Le matin

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s.n. 1914, 16 September. Le matin. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1mn6n/
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V»■ f."Emy ifrr.Tijli^u^.i..,«.. imnrrfn'WTiiîJl'iTrrlÉ'*i,TBTiriyiTînnnl [Vlefcredi 16 Septembre 1914 gfaM.^v i> itTtriwrr, ru lit ■■T-ii... ^ïZsvQXSœiczsx*.•zy&c&szijc. r^asiiixtvku'ssrix'ccrr-zsii.grpxac f^ma EOÏTTgÔra - CTIWJ ÇaflMTSMES 21me Année — i\I° 259 RÉDACTION 3<„ /f2!LLE BOURSE, 39 APavjsits, jéiépl'-one Rédaction : S17 3.»on.nem.ents : 1 Un au ... . .fr. 12.00 lsvEits {.Six mois 6.BO /Trois mois .... S.îîO l Un an ..... . HG.OO Iktémeor < six mois ©.£»«> f Trois mois .... S.OO jjUMER : Franco, Angleterre, Allemagne et Union 7-k iIo, par trimestre, fr. 9.00. - Hollande et CnnJ-DucIié, par trimestre, fr. H .00. jalonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN . J . ADMINISTRATION ;39, VUEILLE BOURSE, 39 A1WW1EE48 Téléphone Administration : • C. de CAUWERi Directeur An n onces : Annonces la petite ligne, fr. <Î.3C 'Annonces financières id > fl «Ml Réclames la ligne, » S .ïîO Faits divers corps id. > 3.0<1 Chronique sportive id. j S 00 Faits divers fin " id. j 2.0(1 La Ville id. » Si OG Emissions Prix à convenir Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebëgue & C». I HUVELLES DE 3 HEURES La retraite des Allemands I Télégramme de M. Delcassé ■ ffERS, 16 septembre. — Communiqué offi-Utfîs la légation de France à Anvers, de Bor Hkux, 15 septembre, 13 heures: ■ A notre aile gauche, dans ia journée d'hier, ■ssAliemaniis ont résisté au nord de l'Aisne sur Ht; î'gae jalonnée par le forêt de Laigue et ■tonne. Asj centre, leur ligne de résistance! Hawaii hier au nord de Reims et du camp de Hltelons pour atteindre Vienne-la-Ville. ■ Aaplsti occidental de l'Argonne, les forces en-■mies qui occupaient le sud de l'Argonne ont ^Beseniué leur mouvement de retraite en s'écou-Hin! entre Argonne et ia Meuse. Elles tenaient Hiir, en fin de journée, le front Varennes-Con- ■a noire aïïe droite les Allemands se replient ■urEîain et Metz. ■Signé: Celcassé, ministre des affaires étran- ■ ■n démenti au Kronprinz : Verdun I I n'a jamais été attaqué i ■ PAS13, 15 septembre. — Communiqué de 11 I ■fvsc (iu scir. — A notre aile gauche, nos ■sirÀes sont e:i contact étroit avec l'ennemi ( tout le front jalonné par les hauteurs du i de l'Aisne, l'ouest et ie nord de Reims. Au centre, notre marche en avant entre l'Argonne et la Meuse continue. El est absolument inexact, comme l'a annoncé à plusieurs reprises l'agence officieuse Woiff, que l'artiise du kronprinz assiège et bombarde la place de Verdun. Jamais cette viiïe ne fut attaquée. Seul le fort de Troyon, rjui appartient non pas à la défense de Ver-Sun, mais à celle ues hauteurs de la Meuse, fut bombardé à plusieurs reprises. On sait cjue tes attaques violentes dont il fut l'objet n'ont pas réussi et que depuis hier il est iégagé. A notre aile droite, rien à signaler. — Havas. Par où le Kronprinz fuira-t-i! ? LONDRES, 13 septembre. — Une dépêche de Paris en date du 13 septembre dit que le dégagement du fort Troyon aura probablement une portée importante sur le sort des armées allemandes.Les Allemands investissaient le fort Troyon ît les forts avoisinants, entra Toul et Verdun, Jans le but d'ouvrir une voie de retraits sur Metz. L'insuccès da ces opérations indique que es Français maîtrisent la valléa de Toul à Ver-Jun. Donc les armées du Ksonprinz devront srobablement traverser !a Meuse, aller plus om au nord et essayer, de passes- par le trou le Slenay, pour parvenir dans le Luxembourg 3u Thionville par la voie de Longuyorc et Long- wy. — Reuter. ,, — lui les ruines I de Termonde A Baesrode ■ Mon camarade R. S. vous aura décrit toute ■horreur qu'a soulevée en nous la vue de la ■juvre ville de Termonde. Et si notre haine ■jetre la horde allemande n'avait pas été à ■°n comble, la vision que nous avons eue ■k l'aurait encore accentuée. ■Quels comptes terribles ces