Le matin

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s.n. 1914, 24 Mai. Le matin. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/th8bg2jk7m/
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Dimanche 24 Mai 1914 DIX-HUIT PAGES — CIM||i CSKJ^TIMES 21 Année - N°144 ',-VtîÉD ACTION 39,^£lLLE BOURSE, 39 ANVERS TéiépUone Rédaction ; S1T ja.saon.ia.eiM.eï.zî.-ftss : tî'nan . . . . ,fr. ISf.tMï [ i\*vFrS i Sii mois • * • i • Cî.2>CÏ f * /Trois mois . . » , 3.JÏO tTJnan ...... 1G.OO [ TwtépieOR s Six mois • % « 4 • . feîfCi ' /Trois mois «... 2».<M> Étranger : France, Angleterre, Allemagne et Union [ postale, par trimestre, fr. ©.OO. -- liollaride eî | Grand-Duché, l>ar trimestre, fr, Î'.OO. T-afciinement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURISTAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AM¥ERS Téléphone Administration : C, de CAUVVER, Directeur ^_33.Si023t.<3eSî : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annoncer financières jd, > î «M» Réclames Ja ligne, » 1 ,S<> Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. > 2 00 La Ville id. » 2S.O«» Emissions Prii à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et te l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Î.HRPr.TTV A T.O. Travaux d'Anvers I ignorance complète — conceptions puériles -«méfié qui bourdonne — énormité techni-[ que - vanité d'un auteur dépité — incompé-I tes®? d'un auteur évincé — bêtisier — l'auteur né connaît pas l'Escaut — il ne sait pas lire uns carte — ineptie du projet — carthaginois - filouterie — technicien de contrebande — I polpmisie carthaginois — [ Eh bien! eh bien! direz-vous, qu'est-ce [ dose que tout ça? Ca?Ce sont les arguments I techniques que le collaborateur, également [technique, de la Métropole considère com-f me indispensables dans un article, tout auSsi technique que lui-même. [ C'est fort, c'est beau, cela mate l'adversaire, cela fait valoir le texte, cela impressionne le public, enfin,cela ne présente que des avantages. Nous avons montré, textes en main, que M. le minisire avait promis deux écluses à, la fois à M. Coppieters et on n'en met Linine seule en adjudication. 'Réponse: polémiste carthaginois! Nous avons montré .et prouvé que M. Van [ Je Vyvere avait annoncé qu'on allait faire de suite 4,000 mètres de murs de quai à t AuMruweel et on n'en mettra que deux mille en adjudication. Réponse: téchnicien de contrebande! Nous avons rappelé que le gouvernement >vâit dit en janvier 1912 que les quais en juestion seraient terminés en 3 ans, au | plus, que nous devions les avoir prêts à I ftre utilisés en janvier 1915. I Réponse: filouterie! I Nous avons montré que la Métropole im-| prime en ce moment que la passe du Kra.n-[ keloon était terminée en 1904 alors que le 28 [ août 1899 elle annonçait l'achèvement des [ (ravaux de cette passe en janvier 1898 (elle | avait donc eu une année et demie pour ré-| tléchir). Réponse: carthaginois'. ! Et ainsi de suite. : , Ce qu'il y a de plus beau dans tout cela, t'est que l'homme «des quais mis trop tôt k id.'disposition du commercé» trouve que i'Malin est dans une rage mal dissimulée Sous la plaisanterie!. ! Mais lui, comme le montre le pur extrait \ Se sa réponse, il n'est pas en rage: c'est sa façon, à lui, d'être aimable qu'il nous mon-! ire. Il s'exhibe au naturel, sans se donner [ ia peine de dissimuler son caractère pro-I pre; il veut que nous le connaissions tout | pilier, et il nous dévoile ses pensées les [ plus intimes — ou à peu près. H dit que nous sommes exaspérés (est-ce I pe nous avons l'air d'être exaspérés?) de | Voir démasquée, «l'ineptie du projet» dont I nous parlions. Tout ceci repose sur un soi-[ disant fait que les murs de quai qu'on au-I >»it pu avoir dans la rade d'Austruweel, [ depuis quinze ans — et que la Métropole aurait trouvé mis trop tôt à la disposition I Su commerce — auraient gâté complètement la rade d'Austruweel.