Le matin

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s.n. 1914, 12 Februar. Le matin. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1c1td9p313/
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pgj^di 12 Février 1914 «IX PAGES - CINQ CKi\TIMES 21me Année — N° 43 rédaction La VIEILLE BOURSE, 39 [' ' ANVERS jaépWRédaction : Slï / Un an .!*• .lr. £ i.«ms < Six mois . .... i '* j Trois niois « » « » »î. £>0 (Un an ..«••• IS OO I r .^itrip ' Six mois 8.KO | ) Tr0is mois .... K OO [ Mollir pu • France, Angleterre, Allemagne et Union tSr^-tre'fr.^-OC- HoUande et Grand-Daché, par trimestre, fr. 7.00. libonnement se poursuit j usqu'â refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 A1VVJERS Téléphone Administration : Si 451 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, te. 0 30 Annonces financières id > 1 OO Réclames la ligne, > 1 .JSO Faits divers corps id. » 3.GO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. i S OO La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement repues A Bruxelles chez mm. j. lebkgue * o. JOURNAL QUOTIDIEN graves conséquences i Kous avons eu, avec l'échevin de l'instruc-F tiott publique d'une ville wallonne, un en-| tretien... singulier qui nous a fait entrevoir t de nouvelles conséquences, i'ort graves, de la loi Poullet. Nous rapportons, sans l'ap-L prouver ni l'improuver, ia substance de cet • entretien en le livrant aux méditations de I ceui que préoccupe le problème de l'instruc-i tion publique. i C'est donc notre interlocuteur qui parle: Il est évident, nous dit-il, comme la pres-I se l'a démontré, que les avantages faits aux I écoles libres vont provoquer, de la part des i administrations cléricales,, les suppressions [ d'écoles communales et même le non re-I nouvellement des contrats d'adoption. Les [ subsides sont calculés de façon à permettre [ aux écoles libres de jouir d'une autonomie [complète et de fonctionner, en dehors des : administrations communales, avec les seuls i subsides du gouvernement. ; Or, la question est de savoir si le gouver- ] ! Bernent accordera aux conseils communaux d'opposition la faveur de supprimer égale- i ment leur enseignement communal. < | «Faveur» peut vous sembler anormal, ex- i | travagant, incroyable, mais c'est cependant | la question à laquelle je pense, que je re-I tourne et dont je compte saisir le conseil si i la loi est promulguée. Examinons froidement la situation, i Ma commune est rangée dans la catégorie | A de l'article 16. En conséquence, nos écoles vont recevoir de l'Etat: [ 1) le subside réglementaire, inchangé; L 2) un subside complémentaire de 200 | fanes par classe desservie par un institu-[ leur et de 100 francs par classe desservie [ par une institutrice; I 3) la moitié de l'augmentation périodique |ûiipersonnel enseignant, soit, annuellement, 1 [ S francs pour un instituteur et 16 fr. 66 : [ pour une institutrice; ■ ï les trois quarts de l'indemnité de di- - F Mon. j | Si nos écoles étaient des écoles libres, laï- < f <ptës, elles recevraient les mêmes subsides ■ ITties P°.3',es *)> mais les postes ! \ l et 3/ seraient remplacés par les suivants: '' I, ; un subside complémentaire de 600 J i cIasse desservie par un institu- j l r et de 500 francs par classe desservie < ! P3r une institutrice. 1 I finit '6S ^ois <îuarts de l'augmentation pé- 1 ■ mipff d,u„Personnel enseignant, soit an- ! 25 fpnnW 50 Pour un instituteur et ! » francs; w une institutrice. 1 ! laveur des subsides de l'Etat, en j aEntipllomS »COj lil)res laï1ues' est donc, i [servie -%-412 fr" 50 par classe des- i clal! f ™ msllluteur et de 408 fr. 34 par f (classedesseme par une institutrice. ! l'ion df ml s'°PPose à la transforma- \ liions libres? communales en institu- ( ïéMûomfp? J"6 nous sonSions à faire des i nous nnnvn V0US allez voir Pourquoi. Mais 1 !KS-^tre nos locaux à la dispo- [l'entre!i,in " tltutlons libres en en assumant , |VMSC0ESacwkema^UelIemeilt: n°US P°U" C i ment a J f a menae somme qu'actuelle- c fîormànt en .