Le matin

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s.n. 1914, 10 März. Le matin. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0000000z6k/
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I ^ardï lO Mars 1914 I>IX PAGES - CTMQCtellITlBlES 21me Année — N° 69 rédaction 39 VIEILLE BOURSE, 39 ' asvers Téléphone Rédaction : 317 A.tjosi»ei:rie:ia-ts : i m m ... -fr- *«-00 i un an • • ^ i ^ I jvo!s°mois ; : : ; » »<> l Un an *« <>« tvtérieur j Six mois r 1Nlli /Trois mois * . • « , . rMPCe Angleterre, Allemagne et Union i 5 P=rmm^tre, fr. 9.00. -^Hollande e£ tend-Duché, par trimestre, fr. T.OO. ! l'abonnement se poursuit jusqu'à-refus formel. TTÏïiaiirrriiri ■IIIIMI—— »* LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVËRg Téléphone Administration : S6' C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » l .SO Faits divers corps id. » 3.00 ■Chronique sportive id. » S.OO Faits divers fin id. » » OO La Ville id. > S.OO ^Emissions Prix à convenir. Les annonces de la 'France, de l'Angleterre et de TAmérique sont exclusivement reçues U Bruxelles thez MM. i. JLEBsetis i O. JOURNAL QUOTIDIEN UN VISIONNAIRE III v a deux ans le lieutenant-colonel En-L0 ferrari, chef de la section historique L rétat-major général italien, découvrait Uns des archives oubliées un Mémoire ine-f dit du comte Joseph de Maistre et voici que, des dossiers secrets de la police de ienne, .sortent des lettres encore inconnues du di-olomate sarde, sans doute ces lettres qu'il y : a juste lin siècle il se plaignait que cette i police eût interceptées. La nouvelle présente de quoi nous réjouir tant au point de vue [littéraire que sous le rapport de 1 histoire, Joseph de Maistre ayant compté parmi ceux qui rédigeaient le mieux la «dépêche». Faire la dépèche est, entre toutes les besognes diplomatiques, celle qui importe le [moins et qui cependant intéresse le plus les [.gens de la carrièree. Une fois la semaine,, par tradition et le plus souvent sans nécessité, l'ambassadeur ou le ministre plénipotentiaire adresse un rapport à son gouvernement. C'est la dépêche. L'esprit et le tempérament du diplomate s'y révèlent mais on peut y exceller sans posséder d'autre mérite, Bismarck s'en acquittait fort mal et Benedetti fort bien. Bismarck allait droit au fait et le condensait en formules brutales, [parfois télégraphiques, sans nul souci d'orner ou de plaire; Benedetti s'attachait avant [tout à la forme, en recherchant l'indiscrétion qui captive, l'anecdote qui amuse, le détail qui déconcerte l'intérêt. On peut réus-I sir dans la dépêche et n'être qu'un sot. Chateaubriand,ambassadeur indolent et distrait, échoua à Londres et à Rome, mais ses dé.-Uèches sont des ohefs-d'ceuvre. Talleyrand, [ plus expert, supprimait la dépêche dans [ toutes les occasions où elle n'eût été qu'un | «xercice de dilettantisme littéraire, et ce fut t aussi la manière de Joseph de Maistre. Pas [ de labeur inutile. Pas de dissertations | oiseuses. Pas de temps perdu. Mais quelle virtuosité tout de même ! Quelle puissance d'analyse et de raisonnement! Quelle pres-I cience surtout des événements les moins I .VMisemWables et les plus lointains ! Dans la f tie, dans la critique, dans les lettres, I i! apparaît comme un prophète visionnaire f p'une force de divination incomparable. On b°:'t de son œipre corn in-1 de c-hez une tireu- i p ® caTH avec des doutes et de3 vertiges. Aucun des spectateurs de la période révolutionnaire n'a témoigné d'une telle sûreté j pe jugement. Il a tout annoncé, ayant tout [prévu et tout compris: l'avènement de Bo-: ..9™ au htoe impérial, le Concordat, écrasement de 1 Europe, la chute de Napo-on,. la restauration des Bourbons et ce qui I «aoS S , ^es innovations révolutionnai - au rétablissement de la paix. De 1786 à 'e? ,outes 'es périodes crises, il indiqua ? ou fies exPédients dont plu-i appiiqués, dont d'autres fu-ot j. ? au Srand préjudice de l'ordre