--la Métropole l'affirme; donc cela est, tous aucune contestation possible, sans j Me? On est obligé de la croire parce Ju'elle le dit et sans plus d'explication. Est-ce assez suffisant? I ka seule affirmation, car personne n'a j jamais rien dit de pareil, suffit pour tout | ^montrer! Et notre contradicteur se figu-I que des choses pareilles sont suscepti-I ™es de nous «mettre en rage» et de nous exaspérer? : Mais vraiment non. Nous n'avons pas besoin, nous, de mon-j trer le zèle du converti comme tel autre I confrère qui, après avoir défendu 15 ans "i projet finalement condamné, se croit I ™'hgé de se montrer violemment épris des laces qu'il attaquait férocement autrefois. Js comprenons bien que, faute de bon-I ?disons,il doive employer les invectives i P°ur tâcher de se tirer d'affaire; mais cela |Bf' nous émeut pas autrement. I /' n'y a pas que des invectives dans le ré-|c<®t article de la Métropole, il y a aussi | défi. Elle nous met au défi de publier le plan | nous parlions ces jours-ci et ainsi son correspondant technique, après avoir mon-;sa suffisance, va nous montrer son in-| 'Usance. Le croquis du projet en question a déjà I ltu, en effetj il y a une couple d'années, ! j®s le Malin, mais le contradicteur l'igno-f "»■ — ou faisait semblant de l'ignorer. F nf.1Ux.^'eil're nos lecteurs qui s'en souvien-f np™ c'iront peut-être que les profondeurs I m •„®}lrent Pas sur le croquis en question [ 0, 'Vs Pourront se rendre compte de ce [ ^ 'es murs sont établis là où il y a de [ |i, fjro^OI}deur. Nous ajouterons qu'aussitôt de n?<^U^S er^ question paru, il fut l'objet ' Wame de la Métropole — ce qui fait une C0Û «diction de plus. examinant les croquis que notre te Iadif,teur lui-même a publiés dans la bim 0ÎÊ du 13 courant, nous remarquons ti n aut!e cll0se- Vous vous souvenez cer-I lieV*16^ c'e ces croquis dont il était si la u "Ç* Ill°ntraient, clair comme le jour, •teadaicé de la, rade d'Austruweel, et | Justifiaient tout ce qu'il racontait. trouvé qu'on ne pouvait faire que I fée], Iat-tres de murs de quai en aval de I avait Ro-'ers> à première vue il nous ne sernbl'? — et nous l'avons dit — qu'il ' ' * montrait pas très large. Nous avons eu la curiosité de revoir un peu ceci et voici la jolie chose que nous avons trouvée: vous pourrez refaire l'opération que nous allons vous faire voir en détail — si toutefois vous avez un peu de loisir. Prenez le numéro du 13 mai de la Métropole, vous y verrez divers croquis à l'échelle de ï à 25,000, dont nous considérons le premier daté de 1906. Ayons un compas: mettons-en une pointe sur le petit rond placé sous la lettre H du mot cheminée (d'épuisement); mettons l'autre pointe sur l'angle rentrant formé par la rencontre de la Grande Digue longeant le fleuve, et venant de cette cheminée là où elle rencontre pour la première fois le fort Piemonteel. Cet angle se trouve sous la lettre T du mot «AustruWeel». Mesurons l'ouverture du compas et nous trouvons à peu près 30 millimètres, ce qui à l'échelle susdite correspond à 750 mètres environ. Nous sommes d'accord,n'est-ce pas? Bien. Maintenant prenons une carte de l'étçt-major au quarante millième. Mettons de nouveau une pointe du compas sur la cheminée d'épuisement représentée ici par un tout petit rectangle noir, mettons l'autre pointe sur le même angle rentrant que tout à l'heure ou la rencontre de la Grande Digue et du fort Piemonteel et remesurons: je trouve 27.5 millimètres, ce qui à l'échelle de 1 à 40,000 correspond à 1,100 mètres environ.Ces mesures étant prises à toute petite échelle, il peut y avoir une incertitude d'une vingtaine de mètres sur ces longueurs. Toujours est-il que les croquis de notre contradicteur présentés comme dessins à l'échelle (car l'échelle est soigneusement indiquée a côté de chaque dessin) sont truqués de 350 mètres sur les 750 qu'ils représentent pour cette seule partie! Jugez de ce que doit être le reste: nous avons cru inutile, au surplus, de faire d'autres vérifications après celle-ci: nous étions édifiés. Vous aussi, sans