^seigraerncnt, en la trans- c elle iiQ fn ' n'interdit rien de [sidiér le? fT,frtCe,-pas Ies communes à sub- j i»r défend r!o' Htlcîns 'ibres, mais elle ne ,r [sous ce rm t s su^sidier. La liberté, . Rien nXk rv6ste Pleine et entière. [ 'l'intervention f- c an?é en ce qui concerne \ flans l'enspip-n ma°ciere de la commune t ion tribu ! !le®entuPHmail>e qui resterait f influence il ^ subirait, par nécessité, son ' situation deV?yt-?urait de chanSé que la l ^ stabilité de snTi 6Uf ®n ce qui uoncerne i La stabilité ,empl01 et la pension. n lion de contrât Une °îuestlon de rédac- 1 S'ïwRÏÏlt„av" la direction. La pen- E' Pour Pfa,-qUe^10n d'assurance. à luer ia rentp vtti ssurance' P°ur consti- P ,éfflent des 419 f nous disposons préci- t *meS di1- ou des 408 fr- 34 de t îe®ent, que nn„! annuel du gouver- d ( ''instituteur > pouv°ns verser, au nom n f116 ®utualifp '.-,a Une caisse d'assurance, à tre instituteur^ Ç00Pérative créée en- n >e le proposaiHi exploit,ation d'écoles, °Urnal cathoiinn Ly a '™elques jours un nè®e d'assurer a °us sommes donc à ^®es avantage •mstituteurs libres c fk ntages qu'aux instituteurs offi- n Cf' ens%ieLnrt0I10nC?r le mot «officiel». 11 fttsofficiel euw pe 011 dire' ne serait ^ ,Ue ^e garanHo etlgnement officiel cons- ® Prestige ' 6 exeree une séduction (Co'es le «pat-nna*ais peux donner à ces i< 1Dterditpas I3!6; 0f/iciel La loi ne me e L°Ur 'es étahlia môme le patronage 11 Ten, Le nnir ,senients d'enseignement c !ale> accordé à d? rautorité commu- S ec,Mn®andatiorieCo > constituerait une p ais quel avant^1 aurait S011 poids. g L^^œune lihL P' Se demandera-t-on, p ^sCa!î0bSe retirera-t-elle de ceU a Ration de sotnKi ki au moins de la P tre> nenri, . es écoles pour ner- 1 iïistituteurs arf116 péri°de intérimaire, " N s actuels d'accéder à la pen- 1 (s: Un fort grandi Cette transformation ou ces fondations permettraient aux communes de réaliser le respect de toutes les opinions dont les cléricaux n'ont pas voulu inscrire le principe dans la loi. L'article 8, alinéa 2, de la loi, porte en effet que «néanmoins, les écoles privées non adoptées ne sont pas tenues, pour avoir droit aux subsides de l'Etat, d'inscrire l'enseignement de la religion et de la morale dans leur programme». Dans ces conditions, l'instituteur est astreint seulement à observer la neutralité qui lui est imposée par l'article 6 de la loi. Vous conviendrez que cette combinaison mérite examen. La résolution de supprimer ou de restreindre — en principe seulement mais non dans la pratique — l'enseignement communal serait certainement grave, mais elle nous offre un moyen de nous soustraire à la confessionnalisation de l'enseignement.Et je ne crois pas que le gouvernement puisse valablement, légalement refuser à une commune libérale ce qu'il accordera aux communes catholiques. Il n'a pas, d'ailleurs, à s'enquérir des motifs et il doit tenir la balance égale. Publiez ce que je vous dis. Cela suggérera des réflexions et donnera peut-être naissance à d'autres combinaisons. Je pense que cela mérite d'être mûri. •- Pour copie conforme, Jean Mathieu Lettre de Londres (Correspondance particulière du Matin.) Un sceptique. — Nos deux rats. — Le noir et le roux. — Sir Edward Carson et M. John Redmond. — Conceptions de coulisses et combinaisons de couloirs. Londres, 10 février. L'autre jour, au fumoir du National Libérai Club, un vieux parlementaire racontait comment il était devenu sceptique. C'était un soir qu'il avait soupé chez le lord-maire. En quittant Mansion House il se sentit en humeur de flânerie, tant le ciel était pur et la température engageante, et il résolut d'aller