Le matin

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s.n. 1914, 05 September. Le matin. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kh0dv1dt4j/
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Hsarnedi 5 Septembre 1914 UlUA lltU *5» — UJU11I JL lJKftJS» 21 me Année — N" 248 RÉDACTION , VEILLE BOURSE, 39 f ' ANVERS .Téléphone Rédaction : »17 ^jaoanements : lUnan ir. 1S.OO |. „js ; Six mois .... « 6 SO ) Trois mois .... 3 SO !Un an . • * *, JIG.OO Sii mois SSO Trois mois . S OO France, Angleterre, Allemagne et Union ^e, par trimestre, fr. 9.00. - Hollande et Knd-baché, par trimestre, fr. T .OO. Luainement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 09,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS 'Téléphone Administration : S61 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id. » 3. tîO> Réclames la ligne, » 1 SO Faits divers corps id. » S.OO Chronique sportiv# id. » 3 OO Faits divers fin id. j S OO La Ville jd. » S OO .Emissions ' Prix à convenir» Les annonces de la. 'France, de l'Angleterre et de 'XAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles Shei MM. J. Lebègue 4 C°. JOURN AL QUOTIDIEN liez les Françaû Kur l'aile droite des Allemands ■aile gauche des allies oblige le ■allemands a reculer sur saini ■ÔuENTIN - L'ENVELOPPEMENT AURAI ■échoue - CAVALERIE ALLEMANDE RE ■pOUSSEE A COMPIEGNE. ^■l'Agence Havas nous envoie la note énigm; H,i que voici : ■,Ci-joint une information, mais nous ne poi ■oj. dire d'où elle émane. Elle est donc doi Kr sous réserves : KDepuis deux jours, le mouvement en avai ■~ :.ne droite allemande a été arrêté par le IL,;s françaises. ■k sous la pression de l'aile gauche de l'ennemi a dû reculer sur Saint-Quei ■ gros de cavalerie allemande, qui s'; H-, Qt sur Compiègne, a été vigoureusemer ^Bpiissé et a dû abandonner plusieurs pièce Kl! semble que l'enveloppement tenté su ■Lit gauche anglo-française ait échoué. U SITUATION MILITAIRI ■gens ce titre, le «Temps» du 30 août publi ^■iticls suivant: ■La situation de notre front, de la Somm ■» Vosges, est sensiblement restée ce qu'ell ■lai! il y a quelques jours. Les forces aile ^fta'tes paraissent avoir ralenti leur marche ■ les Aiiemands ont progressé, on doit bie Ktendre compte que tout pas en avant coût ■|«, non seulement beaucoup de leurs hoir ■|ktombent sur le terrain, mais la fatigu Hcceux qui restent est extrême, et c'est leu *tîi;!erie, qui est décimée et qui s'épuise ■ Voila vingt jours qu'on se bat sans rép ■an; cette région. Si les Allemands n'arr ■«il pas à reconstituer les effectifs de leur ■jlailions, ie jour approche où leur offensiv ■ Et pendant ce temps, les Russes avancer ■animent en Prusse et en Galicie, et leur ■c;:es augmentent to;is les jours. Les troupe ■^e les Allemandes emprunteront aux armée ■put contre nous seront épuisées et ne poui ■j». offrir un sérieux obotacle à Pinvasio K ei !eur éioignement nous permettra d Mipieftt une énergique offensive. Il ne fan Hctubiisr, que nous ne sommes pas seul! ■l'uc'es; contre nous que l'Alieniagne ^■isson effort avec l'illusion d'un suoeè ■ SI, EN DURANT NOUS SOMMES DON ■tflTSIMS Se LA VsCTGIRE FINALE. Un fa ■>ii test pas à négliger, c'est la difficull ■ 'Allemagne et l'Autriche rencontrer ■ia à alimenter leurs 119 millions d'habiantt ■ Havas-Reater. ■omnîiusiigpé officie français mmr de Paris — La situation ■PARIS, 4 septembre. — Communiqué du goi ■tament militaire, le 3 septembre, à 23 hei ■ ■ Aucun contact ne s'est produit depui ■o entre l'armée de Paris et l'ennemi, signe ■ dans la région Compiègne-Senlis. ■h précautions étaient d'ailleurs