doute? Si maintenant nous utilisions la littérature à invectives qui fleurit si abondamment sous la plume de notre contradicteur, on pourrait, entrevoir la collcetion d'épithè-tes qui pourraient lui être appliquées. Mais, au Matin, ceci n'est pas de mise. Il nous suffit de faire remarquer que ce genre d'«erreurs» ne nous «met pas en rage» et ne nous «exaspère» pas. Tout au plus en éprouvons-nous-un peu — très peu — d'étonnement. Scaldis i i iwLgrurrmri 'uni i Lettre de Londres (Correspondance particulière du MatinJ Une motion inattendue. — Abolition de la pairie. — Saucisses et alcools. — Nominations commentées. — Mariages anglo-américains. —• Rassurons-nous! Londres, 22 mai. Tout membre de la Chambre des communes a droit à dix minutes de l'attention de ses collègues pour «introduire un bill», c'est-à-dire pour formuler une proposition de loi en l'appuyant d'un sommaire exposé des motifs. Nous supposons que ce législateur obéit à une inspiration supérieure et que nous avons avantage à le saisir en pleine verve. La circonstance le porte et son amour du bien public le rend bloquent. On perdrait à le faire attendre. Dans l'ordinaire nos commoners n'abusent pas de cette latitude et quelques-uns n'en lisent que pour des motions négligeables. Bien rarement les dix minutes entraînent à dix minutes de discussion. L'initiative de M. Locker Larnpson offre donc un caractère d'intérêt exceptionnel: tout à l'heure il a demandé la parole pour proposer à la .Chambre l'abolition de l'aristocratie. M. Godfrey Locker Lampson serait-il donc un socialiste républicain et égalitaire? Nullement. C'est un jeûne avocat conservateur de moins de quarante ans, lauréat dEton et de Cambridge, qui a fait ses preuves de talent au barreau de Londres et d'expérience politique comme attaché d'ambassade à La Haye et à St-Pétersbourg, et qui représente depuis six ans le district de Salisbury. Ses opinions devraient, semble-t-il, le conduire à vénérer, la pairie et nous savons qu'en août 1910, il vota contre la réforme constitutionnelle qui supprimait le droit de veto des lords. S'il a changé d'avis, c'est que l'aristocratie a changé de caractère ou plutôt qu'elle a perdu tout caractère. L'adoption de sa proposition de loi serait pure formalité car il n'existe plus dès aujourd'hui d'aristocratie britannique et, s'il n'en existe plus, c'est naturellement la faute au gouvernement libéral. Jadis — naguère encore quand les conservateurs étaient au pouvoir — on n'obtenait des titres de noblesse que par d'éminents services ou par des actions d'éclat; depuis que les libéraux ont repris la direction des affaires, il suffit pour en obtenir d'avoir les moyens de les payer. Le gouvernement a, institué un véritable marché de lettres patentes, de brevets, de titres, de décorations, où tout est à l'encan. De là, pour la lordship, «un recrutement systématique d'opulentes nullités dont l'élévation est un scandale publie». On affecte de dédaigner la pairie mais en s'y précipite. — Quand un riche commerçant, au cours d'une période électorale un peu rude, a versé sept ou huit cent mille francs à la caisse du parti libéral et qu'il se réveille la semaine d'après vicomte ou seulement baron, son premier souci est d'expliquer à ses amis qu'il n'y tenait point, qu'il n'avait rien demandé, qu'il eét bien au-dessus de cela et que, si pourtant il accepte, c'est seulement pour faire plaisir à sa femme. * *' * Cette observation nous donnera le ton du discours. Vous avez compris qu'il s'agit, de faire pièce . au ministère, aussi peut-être d'infirmer par avance des investitures qui s'annoncent à l'occasion du prochain anniversaire du couronnement. Si de nouvelles pairies doivent être créées en juin, c'est le moment de proclamer «que les titres s'achètent comme des bottes, des souliers et des pommes de terre», qu'il suffit d'y mettre le prix. Considérée de ce point de vue, la motion Locker Lampson n'est pas pour nous déplaire et nos commoners l'ont joyeusement accueillie. On savait qui visait l'orateur quand il déclarait que «le commerce des saucisses mène à tout» et que plus d'un distillateur d'alcopls «a trouvé un tortil au fond de ses alambics». Il arrive que les lettres patentes d'un baronet ou d'un lord paraissent avoir éié acquises plutôt que méritées. 