barbares n'au-^■ni-ils pas à rendre! premier village où nous nous arrêtons H' Baesrocte. Ici, les Allemands sont venus. V'1 se voit de suite aux portes enfoncées à ■>up de crosses, aux maisons saccagées et ■iftout à l'absence totale de bétail. ■- Etiez-vous ici quand les AUexnands sont ■ans? demandons-nous à un habitant. ■-Oui! Et je vous prie de croire que nous ■• wons souffert; ils ont tout pris. Cinq des ■Meureux habitants qui avaient fait mine H fuir furent immédiatement fusillés. Les Allemands ont-ils lait des prison- Oui, trente d'entre nous ont dû marcher ^■™it deux heures les bras en l'air, ■-ïena-t-il déjà qui soit revenus? ■^fcl toujours le même pénible récit. ^piis avançons vers Termonde et du moment ■r,0lls écrire je suis encore sous l'impression Hu ,!ante ûe ces décombres et de cette ruine ■ P* de la belle citée flamande. Une héroïne ■-a première personne que nous rencontrons Bit ,"e infirmière qui est demeurée pendant 'incendie à Termonde, à la fabrique Ver- ■ transformée en ambulance. 11 était environ 8 heures du matin, le 4 M: ' *(' nous (jjf notre interlocutrice,quand ,nou? avertir que les Allemands arri- ■ Immédiatement la fabrique fut arrêtée H1 Personnel s'occupa à transporter 'es ■7 belges à Saint-Nicolas. ^■j^®ment a-t-on remarqué l'approche des ^Bn» fUt ^'ab°rd le bombardement qui pro- ■ . naturellement une fuite éperdue de ■as r ■ habitants. Quelque? dames vinrent ^■is „ ejoindre. 'l l'ambulance. Moi-même je HiSltmoSee sous les obus Pour aller prendre ■T^es infirmes qui ne pouvaient fuir, ■l es Allemands sont-ils venus à l'ambulan- vers ^ 1/2 heures. J'étais seule à les ■i hiir (lus avant tout leur donner la clef Bse « ' °u ils ont tout fouillé et mis main Béen toutes les valeurs; ensuite est ar-'■ifnco .comPagnie) qui a fouillé toute l'am- belgesde VOil' S il n y aVait PaS d6S AUemands se bornèrent-ils à cette ■' 3usqu'a.u moment où un coup de ■ieml du côté de Grembergen. Immé-■cinon i es ennemis déclarent que nous ■ta< »■ des solclats belges. J'eus beau pro-■rÈrij 'len n'y fit. Plusieurs fusils s'abais-Près de nous que les baïonnettes ■sine , nos Poitrines ! On fit la visite de ■"' c'r p heureusement, l'on ne put rien ■s^ù ,;„u°yez, Monsieur, que nous avons ■ tes A ei'rible moment ! ■f'imbi]ja^m^incis ont"ils Pris 5uel<ïue chose BiaijVrm11 ,touf enlevé et nous ne pouvions, W tes laisser faire. Le second jour de l'agonie de Termonde — Le second- jour, continue la courageuse ambulancière, dès le matin, les Allemands ont fait sauter le pont au Bétail. Après le pont, ce fut le tour des portes de la ville. Soudain, un officier allemand ouvrit la porte de l'ambulance d'un coup de pied: «Apprêtez-vous ! Nous allons faire brûler Termonde ! » dit-il. — Et vous avez assisté à l'incendie ? — Hélas! oui. J'ai assisté d'abord au sac de toutes les maisons. Toutes les caves furent vidées ; le Champagne et le vin coulèrent à flots. L'incendie ! — Dimanche, la première maison fut allumée. Vous pensez, poursuit la brave fille, tandis que de grosses larmes coulent le long de ses joues, si j'ai eu du chagrin. J'avais la certitude que notre maison allait brûler, toutes nos économies perdues... Nous sommes ruinés. — Et vous êtes restée à votre poste ? — Oui, monsieur, il y avait des blessés ici. Cela nous est dit avec une si admirable simplicité que nous ne pouvons nous empêcher de saisir les deux mains de cette héroïne et de les lui serrer longuement. — Et les maudits Allemands ne vous ont rien fait ? — Rien. Ils m'ont même dit qu'ils avaient confiance en moi parce que je n'avais pas fui ! ! Nous quittons cette héroïne pour continuer notre pénible promenade dans Termonde. Où est la Banque ? Voici une autre victime du vandalisme teuton. C'est un brave bourgeois qui vivait de ses rentes ; il ne lui reste plus rien, son foyer est détruit et tout son avoir est réduit à ce qu'il a sur le corps. Le malheureux doit mendier de la nourriture ! — Je fus l'un des premiers accostés par les Aliemand-s et leur première question fut : « Où est la banque ? » Je dus les y conduire, le revolver sur la tempe et ouvrir devant eux toutes les portes. Jamais ils ne voulaient entrer avant que je ne les ai précédés, de peur que quelqu'un ne se soit trouvé derrière une porte ! Une fois toutes les portes de la banque ouvertes, je dus avec six compagnons rester sous le portique la face au mur et les bras levés... Nojus dûmes rester dans cette position pendant trois heures ! L'hospice des vieillards L'un des épisodes les plus dramatiques de l'incendie est certainement la destruction de l'hospics des vieillards. Les soeurs, sous les ordres de la sœur Félicité, ont dû sauver les vieillards infirmes au moyen de brouettes. Les malheureux ont passé trois nuits et quatre jours dans les champs ! Nous avons visité l'établissement. Rien ne reste debout, la chapelle est entièrement détruite, et dans le réfectoire l'on voit encore quelques fers tordus des lits. Ici un pauvre vieux nous pilote et, nous montrant un lit dans le coin, nous dit : — Ici l'un des nôtres n'a pu être sauvé et le malheureux a été carbonisé dans son ht ! En nous racontant cela, le vieillard sanglote péniblement. Et tandis que nous parcourons la ville, nous croisons le facteur. Le fonctionnaire a tout un paquet do lettres et ne sait où les distribues. Au hasard de nos notes nous citerons en core la nouvelle église des Bénédictins, qui | est en ruine; le tabeinacle a été fracturé, toul I | est détruit. C'est une vision de désolation com me jamais nous n'en avons vue. II Voici la Corporation des employés de l'Etat, la Fabrique de la Dendre, la Chapelle du choléra élevée en 1848, l'Eglise de St-Gilles, le pensionnat des Sœurs Moricoles, et bien d'autres bâtiments. Tout est détruit, saccagé, la rafale allemande a passé par-là... — E. V. Le roi Albert, chevalier de l'Ordre militaire (ie Saint-Georges Un télégramme au Tsar On sait que le Tsar vient de conférer au roi Albert la croix cîe chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Georges «qui n'est décerné qu'aux bravas» a-t-i! dit dans le télégramme envoyé à notre souverain. Gelui-ci a remercié dans les termes que vcici: J'exprime à Votre Majesté ma profonde gratitude pour la rare et si flatteuse distinction qu'Elle a bien voulu me conférer. Que Votre Majesté me permette d'en reporter tout le mérite sur mes vaillants soldais et d'y voir une nouvelle preuve de Sa haute et puissante sympathie. L'éloge que Votre Majesté a daigné faire du peuple belge et de son armée me touche tout particulièrement et sera reçu avec une vive reconnaissance et avec orgueil par la nation entière. (s.) ALSERT. La Heine reçoit une lettre touchante ie France La Reine vient de recevoir d'un curé de Normandie la lettre émouvante que voici, accompagnée d'un don en argent: Baromesnil [Seine Inférieure), 17 août 1914. Madame, Votre Majesté voudra bien accepter la modeste offrande qui lui envoient nos deux petites paroisses normandes de Baromesnil et de Mes-nil-Réaume pour ald.er les familles belges éprouvées par la guerre. Nous n'ignorons pas, Madame, q\ie c'est grâce à l'héroïque résistance des soldats de S. M. le Roi des Belges que l'envahisseur a été arrêté sur nos frontières françaises. Si, à l'heure actuelle, dans notre Normandie, nous faisons tranquillement la moisson, c'est, après Dieu, à la vaillante armée belge que nous le devons... Mais, Madame, nous ne pensons pas sans tristesse, à la détresse de beaucoup de familles belges qui ont dû abandonner leurs villages dévastées par les armées allemandes .Aussi, émus de tant de malheurs qui s'abattent sur votre noble nation,« nous avons voulu être parmi les premiers à en prendre notre part. Le -15 août, en la fête de l'Assomption de la Sainte-Vierge, nous avons fait dans nos deux églises une première souscription, en faveur de nos frères, les Belges. En. vous envoyant, Madame, cette première offrande, nous prions Votre Majesté de l'accepter comme un témoignage de notre admiration pour vos coura-'c/eu'x soldats et notre fraternelle