contempler les bâtiments de la Tour de Londres au clair de lune. Il descendit Ring Wijliam Street, contourna la colonne du Grand Feu, s'aventura dans les rues étroites et malodorantes qui mènent au marché de Billingsgate. Tout le quartier sommeillait. Pas une lueur derrière les maisons endormies; pas un passant sur la chaussée. Sur le trottoir tout visqueux de détritus de poisson, des rats s'alimentaient gloutonnement. Le promeneur observa que le souci de se nourrir leur faisait oublier leurs dissentiments politiques; et ce fut là son premier éton-nement.Sachez que nous avons à Londres deux espèces de rats, deux espèces rivales, hostiles, irréconciliables. C'est d'abord le rat national qui a pullulé de tout temps, qui occupait notre sol aux époques préhistoriques, qui a résisté aux légions de Jules César et à l'invasion normande: 51 est de grande taille et d'une belle couleur noire. C'est d'autre part le rat hanovrien, introduit en Angleterre en 1714, à bord des navires qui nous amenaient le premier des Georges, le rat qui s'est insinué et établi chez nous à la faveur d'un changement dynastique, en même temps que le fils de l'Electeur et de la petite-fille de Jacques 1er se faisait couronner roi. C'est le rat étranger, le rat intrus, le rat conquérant: il est aussi gros que le rat anglais mais de couleur rousse. On les distingue au premier coup d'œil. Ce rat britannique et ce rat allemand n'ont jamais pu s'entendre ni se confondre en une race nouvelle. Dans les caves, dans les égouts, dans les maisons, sur le pavé, sur les navires, dans les docks, ils vivent en état d'hostilités perpétuelles. Quand on visite de nuit le quartier du Wapping, on assiste parfois à de véritables batailles rangées engagées par des centaines de rats noirs contre des centaines de rats roux, et les ruisseaux charrient du sang vers la Tamise. Le peuple, naturellement, protège le rat noir, par patriotisme; il a essayé de détruire le rat de Hanovre sans y parvenir, car ces rongeurs allemands sont prolifiques et ont la vie dure. La lutte se poursuit depuis deux siècles... On comprend la stupeur de notre noctambule à constater ces armistices de ripailles. Elle fut portée à son comble par ce spectacle inouï, invraisemblable, fantastique: autour d'un gros tas d'entrailles de morues, des rats allemands fraternisant avec des rats nationaux et une demi-douzaine de chats participant cordialement à leur festin. — C'est depuis cette nuit-là, concluait le narrateur, que je ne crois plus à rienl • • » Ils ont éprouvé quelque chose d'approchant . ceux-là qui tout à l'heure, au palais de West- : minster, dans le hall Saint-Stephen, aperçurent, 1 absorbés en une conversation souriante et cheminant à petits pas bra^ dessus bras dessous, M. John Redmond et Sir Edward Carson, — le J1 chef du parti nationaliste irlandais et le chef du ' mouvement insurrectionnel de l'Ulster! L'opinion se fait volontiers des personnages importants une notion simpliste et définitive. Si le nom de Sir Edward Carson se présente à notre esprit, nous le voyons aussitôt à la tête de cent mille volontaires armés jusqu'aux dents, mar- | chant à l'assaut de Dubin ou se ruant sur les nationalistes en criant des menaces de mort. S'agit-il de M. John Redmond, nous l'imaginons plus pacifique mais non moins ferme ni moins résolu, prêt à sacrifier son existence au triomphe de sa doctrine et exigeant, comme il lui est 1 arrivé de le dire, "tout le bill". Enfin si nous 1 pensons à la fois à Sir Edward et à M. John l Redmond, ce sera dans la vision d'un duel sans j merci. L'histoire, la logique, les polémiques de , la presse et du meeting nous les montrent toujours en posture de combat, jamais en conver- 1 sation familière. |. Pourtant ils ont causé et assez longuement après la lecture du discours du trône et avant que s'ébauchât