11 faut vivre. La bataille est âpre, le champ de bataille électoral est vaste, les frais de la guerre sont élevés et le parti libéral ne dispose point des ressources financières inépuisables de l'opposition. Aussi, dit le représentant de Salisbury, voit-on deux secrétaires d'Etat absorbés par la question d'argent: le ministre des finances cherche des millions et le premier ministre cherche des millionnaires. Il y a là, du vrai, mais on se tromperait grandement si l'on admettait que le parti conservateur, en ses périodes de pouvoir, n'a jamais récompensé que le talent scientifique ou artistique, lé mérite civil ou le succès militaire. En ce qui regarde les créations de la lordship, libéraux et conservateurs peuvent se joindre dans un commun mea culpa, ceux-ci ne s'étant pas montrés plus scrupuleux ni plus délicats que ceux-là. Les deux partis sont aussi prodigues de titres et d'honneurs. On s'en rendra compte sans remonter plus haut que le dernier ministère Gladstone. En dix-huit mois Gladstone ne fait signer que six nominations. En dix-huit mois, le comte de Rosebery, son successeur, n'en fait également signer que-six., Les conservateurs, reviennent alors au pouvoir et le marquis de Salisbury crée trente-six pairies sous Victoria, quatorze sous Edward VII. Sous l'administration de M. Arthur Balfour: vingt-deux nominations. Sous celle de Sir Henry Campbell Bannerman: dix-huit. Enfin depuis que M. Herbert Asquith est, premier ministre, lès nominations dans la pairie s'élôven.t au nombre de' soixante-deux. C'est, beaucoup pour un gouvernement hostile à la lordship. *** C'est beaucoup ou c'est peu. Presque toutes les nominations de M, Herbert Asquith se ji3nt;.ient: presque foutes sont, pour ainsi dire ain^înauqiies. Le'gouvernement n'étant pas suffisamment représenté dans la Chambre des Lords a dû y introduire plusieurs de ses membres: de là les vicomtés de Haldane et de Morley de Blackburn. La tradition attache des titres à certaines fonctions et M. Herbert Gladstone devient lord automatiquement en devenant sfouverneur général de l'Union Sud-Africaine. "De même Sir Rufus l'saacs devient Lord Beading lorsqu'il est nommé premier magistrat de la cour du banc du roi, parce que ce premier magistrat est toujours un lord depuis qu'il existe une hiérarchie judiciaire britannique: et il est un lord parce qu'il siège de droit dans la section judiciaire de la Chambre haute. Lord Loreburn était entré dans la pairie comme baron pour exercer les fonctions de haut chancelier; quand il cède son sac de laine à Lord Haldane, M. Herbert Asquith lui fait, conférer le titre de comte — toujours en vertu d'une tradition. Sur ces soixante-deux nominations du ministère Asquith, quarante-une étaient inévitables, douze sont des promotions, les neuf dernières provoquent à, des commentaires. Commerce des saucisses? Distillation des alcools? Services, ou subsides électoraux? Si vous voulez. Voilà au moins une promotion établie: en neuf années le parti libéral a introduit dans la pairie britannique neuf roturiers fastueux qui n'y semblaient pas destinés, qui pouvaient se contenter d'être très riches, qui devaient considérer 1a, fortune comme une- suffisante récompense de leur activité. Cela ne fait encore qu'une brebis douteuse par an dans le noble et vieux troupeau. La présence de ces neuf intrus — à supposer qu'ils aient été précédés de beaucoup d'autres, dt nous n'en saurions douter — justifierait-elle l'abolition de toute une aristocratie qui fournit au parlement 638 législateurs héréditaires, sans compter une trentaine de lords irlandais et autant d'écossais qui, n'ayant, pas de titre impérial, ne siègent pas à 1& Chambre? On peut le contester et vous devinez que M. Locker Lampson ne le proposait pas sérieusement.