simrio v°glCIUe- -11 Y°yait grand et il voyait leftipa'7. fUS r®'®verons dans le dossier des ne vLt? ve.?s aux arcllives de la police i tionn Ho ™e plus saisissantes concep-!tl™^sprit- Elle a tra« à.la ml f de l'île dElb™ Napoléon après le retour Bndkmïï^ nouvelle de cet événement, HWdKMo • • ?r®s de Vienne s'affole, le (froid ni J1S1Taire ne perd ni son sang-Fï'est môm° nce-11 n'est Pa3 effrayé; il NrevenfP^ étonné- Bonaparte, dit-il, passer deIileEtIiS1flentt^Ur n°US dé~ Bous ont QQ., - : 111 aJ°ute que «ses vices i £ de 0 I8' 863 talent®" G'«st af~ Ktailb a; —s, semaines, sans doute d'une suit 1 e vfw!1 pronostique Waterloo. Il i travers la 1?™ vers Laon et Paris, puis à lles Projets danc,® ve^s Rochefort et, quand promis n r n ,1 ^n8leterre enfin lui sont Ptrea'uph nnr '' proteste dans cette W mettra nSv S.e aut.ric'hienne détourne et Cette fois PL!f .?n sièole à nous parvenir. Véritable solution. E tr°UVé et 11 indi(ïue la Puv!is-^?a0léo,n sommairement; cela est ^•àia insfi» ®aîadcptt; cela est con- II D'a pas été ivf dignité de l'Europe, et on ne sait PriSQnnier ; il s'est livré le,ct>mmandont du |s ,e7¥a*®ments Pris par °û il mettait 1 B?Uerophon au moment Nure arbitra,vPi SUr so? navire- Toute tontribuera ;^U1 atteindra Napoléon h«-HélèneiPJrafdir- Le déporter à Nt l'élever âiftnh pas 6 river au P1'0", En somm' L,li aife- 11 faut le ^v. lue? 11 n. est sa situation juridi- tS!°nnu par ft®1 empereur des Français deF®taCblLn o pe puisque ''abdication C3t ' "I fl,n à son rèSne. «Il frinee légitimé , 6 dans Ies Etats du frp-> On doit î!°? par rEurope en-Se-majesté nn , ^'Per d'attentat et de flr suprême dont eh tradllîre devant une [pommé par l'un rio aque Juge aura é^' rsa,aiUe nL lta^VTfnS de ''Europe., les ^gements nn'L plus imP°sant Pnde, On eut Jamais vu dans le Prinrrrait y développer les plus J'^que faron oUpU, dr,0lt des gens et> de 'ai'Un grand m 6 tournât, ce se- t Certe*nEi^?Um0nt dans ''histoire., ïes le^es non= r°r°nS ~ Peut-être d'au-|fsePh de Mai,'liaPPrendr0nt ~ Comment b ®e trSa,COmp^aH la constitu-[ faaties il àS exceptionnel et quelles '"■dessus du amfnl irrîa.sinées pour élever au souocon l'imoartialité des ju ges. Napoléon ne pouvait être, conformément au droit, jugé par ses pairs puisqu'il n'en avait point dans le monde et on conçoit instinctivement qu'en abandonnant la désignation des magistrats aux souverains de l'Europe on encourageait l'accusé à récuser la compétence d'une cour formée par ses ennemis. Et puis comment investir le ministère public? Qui aurait eu l'audace et l'orgueil de requérir dans un tel procès? Qui aurait établi le dossier, réglé la procédure, rédigé l'acte d'accusation? Qui aurait dirigé les débats? Où se serait assemblée cette cour d'assises unique? Toutes questions à faire rêver. Il apparaît cependant clairement qu'une semblable juridiction, si imparfaite qu'on la suppose, si prévenue qu'on la soupçonne, eût plus fièrement dénoué l'épopée impérialiste que l'arbitraire impatient des rois. Comme l'avait prévu Joseph de Maistre, Sainte-Hélène a grandi Napoléon, mais nous n'avons pas le droit de penser que son jugement l'eût diminué. Pourquoi ne pas admettre qu'il y eût été égal à lui-même et que sa défense aurait valu sa stratégie? Le rédacteur des Bulletins de la Grande Armée, l'auteur des proclamations à l'armée d'Italie et à l'armée d'Egypte, le président du Conseil d'Etat du Consulat, le collaborateur du code civil et du code pénal ne possédait-il pas au plus haut degré les qualités du jurisconsulte et l'éloquence du poète? Qui peut assurer qu'il n'aurait pas trouvé des aecentâ surhumains, qu'il ne serait-pas sorti du prétoire acquitté, justifié, glorifié?Vraiment, c'eût été «le plus grand et le plus imposant des jugements qu'on eût jamais vu dans le monde». En y songeant il semble qu'on y assiste et que les témoins enfin défilent à l'audience: les victoires immortelles au