Le matin

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s.n. 1918, 20 Dezember. Le matin. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rx9377754x/
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Vendredi 20 Décembre 1918 DIX CEnrriME» 25m* Année — N°aaT""* RÉDACTION |9, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN ADMINISTRATION VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS JOURNAL QUOTIDIEN ADMIS PAR LA CENSURE kJii INVENTAIRE NÉCESSAIRE Les l'iiines accumulées par la guerre flans notre malheureux pays vont don-mer de la besogne à la Commission roya-jle des monuments, qui va devoir s'occu-iper de la réfection ou des réparations 'des nombreux édifices détruits ou abî-|més. C'est le moment où jamais de procéder, en même temps, à un inventaire sérieux et complet des richesses artistiques disséminées dans les églises, maisons communales et autres édifices (publics. , Nous disons : sérieux et complet, car |nous n'ignorons pas qu'il existe de semblables inventaires. Mais ce sont des inventaires administratifs. Au siècle dernier, les débats du mémorable procès dit « des colporteurs de Lierre » révélèrent que certains curés de campagne, ^dans le but d'embellir (?) leurs églLes de meubles neufs, aliénèrent à cet effet ce qu'ils tenaient pour des vieilleries. Une circulaire ministérielle Rappela aux conseils de fabrique l'illégalité de ces aliénations et, bientôt iaprès, une autre circulaire ministérielle {prescrivit l'inventaire des richesses ar-istiques des édifices dont on sollicitait l'agrandissement, la réfection ou la réparation. M. d'Anethan, qui avait lancé cette circulaire, supposait qu'avec k temps 011 finirait par posséder un inventaire complet et détaillé de ces richesses. On peut penser ce que pouvaient être ices inventaires, établis par les compétences locales. D'autrejDari, les Députations permanentes, ou certaines d'entre elles, tout au moins, procédèrent à l'établissement de semblables inventaires, par province. Nous avons sous les yeux l'inventaire dressé pour la province de Brabant ; il est tout simplement grotesque. Il a été évidemment établi par des compétences — ou des incompétences »— locales, chargées de parcourir certaines régions déterminées. Aussi, dans certaines de ces régions les attributions 'de tableaux à Otto-Yenius, Van Artois, Van Orley, Janssens, Franz Floris, Te-niers, L. de \ inci, Goya, Quellin, voire Rubens, Van Dyck et Van Eyck sont-elles distribuées avec une générosité extraordinaire. Les De Craeyer, surtout, sont en faveur chez l'expert inconnu qui a procédé à ce travail. Chaque fois que la tradition n'attache pas un nom à unt toile, c'est un De Crayer. Il en pleut. Dans d'autres régions, l'expert se bor lie à l'énonciation du sujet, sans non d'auteur, mais semble attacher un< grande importance aux dimensions, in iqués au centimètre: une Annonciation par exemple, de 1 m. 97 sur 1 m. 13. D'autres experts manifestent une ex cessive prudence, bien amusante et ni font presque jamais d'attributions. Us s< bornent à des appréciations vagues C'est un tableau de mérite — d'un granc mérite — estimé des connaisseurs — considéré comme un chef-d'œuvre .. objet d'une grande ancienneté — cetl< pièce est très remarquable — on dit qu< ce tableau a été peint par un élève d< Rubens — ce tableau paraît d'un granc maître — il paraît d'une antiquité très reculée — le mérite de cette toile la fail attribuer à un artiste distingué—on présume que ce tableau est d un tel — un banc de communion en fer de fonte paraît supérieurement coulé — on dit cette sculpture assez bonne. Les coqs-à-l'âne abondent. Ce sont des tableaux de la plus haute antiquitt peints « sur toile », des colonnes « de l'ordre de la Renaissance », des tourelles gothiques « sans inscriptions », des tableaux <( de grandeur naturelle », un morceau de sculpture « ovale rond », cinq « statues » qui sont > es « tableaux » ordinaires du XlIIe siècle n'offrant aucun intérêt, un encensoir dû à un artiste qui