Le matin

954 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 01 Dezember. Le matin. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qb9v11wr24/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Dimanche 1 Décembre 1918 DIX CENTIMES 25'^ Année — N° 14 ^ - ——, ' ■ fi RÉDACTION 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN ADMINISTRATION ÏEILLE BOURSE, 39 s,.-: sffcr- " ANVERS JOURNAL QUOI I33IH1N - rwjr, -•*" ' 'wra **" ADMIS PAR LA CENSURE Comment nous avons vècu La notion la plus rudiraentaire de 1. patrie se résume en une formule d'ui positivisme très sec : le pays où l'oi aime, le pays où l'on mange. Nous n sommes pas arrivés, malgré les pénible déboires de l'envahissement teuton, simplifier à ce point notre amour du se natal : la patrie fut encore pour nous 1 terre où l'on souffrait, bouché close, 01 l'on pleurait, en cachant orgueilleuse ment ses larmes, où l'on mangeait., très mal, parfois. Nous ne rappellerons pas nos dou leurs courageusement, stoïquement c£ chées : nous avons eu cette superbe ir solence vis-à-vis de la morgue boche, d cacher sous des sarcasmes les émois qi faisaient tressauter notre cœur et lors que l'ironie devint impossible pour justi fier notre attitude, dans un même éla: instinctif tout notre peuple recourut à 1 simple force de l'inertie volontaire cou tre laquelle se brisèrent toutes les exi gences allemandes. Mais dès le premier jour de l'occupa tion, on eut à compter avec cette sombr féroce déesse : la Faim implacabk Dans son cycle tragique, Dante nou montre l'épouvantable vision d'Ugoiir Pour nous dompter, pour nous asservii les chefs de l'occupation allemand avaient la famine comme collaboratric worsidue. Ils escomptaient, grâce à ell< une victoire certaine, établissant leur de mination définitive. Ils n'avaient pa prévu les merveilleux efforts de tou ceux qui, dans un mouvement spontané créèrent et organisèrent les secours al' mentaires à nos populations dénuées d tout. Ce ne fui pas, en ce qui concerne sp^ cialement notre province, une besogn aiéée d'une part, la position fortifié d'Anvers englobe 77 communes, parn lesquelles douze appartenaient adminii trativement à la Flandre Orientale, et d l'autre côté il fallait tenir dompte de m tre importation formidable : 78 p. c. d froment nécessaire à notre alimentatio provenaient de l'étranger. De grands approvisionnements furer achetés et emmagasinés. Un comit d'assistance aux victimes de la guerr fut fondé. Des réfectoires furent ouvert pour les indigents. Des subsides furer alloués aux communes de l'aggloméré tion anversoise. Les chômeurs involor taires furent secourus par le fonds coir munal élargi. Les réfugiés des commi nés voisines de notre métropole furer accueillis, hébergés. La Ville créa u service d'avance sur les lots commi naux et les banques anversoises organ sèrent. une caisse de prêts. Tout ce( sans compter les subsides alloués au œuvres privées de bienfaisance. Finale ment-, après la Commission intercommr nale, la création d'un Comité National d secours et d'alimentati&n s'imposa, < par la suite naquit tout naturellement I Comité provincial, se subdivisant encor en comités d'arrondissement, régionau et locaux. Ceux-ci eurent à veiller à l'ai mentation d'une population totale d 1.087.456 habitants, se répartissant air si : pour l'arrondissement d'Anver: 807.356 habitants ; pour celui de Mal nés, 113.534 habitants, et pour celui d Turnhout, 166.566 habitants. Aux débuts, les approvisionnement sagement accumulés par la Ville, suff re t à alimenter les 165 communes d notre provinces et certaines de la Flan dre Orientale. Au 15 décembre 1914, le stocks étant épuisés, il fallut recourir la Commission for Relief in Belgium La statistique, fin janvier 1915, est ui résumé d'une éloquence