* * * Et pourtant cette aristocratie est à la veille de disparaître. L'abolition du droit de veto l'a sévèrement entamée et l'abolition de l'hérédité législative n'est plus qu'une question de temps. Nous nous acheminons à la formation d'une Chambre haute recrutée comme un sénat dépendant en partie par l'élection et où la couronne pourra introduire un petit nombre de hauts fonctionnaires choisis par catégories et nommés à titre inamovible. Même dans la pairie on se préoccupe de cette transformation et on s'y prépare: le marquis de Lansclowne et le comte de Rosebery ont déjà chacun un projet de réforme; le gouvernement a le sien. Privée du veto la lordship est déjà réduite à des démonstrations platoniques à peu près purement décoratives. Amputée de l'hérédité législative, elle n'existera plus ei, nous comprendrions alors que M, Locker Lampson nous ait présenté sa motion comme une simple formalité d'homologation. Nos lords assurément conserveraient la. fortune mais ne les voyons-nous pas déjà profondément troublés dans sa jouis-, sance par les budgets de M. Lloyd George? M. Hogge, représentant libéral pour une des divisions d'Edimbourg, a fait valoir cet argument en s'opposant à, l'initiative de M. I-OCK 'TsoTavis nous n'avons pas trop de' lords; nous n'en avons même pas assez et le gomer nement devrait en créer fa^aitfage. les II faut des lords, a-t-il dit, pour épouser ife riches héritières américaines qui apportent en Angleterre de grosses dots que nous unirons nar nous approprier en augmentant progressivement les impôts et les droits de succession! C'est un point de vue et la question désor-mais est posée. . j Attendons-en la solution sans impatience, j Certainement notre aristocratie a du plomb dans l'aile mais, si elle doit succomber, ce ne sera pas encore cette fois-ci. Harry. LES FAITS DU JOUR OPTIMISME A NiAQARA-FALLS On paraît optimiste à Niagara-Falls. L'ambassadeur du Brésil, M. Domicio da Gama, qui préside la conférence, aurait dit que les chances de succès étaient, maintenant, de 90 %. En dépit du trouble qu'a causé le démenti de la démission du président Huerta, la situation semble s'être améliorée. Le fait que les délégués mexicains ont reçu pleins pouvoirs est considéré comme étant de nature à faciliter les pourparlers. D'après le programme exposé par les médiateurs, les négociations suivraient la marche suivante: Etablissement de la paix mexico-américaine, règlement général de la situation avec les con-stitutionnalistes, examen de là forme possible du nouveau gouvernement mexicain. C'est à propos de cette dernière question que surgiront sans doute les difficultés. Ce premier exposé du programme a été favorablement, accueilli par les délégués américains qui l'ont transmis à Washington. Les délégués mexicains l'ont accepté en principe. Le correspondant du New-York Herald pense que les médiateurs proposeront de constituer un gouvernement provisoire comprenant des représentants des diverses fractions de la révolution. Une dépêche de Washington annonce que les constitutionnalistes seraient disposés à envoyer à la conférence de Niagara-Falls un délégué n'ayant d'autre mission que de communiquer à la conférence les vues du général Car-ranza; mais on croit généralement qu'un représentant des constitutionnalistes, au point où en sont actuellement les débats, ne sera pas admis. Fox Etranger La politique allemande LE MARECHAL VOM BER GOLTZ A LA LIGUE DE LA JEUNE-ALLEMAGNE BERLIN, 22. — La ligue de la Jeune-Allemagne a tenu aujourd'hui à Stuttgart sa première assemblée générale. Le maréchal von der Goltz, président de la ligue, a prononcé à cette occa-sion un important discours sur le caractère et l'action de cette association. Il a fait, entre autres, les très intéressantes déclarations que voici, et qui ont soulevé les applaudissements unanimes de l'assemblée: «Notre plus saint devoir est. de développer