paraît avoir fait de la « bizarrerie » Une étude spéciale. L'époque est fréquemment fort vague, ilel morceau date « de plusieurs siècles » ; un tableau fait l'objet de cette joyeuse mention : « Sans pouvoir préciser une époque, il paraît que l'on vienl de découvrir que ce tableau est très an-ti<me. » .] antôt le sujet est minutieusement décrit, tantôt il fait l'objet d'une brève wenlion : Assomption de Notre-Dame, tableau ; Le Christ en croix, sculpture. — et c'est tout. Certaines notices — trop rares — sont rédigées par de véritables spécia listes, telle celle, très intéressante et très savante, consacrée aux vitraux de Saint Sulpice, de Diest. C'est une véritabh étude, précise, où les termes technique; sont bien à leur place, occupant 250 li gnes environ de petit texte. Il y a de tout dans cet inventaire, de puis des œuvres de célébrités locales, te un tableau de 1 m. 97 de haut sur 1 m. 15 de large de Mme de Godin, née baronn* de Haultepenne, 1813, jusqu'à de sim pies lithographies, qualifiés « tableaux parce quelles sont encadrées. A Tou rinnes-la-Grosse, Beauvechain et Node bais, le même « objet d'art » est men tionné dans les mêmes termes : 'Un ta bleau d'un mètre. Les Beiges illustres par Decaisne et lithographié par Billoii en 1842. » Des inventaires aussi bouffons non naturellement aucune valeur.C'est pour quoi nous réclamons un inventaire complet et sérieux, d'autant plus néces saire que certains objets d'art, détério rés, sont certainement réparables. Nou avons vu des tableaux, léchés par le flammes dans un incendie, dont le ver nis était littéralement carbonisé. Sous o vernis carbonisé et tout noir, les cou leurs s'étaient cependant conservées in tactes. , Il faudrait, pour procéder à ce récole ment, adjoindre à la Commission royal des monuments et des sites des spécia listes compétents. Non que nous prétendions critiquer 1 composition de la commission, bie qu'elle compte un peu trop d'homme politiques, mais son comité mixte de objets d'art comprend exactement troi peintres^ un graveur et un sculpteur C n'est évidemment pas assez pour visite toutes les églises et toutes les maison communales. Les exemples que nou venons de citer démontrent qu'il fau procéder soi-même et qu'il n'est pas pos sible de se fier aux compétences locales ' Cette opération est d'autant plus in ' dispensable que les fabriques d'églis ' pourraient être tentées de se détair 1 d'objéts qui semblent hors d'usage ( 1 n'avoir plus aucune valeur et qui pei vent être réparés. Les brocanteurs sont déjà à l'œuvre et il y urgence. JEAN MATHIEU. Etranger L'armistice Le protocole financier de Trêves Le protocole financier qui a été signé i Trèves, à l'occasion du. renouvellement d , l'armistice, contient les clauses suivantes : 1° Engagement de la part <k l'Allemagne a " ne pas disposer, « sans accord préalable ave les alliés », de son encaisse métallique, de se effets Ou avoirs sur ou à l'étranger, ainsi qu des valeurs mobilières étrangères appartenir tant au gouvernement et aux caisses publique ; qu'aux particuliers et sociétés; , 2° Engagement de la part de l'Allemagne d ; prendre, d'accord avec les gouvernements s. ■ liés, les mesures nécessaires pour régler 1 1 plus rapidement possible les conditions dan . lesquelles les intéressés pourront obtenir 1 restitution des titres perdus ou volés dans le régions envahies et la rentrée en possessio ; de leurs biens séquestres ; ; 3° Obligation, sous certaines conditions, d , régler à leurs échéances les créances dues au Alsaciens-Lorrains et d» n'âppr- -c-' entrave à la libre disposition par les Alsa l tiens Lorrains des propriétés, valeurs, titre de dépôts leur appartenant et situés en Ail* magne. Le président Wiison IH. Romanones à Paris Madrid, 18 décembre. — Malgré le tai qu il ait décliné l'invitation de se rendre e; Espagne, M. YVilson a donné récemment à en : tendre qu'il désirerait conférer avec le pré^i dent du conseil espagnol, qui vient de parti pour Paris. M. Romanones mettra sa