poignante de c qu'étail le dénuement général en Belgi que ; à Austruweel, on comptait 1701 ï^ces?'lei}x> ^ Beirendrecht il y avai 2000 familles de chômeurs, à Calmnt nout on manquait de sel, à Brasschae on manquait de tout approvisionnement Grâce aux réquisitions allemandes,tout: la population d Hemixem était nécessi teuse et les ressources financières man quaient, et généralement partout on ré clamait de la farine, du pétrole et di charbon. Puisse ce détail, encore pn w>nt à toutes les mémoires, amener crue.' qiies saines réfie*.ions aux autorités civiles ai!»- .-a, !eS acl-ueî!e«< qui réclament I gtae des Alliés pour combattre les soi disants manquants d'alimentation de ï l'Allemagne actuelle. Le Comité National débitant les Co-, mités provinciaux au fur et à mesure des \ envois de la valeur de ceux-ci, le service financier, d'abord assumé par la Ville, devint une lourde charge, line coopéra-i tive fut organisée, au capital social attei-i gnant 12.348.000 francs libéré à concur-i rence de 3.106.500 francs et six maisons 3 de banque de la place lui ouvrirent des 3 comptes courants, de 200.000 francs-cha-j cun, de façon à assurer un fond de rou- I lement. ! La ville d'Anvers avait, à l'origine de \ la guerre, assumé par ses propres . foncls et par ceux recueillis dans le public, ses œuvres d'assistance. L'appel au public, lancé par le Comité anversois, après les journées de bombardement des 7, 8 et 9 octobre 1914, obtint un réel succès et permit, par la suite, de procurer e des log>3 aux sans-abris, de subsidier les ,■ restaurants populaires, de créer deux ouvroirs et un service d'identification. Les renseignements ici sont poignants ^ de tristesse : à Berchem, on comptait 81 „ maisons détruités ou incendiées, 195 à Blaesvelt, 223 à Bornhem, 116 à Bras-schaet, 168 à Berendonck, 204 à Duffel, ' 13 à Kessel, 695 à Lierre. A Berchem, il y avait 1300 ménages de 5 personnes en moyenne absolument nécessiteux, e 856 à Hemixem, 1250 à Lierre. Et par-'• tout s'élève le même appel douloureux : on manque de farine, de pommes de ter-;• re, de graisse et de sel, comme presque > partout on manque de ressources pécu-e niaires. e Faut-il rappeler les heures tragiques vécues par notre population après la chute des forts de Duffel, de Wavre-Ste-s Catherine et de Waelhem, après l'avis s du général de Guise du 6 octobre 1914, ' nous prévenant de l'imminence d'un bombardement ? Est-il nécessaire de re-e mémorer le magnifique ordre du jour du Conseil communal, au 4 octobre, procla-" mant avec une radieuse fierté que « la e population entendait que la défense e. d'Anvers fut poussée jusqu'à sa dernière II limite, sans autre souci que celui du bien public et de la défense, et sans se laisser e émouvoir par le danger que courraient la vie ou les propriétés des habitants », u alors que chacun savait la situation des-n espérée et immolant ainsi la cité pour sauver l'armée en retraite ? Des chiffres it sinistres sont demeurés, témoignant de é l'attentat allemand : 181 maisons incen-e diées totalement. L'oubli est-il encore s possible ? Non. t Si quelque chose peut adoucir l'amer- - tume qui gonfle les cœurs et entretenir - l'espoir en l'avenir, c'est le réconfortant - bilan des sentiments de solidarité, de - charité et de patriotisme qui se sont ma-t nifestés dans la Belgique entière. Les c tragiques épreuves endurées par notre - chère Patrie, ont grandi son idéal et ci- - menté son union. Jamais, ele n'a été au-tant aimée de ses enfants et ses malheurs x immérités lui ont conquis l'admiration du monde entier. Comme le fabuleux phénix égyptien, e symbole de l'Immortalité, la Belgique ;t égorgée renaîtra de ses cendres, dans e l'éternelle nature, et ses destinées futu-e res s'accompliront pour ses fils épris de x force, de