front couronné d'or et jetant leurs noms à la justice de l'histoire, comme en des fanfares: — Je m'appelle Marengo! Je m'appelle Aboukir! Je m'appelle Rivoli! Je m'appelle Wagram! Je m'appelle Friedland! Je m'appelle A,usterlitz!... Camille Liaurae Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) A la Première Chambre. — Les instituteurs et lès socialistes. — Le théâtre de La Haye. — Le Sportpaî'k d'Amsterdam. Amsterdam, 8 mars. Le rapport provisoire de l'examen du budget en sections de la Première Chambre des Etats Généraux vient d'être publié. Aucun grief d'ordre politique important n'y est relevé contre le cabinet Cort van der Linden. Au point de vue de la défense nationale, et puisque la majorité de la Première Chambre est aux mains des droites coalisées, il est intéressant de constater qu'un grand nombre de membres déclarèrent avoir confiance dans le ministre de la marine. Sa circulaire à propos de la Ligue du Personnel inférieur de la marine, où ies socialistes font une propagande efficace, a prouvé que le ministre est un homme- à princ!pea. Quelques membres basèrent la sympathie avec laquelle ils ont accueilli ce ministre sur le fait qu'il s'est prononcé ouvertement en faveur d'une forte flotte de combat destinée à défendre nos colonies. Ils voteront les crédits nécessaires à la construction d'un premier dreadnought. Le cabinet entier, mais surtout ■les ministres des finances et des colonies étant directement intéressés à la question, il importe de savoir si le ministre de la marine s'est assuré de la collaboration et de l'appui de tous ses collègues, ce qui ne fait aucun doute, d'ailleurs. On regrette cependant que le ministre n'ait pas encore communiqué ses projets aux membres des Etats-Généraux, et l'expression même de ce regret est une marque indirecte do sympathie, car la hâte que la Première Chambre montre de connaître les projets du ministre quant à la construction d'une flotte de ^ combat signifie simplement qu'il lui tarde de voter ces projets. Le ministre de la guerre a reçu moins bon accueil à la Première Chambre, c'est-à-dire qu'il n'a pas reçu de, témoignages unanimes de sympathie. Il a dû discuter la situation militaire du pays. Un membre a fait observer que notre système défensif actuel est dénué de logique." Alors qu'il est seulement destiné à maintenir notre neutralité, on fortifie non la frontière,mais la position d'Amsterdam et l'embouchure de l'Escaut, à Flessingue. A ce qui précède il fut objeeté que notre système de défense n'est nullement, destiné à maintenir la neutralité du pays. Fortifier les frontières serait faire œuvre irréfléchie. Les forts côtiers ont d'ailleurs pour but de défendre nos ports et détroits. La position d'Amsterdam est indispensable car elle remplit le rôle de réduit national. En effet! et il faut espérer que les dissidents de la Première Chambre auront été convaincus.* * * Il existe chez nous une ligue d'instituteurs nombreuse, le "Bond van Nederlandsche Onder-wijzers", et dont on parle fréquemment, parce que les dirigeants ont une tendance, très vive à_ se mêler à la politique et ne ratent aucune occasion de manifester leurs sympathies pour le parti socialiste. Sous le ministre Heemskerk, cette ligue a joué maint tour pendable aux libéraux. Alors que ceux-ci défendaient l'école publique et neutre contre les entreprises des partisans de l'école confessionnelle, ceux-e: leur sortaient telle déclaration révolutionnaire ]ou telle manifestation conlre la discipline d'un instituteur, approuvé par , son "Bond". On en 1 ; était arrivé à croire dans le public — et cette j i opinion était nourrie, naturellement, par tousl les organes des droites — que la plupart des instituteurs officiels étaient d'affreux socialistes. Les choses en étaient arrivées en point,que M. Troelstra, le leader socialiste, avait dû désavouer dans Het Y-olk, l'organe offioiel du parti, certaines manifestations