amitié pour la noble nation belge. Dieu la bénisse et lui donne la victoire. Je suis, avec le plus profond respect, Madame, de Votre Majesté, le très humble et très obéissant serviteur. (a.) Chevallier. curé de Baromesnil-(Seine-Inférieure). La Reine a lu cette lettre avec émotion et a fait adresser de chaleureux remerciements à M. le curé Chevallier. Encore on mensonp allemand LONDRES, 15 septembre. — Communiqué par la légation fsritannique en Belgique. -— Les représentants du gouvernement allemand dans les capitales étrangères affirment que la «Westminster Gazette» a excusé ou justifié fa destruction de LouVain. C'est un impudent mensonge. Dans son numéro du 29 août, ce journal imprimait ce qui suit: « La destruction de Louvain est un acte infâme qui ne peut être justifié par aucune raison concevable de nécessité militaire; sa seule excuse pourrait être de faire vaîoid qu'une panique a frappé des barbares. Ce ne sont pas de vaillants guerriers qui commettent des actes pareils, mais des hommes affolés de peur pour leur propre salut. La «Westminster Gazette» a, depuis lors, répété cette opinion sans ia modifier d'aucune façon.Note. — On sait que la Westminster Gazette est un des journaux libéraux les plus influents et ses attaches avec, les membres du trouvernement actuel sont connues. LA LETTRE D'UN ALLEMAND ■ » LOfMDRES, 16 septembre. — De New-York au «Dail]{ Express». — La preuve que l'ASiemagne commence à se révolter contre le Kaiser est donnée par une lettre publiée dans 1e «New-York Herald» et signée par le comte von Bergen, datée d'Sserlohm, en Westphalïe, le 27 août, protestant contra une aventure fo!8e d'un tyran actuellement en Allemagne, Depuis longtemps un masque cacha le caractère réel de ce vampire à son propre peuple et, grâce à lui, l'Allemagne deviendra le pays le plus pauvre et le plus misérable du monde. » Je quitte mon pays, dit l'auteur de la lettre, dont je suis dégoûté par le barbarisme infligé à l'humanité par l'empereur et je ne reviendrai en Allemagne que sous le régime de la République. — Reuter. La situation la "documentation " allemande Photographie truquée Nous connaissions déjà les dépêches du Wolff bursau annonçant des victoires allemandes qui n'existaient que dans l'imagination des ré' dacteurs reptiliens. Nous connaissions déjà les «feuilles» de nou velles fausses affichées à Bruxelles, à Liège, è Verviers, et destinées à tromper et à décourager nos compatriotes. Aujourd'hui nous avons mieux. Un diplomate belge nous a montré un des derniers numéros du «V/eltspiegel»,la publication illustrée bi-hebdomadaire éditée par le «Berliner Tage-blatt». En première page une photographie — oui une «photographie»! — montrait le «Zeppelin» survolant Anvers et jetant des bombas, Le croiseur aérien voguait au-dessus de la vieille ville et une de ses bombes venait d'allumer l'Hôtel de ville — parfaitement l'HOTEL DE VILLE! — tandis que dans le lointain on voyait brûler le quartier entourant les anciens bassins!! Un moment d'attention suffit pour constater que c'était la photographie bien connue et répandue, en carte postale, à des centaines de mille exemplaiies, représentant l'Hôtel de ville ^ la Grand'Place vus de la première galeriPde la tour, qui avait été «truquée». On y avait ajouté le «Zeppelin...» et ses bombas. Mais voilà les Allemands bien renseignés et il faut que la cause défendue par le «Berliner Tageblatt» soit bien misérable pour que ce journal ait recours à des procédés aussi infâmes que celui que nous dénonçons à l'indignation de nos concitoyens. Les atrocités en Belgique LONDRES, 16 septembre. — Tous les journaux expriment leur horreur provoquée par le rapport officiél sur les atrocités commises par les Allemands en Belgique. Ils s'accordent à les traiter de «Huns 'modernes».Le Times dit que rien ne peut effacer l'impression créée dans tout le monde par les outrages des Allemands. Le Daily Telegraph dit : « Nous savons que le moment viendra où le compte sera terrible.» Le Morning Post