plus de 10,000 en octobre 1914. 3^379 en novembre, en tout environ28,000 jusqu'au mois de mars 1915. On créa pour eux de nombreux hôpitaux. Trois d'entre eux, installés à Londres, sous le nom général de King Albert's Hospital, s'ouvrirent successivement en décembre 1914, janvier et février 1915. Le premier fut celui de Stàffordshire House, Store Street, dû à la générosité de MM. Bourne et Hol-lingsworth. Les autres sont la propriété de corporations municipales placées sous l'autorité da Local Government Board. Us comptent environ 1,300 lits. On organisa eu outre, partout en Angleterre, dans les villes, à la campagne ou à la mer, d'innombrables dépôts, homes, infirmeries spéciales et hôpitaux de convalescence. Tous les blessés belges furent reçus», soignés et choyés avec une sollicitude touchante dont ils garderont toujours une reconnaissance émue. En février 1916, il restait en Angleterre 5,743 réformés et 567 malades ou blessés en traitement. On n'avait eu à constater que 230 décès. (A suivre.) René Duchateau. Le Musée Merghelynck Le merveilleux Musée Merghelynck d'Ypres, qui put être sàuvé de la destruction vient d'être, par son propriétaire, légué à l'Académie de Belgique., Le donateur lègue, en outre, des biens considérables, dont les revenus serviront à l'entretien du1 Musée et à l'institution d'un prix triennal à décerner au meilleur ouvragé d'histoire de Belgique. La plupart des objets formant cette rare collection ont été, en février 1915, exposés au Havre ; ils le furent ensuite à Paris, au Petit Palais. Certaines pièces sont même encore au Havre ;< elles décorent les cabinets de travail des ministres des sciences et d§s arts et de l'industrie et da _ travail 6 Juillet 1916 • Y ^^Kro 287

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le courrier de l'armée gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Anvers von 1914 bis 1940.

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