des dirigeants de la ligue des Instituteurs. Ainsi, un des membres libéraux du comité central du "Bond", M. Hart, avait défendu vivement la cand$&ture de M. Otto dans la circonscription électorale d'Amsterdam III — circonscription qui semblait acquise aux socialistes, où M. Troelstra •avait été élu deux fois au premier tour de scrutin et que les libéraux, avec M. Otto, saet parvenus à enlever cependant au cours de la dernière élection partielle. He ce chef M. Hart avait été l'objet d'un "blâme sévère" au cours de l'assemblée générale de la ligue des instituteurs,.les membres socialistes étant taujours fort nombreux à ces réunions. Mais ce blâme devait être soumis au référendum de tous les membres et le résultat en est rien moins que réjouissant pour les dirigeants aux tendances révolutionnaires. En effet, la motion de blâme a été rejetée par 2,030 voix contre 1,192 et 131 billets blancs. En d'autres tenants,' si les instituteurs socialistes forment la majorité dans lès assemblées générales et au sein du comité central, ils sont loin d'être les plus nombreux dans la ligue même. Et si l'on considère que des instituteurs officiels en grande quantité ont refusé jusqu'à : présent de s'affilier au "Bond" parce qu'il avait la réputation d'être inféodé aux socialistes, on peut en conclure que l'enseignement public est loin d'être un nid de propagande révolutionnaire comme les droites se plaisent à le prétendre pour faire peur aux parents religieux et à tendances conservatrices — d'autant plus que les échevins des villes où les libéraux sont en majorité n'hésitaient pas à rappeler à l'ordre les instituteurs trop exubé-* rants quand le besoin s'en faisait sentir. Et voilà comment le référendum professionnel sur le blâme à infliger à M. Hart prend une certaine importance politique. • > ^ Le théâtre municipal de Là Haye e*st en voie de transformation et de reconstruction. Il doit être prêt à l'ouverture de la saison prochaine. La nomination d'un nouveau directeur a suscité de longues discussions au conseil communal, qui a siégé une journée entière en public et à huis clos, et ces discussions s.e prolongent dans le public et dans la presse. Les échos nous en parviennent à Amsterdam, parce que nos troupes dramatiques y sont intéressées.Le théâtre de. La Haye est consacré au genre lyrique francs. ' "lai1? Jti ZaKinfàxjke 'Veree'nïgïnci■ fitt Nraerfandsch Tobneel d'Amsterdam, la première troupe nationale, la plus ancienne, celle que l'on se plaît à dénommer "notre Comédie " française", y donnait deux représentations par semaine et y jouait un dimanche sur deux, l'autre étant réservé à l'opéra-comique français ou à l'opérette. Or l'on vient de nommer directeur pour deux ans, avec un subside de 30,000 florins, par 25 voix contre 11, M. Léopoid Roosen, baryton à l'Opéra de Paris, et la stipulation relative au Nederlandsch Tooneel a disparu du cahier des charges. M. Léopoid Roosen est un étranger et des Hollandais ont été écartés, voilà qui soulève de vives protestations. M. Roosen est recommandé par M. Brous-san, directeur de l'Opéra, mais, dit-on, celui-ci l'apprécie comme chanteur, non pas comme administratexit1. Comedia a publié un article élogueux. Peu importe, a fait observer M. Hoejenbosch, conseiller municipal,car ce jour-nal_ insère .des articles-réclame au prix de 50 francs. D'autre part, si les candidats concurrents avaient su qu'ils ne seraient plus liés à l'égard du Nederlandsch Tooneel, ils auraient pu faire à la ville de La Haye des conditions plus brillantes que celles qu'accepte M. Roosen. Mais ici les avis des opposants à la candidature de M. Roosen se sont partagés. Les uns tenaient pour la traditionnelle Kotiinklijke. Les autres faisaient remarquer qu'elle jouissait d'une réputation surfaite, que Royaards a rénové le théâtre hollandais_, que la troupe de Heyer-mans, que la troupe de Verlcade, que la treupe de Rotterdam valent bien