dans les deux chambres le premier débat sur l'adresse en réponse à ce discours. Ingénument ou volontairement ils ne se sont pas isolés, pour cet entretien, dans l'une des parties du palais dont l'accès est interdit au public. Ils se sont rejoints dans le hall qui sépare le couloir des Communes du couloir de la pairie et où les reporters parlementaires circulent librement à toute heure. Une telle attitude, fortuite ou préméditée, n'est-elle pas pour nous encourager à l'optimisme? Aussi bien c'est l'impression qui prévaut. * * Certainement les voies de la conciliation semblent encore difficiles en ce qui concerne la loi de "Home Rule", mais, aux dispositions qui se manifestent dans tous les groupes, on comprend que tout espoir n'est pas abandonné, que nous arriverons peut-être à une solution dont les partis s'arrangeraient. Cela semble difficile mais cela n'est nullement impossible. * Les exigences de la majorité et de l'opposition peuvent se combiner. Ce serait line question de temps. Dans les groupes conservateurs le parti de la violence n'a prédominé qu'à la faveur des vacances parlementaires. Il en est des discours prononcés dans les réunions publiques comme des propos qu'on échange au dessert et dont un ministre français attribuait l'exagération à " la chaleur communicative des banquets De même un de nos chroniqueurs déplorait que M. Lloyd George se laissât trop souvent entraîner pas " sa verve méridionale " — car pour nous un Gallois vaut presque un Marseillais. Le certain c'est qu'on s'enhardit pendant les vacances à des propositions qu'on n'oserait énoncer sous les verrières du palais législatif et que la présence seule du Speaker ramène les moins modérés à plus de circonspection. Les sages et les prudents vont reconquérir à dater de demain l'influence que la prorogation avait fait tomber aux mains des violents et des exaltés. L'exception de l'Ulster est maintenant officiellement dans les vœux du gouvernement et M. Bonar Law ne pourra se dispenser d'en débattre les conditions. Quant aux élections générales, n'est-dl pas évident que chaque jour nous en rapproche et que nous devrons bientôt y procéder sans dissolution, surtout sans référendum -sur la questio du "Home Rule". C'est un curieux phénomène que l'opinion semble avoir totalement oublié que la réforme constitutionnelle d'août 1910, en réduisant à deux protestations le veto de la pairie, a réduit de deux années la durée de la législature. Cette durée n'est plus de sept ans mais seulement de cinq. Si maintenant vous vous rappelez que les dernières élections générales sont de 1910, vous calculerez sur vos doigts que les élections auront lieu inévitablement l'année prochaine, à moins d'un changement de règne ou d'un coup d'Etat. Cela ne nous fait pas tout à fait une année à passer puisque d'ordinaire nous partons en vacances après le Derby, soit vers la fin de juin. Virtuellement ce parlement n'a plus que quatre mois à vivre et l'objet présent de notre politique consiste dans l'emploi de ce temps relativement court. Convient-il de brusquer les solutions, c'est-à-dire de promulguer la loi de "Home Rule" vers le milieu de mai dans son état actuel ou amendée selon le désir des populations de l'Ulster? La majorité ne devrait-elle pas au contraire pousser l'esprit de conciliation au point de renvoyer la promulgation du "Home Rule" jusqu'après les élections générales, comme le demande l'opposition? • • • Nos ministres et leurs amis y consentiraient sans doute volontiers si d'ici là on leur assurait la possibilité de réaliser la réforme électorale, sur laquelle ils comptent fermement pour se maintenir aux affaires et au pouvoir. Cette possibilité ne pourrait résulter que d'une entente entre les partis sur un ordre du jour arrêté d'urgence et auquel la Chambre des Communes conformerait