vraie grandeur et de paix. P. L. e !" Dépêches 11 îau'ï s'attendre 0 L'Agence Havas communique cette note : La légation des Pays-Bas a communiqué, ir S 23 novembre, ara journaux français unie note _ indiquait que le retour em AHemagn© d»? cer-p taines troupes allemandes à travers le L:m-bourg a été accordé dans l'initérêTde la popu - latiom belge, et après entente avec Ips mims-S très de Belgique, de France eit de Grande-k Bretagne. Cette allégation. *st inexacte. Le ministre des affaires étrangères des 1 Pays-Bas avait convoqué le 18 novembre les 3 représentants de la France, de la Belgique, dles Etats-Unis, dp la Grandie-Bretagne et de ' l'Italie pour leur demander de faire cooinaître J à leurs gooiiy^Ejnemenits les conditions dans le* 1 quelles legouvernemenit royal avait été amené i autoriser la traversée du Limbourg par les . trCupesalleimandas. Les représentants d»s puis-' sances alliées se s omit bornés à répondrî qu'ils . partiraient d'urgence cette communication à > la connaissance de leurs gouvernements. Ils n'ont exprimé aucune opinion personnelle, attendu qu'ils étaient mis en présence " d'uin fait accompli. La Conffreiice de la Paix 1 Le coxrespo,n: nit parlement aire _ du « Daily ; Express », après avoir fait ressortir leis incon-. véni-cfe qui, d'après l'ei hrio® des milieux . mixidsftérkàls britanniques, résulter <uenl de la pr^kwiiga-tlon <3»s pourparlers de paix, dit que la Conférence de iia Paix bâte; a la rédaction du traité de paix dams les lignes générales. Ce traité préliminaire sera signé aussitôt que possible eit certaines dispositions seront prises pour constituer une police internationale chargée de veiller à son application. Des commissions internationales s'occuperont des détails donft le règlement prendra un temps considérable. Os organismes s'occuperoMt <fes questions d'importance mordiale en dehors des conditions qui ne concernent que les puiis-sam'Cies alliées et centrales. La science des hommes d'Etat du monde sera appelée à conr oevoicr un arrange,menit par lequel une nouvelle guerre enitre nations pourra être évitée. Les quêtions fiscales e<t celles se rapportant au contrôle des matières premières diu monde entier devront, enitre nombre d'autres problèmes difficiles, être discutées par cette commission. Il esit évident qiu,e la signature du traité die pai. ne pourrait pas être retardée jusqu'à ce _que toutes ces questions, eussent été réglées. La guerre sous-marine Selon le correspondant du « Times » à New-York, on apprend de source autorisée que la commission américaine à la conférence de la paix demandera, comme l'une des conditions die la liberté des mers, l'abolition absolue des sous-marins comme arme destructrice contre lias navires de commerce. Le droit international limitera l'activité des sou^-marins aux opérations dirigées contre des vasseaux de guerre. La Transylvanie iadépendanie La population roumaine de la Transylvanie, résolue à rompre définitivement aveic l'Etait magyar, s'est donné uin gouvernement national, sous la présidence de M. Manin. Le gouvernement roumain, uirue fois constitué, a adressé au gouvernement hongrois un ultimatum, réclaim .mt les territoires habités pa.r les Roumains en Hongrie et en Transylvanie et demandant que tous les organes de l'Etat soient mis a sa disposition. Les pourparlers qui avaient été emigagès avec le gou-vernememit de Peslt ont éfté rompuis. Et l'indé-pendameen de l'Etait national roumain a été proclamée. Destructions d'aviens allemands On mande de Stuttgart, que 150 aivions qui avaient été réunis sur le champ d'aviation de Boebligen près de Stuttgart pour être, selon les clauses de l'armistice remis ara Alliés, ont été mis hors d'usage sur l'ordre du comité révolution,^ ' o local. L'aviatias américaine