l'esprit guerrier dans le peuple et non de l'é-| touffer. Nous autres Allemands, nous vivons entre 160 millions de Slaves et 100 millions de Latins, et à ces deux groupes est venu s'en ajouter un troisième, les Slaves du sud, les peuples balkaniques, que nous ne pourrions compter, en temps de guerre, parmi nos amis. »Ce ne sont pas les peuples torts et prêts à la guerre qui sont un danger pour la paix, mais ceux qui sont-faibles et ne se développent pas. Le plus grand danger provient des sociétés pacifistes. L'Allemagne doit être franche,honnête, conciliante avec les autres peuples, mais montrer en même temps qu'elle ne craint pas les dangers qui ont fait sa grandeur.» UNE COLLABORATION DE LA FLOTTE ANGLAISE ET DE LA FLOTTE RUSSE i pERLIN, 22. — Le «Berliner Tageblatt» assure' avoir reçu d'une personnalité parisienne très bien informée les ' renseignements suivants:«On n'accorde pas, en Allemagne, assez d'importance a la visite du roi d'Angleterre à Paris. Vous connaissez cependant l'activité dévorante de M. Izvolsky. Il a profité de l'oecasion pour lancer des propositions nouvelles et il a cherché à donner le caractère d'une alliance à la Triple-Entente. On ne peut y arriver que peu à peu, mais M. Izvolsky et ceux qui partagent ce plan, espèrent tout de même atteindre leur but. »Je puis vous assurer que pendant le séjour des Anglais on leur a soumis l'idée de prendre des arrangements dans le but de provoquer dans certains cas une collaboration de la flotte anglaise et de la flotte russe. Cette entente navale russo-anglaise serait la prochaine étape vers l'alliance. On démentira peut-être cette nouvelle, mais la proposition a existé et, bien qu'elle soit encore loin de sa réalisation, elle ne paraît pas avoir été repoussée par l'Angleterre d'une façon définitive.» La politique anglaise L'ANGLO-PERSIAN OIL CV I ONDRES 22. — On annonce, ce soir, que le gouvernement anglais a acheté pour 2,200,000 livres d'actions ordinaires de l'Anglo-Persian Oil Cy et pour 200,000 livres d'obligations de la même Compagnie. L'achat deviendra définitif dès que le Parlement l'aura ratifié. Grâce à ce secours du gouvernement, la Cou» pagnie pourra, étendre ses canalisations souterraines, développer ses raffineries de pétrole; elle sera en mesure d'exécuter de vastes contrats s'étendant sur plusieurs années, qu'elle conclura aver le gouvernaient parallèlement avec "l'opération financière qui vient d'être in-, cliquéé 1 ,'Anglo Persian Oil Company a été fondée en 1909 pour exploiter les pétroles persans, à l'exception des sources pétrolifères comprises dans cinq provinces. Le résultat de l'opération sera de faire du gouvernement anglais le vé-j — I imimiiiii i i«l »i i mu il ~ ritable maître de la compagnie. Cette initiative du cabinet de Londres (pour trouver un précédent il faut remonter jusqu'aux achats des actions de Suez en 1876) indique qu'il entend s'assurer en Orient les approvisionnements de pétrole réclamés par la flotte. C'est dans ce même esprit qu'au cours des négociations avec la, Turquie, le gouvernement anglais s'est fait promettre de vastes monopoles en Mésopotamie, en Arabie et en Anatolie. La situation au iexique HUERTA QUITTERAIT LE MEXIQUE LONDRES, 23. — Une dépêche de New-York au «Daily Mail» dit qu'on annonce de la Yera-Cruz que le général Huerta fait de nouveaux préparatifs pour quitter,le Mexique. Le vapeur allemand «Ypiranga» actuellement à la Yera-Cruz a reçu l'ordre d'être prêt à se rendre immédiatement à Puerto Mexico et à embarquer un haut personnage. On suppose que ce haut personnage est le général Huerta. LES GONSTITUTIONNALISTiS SERAIENT MAITRES DE PUE3L WASHINGTON, 22. — D'après des bruits enregistrés par les journaux, Puebla serait tombé aux mains des constitutionnalistes et, le général Huerta fortifierait Quereta.ro, Mlle située au nord de Mexico,'pour y organiser, la résistance suprême. C'est à Queretaro que Maximilien fut fusillé en 1867. Le général Carranza a proclamé Saltillo