celle du Nederlandsch Tooneel. Si donc ils étaient d'accord pour inscrire dans le cahier de3 charges l'obligation de représentations néerlandaises, ils se séparaient sur le point de savoir avec quelle troupe le directeur devait traiter. En fin de compte M. Roosen a été élu et il semble bien que la majorité lui était acquise dès avant l'ouverture du débat qui, à certains moments, a été assez vif. Les Jlaguenois doivent maintenant, l'attendre à l'œuvre. Pourvu que le théâtre soit prêt le 1er septembre 1 • m M Nous avons été visiter hier, — nous, se sont des présidents d'associations sportives et quelques journalistes •— le nouveau Sporipark d'Amsterdam, le Parc des Sports, qui s'inspire du Stade olympique de Stockholm. A vrai dire nous n'avions pas de beau terrain sportif à Amsterdam. Ôud-Roozenburgh a reçu une autre destination. Il y a le terrain d'Ajax, il est vrai, mais il n'est pas même .semblable au llouîrust et au terrain du Wassenaarschen Weg des Haguenois, ni au Woudensteijn des Rotterdammois. Amsterdam devait avoir mieux. Nous l'avons maintenant au Amstelveenschen Weg,grâce à quelques sports-men dévoués parmi lesquels je citerai MM. G. J. K. van Aalst, notre confrère John Coucke, J. F. de Beaufort, E. R. Harttema, J. H. Schel-tema et Robert Uray, grâce à l'appui efficace de la municipalité. Il y a au Amstelveenschen Weg un terrain de 9 hectares où, à part l'espace réservé au Stade, il y a de la place pour les fervents de quantité de sports en plein air. Le Stade s'étend sur 3 hectares. Le centre est occupé par une plaine de football qui est entourée d'une piste gazonnée pour les exercices athlétiques. La tribune d'honneur, où se trouvent les bureaux de la direction, les vestiaires des sportsmen, le bureau de la presse, etc., comprend" 30 loges et 1,000 places assises. En face, s'érige une tribune non-couverte avec 45,000 places assises. A droite et à gauche de la Diste. nous! avons deux amphithéâtres avec chacune 8,000 place debout. Derrière le Stade, il y a 8 courts de tennis, d'une superficie totale de 6,000 mètres carrés, un terrain de hockey et de cricket, de 1.50 mètres sur 110 mètres, un terrain pour les sauts, de 100 mètres sur 80 mètres, des terrains pour la gymnastique, etc. Voilà qui forme un imposant ensemble. Tout n'est pas prêt. Nous avons circulé hier au milieu de chantiers de construction. L'inauguration officielle n'est prévue que pour la mi-mai. Cependant le match hollando-allemand de football, le 5 avril, et le match hollando-belge, le 26 avril, seront donnés au Sporipark, On attend 22,000 spectateurs pour le premier match et quelques milliers de plus pour le second. Ce que je vous ai dit de la capacité des tribunes aura suffi pour vous démontrer que la place ne fera pas défaut, même si les aménagements ne sont pas entièrement terminés.Cornelis LES FAITS DU JOUR LA RUSSIE ET L'ALLEMASNE On attendait avec quelque curiosité l'article hebdomadaire de la Gazette de l'Allemagne du Nord sur la politique étrangère.Il aurait pu fournir, en effet, une occasion toute naturelle de remettre les choses au point et de calmer l'émotion. Or la Gazette de l'Allemagne du Nord se tait et ceci prouve avec évidence que l'article de la Gazette de Cologne est venu à son heure — ee que notre correspondant de Berlin avait fait prévoir. D'ailleurs, si l'on en doutait, le nombre des feuilles allemandes qui ont appuyé sur la chanterelle suffirait à l'établir avec certitude. La Gazette de la Croix, le Mercure de Souabe, la Taeglische Rundschau, la Deutsche Tageszei-tung, la Gazette nationale et la Gerrnania, c'est-à-dire les journaux nationaux-libéraux, catholiques et conservateurs, ont tour à tour poussé leur cri d'alarme. Et voici maintenant que le radical Berliner Tageblatt publie un article dirigé contre la Russie. L'article est intitulé: Le voisin russe. Après avoir exposé que la Russie a pris, à l'égard de l'Autriche-Hongrie, des manières vraiment intolérable et qxi'dn vass^J lui-même 'ne. pourrait pas supporter; que la Russie semble obéir en ceci au principe: D'abord avilir, puis démolir, l'auteur de l'article du Berliner Tageblatt conclut en ces termes: Certes, il y a des cas où un Etat manquant d'air et de lumière, ne doit pas permettre à son ennemi de lui donner le coup de grâce au moment qui lui semble le plus favorable. Or, le temps travaille sans cesse en faveur de la barbarie russe et contre l'Europe civilisée dont l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie sont les représentants.Il ne se trouverait pas cependant à l'heure actuelle un monarque ou un homme d'Etat capable de pousser énergiquernent à la guerre contre la Russie comme"le grand homme d'Etat Bismarck poussa à la guerre contre l'Autriche. Du moins, peut-on exiger qu'on oppose désormais à toutes les entreprises russes illégitimes le veto le plus absolu avec la ferme volonté de. faire la guerre, si cela est nécessaire. Voilà qui n'est pas modéré, voilà qui n'est pas optimiste, voilà qui est vraiment intéressant dans les colonnes d'un journal aussi pacifique que le Berliner Tageblatt. Mais faut-il s'en étonner, après les révélations du correspondant du' Temps à Péflrsbourg, révélations que nous avons reproduites hier et où on a pu lire que l'armée russe allait être renforcée de 408,000 hommes ? La Gazette de Cologne n'avait-ellev pas raison de pousser un cri d'alarme? Fox Etranger feftU gilUUlBUll Uli ui (uni INCIDENT AUSTRO-MONTENEGRIN CETTIGNE, 8. •— Le bruit court que près 3e la frontière bosniaque-monténégrine, à Sje-aokos, un incident s'est produit hier matin, au sujet d'un territoire soi-disant contesté, entre an détachement autrichien et un poste frontière monténégrin. Jusqu'ici on ne possède pas de renseignements authentiques. CETTIGNE, 9. — On donne ici la version suivante de l'incident: Un bataillon autrichien a attaqué hier une patrouille monténégrine composée de 4 soldats placés sur une hauteur appelée "Sirpokes", lans le sandjak du district de Plevlie, pour s'emparer de cette hauteur que les Turcs occupaient avant la guerre. On fait remarquer îue la preuve que cette position était turque ast fournie par le fait que le blockhaus installé par les Turcs subsiste encore. On annonce que l'occupation de cette hauteur par les troupes serbes a eu lieu pendant plusieurs mois, puis pie cette position a été occupée par les Monténégrins, et que jamais les Autrichiens n'ont fait de démarches jusqu'à maintenant pour faire valoir leurs droits. LES EPIROTES ATTAQUENT UN CONVOI JANINA, 9. — Des Epirotes en armes ont attaqué hier, près du village de .Tooyonesati, un convoi militaire de munitions et ont essayé le s'en emparer. Les soldats escortant le convoi ont sommé les assaillants de se retirer.1 mais ceux-ci ayant refusé les soldats ont dûj faire usage de leurs armes. Il y a eu un mort' 3t plusieurs blessés. Des femmes épirotes qui avaient pris part; à l'attaque ont été dispersées par les soldats à coups de crosse. LES FETES DE DURAZZO DURAZZO, 8. — Le prince et la princesse de Wied ont reçu dans le" courant de la journée de nombreuses députations venues de l'inté-i • rieur de l'Albanie. Les souverains ont également reçu plusieurs délégations envoyées par les colonies d'Albanais résidant à l'étranger. Aujourd'hui encore la ville est en fête. Une foule considérable parcourt les rues en chantant l'hymne national et en acclamant le prince. Ce soir la ville est de nouveau illuminée et il y aura un feu d'artifice. Le ministère va être constitué ces jours-ci. On prétend que Eerid pacha, ancien grand-vizir, sera chargé de ce soin. On parle aussi d'Orner pacha, qui fut aussi grand-vizir. On mande de Seutari qu'une députation, comprenant 500 personnes envoyées par les Malissores et les Mirdites pour rendre hommage au prince, arrivera lundi à Durazzo, sous la conduite de l'archevêque Mgr Creggi. LES ELECTIONS EN BULGARIE SOFIA, 9. — On possède jusqu'à présent des renseignements assez précis sur le résultat des élections. Dans les villes, d'après les données actuelles du gouvernement, les gouvernementaux y ont obtenu une grande majorité. Le parti socialiste y subit une défaite. Par contre, on prévoit dès maintenant un certain renforcement du parti démocrate et du parti national, lesquels seront mieux représentés dans la Sobranîé. Les résultats définitifs seront connus demain. La situation au Mexique LES FEDERAUX BATTUS DEVANT TAMPICO VERA-CRUZ, 9. — Un radiotélégramme de Tampico annonce que 5,000 insurgés ont battu les fédéraux à Altamira. Les fédéraux se sont retirés sur Tampico. Un croiseur anglais, un croiseur allemand et deux vaisseaux de guerre des Etats-Unis sont partis en hâte pour Tampico. LE CADAVRE DE M. VERGARA LONDRES, 9. — Une dépêche d'Aust-in (Texas), en date du 8, annonce qu'un détachement de gardes champêtres a traversé, aujourd'hui, le Rio-Grande et a pénétré dans l'Etat d'Hidalgo où il s'est emparé du corps de M. Vergara, le citoyen américain, qui a été pendu par les rebelles il y a quelque temps. Les gardes ont emporté le corps sur la rive américaine du fleuve. Dépêches diverses UK PONT EMPORTE PAR LE RHONE LYON, 9. — A la suite d'une crue importante que le Rhône subit depuis hier et qui toutefois paraît avoir atteint son maximum ce matin à 7 heures, un pont provisoire a été emporté, pont, qui doit être une des principales voies de communication à l'exposition et'dont la construction touchait à sa fin. Sous la poussée combinée des eaux et des épaves charriées par le Rhône un tiers du pont a cédé. On ne signale aucun accident de personnes. LES ELECTIONS EN ESPAGNE MADRID, 9. — On ignore encore les résultats des élections législatives, mais il semble que les candidats républicains et socialistes auront l'avantage à Madrid et les nationalistes à Barcelone. De nombreux incidents se sont produits. A Torrex, deux gendarmes ont été tués. On annonce la mort de deux électeurs à Casteilon et d'un à Valence. On signale une trentaine de blessés dans différentes villes. Le nombre des arrestations s'élève à 34. Les candidats ministériels ont triomphé presque dans tous les districts. INCENDIE D'UN CLUB. — 100 MORTS. SAINT-LOUIS, 9. -— La maison appartenant au Club Athlétique du Missouri a été détruite ce matin par un incendie. Une centaine de membres de cette société qui y ont passé la jnuit ont disparu. On craint qu'ils n'aient péri. DU RADIUM A LA JAMAÏQUE LONDRES, 9. — Une dépêche de Kingston (Jamaïque) annonce qu'un expert anglais a déclaré qu'il aurait découvert du radium dam» une montagne de la Jamaïque. LA SITUATION A RIO-DE-JANE2RO LONDRES, 9. — Une dépêche de Rio-de-Janeiro au "Times" dit qu'il a été procédé à de nouvelles arrestations. Cinq journaux ont été supprimés. Ville VII yi IX. Ca va bien! Après les centaines et les centaines de réponses de lecteurs qui nous sont déjà parvenues, voici que les clubs de football se mettent à nous répondre à leur tourl Nous avons aussitôt décidé de les classer dans une catégorie spéciale et d'accorder en prix, au premier de- tous les clubs, un superbe football, fourni par l'Antwerp Sport Depot. Bien entendu, si les membres signataires et tous les autres membres de ces clubs désirent en même temps participer au concours individuel, ils auront à joindre, à la réponse du club, autant de bulletins que la lettre portera de signatures. Avec la prime spéciale accordée à la première dame ou à la première demoiselle du classenient général, cela fait donc un total de 52 prix attribués à ce concours, dont nos lecteurs trouveront d'autre part les conditions détaillées. ww Alignements A chaque occasion et méthodiquement, la Ville procède aux acquisitions nécessaires

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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