dit: «En ce moment, l'exemple des Allemands montre aux alliés ce qu'il faut éviter.» Le Daily Mail dit que le rapport est le document le plus effrayant qui ait jamais été soumis aux hommes civilisés. — Reuter. Bans les Flandres  Houthulst Un petit engagement a eu lieu également dans la forêt d'Houthulst. Des reconnaissances avaient signalé, dans cette direction, une colonne de uhlans. Une compagnie de volontaire partit, battant le terrain _ à Waereghem, St-Eloi et Ingelmun-ster, où des patrouilles allemandes "avaient causé des dégâts. La concentration eut lieu dans la forêt d'Houthulst d'où les Allemands furent bientôt délogés. Les Allemands ont perdu 5 hommes dont un officier. Ils ont eu 30 blessés.  Rogyeveld—Trois cents uhlans en fuite Une bande de uhlans forte de 300 cavaliers et de dix cyclistes a été signalée samedi à Iseghem, où elle avait pris des otages et commis des déprédations suivant sa coutume. L'autorité militaire prit aussitôt d'excellentes disuositions Dour nuro-er la. W><rinn ftp cette nouvelle patrouille allemande. Dimanche matin, très tôt, une compagnie forte de 180 hommes, partit à destination d'Essen, où l'ennemi était signai. C'est au village d'Ichtegem que commença l'action vers 7 heures 50. Pendant trois quarts d'heure les coups de feu se succédèrent avec rapidité donnant l'impression d'un lutte acharnée. Les uhlans tiraient de plusieurs habitations 1 situées sur le territoire de Roggeveld, d'où il fallut les débusquer. Les nôtres, divisés en trois pelotons, les attaquèrent avec beaucoup de courage. Pour ne • pas être enveloppés, les Allemands ne pro-; longèrent leur résistance que pendant une . heure, remontèrent rapidement à cheval et s'enfuirent vers le sud. Si nous avions eu de la cavalerie, pas un , ne nous eût échappé. Les Allemands auraient eu 64 tués et de nom-| breux blessés. Ils se sont enfuis dans la direction d'Ypres. Un détachement français intervint à la fin de l'action et poursuivit également l'ennemi. Dix-sept Teutons qui s'étaient réfugiés dans une ferme furent faits prisonniers. Ils racontent qu'ils se sont trompés de route et qu'ils arrivaient de Roulers. Nos soldats rapportèrent tout un butin da guerre: 60 lances, des baïonnettes, des sabres, etc. et l'auto des uhlans où ces pillards avaient mis le produit de leurs plus récentes rapines. On y trouvait, en un tout hetéroclite des bouteilles de cognac, des couvertures, des cartes, quantité de boîtes de cigares, toute une papeterie, etc. Nous avons eu quatre morts et quatorze blessés. Engagement à Erp Une colonne de volontaires belges a eu un engagement assez violent avec les troupes allej mandes de toutes armes, à Erp, à proximité d'Alost. Notre colonne,appuyée par des auto-mitrail< leuses, a mis les Prussiens en déroute et leul a enlevé 7 chariots et dix-sept chevaux. L'ennemi en se retirant a tué deux civils et a incendié de nombreuses maisons. Les Prussiens sont revenus à Erp pendant la nuit, pour relever leurs morts et leurs blessés Les pertes ennemies semblent avoir été rela/ tivement importantes. Chez les Sériés Les Serbes occupent Yishigrad LONDRES, 16 septembre. — Une dépêche de Nisch annonce que les troupes serbas occupèrent Vishigrad. — Reuter. Note. — Vishigrad, ville de Bosnie à 20 ki lomètres de la frontière. El Italie Rappel d'un croiseur italien LONDRES, 16 septembre. — Une dépêche de Venise dit que le croiseur «Piemonte» a été rappelé de Somaliland. — Reuter. En Extrême OrièHt L'Allemagne et la Chine LONDRES, 15 septembre. — On mande de Pékin à la Reuter's Telegram Cy, que le chargé d'affaires allemand a fait savoir à la Chine que le gouvernement allemand se réserve de demander des explications à la Chine sur la prétendue violation de la neutralité commise par la Chine en permettant aux troupes japonaises de débarquer. Le gouvernement allemand se réserve aussi d'exiger une compensation pour ies pertes ninci

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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