présence à Pari à profit pour discuter égalemen- les pj-ob'" mes internationaux intéressant l'Espagne tan avec les membres du gouvernement fr&nçai qu'avec les représentants de l'empire britann: que et de l'Italie actuellement en France. M. Wiison en Suisse 1 Genève, 16 décembre. — Le « Journal d Genève » annonce que le président Wiison accepté de rendre visite au présirent Ador, i Genève. Cette nouvelle n'est toutefois pa; encore con firmée. La Conférence de la Paix La tiate Paris, 18 décembre — Les délibérations d< la conférence préliminaire de la paix commen ceront vraisemblablement dams la premier quinzaine de janvier. ^ « Echo de Paris » dit que la signature pro b&bh du traité de paix aurait lieu vers le . re mière quinzaine de juin 1919 et suivra l'entrée triomphale du maréchal Foch et de l'armée sous l'Arc de triomphe. Au cabinet angëais Londres, 18 décembre. — Le cabinet de ' guerre sous la prés:demce de M. Lloyd G?orge " s'est occupé des préliminaires de la Conférence î de la Paix. i Les conversations préliminaires Londres, 18 décembre. — Reuter apprend, que vu la <' cision prise par Wiison de se ren-. dre sous peu en Angleterre le départ de Lloyd , George pour Paris est maintenant décidément ' ajourné. ' Les conversations préliminaires qui devaient j avoir lieu, à Paris entre le premier britannique et M. Wiison se feront à Londres au cours du séjour du président d?s Etats-Unis. > M. Wiison sera reçu par le Roi. Ce que réclamera i'isaSie Le gouvernement italien procède à la réunion - de tous les documents pour établir le coût de la guerre et déterminer ainsi l'indemnité due par le3 ennemis à l'Italie. Les milieux compétents éva- i luent, d'ores et déjà, cette indemnité à plus de 1 100 milliards. Il lie reste plus aux Centraux qu'à, s'entendre . sur le partage proportionnel de la somme h payer, ' et il sera curieux de voir, à ce sujet, si la fameuse - alliance sortira ses effets aux sombres jours du n payement. Les élections anaiaises La cantgjantis élscisraie Le poil a eu lieu dans les Iles Britanniques 5 pour la désignation de COU membres de la Cliam- - bre des commnunes, mais le recensement dc6 vo- 1 te6 ne commenecra qu'après le 28, afin de permet-"" tre l'arrivée en Angleterre des bulletins de vote des soldats qui sont à l'étranger. La campagne électorale a été courte ; elle n'a pas donné lieu à des incidente marquants. Les meetings de iemiut-s ont eu un certain 6uecès dé cu-" riosité. On assure qu'elles ont voté en très grand 2 nombre. Détail curieux: Le Labour Party, ne possédant pas de quotidien pour sa. propagande, a obtenu pendant toute la campagne électorale, du journal 3 conservateur « Daily Mail », .la jouissance d'une j colonne dans chacun de ses numéros. Le Labour Party y a pu combattre en toute liberté les liom-® mes politiques patronnés par le «Daily Mail ». On S trouverait, pensons-nous, peu d'exemples anaio-g gues dans l'histoire des luttes électorales. A J>ensiugton, le candidat ,(!;i la coalition étant " à/tifâé après sa présentation, >."a été décidé qu'il y 1" aurait heu à un scrutin spécial fixé au 24. La ç veuve du défunt, le colonel Luca6, a décidé de solliciter le siège qui, selon toutes probabilités, ® aurait été attribué à son mari, s'il avait vécu. - La situation en Allemagne Une déciaralion (Se Kuri Eisr.er M. Kurt Bisner a déclaré à un rédacteur du g «Daily Rews»: g — Les difficultés continueront sans <loute, inaié . je ne crois pas que nous verrons des convulsions, Le nouveau régime semble accepté par toutes les I- classes, bien que toutes n'en soient pas également enthousiastes. » Quelque confusion semble exister à l'étrangei '> relativement au mouvement « los von Berlin », qui est très intense dans différents Etats allemands; mais qui ne signifie pas un désir de rompre politiquement avec la Prusse. » Nous sommes déterminés à. mettre fin à la vieille influence de Berlin sans détruire l'unité allemande. Le mouvement j>our le choix d'une nouvelle capitale 6'aeceutue. » lia