prises pou tout mouvement offensif de l'ennem ■te mesures prévues pour assurer la chas* Bravions allemands et notamment les cro ■®s des avions français fortement armé ■>psehent les avions allemands de survole ■toaveau Paris. ■^situation respective de l'armée dans 1 ■™ et l'Est et celle de l'ensemble des force la même qu'hier. — Havas-Reuter. TOUJOURS TENIR! ■"Albert de Mun, dans l'Echo de Paris : ■jMe la campagne allemande est dans le ■*'' de M. de Jagow. Des Etats qui men; l'Allemagne, un seul peut être atteint a ■fJf la France. La Russie est impénétrable ■, nerre invulnérable. C'est nous qu'il fai Panger suprême et suprême honneur ■yfance est, ainsi, le rempart de l'Europe, nous, nous pouvons attendre, les Alli ■ i"ls ne le peuvent pas. Nous pouvons nou », ailler, recevoir des renforts et des mi ojs. Les Allemands ne le peuvent qu'ave ■ «fficultés extrêmes. Le temps est contr ■i'11 est pour nous. «■^nous pont jj fauj qU'ijs en finisser ■f:„ France, avant que les Russes le ■, Suent, eux aussi, en plein cœur. Ils n'e ■ '"'li, ni à l'Est où Castelnau soutien ®Dat sans trêve, ni sur la Meuse, (M ne ■Tnff ^emeurent sur leurs positions, prête ■ni nsive'. n* sur *a route de Paris, o ■ 'es armées, jointes à celle des Anglai! ■«rls t ent route, à cette heure même ■ Via i temPs"^ les Russes marchent su ■■oïl i et menacent Kœnigsberg. ■si mi *aits- I-,a conclusion en est claire ■t? tous nos articles. Il faut «tenir> ■ ,) (^:l'a la avec la certitude absc ■on • 'e v'ens de donner les raisons, qu ■ fan r 1U1 Passe, dans ce duel tragique ■| ?ne Pour la victoire finale. ■s prons;n°us de ces fortes et viriles per ■ rint nos ames dans le sentimer ■iin» terrible et glorieuse mission, et a' ■ ni; avec courage. LES AMIS DE LA BELGIQUE ■ disons dans l'Echo de Paris: ■ nui" Paris " prennent une initi: ■rent lr-a dro't au cœur de tous ceux qi ■- enth °i®ner a la noble nation belg ■iinm • siaste reconnaissance. Ils not ■ ,'"!Pent l'appel suivant: ■ir vpr ndons les Amis de la Belgiqu KL lr en aide tout de suite à tous le ■ - nui ont besoin de notre armuL. . > . I > Les Belges hospitalisés en France doivent ? être traités mieux encore que nos nationaux. ) Ils ont droit à une aide qui doit être en rapport avec la grandeur du rôle grandiose que îa Belgique vient de jouer, par quoi elle a provoqué l'admiration du monde entier. » Et ce sont tous ces admirateurs que nous . invitons à s'inscrire sur nos listes, r » Notre comité sera composé des personna-" lités françaises les plus éminentes, en atten-f dant qu'il se renforce de toutes les illustra-tions des nations civilisées que le conflit actuel n'aura pas laissées indifférentes. » Il faut aller vite. Les souscriptions et dons l' peuvent être envoyés ou remis au siège provisoire, rue Montmartre, 167, au nom de M. l" Edmond Benoît-Lévy, président des Amis de Paris, délégué provisoire. » D'ores et déjà, les personnes qui vou-it draient donner l'hospitalité ou la nourriture s à des réfugiés belges sont invitées à le faire savoiç d'urgence. » s i- LES REFUGIES BELGES AU CIRQUE DE PARIS L- it Le Journal donne des détails suivants sur le s séjour des réfugiés belges à Paris: Le Cirque de Paris présentait hier le spec-r tacle le plus réconfortant et le plus navrant à la fois; les réfugiés belges y campent au nombre de deux mille au moins, grâce à l'a-7 mabilité de M. Vivé, directeur, assisté par " son dévoué secrétaire général M. Riffard. Ce-lui-ci, aidé de quelques personnes du quartier, e parmi lesquelles nous citerons: Mme et Mlle Richard, M. Paquier, Mme Rachel Jouin, etc., e fit appel à tous, commerçants, particuliers, e et, grâce à l'initiative privée, à la solidarité !