Le matin

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s.n. 1914, 19 September. Le matin. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2b8v980m2t/
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"Sameiai Sefsi'ô^br® 1914 &** - CII.MÇJ OKivriaiiEs 21lûe Armé© N° 262 rédaction M /i£ILLE BOu iS3£, C9 a'rc vkîi» ! çéléplions Rédaction : » £ 3-' ^îDOB-îieMaeîits ; i la "!i , . . .fr. 1S.IM» . rrrs / Sis itutis .... <ï.ïîî» /ïroi* mois . . . 8.8« ( Cn sa » - XiS.Oi» MêtUïBR <SJ* moi* ë"?!î? 1 f Trois r.mi .... Sï>.<i_W!> ;jUitoj;R ; F ! nee, Angleterre, Allemagne et Cr>ion V l'o.'partrishe«tt \ <ï. «.«M».- lioltand.- a (ifar'ni-biiçlie, j.#r tfjm^tf . IV. S .«»■ Ljtaiiusinent se'péursutt jusqu'à refus formel. LE MATIN >7 O XJ RNA L QTTOTIDIE N administration ;39, VU ES LL£ BOURSE, 3? ANVERS Téléphone Administration : SS<»1 C. de CAUWER, Directeur A ixnorxces : Annonces ia petite ligne, te. O "Al> Annonces financières id i t s SC > Réclames la ligne, > 1 ïît» Faits divers corps ' id. » S* (W> Chronique sportive id. > îi Oï» Faits divers fin id. , H 4HD La Ville id. s Si OU Emissions Prix à convelijr. Les a/tnonces de la Fraura, de l'Angleterre et '■ ■■ TAmérique sont exclusivement reçues 4 a-xetles c/cej mm. j. lebmub & c». NOUVELLES DE 3 HEURES Sur le M russe 8 mrps d'armée allemands retirés île France et de Beiyigf&ie 19 septcifljiilire. — Un® siépêelse au «0a% feîegpaph» sis Hoesse, «lit s « ap|iF©3i©iBs ûe ssïiopg© absolument sûr© sgas© 8 jsrps d'armée allemands quittent ia Frais©© ©f Sa Bel® jiquè pourla frontière russe». (iSeuter). SUR LE RH5N AMSTERDAM, 1T segst^mlire. — L© «Hasaalelslilaii» ippre&ti d© sauras giigp© il© foi Ëgase Coiogn® et Oyssei-lorf F®8îf©r,«s@gÊi sérieusement leurs fortifications et :oni des préparatifs «i© @iéfeiase. Chez les Anglais .e "Times" dît : "Guerre jusqu'au bout!" LONDRES, 19 septembre. — Dans un article e fond intitule «Guerre jusqu'au bout». Le mes déclare que les alliés sont fermement écidés à ne pas cesser les hostilités jusqu'à ce pie militarisme prussien soit totalement dé-uit. Aucune force hostile ne peut infliger sur Allemagne une mortification plus profonde ne celle encourue par son propre choix. — enter. Déclaration de i. Asquith à Edimbourg LONDRES, 18 septembre. — M. Asquith, dans i discours qu'il a prononcé dans un grand leeting à Edimbourg, auquel beaucoup de no-ibles assistaient, ainsi que Lord Rosebery, a -claré que la guerre était un acte délibéré de Allemagne, qu'elle était due à une grosse fau-1 de calcul des conseillers du Kaiser concer-sM le vrai esprit de la Grande-Bretagne, des lies et des colonies. M. Asquith a ajouté: «Louvain, M ah nés et 'Monde sont des noms qui flétriront doréna-"nf la culture allemande. '■Votre tâche ne sera pas légère. Sa pleine exé-ffion durera certainement des mois et peut-"edes années.» es volontaires sud-africains LONDRES, 19 septembre. — Suivant une dé-'tlie de Johannesburg le commandant Frede-®, qui commanda le contingent Scandinave •rabattant avec les Boers pendant la guerre 'i; le sud de l'Afrique, a télégraphié à Lord "taener offrant ses services avec mille hom-es choisis, pour la campagne d'Europe. ss fonds canadiens pour la guerre LONDRES, 19 septembre. — Suivant une dô-;™e de Montréal, le fonds canadien pour la wre s'élève actuellement à i millions de dol- Ls prince de Galles Londres, 19 septembre. — Le Pressbureau j "once que le prince de Galles désirant aller Irout. demanda la permission d'accompa-'er 'e bataillon de gardes se rendant au théâ-• "es opérations. ord Kitchener fit savoir au roi que comme Prince n'a pa^ encore complété son instrua-"'"litaire, il ne serait pas désirable, au mo-ei%HCtuel' 1ue le prince aille au front, — Le ravitaillement 18 septembre. — Le Canada avait Ie °j l'envoi d'un million de sacs de fa-ttiïé - Premiers chargements sont déjà a» n v ^verpool, Londres, Bristol, Glas-fs en t n et Cafaiff. 460,000 sacs sont arri-nai«,, 11 Jusqu'à présent. Ils pèsent 98 livres j par sac. ' 1 Professeurs de football ! COPENHAGUE, 15 septembre. — D'après le Bediner Togeblatt, des soldats de l'infanterie allemande pi posés à la garde des prisonniers anglais, s'amusaient à jouer au îootball, lorsqu'ils virent leurs prisonniers qui piaient en se tenant les côtes. Les «Royal Scots» expliquèrent à leurs gardiens que leur manière de jouer était vraiment par trop ridicule. Après quelques explications, une entente fut conclue et, à'la plus grande joie des Allemands, les prisonniers anglais se mirent à leur donner des leçons de football. Après tout, c'était encore une façon de les battre... Les nouvelles armées anglaises LONDRES. 18 septembre. — Parlant à la Chambre des Lords de la rapide formation des nouvelles armées anglaises, Lord Kitchener a déclaré qu'en dehors des engagements réguliers, de nombreux bataillons locaux sont formés, qui prennent le nom de leur ville ou de leur région. C'est !a meilleure preuve de l'en-thousia.sme qui règne partout. Une division de troupes fraîches a été expédiée en Egypte, une brigade est partie pour .Malte et une garnison nouvelle est attendue à Gibraltar. Les enrôlements LONDRES, 18 septembre. — Depuis que le minimum de la taille a été élevé à 5 pieds 6 pouces, le nombre des enrôlements quotidiens est de "> ù 6.000 hommes. Il était, auparavant, de 33.000 hommes par jour, ce qui causait un véritable encombrement. Les rasoirs de Sheffield L'industrie anglaise continue à fonctionner très normrlc-ment.on le sait.A She.'iieîd, particulièrement, la coutellerie a beaucoup de besogne, particulièrement en ce qui concerne les rasoirs. Le soldat anglais, en effet, si brave sous le feu, et si calme d'ans le danger, tient beaucoup à être rasé quand il Va à la bataille. Et l'on voit ainsi cette chose véritablement stupéfiante et admirable à la fois, d'hommes qui marchent au-devant de la mort et qui s'inquiètent» d'avoir une toilette soignée. L'industrie de Sheffield s'est donc vu attribuer une petite commande de 500,000 rasoirs, 'pour les besoins du corps expéditionnaire anglais...1O?OO0 huîtres pour les blessés Dès l'ouverture de 1a. saison, dix mille huîtres du Colchester seront mises, au fur et à mesure des nécessités et de la demande des hôpitaux à la disposition des blessés soi- S m MES L'humour de l'Amirauté ANVERS, 19 septembre. — Communication de !a Légation britannique, — Le Foreign Office envois cette dépêche, le 18 septembre: «L'Amirauté britannique annonce que îes Allemands ont déjà coulé trois fois Se croiseur «Warrior» depuis ie corîïîTienseiïisnt de la guerre. L'Amirauté se permet de donner !e conseil aux Allemands de choisir le nom d'un autre navire de ia flotte britanniaue pour leur prochain mensonge.» L'attitude de l'Italie Le peuple italien veut se battre avec les alliés LONDRES, 18 septembre. - Le Daily Mail d'aujourd'hui publie l'exposé suivant sur la situation en Italie: i «-L'Italie est arrivée à l'heure critique. Le i poids de la neutralité qui lut est imposée par 1 ; ses.. politiciens ne peut être puis longtemps ■' I supporté. Le désir passionné que le peuple ita-j lien éprouve de combattre côte à côte avec les 1 1 Anglais et les Français contre la tyrannie et la | brutalité germaniques ne meut être réprimé I plus longtemps. La guerre n'est plus qu'une question de jours, peut-être mémo une question d'heures. » Des nouvelles hautement ^significatives sont i encore parvenues d'Italie aujourd'hui. i Le Messagero, de Rome, collègue du grand Secolo, de Milan, et journal xl'unb haute digni- ] té et d'une immense influence, publie un ar- < ticle qui mérite de retenir l'attention de l'Eu- < rope : «Après six semaines d'attente, dit-il, le peu- ] pie italien commence à. se demander quel est. le i but de ses dirigeants et s'il doit vraiment con- i server son attitude de pieuse résignation jus qu'à la fin de la guerre, demeurant inactil à I la \ue des triomphes des autres. ; » Il est nécessaire d'examiner notre position en toute franchise, tandis que sur les champs ■< de bataille de France, de Belgique, de Galicte ] et de Hongrie se jouent les destinées de l'Eu- i rope. » Le gouvernement italien assume une très 1 grave responsabilité vis-â-vis» du pays en se maintenant hors du conflit, comme si, vrai- i ment, il cherchait à mériter le prix Nobfel de j la paix. i » Le cabinet Salandra possède certainement le prestige et la vigueur nécessaires pour dé- I cider, en ce moment critique, des destinées du pays.. ...... , ) » La grande- agitation populaire, qui se ma- < nifeste par de multiples démonstrations et par i des milliers de réunions publiques et privées, prouve que l'anxiété ne cessera qu'au jour où i l'on connaîtra le rôle que l'Italie doit jouer. » 1 D'autre part, le comité exécutif du parti ra- , dieal, à une réunion où tous les députés radi- , eaux etaient présents, a ^oté tes résolutions suivantes : «Le devoir de l'Italie est de ne pas laisser passer le moment opportun pour éteindre le territoire du pays jusqu'à ses limites naturelles.» L'Italie doit agir vigoureusement pour éviter que cette guerre finisse par le triomphe du militarisme à outrance. " A l'heure où les traités d'alliance de l'Eu- ! rope seront réformés, l'Italie doit être en état de mettre la plus grande influence possible au ! service des intérêts nationalistes italiens au nom desquels,-dans le pasé, l'Italie a recon- , quis^ son unité nationale. ( »C.et ardre du jour invite le gouvernement ] à examiner si le moment n'est pas venu pour I Italie de changer sa neutralité en une active 1 participation au conflit. » J Enfin, à Rome, de nombreuses manifesta- ' tions populaires ont été organisées pour'récla- i niei la participation immédiate à la guerre, aux côtés de l'Angleterre et de la France. Des 1 députés de tous les partis v ont pris part Le plus grand enthousiasme pour les al?»és s'v est ' manifesté. ' Ces faits se passent de tous commentaires. A Rome GEMES, 16 seotembre. — A Rome, les manï-festaîions en faveur cîe la guerre sont si nombreuses, que la police est insuffisance pour les effîjîsche?. La troupe est obligée de lui prêter 1 main forte peur défendre les ambassades des 1 états germaniques. A Milan j MSLAN, 16 septembre. — Télégramme reçu par fe «Daily Mai!». —La gauche démocra- t tique, les nationalistes, la parti de la réforme 1 radical, les sociaïistes et les partis rôpubli- < caiîis ont passé une résolution en faveur SES 1 HOSTILITES IMMEDIATES, et l'on réclame j de toutes parts une cession extraordinaire du s I parlement. ï Chez les Français «9 Deux marins d'un navire saisi s'engagent dans la légion étrangère l Nous lisons dans le Temps: T'n des navires austro-hongrois saisis dans un port français a comme équipage des marins d'origine serbo-croate; ce navire, en raison des circonstances de la saisie, ne sera pas maintenu en France, mais les hommes de l'équipage déclarent que toutes leurs sym- t pathi.es sont pour la France et qu'ils Veulent t combattre pour elle. • j — Il ne faut pas nous renvoyer en Autriche, i disent les marins. c — Alors, on va vous garder prisonniers, répohd la marine. 1 — Prisonniers? Oui, mais à une condition, r c'est qu'on ne nous interne pas avec des Al- t lemands. La discussion continue, mais déjà deux hom- ^ mes de l'équipage se sont eneaaés dans la 1 , légien étrangère. i Les hostilités en France Le communiqué de H heures du soir PARIS, 18 septembre. — Communiqué de 11 jnze heures du soir. — La situation générale :st inchangée. Nous avançons continuellement. Sur l'aile gauche, il y a une légère cessa-don'de combat. —Bavas: Un résumé officiel delasituation ANVERS, 19 septembre. — Communiqué of-îciel de la légation de France. — Do Bordeaux e 18 septembre, 19 heures lr>: La bataille a continué suc tout le front, de 'Oise à la Woevre. pendant la journée du 17. ■ans modification importante de la situation ;ur aucun point. 1. A notre aile gauche, dans la vallée de 'Oise, nous occupons Marguerise, C.arlepon et "uts; sur les hauteurs au nord de l'Aisne, nous ivons légèrement progressé. Sur certains points, trois retours offensifs entés par les Ulemands contre l'armée anglaise ont échoué. A Tro\!en, entre Soissons et Craonne et de >aonne a Reims, nous avons nous-mêmes repoussé de très violentes contre-attaques exécutes la nuit. L'ennemi a essayé en vain de prendre l'of-'ensive contre Reim.s. g. Au centre, de Reims à t'Argonne, l'enne-m se renforce par des travaux de fortification inportants et adopte \me attitude purement léïensive. A l'est de l'Argonne et dans la Woevre, si-nation inchangée. 3. A notre aile droite (Lorraine et Vosges), 'ennemi occupa des positions dsfensiveuteïït irganisées dans le voisinage de la frontière. — rïàvas-Reuter. Note. — Carlepont, Marguerise et Cuts sont rois villages de la vallée' de l'Aisne, situés en->re Compiègne et Chauny. Cuts, au Nord, n'est ju'à 12 kilomètres de Chauny et marque, sur .•e point, une avance des alliés. Craonne, village à 10 kilomètres au nord de .'Aisne, entre Reims et Laon. La bataille sur l'Aisne PARIS, "19 septembre. — La bataille de l'Aisne ist considérée comme la dernière des grande® ipératjtons sur le terrain français. Il paraît probable que le succès final sera achevé par le noyen de menacer les communications aile-nandes.Un combat acharné se produisit hier au point >ù les troupes anglaises se joignirent sur une jartie de la ligne des alliés. Bien que les al-iés subirent partiellement des pertes sévères, ,1s exécutèrent leur tâche sans hésitation et jeeupèrent quelques positions allemandes tvancées. Les tranchées allemands au nord de Châ-ons sont très fortes, avec une profondeur de >lus d'un mètre. Il est donc facile de comprendre que l'avan-•e des alliés, en face de tels obstacles, se fasse îécessairement avec lenteur. — Ha vas. Les services rendus par les aviateurs LONDRES, 19 septembre. — Une dépêche te Soissons au Daily Express, parlant de la tataille de Aisne, dit que les pertes de l'in-'anterie doivent être très importantes par uite du feu terrible des obus et des balles des (eux côtés. Les aéroplanes des alliés font un service nagnifique. La nuit dernière un aéroplane trouva un rain plein de troupes allemandes en retraite, e pilote laissa tomber un flambeau pour in-hquer la portée et notre artillerie détruisit e train en quelques minutes. Il fait un temps effrayant, la pluie tombe ans cesse, les tranchées sont pleines d'eau, nais nos troupes se comportent avec un cou-age superbe. Parmi les Allemands blessés, se trouvent de toinbreux garçons de 16 ans ainsi que /des •ieillards de 60 ans. — Reuter. On général allemand cerné LONDRES, :I9 septembre. — Une dépêche de Soissons au Daily Express, en date du 17 septembre, dit qu'une force allemande commandée par un général aurait été cernée dans la forêt de Château-Thierry par environ 2,000 hommes des troupes alliées. Les Allemands se déguisent en "officiers français" pour aller faire sauter un pont. LONDRES, 19 septembre. — Une dépêche de Dieppe au Daily Mail dît qu'un parti d'Allemands a essayé de faire sauter le pont du chemin de fer à Oissel, à 6 milles de Rouen, espérant ainsi couper la communication entre Dieppe. Le Havre, Rouen et Paris. Tous ces. Allemands portaient des uniformes d'officiers français. C'était mercredi. Une information fût donnée que deux grandes automobiles avec des officiers prétendument «français» se rendaient vers Rouen. I .a gendarmerie de Gournay apprit que les automobiles se dirigeaient vers ce village. Les gendarmes prirent position à côté de la route et tentèrent d'arrêter au passage les automobiles, en tirant sur les Allemands, mais ces derniers ripostèrent, blessant 3 gendarmes, et s'échappèrent.Après ce point toute trace des autos fut perdue; mais c'est seulement 13 heures plus tard, que la nouvelle fût reçue de Oissel qu'une automobile avec i Allemands avait été capturée. Les hommes s'étaient arrêtés là pour essayer de faire sauter le pont. Une grande quantité d'explosifs a été trouvée dans l'automobile.Note. — Gourna.y-sur-Aronde, à 15 kilomètres à l'est de Compiègne. Combats en Alsace — Les Français gagnent du terrain BORDEAUX, 16 septembre. — Un télégramme expédié de Delemont, en Suisse, annonce qu'un violent combat a lieu en Alsace, où La Français gagnent du terrain. D'autres télégrammes de la même source révèlent une grande anxiété parmi la population allemande de la région. Les bulletins officiels sont très optimistes. — «Daily Mail». Bataille acharnée Depuis huit jours, la bataille se poursuit sur l'Aisne avec acharnement. Au cours de ces combats, l'occupation de Soissons par les forces françaises doit être considérée comme un gros succès. Le correspondant du «Daily Mail» signale qu'au nord de cette ville, les Allemands ont deux batteries d'artillerie lourde, qui ravagent les monuments de Soissons, mais ne causent aucune perte d'hommes. Les collines au nord de l'Aisne sont très habilement exploitées par la défensive de l'ennemi, dont les positions à l'ouest de Soissons sont attaquées notamment avec une ardeur exceptionnelle par un corps anglais. Les dernières nouvelles signalent une avance marquée de l'aile gauche franco-anglaise vers Laon, par la vallée de l'Oise. A n'en point douter, ia bataille se poursuivra encore pendant deux ou trois jours, «nais ia situation générale des alliés, qui menacent très dangereusement l'aile droite de l'ennemi, peut être considérée comme en tous points satisfaisante/ One communication du Foreign Office ANVERS, 19 septembre. — Communication de la légation britannique. — Une dépêche du Foreygn Office, le 18 septembre, pes-ie: Selon ie rapport reçu cet après-midi il n'y a pas de changement notable dans la situation. On signale une certaine activité c!e la part de la cavalerie des alliés, sans résultats définitifs, jusqu'à présent. in-iii «—■—i—i—biii—^■———a—s Nous ne donnons ni le nom du port ni le îom du navire, pour ne point attirer sur les narins des vengeances au retour du navire lans son port d'attache. On fait de guerre Du Journal des Débats: C'est une aventure invraisemblable et pour-ant, absolument authentique. Un lieutenant l'artillerie, qui avec ses 75 terrifiants, accomplit des prouesses en Lorraine, raconte, dans me lettre qu'il adresse à son père, cet extra-irdinaire exploit. L'action était vive auprès d'un petit village orrain. Un hussard français est. fait prison-lier et emmené dan% cette commune, où se rouvaient environ trois cents Allemands. Peu après, l'artillerie française cartonne le i liage. Emoi dans le camp prussien, faces ividès. panique; les balles sifflent, les obus datent,,. 1 Les fantassins français gagnent du terrain. Dans un élan irrésistible, ils vont enlever le village. Le capitaine • allemand interroge, blèrne d'angoisse, le hussard. — Si vous résistez, déclare notre brave cavalier, tous vos hommes vont être massacrés. Et le capitaine de répondre: — Nous nous rendrons bien, mais nous avons une peur terrible d'être fusillés. Le hussard affirme qu'il n'en sera rien, qu'en France on observe loyalement les lois de la guerre et que Mes prisonniers sont humainement traités par leurs vainqueurs. Le capitaine prussien pousse un soupir ds soulagement, ses yeux s'éclairent d'espoir; ij prononce, presque joyeux: —-• S'il en est ain«i, nous nous rendons. Et. crânement, le petit hussard, le visage épanoui en un large sourire, se placé au coté du capitaine ennemi et, siïi\ i des trois cents casques à pointe, maiche au devi du premier officièr qu'il rencontre et lui livre tous ses Erisanmers,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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