publication des archives secrètes relativement aux responsabilités de la guerre aura lieu presque immédiatement. » i Ebert et FeîirenÇjacîs ç Les divisions de la garde qui font successive» e ment leur entrée à Berlin se montrent résolues à enrayer le mouvement ultra-révolutionnaire du groupe Spartacus. e Le gouvernement peut donc compter 6ur l'appui , des armes contre les visées de l'exprême gauche, mais il a moins de chance vis-à-vis de la bour-s geoisie. Celle-ci veut, d'accord avec Fehrenbaoh, convoquer le Reichstag et il semble qu'Ebert ne c puisse 6'opposer à l'exécution de ces desiderata. " Ebert sait que si oe Reichstag est réuni, cet orga-e nisme ne confirmerai pas son pouvoir et ne le s chargera pas des négociations de paix. a De son côté, le Reichstag a des fidèles partisans s dans l'armée. C'est ainsi que le Conseil de la 17e n armée et le Conseil des soldats du commandement suprême se sont mis à la disposition de l'asaem-e blée. s Ainsi, parallèlement à l'autorité gouvernementale s'organise l'autorité de l'ancien corps légis- - latif. Ebert a son armée, Fehrenbach a la sienne, s Le groupe Spartacus lui aussi dispose de certains - effectifs et les monarchistes travaillent dans l'ombre, atendaut le moment favorable pour intervenir. •« Les grèves 350.000 ouvriers se trouveraient en grève à la t suite de la propagande bolchéviste en faveur de la j grève générale. Aucune entrave n'c6t apportée à ce mouvement par le gouvernement. Deux lettres 1 Le « Hamburger Fremdenblalt » publie deux lettres, l'une de l'ex-emperettr Charles, l'autre de 5 l'ex-empereur Guillaume. Dans la première, on constate que Charles se * soucie surtout des destinées de sa dynastie et pour B cela souhaite la paix, même au prix de certains " sacrifices. Dans la seconde, Guillaume parle d'un mémoire du chancelier Betlimann Holhveg en date du 9 mai 1917. mémoire qui conclu à la victoire prochaine e des Centraux, et il s'oppose aux proposition» de î concessions de Charles 1er. La situation en Autriche-Hongrie L'armée de ifâacfcensen AMSTERDAM! 18. — On annonce que le gouvernement hongrois a fait interner l'armée de Macken-sen.Un complot à Zagreb D'après une information de Rome au «Message 1 ro», un complot a été découvert à Zâgtéb (Agraai). Fomenté par le parti réactionnaire de Vienne.avcc des Autrichiens d'Agram il avait pour fcut l'arrestation deâ membres du Coaseiî national yougo-sla- ve, la proclamation d'une nouvelle république ei l'instauration d'une dictature militaire, prélimlnai re 1 la restauration des Habsbourg. Soixante conspirateurs ont été arrêtés, y compri: leur chef, le général Lipowliak, et plusieurs ofti ciers. Si le complot avait réussi, le général Borocvi( serait devenu vraisemblablement le dictateur. Dépêches diverses A la Chambre française PARIS, 18. — M. Klotz a déposé sur le bureau d< la Chambre, le projet de loi de crédit provisotri pour le premier trimestre de l'année prochaine.s'élc vaut à 19 milliards 629,600,000 francs. Les revendicatiogts féministes De Paris: Les groupements féministes suivants L'Union française pour- le suffrage des femmes, l'U nlon fraternelle des femmes, le Conseil national des femmes françaises, la Ligue pour les droits de ls femme, lancent un manifeste commun demandan; que les droits politiques des femmes soient reconnu: avant les prochaines élections. La rupture de la Pologne avec l'Allemagne Au sujet de la rupture des relations diplomati ques entre la Pologne et l'Allemagne, le «Petit Jour nal» prévoit l'alliance prochaine du gouvernemen polonais avec le parti démocratique de Posnanle.qu soutient les organisations polonaises établies i l'étranger. Il en conclut que cette démarche décl s;ve est le prélude de l'adhésion complète à l'En tente. > L'Entente en Russie Le bruit court dans les cercles politiques ukrai nlens que l'Entente aurait l'intention d'envoyer un< armée de 100,000 hommes dans la Russie méridio nale. Cette armée occuperait les principaux che mins de fer et ferait l'éducation