t"ie depècùe de New-ïork annonoe que Le' département de la guerre a cédé plusieurs centaines d'aéropians pour êtTS employés au servies des postfs à travers tout le pays*. - Le voyage de WiSssn Le président des Etate-Uinds sera reçu, à Brest, par M. Pichon, ministre des Affaires étr .gères, M. Leygu&s, ministre de la Marine et M. Tardieu, commissaire des Affaires de guerre franco-américaines. ^ Le gouvernement italien enverra à Paris une diélég jtkm chargée de saluer le président des Etats-Unis. M. Orlando, iréisidr^mt du Conseil, les ministres Kitti et Chusa et les généraux Diaz et Badoghio feront parti de cette mission. La délégcitiouiaméricaine à la Conférence de la Paix sera vraisipmblab lement composée comme suit : le présidient Wilson, M. R. Lan-sing, secrétaire d'Etat ; M. N. D. Baker, ministre de la Guerre ; le oolonel House, M. H. White, ainsi qu'un grand nombre de conseillers techniques. Le générai Pershing et la présidence Une dépèche de Columbus (Ohio) ammonce qu'unie campagne électorale vient dp s'ouvrir dainis l'Ohio pour l'élection du général Pershing comme président des Etats-Unis en 1920. On a créé à cet effet une Ligue républicain» Pershing. L'Argentine et les aliiés De Buenos-Aires : La fédô ation uiniversii taire argentinie a adopté une déclaration exprimant sa joie de la victoire des Alliés ; ainsi qu'un vœu tendantà ce que la culture argentine soit orientée selon les nouveaux principes du droit et de la justice, réalisant la démocratie intégrale. Les perte? de la itisritie anglaise De l'amirauté : Le total général des pertes du personnel de la marine depuis le début die la guerre jusqu'au 11 novembre, s'élève à 39,706 officiers et marins. De plus, parmi les marias du commerce et des pêcheries qui <xh> tinuèrent à exercer leur profession, 14,661 officiers eit marins furent tués par le fait de l'en-memi. 3,295 furent pris et détenus prisonniers de guerre. La question du Schleswig Le ministre des Affaires étrangères dit, dans une note au député Hamssen, que le gouvernement danois était d'avis que le Danemark n'avait pas à se prononcer au sujet du sort des habitants diu Schleswig sepi«initrional avant que les Danois de cette province n'eussent formulé la prétention de régler leur destinée soir la base du droitde libre disposition. Main-t lant guie les deux partis belligérants se sont ralliés à ce principe, le gouvernement sîest mis-d'accord avec les membres des deux Chambres pour faire part aux nations belligérantes de la résolution suivante : Le Ryk-dag est uinianiime à maintenir la politique de neutralité aue le peuple danois a ju'squ'à'pré-sent observée. De plus, un changement éventuel dans la situait-ion du Schleswig ne peut être pris en considération que si le principe d" nationalités est en concordance avec Le vœu, les^ aspirations et les sentiments du peuple danois. La soluCcm ne devrait, an aucun cas, porter préjudice à aucun des deux partis. Le gouvernement danois s'adressera aux gouvernements de l'En teinte afin que, lors deis 'gociations de paix, le droit des Danois de Schleswig soit reconnu ; en attendant, iil a fait à ce sujet une communication au mincs-tre des Affaires étrangères de la République ail>uuaindie. Le ^esessr La * Nom elle Gazette Populaire» d» Leipzig accuse le kaiser d'avoir emporté non seulement iti son avoir personnel, mais des valeurs appartenant" ^ à la nation. Elle ajoute que, depuis plusieurs mois, 30 il faisait passer des sommes considérables dans er les pays neutres. 