la capitale provisoire du Mexique, Des dépêches annoncent que les exploitations pétrolifères de Panuco sont indemnes. Le général fédéral Zaragoza avait menacé de détruire les puits, mais sur les instances des gardiens les constitutionnalistes proposèrent aux fédéraux, s'ils respectaient les puits, de les laisser se retirer jusqu'à 160 kilomètres sans les inquiéter. Cette offre fut .acceptée. Dépêches diverses LE LIEUTENANT DE POLICE BECKER EST CONDAMNA A MORT NEW-YORK, 22. — Le procès criminel intenté à l'ancien lieutenant de police Becker, accusé de complicité dans le meurtre du tenancier de maison de jeux Rosenthal, s'est terminé cei après-midi. Les quatres assassins que Becker avait paVés, pour tuer Rosentu-al. dans le but de l'empêcher de fournir des détails sur les manœuvres de corruption de la police à l'égard dès propriétaires d'établissements illégaux et mal famés, ont déjà été exécutés. Le fait qu'un nouveau jugement eût été consenti à l'égard de Becker avait créé une grande agitation dans le public. On ne comprenait pas que les assassins ayant été exécutés, l'homme qui s'était assuré leurs services eût échappé à la justice. L'accusation portée contre Becker, aux termes du résumé du*juge, paraît être encore plus fortement établie que lors du premier procès. Le procureur Wh'itman a pu faire comparaître des témoins qui ont affirmé que l'ancien lieutenant de police avait eu une entrevue avec les assassins, et qu'il avait fixé avec eux les détails du meurtre. Il a été aussi prouvé'par les registres du bureau des téléphones que Becker avait reç-u à son domicile un appel téléphonique à l'heure exacte i .en' '.onnée par Jack Rose, qui était son intermédiaire. Rose a. déclaré qu'il avait téléphoné à Becker que l'assassinat était chose faite, et, que Becker avait répondu qu'il protégerait tous ceux qui lui étaient dévoués. Becker a refusé de se défendre personnellement, mais il a prétendu, par l'organe de témoins, que Rosenthal avait été assassiné k la suite d'une querelle de jeu et que les joueurs avaient fait de lui, Becker, leur bouc émissaire. Le jury, après une délibération d'une heure trois .quarts, est rentré dans la salle des séances, rapportant un verdict de culpabilité. Becker a été condamné à être électrocuté. Il a accueilli la sentence avec plus de calme encore que la première fois et a annoncé son intention d'en appeler de ce jugement. La Ville Comparaison n'est pas raison Le XXe Siècle, afin de démontrer la modération du gouvernement belge en matière d'impôts, compare les droits d'entrée, en Belgique, en Allemagne et en France pour certains produits de consommation. D'abord, il suffit de jeter un coup d'œU sur les articles qu'il cite pour s'apercevoir qu'il compare des choses de nature différente. En Belgique il fait mention de la viande fraîche de boucherie qu'il compare, pour l'Allemagne, à la viande fraîche, selon la préparation, rubrique excluant évidemment la viande fraîche. Ensuite, pourquoi notre confrère ne nous parle-t-il pas de l'Angleterre? Qu'il compare donc le régime douanier anglais, avec le nôtre; il nous en dira des nouvelles. Il est vrai qu'à la condition que ses amis soient au pouvoir .le XXe Siècle prend philosophiquement son parti des impôts. En principe, il préférerait ne pas en payer du tout. Mais, dit-il: Nous aimons mieux les payer à un gouvernement de droits qu'à un gouvernement radi-co-socialiste, qui en ferait un usage identique à l'usage que font, de leurs ressources les communes et les provinces administrées par les amis de la «Gazette», soucieux avant tout de charger le contribuable et de gorger leurs amis. Gorger ses amis! Cela est d'une belle audace au moment où la législature vient de voter une loi scolaire gorgeant les congrégations de subsides et dont la mise en vigueur nécessitera des impôts nouveaux. ( Ce n'est pas au gouvernement que l'on

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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