militaire des trou pes russes destinées à combattre les bolchevistes.Cei troupes seraient abondamment munies par les Allié d'artillerie, de tanks et de tout le matériel néces saire. Un transport allemand coulé La station radiotélégraphique de Bornholm a reçi de la Baltique un radiotélégramme du vapeui «Worins», annonçant que ce dernier coulait en tri Bornholm et la côte suédoise. Le navire avait à bord 1,600 soldats allemands si rendant de Finlande en Allemagne. Un vapeur danois, un vapeur allemand et un con t.re=torpllJe\ir suédois se sont rendus au lieu indi qué. Suivant un nouveau radlotélégiramme, les sol dats ont été sauvés. Le remboursement des marf Hier, durant la journée, de nombreux villa gf-eois ont assaillis les guichets de la Banque pour y échanger leurs monaiai&s-papier aile mandes. Ils avaient été tous induits en erre m par une annonce iautive lancée par une jo°jir nal anversois flamand. Aujourd'hui soir, les affiches annonçant ;e: conditions du retrait des monnaies alleman des seront apposées sur les murs de la ville c les opérations commenceront donc samsifi pour continuer lundi, mardi, jeudi, vendredi ei samedi de la semaine prochaine. Rappelons à nos lecteurs que toute la mon naie allemande, métal ou papier, doit être remise, accompagnée d'un bordereau déclara tif daté et signé. Le change s'effectuera à ia Banque, ou dans une de ses agences, dans ..es établissements financiers déléguée, chez le te ceveui de l'enregistrement,chez le receveur dei contributions et aux perceptions des postes. Les billets devront être dépliés, classés pai coupures, et liés par paquets de 20, 25, 50 or 100 pièces. Une seule personne agira po-ar le compte ri-f chaque ménage ou famille. 11 faudra se munii de sa carte d'identité. L'échange des marcs se fera jusqu'à concurrence de 1000 marcs au moment du dépôt à raison de 1 fr. 25 par marc. Le bordereau déclaratif d'un dépôt dépassant mille marcs, sera fait en double. L'um des exemplaires, après vérification eit visa du. dépositaire, .sera remis au déposant pour récipis sé. Passé 1e délai des six jours prémentionné, la circulation des dites monnaies allemandes sera prohibée. Au secrétariat communal Nous avons signalé que M. J. Bruyla.nts. ■directeur du service des quais et hangars, posait sa candidature aux foliotions de secrétaire -communal. Nous sommes en mesure d'annoncer aujourd'hui que M. Rilehie,che] du bureau de l'enseignement, se met aussi sur les rangs. En attendant, M. A. Cornette, chef du cabinet du bourgmestre, fait l'intérim du secrétariat.» * * Les diplômes des écoles moyennes Les quatre années de guerre ont été dures pouj' leis écoles moyennes de l'Etat. Au prix de réels sacrifices, on parvint à continuer les cours sans clôturer chaque aminée par la traditionnelle fête de distribution des prtix. A la proclamation en août 1917, les diplômes de l'école moyenne pour filles n'étaient pas arrivés, les élèves n'en faisaient pas grand cas, sachant qu'elles les obtiendraient plus tard du gouvernement belge. Les ao tivisités apprirent ce souhait et ils ordonné-rett de remettre les dits diplômes, ce qui se fil avec deux mois de retard. Maintenant que le gouvernement est rentré en Belgique, les élèves munies d'un tel diplôme, voudraient beaucoup, que le ministre des Sciences et des Arts renouvela ou légalisa lesdites pièces. Le sajut aux soldats Un lecteur nous fait remarquer qu'alors que nous demandons le salut des agents de Avis à nos Abonnés Les iiboniiéti qui ne rece vi'uient pu» régulièrement le journal sont priés d'en avertir sans retard l'administration. IV0118 prions les abonnés d'excuser les erreurs qui pourraient ■ se produire durant les quelques |ours qui "vont suivre. Nous nous eSï'oreerons de les réparer aussi promptement qu'on nous les signalera. police aux officiers des armées alliées, nous 1 devrions réclamer la même obligation de la généralité des soldats qui, le plus fréquemment, ne saluent plus leurs chefs. — C'est, nous dit notre