8* se Le conflit entre le Chili et le Pérou oc m A la suite de légères émeutes anti-péruviennes dans quelques localités chiliennes, le gouverne- 3 ment péruvien, qui avait déjà de nombreux griefs contre le Chili, a rappelé ses consuls. j Un télégramme de Lima parle de désordres gra- J ves qui auraient eu lieu le 23 novembre à Iquique. I On aurait démoli des maisons appartenant à des g Péruviens. Le motif de l'émeute n'est pas indiqué. Aux Etats de l'Union allemande n Après un débat véhément, l'assemblée a voté les lï résolutions suivantes : 1) Le maintien de l'unité allemande est une né- Vi cesBsité urgente. Tous les peuples de l'Allemagne O sont résolument unis pour une république aile- ci mande; ils s'engagent à soutenir l'unité alleman- j£ de et à combattre les tendances séparatistes; 2) On approuve la convocation d'une Assemblée w nationale constituante. Les préparatifs pour réunir d' l'Assemblée nationale devront être commencés si aussitôt que possible; o 3) Les comités révolutionnaires représentent la fi volonté populaire jusqu'à la réunion de l'Assemblée nationale; n 4) Le gouvernement est invité à travailler à la 1! conclusion aussi rapide que possible de la paix d préliminaire. s . p Le communiqué officie! -de l'état-major 30 nov. 1918. — Pas de changement à la situation dfes troupes. Aujourd'hui vingt neuf novembre nos éléments avancé» se trouvaient immédiatement à l'Ouest de la frontière germano-belge. p « tu Les origines de la guerre l V Nouvelles révélations du gouvernement J bavarois — Kurt Eisner va demander v que les >< responsables » soient tra- 0 duits devant une Haute Cour. P Kurt Bisner, président d-i conseil bavarois, conti- ^ nue la publication des documents d'archives qui ** prouvent la culpabilité absolue de G-uillaume II et u de BethnLann-ïïolweg. Ce<st là un premier acte de c. lrancien rédacteur du «Vorwaert®». Il vient d'en 1J accomplir un -second d'une hauite portée. Kurt Eisner e&t parti pour Berlin où il demandera, c au nom de la Bavière, non seulement la liquidation totale de l'ancien régime, mais aussi il réeda- & niera formellement que toutes les personnes qui, 6e- ti Ion les documents secrets trouvés aux archives du Q ministère des affaires étrangères de Bavière, sont -responsables de la guerre, soient traduites devant p une Haute-Cour. y Documents écr-asants Dans le «Matin» de vendredi dernier nous avons publié un extrait des rapports du ministre de Bavière à Berlin, M. de Derclienfeild, qui ont péremptoirement démontré que l'Allemagne est seule res- ci ponsable de l'épouvantable guerre. r Dans un autre rapport au comte Hertling. M. von 1 Lerchenféld déclare encore: <e « On estime qu'une action énergique, victorieuse, ^ contre la Serbie aurait ce résultat que les Autrichiens et les Hongrois auraient à nouveau le senti- & ment de constituer une nation forte qui rétablirait c la situa,tion-^coaiomique laquelle est très difficile et i> ferait taire pour des années les aspirations étran- 1 gères. Etant donnée l'indignation qui règne aujour- « d'hui dans tout l'empire, au sujet de l'attentat ôe ^ Sarajevo, on pourrait aussi compter sur les troupes ©laves. g » Le général Hoetzendorff, lui-même, reconnaît n que ceilia ne serait pas le cas dans quelques années. à. oaui9e de l'intensité de la propagande slave. y » On pense donc, à Berilin, que c'est l'heure du destin qui sonne pour l'Autriche Aussi, c'est pour-quoi on a répondu sans aucune hésitation, à la question de Vienne, que nous étions d'accord avec toute n initiative, la-quelle se déciderait même au risque S d'une guerre avec la Russie. » n M. von Lercheufeîld continue en disant: H « M. Hoyos, chef du cabinet du comte Berchtold, H qui vint à Berlin avec une lettre autographe die François-Joseph, avait- des pouvoirs si étendus que l'Autriche-Hongrie fut même autorisée à entamer ^ avec la Bulgarie dies pourparlers pour son entrée dans la TripJLtice. » La Ballplatz ne semblait même pas s'être attendue à une adhésion aussi complète de Berlin. M. Zimmermann avadt l'impression qu'à Vienne