- que tous ont voulu montrer, les émigrés ont !- pu manger, boire; les enfants ont eu du lait. 11 Un service médical admirablement organisé e par l'es docteurs Collin, Bonnet, de Backer fonctionne au premier étage; les infirmières e montrent un dévouement à toute épreuve. Ceux r qui n'ont pu supporter les fatigues d'un long !' et pénible voyage ont été dirigés soit dans la maison de santé du docteur Bonnet, rue de la Chaise, soit à l'hôpital Laënnec. ® Des distributions de vêtements et de chaussures sont faites en bon ordre grâce au ser-, vice qui fut organisé; M. Delavenne, conseil-^ 1er municipal, nous a dit : ® — Lors des séances officieuses que nous te-® nons à l'hôtel de ville, j'ai appris par M. Bé-cret, conseiller du dixième, que son arrondissement était envahi par les réfugiés cjue dé-p versent les gares du Nord et de l'Est; il m'a ® dit qu'un convoi très important allait arriver. J'ai tout de suite été voir le commandant mi-litaire de la gare du Nord; le docteur Bonnet * mit à ma disposition les lits âe sa maison de 2 santé et, avec quelques taxis-autos, nous i avons emmené une trentaine de Belges. Ap-I prenant que les émigrés seraient très nom-® breux, j'ai demandé de les emmener au Cir-' que de Paris; à 5 h. 30, le Métropolitain '■ les transportait jusqu'à la Tour-Maubourg et, de là, ces malheureux se traînèrent litté- Bralement jusqu'au refuge qu'on leur offrait; certains avec leur femme et leurs enfants (les familles ayant un minimum de quatre enfants sont l'exception) ont fait à pied plus de cinquante kilomètres avant de trouver le train qui les amena à Paris; ils étaient sans chaussures, mouraient presque de faim; grâce aux efforts de tous, nous pouvons donner à ces braves gens à boire, à manger, de quoi i- se vêtir et se chausser.» t- Mme la générale Pau, Mme Séverine, de s nombreuses femmes du monde ont passe leur l- journée à secourir les infortunés qu'elles avaient sous les yeux. r Les émigrés belges séjourneront peu à Pa-i. ris; ils seront dirigés vers la province par des e trains spéciaux qui sont en formation, ceci i- dès aujourd'hui peut-être. S r Le gouvernement à Bordeaux s BORDEAUX, 3 septembre. — Un train spécial transportant M. Poincaré et les ministres est arrivé à midi. La foule a poussé des cris chaleureux: Vive Poincaré!; Vive la France!. M. Poincaré s'est installé à la préfecture et les services des ministères de la guerre et de s l'intérieur sont dès maintenant aménagés. — l- Havas. u Le bombardement de Cattaro par ! les Français s PARIS, 3 septembre. — Le Temps reçoit de Rome ces nouvelles venant de Cettigne: c Le Messagero dit que la flotte française dé-e mantela complètement les fortifications de Cattaro et que le tir indirect des canonniers attei-gnit également les navires autrichiens réfu-s giés dans la baie de Teodo et endommagea n gravement les forts intérieurs. —Havas. s LES RAISONS D'ESPERER s De Léon Bailby, dans VIntransigeant, ce ra-'• pide coup d'œil sur la situation : '• Si nous jetons les yeux à l'extérieur, nous r voyons cpie la Belgique ne se fatigue pas d'être héroïque, puisque ses troupes, avec le roi Al-'• bert à leur tête, veulent reprendre Malines. La '• Russie avance à grandes enjambées en Prusse orientale. La Serbie, toute fraîche de ses vic-® toires, va les poursuivre contre les fuyards '' soldats de François-Joseph et l'Angleterre nous donne, par la bouche de lord Kitchener, le té-'I moignage le plus éclatant de sa volonté d'aller i jusqu'au bout.Contre un ennemi dont les effec-tifs énormes ne peuvent que s'épuiser, l'Angleterre promet de jeter les siens, qui ne cesseront d'augmenter. Force de la logique anglaise! Qui donc ne se sentirait pas rassuré dans les moelles par toutes ces magnifiques raisons d'espérerî e IL VOULAIT SERVIR s PARIS, 1 septembre. — Du Bulletin des Ar-e mées de la République: is • M B... est le fils d'un notaire. Il n'a jamais i lait de service militaire; mais il était fort en nuyé de voir partir les camarades et de rester I là, lui, à ne rien faire. Et, pour partir, il a trouvé un fameux «truc». Il a acheté une auto 18,000 franco et il l'a pré- ™ sentée à la réquisition. — Combien voulez-vous de votre voiture? I — Un franc. du — Combien dites-vt'us? su — Un franc... pas plus... Mais à condition que je sois pris comme conducteur. On l'a accepté et le voilà soldat. Il va partir j's dans les vingt-quatre hpures. Le roi n'est pas rie pas son cousin. Mme FELIA LITVINNE Notre amie, Mine Felia Litvinn, la grande ^ cantatrice, dont le concours ne s'est jamais fait marchander et qui est bien connue en Bel- en gique, se trouvant en villégiature à Royat, a pr donné quatre auditions de l'Hymne Russe, et de la Marseillaise, après lesquelles elle fit la p quête dans un képi de soldat. si! 6,500 francs ont été recueillis ainsi au profit ra des familles nécessiteuses et des soldats blessés et d'Auvergne. L'admirable artiste sera lundi à Paris et offre d'y continuer, au bénéfice des œuvres de secours, ces auditions qui ont été si fructeuses à Royat. FORMATION D'U.J CORPS BELGE A ROUEN Ri Le Journal de Rouen, du 30 août, publie les , renseignements qui suivent ; p « L'uniforme belge a fait son apparition dans notre ville, où on l'a vu fraterniser avec se l'uniforme français et anglais. Il est arrivé, m en effet, plusieurs milliers de volontaires de Belgique qui sont venus achever en France leur formation en corps de combat, formation ar qui a été interrompue dans leur pays par la ^ ruée de l'invasion allemande. ^ » Ce corps s'organise sous les ordres du général-major baron de Gemblinne de Meux. ■ II comprend des éléments de toutes les armes, infanterie, artillerie, génie, cavalerie, etc. » Chez les Russes M R L avance russe ^ L'arrêt subi par les troupes russes dans la Prusse orientale, à la suite de l'entrée en ci, scène de nombreux renforts allemands, n'est tj ni exagéré, ni diminué à Pétrograde, où la nouvelle en a été acceuillie avec un cal-me absolu et où le fait a été accepté comme faisant partie des inévitables alterna- { tives de la guerre. Cela n'entrave en rien d'ailleurs l'offensive russe en Autriche-Hongrie. ^ (Nous avons signalé la prise de Lemberg.) . La capitale de la Galicie avait été évacuée l'avant-veille de cette prise et déjà on s'at- j tendait à la chute de la place. Tout en reconnaissant loyalement le léger échec précité, les Russes, cependant, attendaient d'un instant à L l'autre des nouvelles sur l'issue d'une grande bataille — et ils escomptaient une victoire — qui marquerait une nouvelle journée de gloire g pour nos alliés entre la Vistule ët le Dniester. T{ L'étude de la carte de la Pologne russe, du té nord de l'Autriche et de l'est de la Prusse, „ amène à conclure que la marche des troupes russes sur Berlin ne peut être entreprise qu'après que l'armée autrichienne contre laquelle les Russes opèrent actuellement aura été mise hors d'action. La Russie ne semble pas poursuivre cet objectif ni avoir mis cette destruc- P£ tion au premier plan de ses projets stratégi- te ques, mais elle la poursuit cependant remar- sa quablement bien. m Les Autrichiens, dit un confrère anglais au- ai quel nous empruntons ces considérations, ont je depuis toujours la réputation d'un peuple mal- di heureux à la guerre. Les Russes, d'autre part, de ont mobilisé parfaitement et se battent avec une incomparable vigueur, au point qu'ils ont ' surpris, sur le premier point, amis et ennemis. Et puis, ils veulent la victoire avec ferveur... cl LE GENERAL RENNERKAMPF A! Pf PETROGRADE, 4 septembre. — Le tsar a ce conféré au général Rennerkampf l'ordre de Saint-Vladimir, avec les glaives, pour faits de G; bravoure. si En Italie IL EXISTE UN ACCORD ANGLO-ITALIEN On mande de Genève, le 26 août, à l'Echo de Paris : ai La Neue Zûrcher Zcitung, journal suisse de de langue allemande, publie une correspondance le de Rome, d'après laquelle une guerre austro- ai italienne rie serait plus considérée que comme R1 une question de semaines. L'a déclaration de neutralité aurait simple <f ment permis à l'Italie d'achever sa prépara- fj tion militaire.Malgré tous les démcn1;<, l'exis- ^ tence d'un accord anglo-italien payait très probable.On en trouve des indices dans les faits suivants : i Autorisation donnée aux houillères anglai- D: ses d'exporter du charbon en Italie ; Conversations particulièrement fréquentes entre le marquis di San-Giuhano et l'ambassadeur d'Angleterre à Rome: c; l Bruit d'un emprunt que la France et l'Angle- Le terre accorderaient à l'Italie ; ni Attitude de l'Italie en présence des opéra-tions que la flotte franco-anglaise accomplit fe dans l'Adriatique. cj( lais les Balkans! (LE PRINCE DE WIED PART POUR VENISE de q< ! DURAZZO, 4 septembre. — Le prince de ? Wicd et sa famille s'embarquèrent dans la jcr soirée à bord d'un bâtiment italien, qui prit j i la direction de Venise. j ri Avant de quitter l'Albanie, le prince remit ' Er ses couvoirs à la commission de aanirAio. i ni La prise de Lemberg PETROGRADE, 4 septembre. — Le grandie Nicolas a adressé au tsar le télégramme ivant : i Avec une joie extrême et rerorciant Dieu, .nnonce à Votre Majesté qu'elle est victo-îuse.> Aujourd'hui, à 11 heures du matin, l'armée général Rouzsky a pris Lemberg,et l'armée généra! Broussiloff a pris Haliez. > Je sollicite pour Rouzsky une récompense raison de sa conduite dans les batailles écédentes, la Croix de St-Georges pour la ise de Lemberg, et je demande pour Brous-off la même décoration de 3me classe en ison de sa conduite dans tous les combats la Croix de 4me classe pour la prise d'Ha-z. Les détails manquent.* — Havas. Nouveaux détails Le Daily Mail de New-York annonce que les isses prirent Lemberg après une bataille des as sanglantes. Les Autrichiens sont complètement démorali-5. Hs eurent plusieurs régiments anéantis.Des illiers de prisonniers dont un général. Les Russes s'emparèrent de 32 canons. Le Messagero annonce de Bucarest que les mées autrichiennes opérant sur la frontière Pologne furent rappelées pour assurer la fense de Vienne. — Havas-Reuter. Les armées autrichiennes en fuite — Détails officiels ANVERS, 4 septembre. — La légation impériale de Russie nous communique les détail» suivants: Les Autrichiens avaient deux armées: la première sur le front Zavihost sur la Vistule comprenant les villes de Janof, Belgora, Toma-schew, Belz. La deuxième armée occupait le front à l'est de Belz jusqu'à Haliez. L'armée russe qui avançait du côté du gouvernement de Podolie avait pour objet de< défaire cette deuxième armée, la rejeter et, en tournant son flanc droit, menacer les derrières des deux armées autrichiennes. L'armé» russe avançait durant dix-sept jours en combattant continuellement et avait fait pendant ce temps plus de 200 kilomètres. Hier, les Russes se sont emparés de la place forte de Haliez ainsi que de la forteresse de Lemberg. Les deux armées autrichiennes sont défaites à un tel point qu'elles ont perdu temporairement toute faculté d'agir. Dans les environs de Haliez, on a trouvé près de 20,00Q> tués et blessés autrichiens. Le nombre des prisonniers n'est pas encore déterminé mais on peut l'évaluer à plusieurs dizaines de milliers. Toutes les maisons et bâtiments habitables de Lemberg sont remplis d'une quantité énorme de blessés autrichiens. Dans cette ville nous avons pris un butin militaire immense, 200 canons, tout le train, etc. Les armées autrichiennes battues près de Haliez et Lemberg sont en pleine fuite. i'imiiii Les hostilités I* Communiqué officiel belge — eîour de la 4me division — Ter-onde.ANVERS, vendredi, 10 heures soir. — Offi-î!. — La division belge a défendu la posi->n de Namur et qui s'était retirée en France débarqué hier et est rentrée aujourd'hui en n ordre dans ia position d'Anvers, où elle nstituera un excellent appui pour notre dense.Termonde a été attaqué au lever du jour par is farces allemandes très importantes de utes armes. Le combat s'est prolongé pen-int toute la matinée. Devant la supériorité imérique écrasante des adversaires la garni-n a dû abandonner la ville et se retirer au >rd de l'Escaut sans rien laisser à l'ennemi. : but de cette opération paraît être de proté-r par la possession de Termonde la gauche la position d'observation établie au nord de uxeiles. Il faut se rappeler que la place de irmonde était déclassée. Son abandon n'in» resee donc pas directement la défense d'An-rs.Une escarmouche à Lauwe Le 23 août, à Lauwe, près de Menin, un grou-de volontaires du... Régiment a mis en fui-une patrouille du lime hussards, en en bles-nt plusieurs. Elle a ramené au cantonne-snt deux prisonniers, trois chevaux et des mes. De notre côté, ni morts, ni blessés. Les unes volontaires se sont comportés — nous t un témoin oculaire, et compétent — comme : vieux soldats. NFORMATIONS DU «DAILY CHRONICLE » LONDRES, 4 septembre. — Le Daily Chroni-a apprend de La Haye çpie la position des lemands ne s'est pas améliorée, sauf un itit avantage gagné, comme résultat des J mbats de lundi et mardi. Le correspondant du Daily Chronicle à md déclare que 15,000 Allemands avancent r cette ville. sm MER On nouveau combat naval ? LONDRES, 4 septembre. — Le Pressbureau inonce que, selon des avis de source digne i foi, sept contre-torpilleurs et torpilleurs al-mands arrivèrent a Kiel avariés. D'autres traient coulé dans le voisinage du canal. — ;uter. !hez tes Allemands La misère en Allemagne 1 ES CENTAINES DE MILLIERS D'OUVRIERS l SANS TRAVAIL ; A en juger par les articles du journal so-aliste Vorwarts qui viennent d'arriver à mdres par la Hollande, la guerre occasion-; dès à présent une misère terrible dans une ande partie de l'Allemagne. Il y a, naturel-ment, beaucoup de besoin dans les familles >nt les soutiens sont rappelés sous les dra-:aux, mais une misère au moins égale, voire ême plus grande encore, a été provoquée tr la fermeture de la majeure partie des usi-'s de la grande industrie. C'est ainsi que dans le district de Solingen, j >nt la fabrication en temps normal est près- j ie exclusivement destinée à l'exportation, ut travail, sauf celui qui concerne la fabri-fion des armes, est suspendu. Dans le grand district industriel westphalo-ténan, le chômage est également complet, j uf pour ce qui regarde la fabrication du aléixcl de guerre, 1 Dans les mines de Westphalie, une légère eprise s'est manifestée et dans certains cas e travail atteint environ soixante pour cent le ce qu'il était en temps normal. On pourra istimer combien grand est le chômage même [ans cette industrie quand on saura que tout, e travail y est aujourd'hui effectué par une quipe au lieu de trois. Jusqu'à présent, les irdres passés par l'Etat allemand peuvent euls être exécutés. . Des nouvelles identiques nous parviennent le Berlin et l'on ajoute que des plaintes nom-ireuses s'y élèvent en raison de ce que cer-aines industries font travailler hors d'heu-es à des salaires réduits, alors que des nnl-iers de sans-travail attendent leur tour d'être mbauchés. En résumé, il a été évalué par les chefs dea yndicats ouvriers qu'à la date du 25 août, il r avait plus de eent mille chômeurs a Ber-in, et ce, après qu'un chiffre d'ouvriers va- 0 iant, suivant les industries, de 25 à 75 pouï ;ent, ont été rappelés à l'armée. Les grands nagasins renvoient beaucoup de leurs em-iloyés et réduisent les salaires des autres. Jn fonds de secours pour parer aux misères [ue provoque la guerre a Berlin, a été insti-ué par un premier don de 50,000 marks. Des éfectoires spéciaux pour sans-travail ont été ;réés dans les quartiers les plus pauvres de a ville, où l'on peut déjeuner à midi poui 0 pfennig et où des repas gratuits sont large-nent distribués aux enfants. Dans la plupart des centres, le boycottage ifficiel des restaurants et brasseries socialises a été levé et la permission de vendre le Vorwarts et d'autres journaux socialistes dans outes les gares de la Prusse vient d'être ac-;ordée.Le rappel d'une partie de la Landsturm el a notification d'un rappel éventuel au reste, >nt causé les plus grandes difficultés. En :ffet, les employeurs ont renvoyé tous ceux le leurs travailleurs qui étaient tenus au ser-'ice et refusent d'en prendre aucun nouveav [ui soit susceptible d'être rappelé. L'ALLEMAGNE MENAGEE DE FAMINE On mande de Genève, le 26 août, à l'Echo dts °aris : La Gazette de Francfort fait des réflexions jlutôt sombres sur la famine qui menace l'Al-emagne.« On ne se nourrit pas, écrit-elle, avec du paner-monnaie émis sous la garantie de l'Etat, îi même avec des barres d'or ou d'argent dé->osées dans les coffres-forts des banques. » L'Angleterre a saisi nombre de navires al-emands. Elle n'a maintenant qu'à vouloir jour empêcher tout arrivage dans les ports illemands. En visitant les navires neutres, elle irrêtera l'importation des matières premières lui ne peuvent nous être fournies que par les mys d'outre-mer. Nos fabriques cesseront ilors de travailler, et que deviendra la classe juvrière ? » A ce grand mal, la Gazette dr Francfort a rouvé un remède. « Il faut, dit-elle, que ceux jui possèdent fassent à la communauté le sa-;rifice de ce qu'ils ont, » Cela fait présager juelques expropriations qui peut-être ne S6 •éaliseraient pas toutes par la douceur. Le quartier général quitte Coblentz AMSTERDAM, 3 septembre. — Source alle-nande. —- Le quartier général allemand, situé 1 Coblentz jusqu'à dimanche dernier, a été .ransporté ailleurs, à un endroit inconnu. Chez les Anglais Un discours de M. Asquith LONDRES, 4 septembre.,— M. Asquith, parlant dans une grande assemblée de citoyens iu Guildhall, fut l'objet d'une ovation splendi-le. Il fit l'éloge du patriotisme des colonies. Il dit, en ce qui concerne la situation sur le front: « De quelque côté que l'on se tourne il y a de Nombreuses raisons d'être fier et d'avoir confiance. » M. Asquith a été longuement acclamé à sa sortie ûar une foule immenses, — Reuter.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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