correspondant, reprendre l'attitude spéciale des autorités boches qui imposaient des mesures. La contrainte est mauvaise et mieux vaut tout at- : tendre de la bonne volonté. Nous sommes parfaitement d'accord, à ceci ■ près: c'est que dans maintes circonstances. ■ plusieurs personnes ont été témoins d'une évidente mauvaise volonté, d'un parti pris d'ignorer k présence d'un officier allié. Le , public -trouve qu'après avoiT été pendant , plus de quatre annees à la peine, une simple , marque -de .respect serait un légitime hom • mage à l'adresse de nos officiers. Est-ce trop demander? » * » * * Association de la Presse belge Les membres de la section Anvers-Lim-bourg sont priés d'assister à l'assemblée générale qui aura lieu au Cercle artistique. • dimanche, 22 courant, à 11 heures du matin. » * « Activisme Un de nos lecteurs nous communique une = gravure d'une publication allemande qui fut ■ oubliée en notre vilile dans la hâte du départ des boches. Des exemplaires nombreux eo avaient été distribués aux soldats allemande, notamment à la caserne de la Providence, au rempart Iiipdoxp. ' L'illustration encadTe les paroles et la mu-' si-que du «Vlaamsdhe Leeuw», avec une traduction allemande. Lin lion dressé, trop chevelu, rompt des chaînes qui l'enilacenit et se détache sur deux vues célébrant la «kultur» boche: des h&tels de viMl brûlant à plein incendie. Le dessin, signé E. Vitel Schmidt, a donc une éloquence terrible que nos activistes «le , voûtaient pas voir. Ils trouvaient tout naturel d'assister à l'incendie de nos villes, au sac de nos villages, .pourvu que leurs trahisons fussent grassement rétribuées. * * * L'union belge Depuis les premiers jours de la libération, une propagande d'union se fait en ville. Partout on distribue des petits carrés de papier, aux couleurs belges, portant ces mots: — Waal of Vlaming zijn slechts voornant en, «Belgj is onze îamilienaam. — Flamand! Wallon! ne sont que des prénoms, «Belge» est notre nom de famille. Un lecteur s'informe de qui émane cette magnifique réclame pour l'ii'Mon de tous. Nous avouons l'ignorer. Et puisque noms sommes à en parler, signalons aussi l'attitude singulière de certain commissaire, à la manifestation de dimanche dernier, qui émettait la prétention d'interdire le port de la même petite circulaire- Heureusement, la foule des manifestants n'écouta guère cette prohibition et passa outre. * * * Le remboursement des mark Dans la nomenclature des banques chargées du remboursement en question, une ligne de composition ayant sauté, nous avons omis de citer la Banque populaire pour l'arrondissement d'Anvers, longue rue Neuve, 109, ainsi que la société d« constructions «Vooruitzichit» et Caisse hypothécaire de crédit et d'épargne, rue Gérard, 2. Voici cette omission réparée. * * * Liberté commerciale Les réclamations du public commerçant continuent è se manifester contre le travail de centralisation économique projeté pour aider à la remise en fonctionnement de la vie commerciale. Voici un commerçant en vins qui nous signale son cas spécial: — J'ai des intérêts dans une propriété du Médoc. Je ne pourrai récevoir le vin qui m'était envoyé enaque année; je suis propriétaire d'une marque de' Champagne: je ne puis pas l'exploiter. Que l'on ne permette pas au premier «outsiders ou capitaliste venu de s'accaparer du marché des vins, cela se conçoit, mais qu'on laisse à un négociant établi depuis 1819 la liberté d'agir, ce ne sera que justice. Si l'Etat est intentionné de prélever des droits plus élevés sur les vins et spiritueux, que l'on ne permette l'importation que sous un régime d'entrepôt. Provisoirement l'on pourrait autoriser la mise en acquit que de quantités déterminées, de cette façon l'Etat sauvegarderait ses intérêts.» Et le commerçant auirait la facilité de triu vailler .sans la moindre entrave-* * » La question des boys-scouts Une petite mise au point: Le» Po-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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