on fut presque désagréablement surpris de voir que Berlin ^ ne donnait pas des conseils de prudence et ne re- -commandait pas la réserve. » Berlin trouvait d'ailleurs que Vienne était trop fl hésitant. «On aurait préféré que l'action contre lia Serbie ne se fit pas attendre si longtemps et que o l'on n'eût pas laissé à la Serbie le temps d'offrir C spontanément, peut-être sous la pression franco-rus- r se, les satisfactions demandées par l'Autriche.» » Le gouvernement de l'empire allemand en fai- P sant ressortir que le kaiser est en voyage dans le 0 nord, que le chef du grand étatrmajor et le minôs- j tre de l'a guerre sont en congé prétendra qu'il a été u surpris autant que les autres puissances par l'action de l'Autriche. ^ » M. Zimmermann comptait qi*3 l'Angleterre, la France qui désiraient éviter la guerre, au moment n d'entrer en guerre pèseraient sur la Russie dans un cl sens pacifique; il oomptait aussi que la Russie qui -aime à brandir son sabre, mais pas à le tirer pour r les autres, se contenterait du bluff qu'elle affectionne. ^ » Au sujet de l'Angleterre, on pensait à Berlin que ^ l'entrée en guerre a ce moment lui sourirait fort H peu, ne serait-ce qu'à cause de la situation de l'Ir- $ lande. En tout cas, on s'attendait, si elle participait n à la guerre, à la voir anx côtés des ennemis de l'ai- 11 lemagne, par crainte de voir la France battue et réduite au rôle de puissance <£e second ordre, et l'équilibre européen ainsi rompu. » Le rapport Lerchonfeld mentionne aussi une comnifunication confidentielle dxi conseiller de l'ambassade d'Allemagne à Vienne qui, quelques jours auparavant avait déjà soulevé à Vienne-la- question qj de l'indemnisation de l'Italie par la cession du Tren-in méridional. » 11 La can^rmation L'ancien ambassadeur d'Ai lemagne à Rome, le comte Monts, indique dans le «Beriiner Tageblatt» les causes die la défaite allemande. Son article ap- o porte quelques révélations intéressantes sur le plan C de campagne allemand et il complète d'une façon f assez saisissante les révélations sensationnelles du gouvernement bavarodis. . p Le comte Monts rapporte que 1 état-major austro- g„ hongrois de régler avant tout le sort de la Fran- ' oe. Les deux états-majors étaient persuadés que 11 plusieurs mois s'écouleraient avant que le gros de l'armée russe pût menacer les frontières orientales. Us estimaient qu'en trois mois, la France serait mi- u se hors cause et que trente divisions allemande© r: pourraient aller au secours de l'armée austro-hongroise.L'AISemagne escomptait le concours ds Bâtie cl Dis le début de la gui-rrt. on avait préoaré à t. Priboxurg les cajitojQint.^oats de la division do Hou. ïrfs goi lisv&iîjfci'fir d'avaûvg-ajdo fa te 4m« srméï l tlieniie et on avait envoyé à Pk>r«noc amer mi» >n militaiie allemande pour prendre oontaot avoo tatmajor itailien; on était sûr d immobilier 0,00-0 français sur le fronts dea Alpee. Maî?ré eea neuora de calcul, l'Allemagne auoradit j>n esaware go/ i«r la partie grâce à l'ewtraordinair® valoorr ds 3 troupes, mais une dernière faute lui porto, fib up fatal : ce fut la retaaite de la Marri», geswi pré. îturé, précdpité, irréparable. ww , graeawrtfcirnfrim Wis à nos lecteurs Nous prions nos anciens abonnés s?a dus faire connaître le plus tôt poasshî® :ur adresse actuelle exacte. Dès que Sa poste aura repris son ser» es régulier et que nous auroias pu i*ganiser la distribution du à Dmicile, nous leur ferons parvenir Se turnal. Les conditions actuelles de notre îra» ail ne nous permettent pas encore s fixe^> le prix de l'abonnement, qui sra nécessairement majoré dans une ertaine mesure, vu la hausse des ma» ères premières et de la main d'eeuvre. Cependant, comme les anciens abo»> és n9ont gras été servis pendant les srniers