étroitement ses délibérations. Il suffirait de modifier la loi de "Home Rule" dans le sens d'une exception des comtés de l'Ulster et de renvoyer ce texte amendé à la Chambre des lords qui n'a plus à connaître du texte actuel et ne peut être consultée maintenant que sur des amendements nouveaux. Tandis que la pairie examinerait ces amendements, avec le parti pris de les discuter longuement, la Chambre des Communes aurait toute facilité de reprendre la discussion en deuxième lecture du projet de loi sur la réforme électorale. Ce ne sont là évidemment que conceptions le coulisses et combinaisons de couloirs, mais n'est-ce pas le plus souvent en dehors même , le la salle des séances législatives que se négocient les compromis et que se préparent les événements? Quand M. John Redmond et Sir Edward Carson s'affrontent en séance publique, nous sa- 1 rons par avance quels arguments et quelles nvectives ils ;vont échanger; nous n'entrete-10ns pas d'illusions sur l'effet de leurs paro-es ; tandis que nous renaissons à l'espérance 1 jour les avoir un moment aperçus bavardant iôte à côte, en hommes qui ont cessé de se ■ laïr, qui se rapprochent dans l'intérêt de la ■ aaix, pour le plus grand avantage de leur pays. Harry LES FAITS DU JOUR DANS L'ARMEE RUSSE Ce n'est pas en Allemagne que les progrès le l'armée russe passent inaperçus; la presse es suit avec une attention jalouse et met no-amment en lumière le renforcement considérable des effectifs en hiver, grâce à une pro-ongation de service de trois mois. Voici le ableau, d'ailleurs très exact, que dressent les Hamburger Nachrichten. I La durée du service actif a été portée de 3 ans à 3 ans 1/4 pour les troupes à pied, et de 4 ans à 4 ans 1/4 pour les troupes montées. Si l'on tient compte en outre de toute une série d'autres mesures qui ont eu pour but le renforcement progressif des unités, on arrive aux chiffres suivants pour le pied de paix. Dont en Russie Hommes d'Europe Hiver 1913-1914 1,840,000 1,322,000 Eté 1914 1,415,000 1,017,000 Hiver 1914-1915 1,860,000 1,337,000 Eté 1915 1,435,000 1,032,000 Hiver 1915-1916 1,900,000 1,352,000 Eté 1916 1,455,000 1,047,000 L'étude du budget russe de 1913 montre également la grandeur de l'effort fourni pour perfectionner l'instruction des réserves. En 1907, la somme consacrée aux périodes d'exercice n'était que de 290,000 roubles. En 1909, elle montait à 2,111,000 roubles; en 1913, la Douma a voté 11,165,000 roubles. En 1908, les dépenses ordinaires du ministère de la guerre (extraordinaires exceptées) étaient de 462 millions de roubles. Elles sont, en 1913, de 545 millions. Et cette augmentation de près de 100 millions n'est pas due à l'accroissement des effectifs, qui n'entrera en ligne de compte que dans le budget de 1914; elle se rapporte principalement au renforcement de l'artillerie et à l'amélioration de son matériel. Il est enfin question d'augmenter, dans le courant de cette année, la cavalerie de 19 régiments. Fox L'agitation en Suède * FELICITATIONS AU ROI STOCKHOLM, 10. — Hier les étudiants de l'université d'Upsal ont décidé de se rendre demain, mercredi, à Stockholm afin de présenter leur hommage au roi. Les étudiants de l'académie et des écoles supérieures de Stockholm se joindront à la manifestation.Soixante-dix des personnalités les plus marquantes des sciences, des lettres et des beaux-arts de Stockholm ont remis au roi une adresse exprimant leir gratitude pour les paroles pleines de fermeté prononcées par lui au sujet de la question de la défense nationale. Les adresses de sympathie reçues par le souverain à l'occasion du pèlerinage des paysans portent plus de 70,000 signatures. M. DE GEER STOCKHOLM, 10. — L'organe libéral "Af-tontedinge" considère que le fait que le roi a chargé M. de Geer de former le nouveau cabinet montre que le souverain a voulu s'entourer de ministres prêts à entreprendre la lutte contre la Chambre des députés. Les manifestations pour et contre la loi militaire continuent. La politique allemande POUVOIRS CIVILS ET MILITAIRES BERLIN, 10. — Les journaux annoncent que la commission de délimitation des pouvoirs civils et militaires, dite "commission de Saverne", ne siégera pas avant la 2me lecture du budget de la guerre au Reichstag, au cours de laquelle le ministre doit donner des explications à ce sujet. ELECTION PARTIELLE MAGDEBOURG, 10. — Le scrutin auquel on vient de procéder à Burg, en vue de l'élection complémentaire nécessitée par l'annulation du mandat de M. Haupt, socialiste, député au Reichstag, a donné le résultat suivant: M. Schiele, conservateur, 11,773 voix; M. Haupt, socialiste, 11,663; M. Kobelt, progressiste, 6,559. Un scrutin de ballottage est donc nécessaire entre MM. Schiele et Haupt. La politique anglaise LE NOUVEAU GOUVERNEUR DE L'AFRIQUE DU SUD LONDRES, 10. — Le "Daily News" annonce comme définitivement décîdé que M. Buxton recevra la pairie et succédera au vicomte Gladstone comme gouverneur général du Sud de l'Afrique. M. John Burns deviendra président du Board of Trade. M. Masterman sera nommé chancelier du duché de Lancaster avec un siège dans le cabinet. M. Holbouse deviendra ministre des postes, et M. Samuel succédera à M. lohn Burns comme président du Local Government Board. j LES SUFFRAGETTES LONDRES, 10. -— Mme Pankhurst a fait, ce ' soir un discours du haut d'une maison qu'elle 1 aabite depuis son retour en Angleterre dans le ' quartier de Kensington. Elle a déclaré qu'elle < ne retournerait plus en prison et a dit aux < igents de police qu'elle descendrait dans quel-jues minutes parmi eux. Peu après sortit de la maison une femme qui ressemblait si bien à , VIme Pankhurst que non seulement les agents ' le police, mais aussi les suffragettes s'y trompèrent. Les agents saisirent la femme et tout ' :1e suite commença une bagarre qui dura dix ' minutes. Enfin la prisonnière fut conduite au ' poste et ce ne fut que là qu'on s'aperçut que 1 tout le monde avait été trompé et que la femme < irrêtée n'était pas Mme Pankhurst. Six arres- i dations furent opérées. < La situation en Orient i LE PRINCE DE W3ED j ROME,. 11. — Le prince de Wied qui a rendu visite hier aux ambassadeurs d'Autriche, d'Al- , lemagne et de France est allé ce matin voir les ambassadeurs de Russie et d'Angleterre. Il iéjeunera à l'ambassade d'Allemagne. Cet après-midi il se rendra chez la reine douairièrè I et visitera le Forum. j 1 Le "Giornale d'Italia" considérerait comme une victoire diplomatique pour l'Autriche le fait que le prince de Wied s'embarquerait à Trieste sur un navire autrichien. U estime que la visite faite par le prince à Rome, avant de se rendre à Vienne, constitue pour l'Italie uns compensation suffisante. LES FINANCES TURQUES CONSTANTINOPLE, 10. — Les ministres de l'intérieur, des finances et des travaux ont délibéré aujourd'hui eur les moyens à employer pour parer aux besoins financiers urgents de l'Etat. Le ministre des finances a exposé les offres faîtes par divers groupes financiers étrangers au sujet d'avances. Le gouvernement n'acceptera aucune offre sur la base d'une émission de bons du Trésor. A BUCAREST BUCAREST, 10. — Le diadoque, MM. Veni-zelos et Pasitch ont pris part au déjeuner de ce matin au palais royal. M. Pasitch a eu hier une longue audience du roi. Il est parti ce soir avec M. Venizelos pour Belgrade. Dépêches diverses M. MACHADO VEUT APPORTER L'APAISEMENT AU PORTUGAL LISBONNE, 10. — Le cabinet Bernardino Machado s'est présenté aujourd'hui devant les Chambres. Cette première prise de contact avec le parlement lui a été favorable. Les démocrates appuient le gouvernement, les unionistes par contre critiquent la façon dont le ministère a été constitué et ils ont déclaré qu'ils l'attendaient à l'œuvre. Les évolu-tionnistes ont annoncé franchement qu'ils lui feraient opposition, mais tous les partis sont cependant d'accord sur les articles essentiels du programme ministériel qui comporte une large amnistie pour les délits politiques, la revision du décret-loi de séparation et la neutralité en matière électorale. La personnalité de M. Bernardino Machado commande d'autre part la sympathie et le respect, aussi les critiques formulées ont-elles été vives mais non violentes. On constate enfin que la détente tant désirée et si nécessaire dans la politique portugaise s'est produite et que le conflit qui existait entre le pouvoir exécutif et le Sénat a pris fin. M. Bernardino Machado a tenu à répéter avec énergie qu'il n'est le prisonnier d'aucun homme ni d'aucun parti et que ses promesses d'impartialité seront rigoureusement tenues. EN COLOMBIE BOGOTA, 10. — Les élections d'hier ont été absolument tranquilles malgré l'enthousiasme des partis. Avec l'appui des libéraux, M. Conchâ, candie dat conservateur, a triomphé. Les républicains et les radicaux reconnais-' sent le triomphe de leur adversaire et promettent de le seconder s'il continue la politique conciliante du régime actuel. M. Concha est avocat, journaliste et orateur distingué ; il a été député, sénateur, ministre de l'intérieur, des finances, du trésor, des affaires étrangères, ministre plénipotentiaire à Washington, Paris et Madrid. Il est l'auteur d'un projet de code civil et de code pénal, et d'un traité de droit international. Le nouveau président, qui entrera en fonctions le 7 août prochain, est donc un homme connu, de longue et honorable carrière. EN ARGENTINE BUENOS-AYRES, 10. — La crise ministérielle continue, mais le ministre de la marine accédant à la demande de M. de la Plaza a retiré sa démission. LA TERRE TREMBLE NEW-YORK, 10. — Une légère secousse de tremblement de terre a été ressentie à une heure et demie de l'après-midi dans diverses villes situées entre New-York et Montréal. OTTAWA, 10. — Une secousse de tremblement de terre a été resséntie dans lé Canada oriental à 1 heure 30. Le sismographe indique que le centre du tremblement de terre serait à une distance de 7,000 milles. LES DESORDRES A TOKIO TOKIO 11. — Pendant les troubles qui se ;ont produits hier,6 personnes ont été blessées. Il y a eu 150 arrestations. Le député Kourhara qui prononçait un dis-sours devant le parlement a été maltraité par ies agents de police. L'ordre est complètement rétabli. La "Ville La solution MM. Van Cauwelaert et consorts ne sont pas allés à Canossa. Ils n'iront pas. Mais ilors? Hé bien, si nous en croyons le Handels-)lad la majorité à droite aurait mis les )ouces. Il est intervenu une solution, dite ransactionnelle, qui se rapproche beaucoup ie celle que M. Louis Franck avait voulu lonner à la question. L'amendement Nobels est retiré. Le flamand serait la langue vé-tiiculaire en pays flamand. Ce principe ne souffrirait d'exception que pour l'agglomé-■ation bruxelloise et les communes strictement situées sur la frontière linguistique. 3ans ces communes la langue véhiculaire' levra être le flamand pour les enfants fla-nands et cela pendant les deux premières innées. Ensuite la langue véhiculaire pour-a être le français pour ce qui concerne :ertaines branches. Ces dérogations au principe inscrit dans a loi_ ne pourront être accordées que par irrete royal en sorte de faciliter le con-rôle.Le gouvernement se ralliera-t-il à cette namère de voir qui aurait reçu l'adhésion lu groupe Nobels et consorts? A moins de retirer la loi scolaire tout entière ou de :récipiter une crise, il ne lui reste pas autre îhose à faire.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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