r^ois de 1314, nous déduirons u prix de leur nouveS abonnement une smme égale au montant de trois mois 'abonnement ancien, soit 3 francs • our Anvers et 4 fr. pour la province. Hast ille Pour les parents pauvres Un lecteur nous demande d'entamer une iimpagrae afin d obtenir des autorités le MX»liait gratuit pour les parents for' îmés dont les fis à l'arméte se trouvent en» ire en France. Cette demande émane d'un premier mou sment tout entier de bonté, mais sa réalï ition est-elte possible? Nou» ne le croyons; as. III convient de noter qu'une faveur de îtte espèce entraînerait un mouvement Dyageurs très aoceiitué, au moment préci® ù Iles besoins de l'armée, encore an cam-agne, réclament le plus d,g célérité. En ou- , ie, comment les mêmes voyageurs sa'.:-' iieut>-i1s s,uppcrier îles frais die séjour dans ne villfe fréquemment fort éloignée d« nos . •entières. Comme chacun l'a constaté, des efforts onstanits se renouvellent dhaqiue jour pou'r caôlérer le plus posaiible lies relations po.»ï îles entre lies pays alliés et dieis mesure® Dnt prises pour le rapatriement le plus rar idle des blessés de la guerre, une fois e^-oie de guérison. * * # Soyons résolument pratiques Un peu partout, en Belgique, on établit es projets plus ou moins grandioses dV 'antihéon célébrant la gloire de notre payà t la vaillance dte nos soldats. Ceiei émaô^ 'un légitime sentiment d'orgueil, mais 3; D'nviiemdrait, dès à présent, de tempérsîi 3'rtaines ardeurs. Avant qiue de songer ï agréable, i'1 convient se s'occuper de l'utè :: tout d'abord rebâtir nos cités en rume^1 èiparer les immenses dégâts causés par la uerre et, en premier lieu assurer 3eq! îoyetns d'existence des soldait» libérés du' î-rvioe militaire dont le retour est pr-aahg/ Oeuxjai, rendus à la vite civile, se trouiVe^ ont fréquemment et presiqiue partout- d'é-uiés des. ressources nécessaires pour nort aulement subvenir è leur® besoins de câia», ue jour, mais encore dépourvus des vêtei lents divi'lls indispensables. H Avant de songer aux tailleurs die pierres, imgeons un peu aux tailleurs d'habits. * * # Pour nos soldats Plusieurs lettres émanant de nos vaiMatita éfenseurs nous sig"nale une situation diffi^ Ue vis-à-vis de laquelle ife se trouvent iellLement:ils perçoivent leur solde en ent français et celui-ci seul est mis en oi^-alation et alccepïié pour les divers aicfoat^fj es bi®Iets émis en Belgique, durant raccu-atlon,par la Soci'été Générale sont refuiséa t, 4 plus forte raison, parait-il, la monuaia ivisàonnalre boclie. '» D'autre part, les sofldats ©n congé, ayanï u billion français, se lieurtent à de flontfc uells refus, cette monnaie noyant plug. ours légal en Belgique, bien avant la guet a ' II suffirait d'un avis oftfdfteiel au puibli^. our permettre à nos tpoilus1» d'afflier,die ir et d'acquérir oe qui leur pla.it ou leuîç, »t nécessaire,en employant une quelconque lonnaie des peuplés alliés. Serai t-ce trop dteimandcr? * # * Un nouvel hommage Uns maison d'édition musicale anglaise s. îressé à nos édites des exemplaires d'une uardhe triomphale «le Carifflonsi avec eii eengue ce.s mots: Ghantons, Belges, chan-ms. ' ' L'autleuir de le musique. Sir Edward El1, or est clonsidéré en Angleterre comme Je héf réputé die la nouvelle école musicale et i<t trél& hteureusement Inspiré par les stw hes d'une Ibelfa allure dûes au talent st juiple de notre concitoyen, M. Bm. CarA'. laerfs. On peut prédire à cette nouvelle œuvrf» n très gros succès dès qu'elllle sera popivla- sée un peu par nos sociétés de musique, * * * Les combustibles La qpestion du combustible et surtout du lartoon continiue à préoccuper Ses auitarf* 5.s. Il est Certain que d'ici plusieurs mon» K&ua oa 'stêggnsypa» attendim à Anjggi

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume