Le matin

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s.n. 1914, 13 Juli. Le matin. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4x54f1nj6c/
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Lundi % 3 Juillet 191' - CIMQCMri'TïlE^ 21 m« Année - N° 194 S) * ''WSj' f- f*\ \ RÉDACTION 9)V1Eii4iÊ (BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction ; SÈ1T _^.33033L33Lena.eïi-t!s : '- «1—-rtjii ail ... . .fr. 1S.OO i,ivtrs \ Six mois ■ « « • €5.®»*^ " /Trbis mois .... 3.ÎÎO l Un an . . ■ . . . 16.00 «térieur < Sii mois ...... 8 .SO /Trois mois .... SJ.OO rusera : France, Angleterre, Allemagne et Union «suie, par trimestre, fr- ©.OO. — Hollande et Ursnd-Duché, par trimestre, fr. Y .OO. c-n «Aiircnit iirertii'i vofnc? LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AWVER8 Téléphone Administration : 961. Ç. de CAUWER, Directeur ' jSv iinonces : Annonces la petite ligne, fr. O.S6 Annonces financières id >1 OO Réclames Ja ligne, » 1 .ÎÎO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. > S.OO La Ville id. i &.00 Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de t'Amérique sont exclusivement repues à Bruxelles chez MM. J. Lebsgue Je C°. JOURISTAL QUOTIDIEN LA REPRESENTATION PROPORTIONNELLE I Dans l'Homme libre, M. Clemenceau se sert des tendances révisionnistes en Belgique comme d'un argument pour combattre la représentation proportionnelle en France. Il constate que «libéraux et socialistes» 6e mettent puissamment (?) en marche pour (obtenir la réforme électorale dans le sens jlu suffrage universel pur et simple. Et il Ajoute: Les socialistes belges, après expérience laite, entendent se débarrasser de la propor-jipnnelle,. au moment même où M. Jaurès et sis amis l'appellent de tous leurs vœux. Parte que noas ne voulons pas livrer le peuple français à l'oppression minoritaire comme le propose avec une suprême énergie tout le Iparti romain, nous sommes des réactionnaires aux yeux du socialisme français, tandis que le socialisme belge, encore chaud de l'expérience, voit en nous des libérateurs. Un confrère bruxellois et libéral a reproduit ces lignes en signalant l'erreur dans laquelle, d'après lui, verse l'homme du bloc français; car la réforme électorale n'implique pas chez nous — du mofhs en apparence - l'enterrement de la représentation proportionnelle. Comme d'autres, nous aussi îous avions lu les lignes qui précèdent. (Seulement, nous n'y avions rien découvert d'équivoque ou d'inexact. En tous cas, il ne nous a pas semblé que M. Clemenceau se fût trompé au point d'encourir un repro-fcbe. Au contraire, il paraît avoir une très Welle compréhension de la manière dont iliaque parti, en Belgique, envisage la juestion. En matière de révision, il croit l'accord complet entre libéraux et socialisées; mais, dès qu'il s'agit de la proportion-aelle, il lâche les libéraux et ne pafle plus pe des socialistes. C'est qu'il sait parfaitement que ceux-ci se passeraient volontiers de la R. P. et peut-être se dit-il qu'ils Irouveront bien le moyen, une fois le suffrage universel conquis, de se passer tout à {ait de la représentation proportionnelle. A notre point de vue, si pas au sien, M. Clemenceau a donc raison. Nous n'avons jamais cru beaucoup, pour notre part, à l'en-teiasme du parti libéral pour le suffrage persel. Il lui est imposé par la fraction ivancée du parti,par nos radicaux,qui,mal-[ré tout, malgré les rebuffades subies, ont lardé aux socialistes leurs secrètes sympa-œies et en subissent l'ascendant.Ceux-ci, les iocialistes, ne sont pas guidés dans cette af-!aire, comme ils l'assurent, par un idéal ie justice sociale, mais uniquement par l'espoir de voir arriver le moment où il leur »a loisible de faire passer leurs principes le la théorie dans la pratique. On sent si jen que le libéralisme ne voit pas sans mé-lance l'éventualité du S. U. qu'on le lui ressente comme un moyen d'éviter la frau-le électorale. En cela aussi, nous restons sceptique. D'abord, il n'est pas très flatteur )our un parti de le croire accessible à la 'irruption autant qu'on le donne à entente à tout bout de champ. Ensuite, si l'on st de bonne composition, il faut bien recon-Mtre que, dépouillée de l'hyperbole parti-Mère aux discours de meetings et rame-Ie à ses justes proportions, cette corrup-i® se réduit relativement à assez peu«le «se. Si le succès des élections et le sort ta parti libéral devaient dépendre des pelques pièces de cent sous distribuées, lit à la ville, soit à la campagne, par des lobereaux catholiques et des vicaires, à des «teurs à la conscience facile, mieux vau-Rit renoncer à la lutte. En réalité, ce que doit redouter en pareille matière, ce ne pas la corruption proprement dite ni aïfaude, qui ne se présente, celle-ci, que , ,s }a forme de cas isolés, en quelque sor-e èpisodicjues, et à laquelle on peut tou-P©'s opposer un redoublement de surveille. Mais, ce qui est autrement sérieux, F' la pression du pouvoir qui, elle, à la l&gue, devient générale et contre laquelle 111 est sans action. ht 10n se frgurer ce 1ue doit être j pression dans un pays où, comme Pûs le nôtre, le gouvernement est aux pms du même parti depuis plus de trente P?',°ù ce parti s'est ancré dans les mœurs I cliques au moyen de l'instruction et des [ vrf sociales, où il dispose des fonctions, s places, des faveurs, où il lui est possi-'iefas échéant, de faire agir des influen-I intéressées de toute nature!... L ? ^forme électorale y changera-t-elle L- Ue ch°se ? Nous en doutons. Tous les etteS °n'; ^us ou m°ins bénéficié de ta6 ?^ua^on privilégiée que donne le L!011'-.C'est elle qui assurait à la France kl 1,la^.s';e et plébiscitaire d'avant 1870 r °nesion et son éclat, et c'est elle encore | constitue pour la république démocra-j : contemporaine la meilleure garantie La masse se range du côté des le pfU *es deux vivent ensem ble conf°nc'ent, et c'est précisément l que la tyrannie de la masse est pire Kner°UieS *es autres <IUC l'on a vu se des-tés rei? ^.raiice, parmi les Français éclai-aire'U a?ment leur pays non pour en laeoUn 'nstrument d'asservissement dé-r^gique mais pour lui-même, que l'on |ti\ nSe Usiner, disons-nous, un vigou-lati'rm ?UVement en faveur de la représente eat minorités- Ivouloi-Cev 1ue Clemenceau appelle: I r livrer le peuple français à l'op- i pression minoritaire » ! Ce que l'on fait des mots cependant... Mais nous n'avons pas en Belgique les mêmes raisons que lui pour jongler avec l'évidence. La condition essentielle et primordiale de toute revision de la loi électorale ne saurait être, pour les libéraux belges, que la représentation proportionnelle nettement prévue et intangible; et ce que précisément cette loi électorale ne pourrait consacrer, c'est l'inique et odieux système majoritaire qui permet à une moitié des citoyens plus un de ne pas tenir compte de l'existence de l'autre moitié, de l'exclure des plus graves délibérations publiques, de l'opprimer, de la prèssurer, d'en étouffer l'esprit, les idées, les aspirations. Nul d'ailleurs, parmi les libéraux, ne songe à livrer le pays, sous de tels auspices, au vote égalitaire — beaucoup se demandant déjà si ce n'est pas suffisant que de lui sacrifier peut-être le parti... Simplice Reportage parisien (Correspondance particulière du Matin.) Le procès Caillaux et ce qu'on dit. — L'affaire des «Nihilistes». — Au Parlement. Paris, 11 juillet. Tandis que la Fête Nationale se prépare, qu'aux carrefours les mâts commencent de s'ériger à nouveau, que les kiosques se construisent à la hâte, que les drapeaux réapparaissent aux balcons, aux fenêtres, aux terrasses des cafés, que tout ce qui sait souffler dans une cornet à piston ou dans un hautbois ressasse du matin au soir le Dernier Tango ou Tu m'as donné le grand frisson, en vue des bals prochains — le public parisien commence à se préoccuper du Procès, du procès avec un P majuscule, du procès d'Assises qui va, pendant toute une semaine, passionner le monde entier. Mme Caillaux n'ayant pas fait opposition dans le délai voulu à l'arrêt qui la renvoie devant la Cour, sera donc jugée dans huit jours. On dit couramment qu'elle sera acquittée.M. William Loubat, qui est procureur général à Lyon, a publié récemment dans le il latin un article intitulé « Le public juge mal la Cour d'Assises », qui a fait sensation, et dans lequel il s'efforçait de démontrer que le jury ne peut pas être cuisiné. Pourquoi M. William Loubat a-t-il publié cet article? On se le demande. Toujours est-il qu'il y déclarait que le « cuisinâge » est difficile, sinon impossible, parce que le ministère public et la défense ayant des intérêts contradictoires, ne peuvent pas s'entendre pour faciliter cette opération. Il est vrai que M. Loubat n'a oublié qu'une hypothèse: celle dans laquelle l'avocat de l'inculpé et l'organe .de la vindicte publique sont « de mèche » ! A ce propos, la Presse écrivait l'autre jour: « Sur les trente-six jurés de la session, les parties en présence, après entente préalable, récusent les vingt-quatre citoyens qui leur paraissent les plus dangereux et réservent les douze qui semblent les plus maléables. Sur ces douze restants, il faut sept voix pour la condamnation; il suffit donc qu'il y ait six jurés sur trente-six qui, par passion politique, ou pour toute autre raison, soient décidés à acquitter, pour que l'accusé sorte libre et la tête haute du prétoire ». Il est évident, en tous cas, que «quelque chose» se prépare, puisque l'on a eu besoin, quinze jours avant le procès de faire affirmer et prouver (?) au public que toutes les garanties lui sont offertes, en ce qui concerne les jugements de cour d'assises. Si l'on a fait «donner» M. Loubat, c'est pour une raison ou pour une autre. Si, d'autre part, le journal anglais The European Mail fait paraître des articles successifs de deux ou trois colonnes sur le réquisitoire du procureur français et sur la façon dont fut soigné le directeur du Figaro aussitôt après le crime de Mme Caillaux — avec observations médicales, avis des docteurs Doyen, Pozzi et Fraisse, etc. — articles émanant d'on ne sait quelle plume et que reproduisent com-plaisamment certaines feuilles à la solde de l'ex-président du conseil, cê n'est évidemment pas, comme on dit, pour des prunes. Non, la vérité c'est qu'on prépare l'opinion à l'acquittement fatal. J'ai expliqué déjà dans une précédente chronique qu'à défaut de celui-ci, une légère condamnation à deux ans de prison avec sursis est possible. Et c'est le moment de rappeler, comme contre-partie à l'article de M. William Loubat,que: 1. Au moment du tirage au sort des jurés, lorsque l'urne qui contient leurs noms est arrivée entre les mains du président, les scellés de cette urne avaient été brisés. Sans doute on a raconté que l'huissier qui la portait était tombé en chemin. Voilà un étrange accident! Il est malheureux qu'il soit justement arrivé pour le tirage au sort des jurés de l'affaire Caillaux. 2. Que les noms des jurés furent tirés au sort le 21 mai pour les six sessions du trimestre juillet-août-septembre, et que ce n'est qu'après que ces listes eurent été établies que fut fixée la date du procès Caillaux. C'est-à-dire qu'on a eu toute faculté pour faire un choix entre les six listes. Ces deux constatations valent d'autant plus de retenir l'attention qu'elles prouvent aisément à quel point le «cuisinâge», dont le procureur lyonnais nie jusqu'à la possibilité, est en réalité facile. Au surplus, n'y a-t-il pas toujours, dans n'importe quelle cause, des jurés décidés à l'acquittement?... Quand, en outre, le «meneur du jeu» dispose de toute l'action des pouvoirs publics et de la forthne privée, il est sans conteste que semblable tentative rentre dans l'ordre des choses possibles... sinon normales. Et si l'on veut bien se rappeler encore que l'instruction du crime a été viciée dès le début par l'autorisation accordée à la meurtrière de recevoir son mari tous les jours — ce qui lui a permis de combiner avec lui tout son système de. défense,— on reconnaîtra que lorsque M. William Loubat se porte garant de la vertu > de la Justice, Paris a le droit de penser qu'il ( ! exagère!... ( * * * ] On reparle beaucoup depuis quelques jours, à la suite de l'arrestation à Beaumont-sur-Oise de deux individus porteurs de bombes et que la police prétend être des nihilistes, des réfugiés russes de Paris, de la police secrète qui les traque et de la campagne acharnée que mène contre celle-ci M. Vladimir Bourtzeff — celui-là même qui dénonça Azeff et Harting-Landesen. A qui les personnages appréhendés à Beau-mont réservaient-ils leurs terribles engins ? On crut tout d'abord, naturellement, que c'était au < tsar. Mais, comme le train qui mènera sous ) peu M. Poincaré en îtusie doit passer non loin i de l'endroit où les pseudo-nihilistes furent aper- > çus, la police pensa qu'un attentat avait peut- < être été préparé contre le président de la Répu- '< biique. ] Cependant le parquet de Pontoise qui s'occupe de l'affaire a démenti depuis, fort catégo- ; riquement, cette hypothèse. Or, s'il a pu être 1 aussi affirmatif, c'est probablement qu'il sait < pertinemment de quoi il retourne, et le mystère '■ dont on entoure « le complot » apparaît depuis f lors un peu ridicule. i En vérité, il ne s'agit pas d'affiliés au parti terroriste, mais bien de vulgaires malfaiteurs qui, parce qu'ils sont d'origine slave, se croient obligés d'opérer par la bombe, et non par le ; browning ou le couteau. < La preuve en est dans une tentative d'extor- i sion de fonds et d'assassinat qu'ils commirent — d'ailleurs sans succès — le 3 juillet dernier, chez une doctoresse russe de la rue de Bivoli. Néanmoins, M. Bourtzeff déclare qu'il s'agit d'un coup monté par la police, d'un nouveau complot ourdi par l'Okraua. Et, tout en offrant de fournir les preuves de ce qu'il avance, il s'appuie sur ceci que Kiritschek et Trojaro-nowski — ah ! les beaux noms pour le Grand Soir ! — ne sont pas connus parmi les réfugiés russes ; que leur tentative était imbécile, et que lui, Bourtzeff est persuadé qu'ils sont eux-mêmes à la solde de la police, ou du moins d'un agent provocateur. Ce qu'on veut à tout prix, d'après lui, en haut lieu, c'est mettre un terme à sa propre campagne en provoquant des arrestations et des expulsions. Et comme Vlaclimir Bourtzeff ne veut pas qu'une organisation révolutionnaire soit rendue responsable « de l'acte » qu'auraient pu commettre les deux Russes arrêtés, il crie bien haut et partout que lui '-t ses frères ne luttent en France, terre accueillante, qu'avec la plume, et non avec des bombes... * * * Je me suis attardé sur ces deux' affaires auxquelles tous les milieux s intéressent et je vais être contraint de négliger un peu le Sénat et la Chambre, qui sont cependant en mal de travail — pour la bonne raison qu'ils voudraient ne plus rien faire, „rè • prochainement. La Chambre tient séance sur séance, matin, après-midi, soir au besoin. Elle en a terminé avec l'interminable discussion du budget, et engage le débat sur la loi de finances. On sait que ce débat dure toujours une éternité. Il permet à chacun de palabrer, il est vrai, et les députés français ne perdent jamais une occasion de parler, nul ne l'ignore. Cependant, la Chambre prétend siéger demain dimanche pour clôturer ses travaux et permettre au gouvernement de lire le décret qui envoie aux champs les représentants du peuple. Le budget sera donc voté avant le 14 juillet, chose incroyable, et les Chaiabres partiront en vacances lundi. Je note, d'autre part, que la Commission des finances du Sénat a décidé hier de « maintenir sa première écision » en ce qui concerne les crédits à voter — ou plutôt à ne pas voter — pour accorder — ou jlutôt ne pas accorder — certaines indemnités aux sous-agents des postes. Toutes les belles paroles — et les gestes héroïques — de M. Thomson n'auront donc servi de rien — et ce sera, sous peu et de i ouveau, la ^r»ve. Guy Marfaux. LES FAITS DU JOUR HANS!EN FRANGE Le dessinateur Hansi, condamné jeudi soir à un an de prison par le tribunal de Leipzig, subira-t-il sa peine? D'une santé très délicate, veut-il ne pas s'exposer au dur régime d'une prison allemande? Ainsi que nous l'avons dit, la Gazette de Huit Heures a publié samedi soir, à Berlin,une dépêche de Colmar, annonçant que Hansi avait passé la frontière française. A son arrivée à Belfort, le célèbre dessinateur alsacien paraissait las, triste et désorienté. Il est descendu dans un grand hôtel de la ville, où il a passé la journée d'hier. Il a déjeuné et dîné en compagnie de plusieurs amis de Belfort. Dans l'après-midi, deux de s^ amis de Mulhouse sont venus le rejoindre à l'hôtel. A 7 h. 20, Hansi, accompagné de ses amis, prenait le train pour Gérardmer. Le tribunal de Leipzig avait accordé quarante-huit heures à Hansi pour se constituer prisonnier.C'est donc samedi soir qu'il devait se présenter pour subir sa peine. Mais dans la jour-S née, Je tribunal, sachant sans doute le départ : de Hansi, avait décidé d'étendre ce délai jusqu'au 14 juillet, «pour, disait-il, permettre à Hansi d'aller voir son père». Or, dès vendredi matin, tout le monde savait à Leipzig que Hansi était parti pour Colmar avec son avocat. | Mais les journaux de Strasbourg ne croient pas à un départ définitif, qui serait loin, dit le Journai dWsace-fcorramc,. de. dépl^iEg (à ig . presse pangermàiiïste. Le allai qui lui est ac-! :ordé n'expirant qu'aujourd'hui mardi, il a, lisent-ils, tout le temps de se présester pour mrger sa peine. Fox. Etranger La politique anglaise DANS L'ULSTER BELFAST, 11. — Sir Edward Carson a passé ;n revue, hier, à Larne, 2,000 volontaires de 'Ulster, dont beaucoup étaient armés de fusils i baïonnette. Prenant ensuite la parole, il a lit que l'avenir était sombre et qu'il ne voyait tucun espoir de paix. Si nous ne pouvons pas ivoir la paix avec l'honneur, a-t-il ajouté, il îous faudra la guerre'avec l'honneur. M. Walter Long, un des chefs conservateurs, l également passé en revue les volontaires de 3allimena et a prononcé un discours dans le-juel il a recommandé aux volontaires de l'Ul-ster de travailler et d'aider leur grand chef ;ir Edward Carson à agir contre un gouver-îement qui a cessé d'être un gouvernement. UN DISCOURS DE M. BIRRELL BRISTOL, 11. — M. Birrell, secrétaire d'Etat pour l'Irlande, a prononcé un discours à l'oc-;asion d'une manifestation libérale. II a dé-ïlaré que la situation politique créée par la situation en Irlande était grave, mais il a îffirmé cependant qu'il n'avait jamais eu une dIus grande confiance dans la possibilité d'une solution raisonnable et convénable. Toutefois, pour y arriver, il faut de la patience et du jourage. La politique espagnole LES NAVIRES DE GUERRE FONT PRIME MADRID, 11. — Le président du conseil, s'en-tretenant avec des journalistes, a dit: Diverses nations nous proposent l'achat des navires que nous avons construits et de ceux que nous, sommes en train de construire. Les prix offerts sont très avantageux. La situation en Orient LES AUTRICHIENS A VALONA ROME, 11. — Le Corricre délia Serra publie une dépêche de Durazzo disant que l'Autriche serait sur le point de devenir propriétaire d'un vaste-terrain près de Valona, appelé «Colline de Pacha-Limani» et qui comprend un des meilleurs points stratégiques de la baie. EVIDEMMENT BERLIN, 11. — Le Lôkal Ânzeiger annonce qu'en raison des difficultés insurmontables ju'il rencontre, le comité qui s'est formé à Berlin pour recruter des volontaires pour le prince l'Albanie s'est dissous. Les événements au Mexique NOUVEAUX BRUITS D'ABDICATION WASHINGTON, 11. — Suivant des informations reçues de Mexico par les cercles diplomatiques, le général Huerta serait sur le point d'abdiquer en faveur de M. Ca.rbajal, le nouveau ministre des affaires étrangères. Dépêches diverses L'AFFAIRE DES BOMBES PONTOISE, 11. — Deux des quatre Russes arrêtés à Paris pour complicité dans l'affaire de détention de bombes, ont été remis en liberté provisoire après interrogatoire. Ce sont 4badchise, prince Yokoweti et Goqueliat. Les deux autres, Godoretzki et Oustinoff, ont été maintenus en état d'arrestation. De nouvelles perquisitions vont être opérées. UN CRIME MYSTERIEUX A VIENNE VIENNE, 11 — On a découvert cet après-midi dans le Danube le corps déchiqueté d'une femme dans les vêtements de laquelle on a trouvé un billet dont le texte permet de conclure à la culpabilité d'un ancien infirmier. Ce dernier, aussitôt arrêté, nie toute participation au crime, mais reconnaît que le billet est bien de sa main. Il semble qu'on se trouve en présence d'un crime dont le vol a été le mobile. TOURBIERES EN FEU TVER, U. — Des incendies sont signalés dans les forêts de l'Etat et dans le? tourbières de Tver. Dix-huit compagnies de soldats ont été envoyées de Moscou pour combattre le feu. Dans la même région un incendie a détruit les forêts appartenant à une société d'électricité et à la ville de Tver. On signale également des incendies dans les districts de Bijotsk et d'Ostachkoff. LE BANDITISME AU MAROC OUDJDA, 11. — Un camion automobile contenant dix personnes, qui était parti d'El-Aïoun pour Taourirt, a été attaqué à 4 kilomètres de Taourirt par un djich de quarante malfaiteurs qui ont tué quatre voyageurs, dont le chauffeur, un Espagnol, une femme européenne et un indigène. Un commerçant indigène, originaire de Fez, a été blessé. Les autres voyageurs ont pu s'enfuir sains et saufs. Un détachement de cavalerie a été lancé à la poursuite du djich, qui a laissé sur les lieux de l'attaque le cadavre d'un de ses hommes. "Villo Dominica' Journée d'orage, pesante et chaude. Les promeneurs poussaient de profonds sou-pk's, ôtaient leur couvre-chef, s'épongeaient et levaient vers le ciel des yeux implorants. La petite averse libératrice, dites, va-t-elle enfin tomber, mais attendra-t-elle la fin du dimanche...? L'averse ne tomba pas. Le jour s'acheva sous sa menace. Les gens se traînèrent de terrasses en terrasses, cherchant de l'ombre, cles^, rafraîchissements. Les sages tinrent cîiez eux, dans des chambres bien clo ses, et, quasi immobiles, lurent des journaux ou des livres. Mais, dans la ville, des sociétés de banlieùsards, de paysans plus ou moins flamands, se baladèrent stoïquement en dépit de l'ardeur cTominicalement étouffante. La place Verte, particulièrement, vers le soiï>, connut l'excessive abondance de la foule. C'était l'heure où, revenant de la campagne, des bords de l'EscaTit, quantité de couples amoureux et de familles rentraient en ville. Et la cité, dans la fraîcheur relative de la nuit de juillet, cependant qiie des trompettes thébaines lançaient d'orgueilleuses fanfares du haut de Notre-Dame, connut un aspect inaccoutumé de soir de fête. Cacophonies de rumeurs et de clameurs, de chants et de musiques, bruits sourds et violents de la grande ville se reposant — mais s'agitant par conséquent bien plus qu'à l'ordinaire. «wv La convention de La Hayt La commission d'enquête sur la guerre des Balkans vient de présenter son rapport à la direction de la fondation Carnegie poui la paix internationale. C'est un documenl d'environ 200 pages énumérant toutes leî atrocités de ce conflit sauvage. Et le chapitre V: La guerre et le droii international, commence par cette plirase; «Il n'y a pas dans le droit international une clause Relative à la guerre sur terre e1 ^u traitement des blessés qui, dans une mesure plus ou moins grande, n'ait été violée par les belligérants.» C'est exactement ce que nous avons dé-montré quand certains journaux catholiques menaient campagne contre une organisation plus sérieuse de notre défense mi litaire et faisaient grand état des conventions de La Haye. Et ces mêm^ journaux publient, à présent, les extraits du rapport en questior démontrant que des Etats signataires df ces conventions, s'étant fait représenter pai des délégués aux débats, n'en tiennent ab solument aucun compte. C'est déplorable, sans conteste, mais pour gens de sens rassis, qui ne se payen pas de mots, quelle valeur peuvent avoii des arrangements dépourvus de toute sanc tion, sans autre garantie qu'une simplt signature? Les signatures, cela se proteste! Mieux vaudrait la découverte d'une sanc tion efficace', pour une seule convention que toutes ces conventions qui, en cas d< conflit, ne sont plus qu'un amas de papiei sans valeur. wvv Petits papier; Le bulletin antimaçonnique continue i publier un tas de petits papiers datant des vieilles guerres. Pourquoi diable ne publie t-il jamais quelque chose d'actuel? Ce serai' beaucoup plus intéressant. J Non seulement l'intérêt de ces petits papiers manque de fraîcheur, mais cette uu blication brifaude isole et incrimine des dé clarations dans lesquelles on cherche vaine ment quelque chose de subversif. Ainsi en est-il de cette citation, datée di 1894, empruntée à un discours du grand maître du Grand-Orient espagnol prononci à une conférence ayant eu lieu à Anvers. «Le peuple a toujours suivi la politiqw des rois. Ce temps est passé: la politique du peuple commence!... » Le temps de la politique des rois es: passé, je le répète. Dans la nouvelle orien tation des peuples, la Maçonnerie pourr; exercer une salutaire influence. C'est poui cela que je suis venu parmi vous, pour voui dire: Formons une grande fédération ma çonnique; en répandant notre doctrine nous aurons fait le bonheur de l'humanité!: La presse catholique reproduit, avec ui trémolo d'horreur, ce document formidable Et cette même presse se vante constam ment de ce que le gouvernement catholiqui représente l'opinion publique. L'opinion publique ne serait-elle pas 1; politique des peuples, par hasard? ww Le tu et le vou Les journaux ont publié le jugement di tribunal de Hambourg déboutant un noi des prétentions qu'il formulait vis-à-vis di personnel d'une maison de navigation qu l'avait tutoyé, ce qu'il considérait commi une offense. Le colonel Baratier raconte à ce suje une amusante histoire. C'est celle d'un gé néral, inspectant des troupes coloniales e demandant à un tirailleur sénégalais: — Eh bien! mon ami, comment cela va t-il? . Le tirailleur, dans l'attitude militaire li plus correcte d'ailleurs, lui répond d'un voix de stentor: — Pas mal, mon général, et toi? Si un tirailleur tutoie un général, un noi semble pouvoir être tutoyé sans incorrvé nient par un employé. Le tu est d'ailleurs général — comm l'inspecteur — aux colonies, aussi bien d supérieur à inférieur que d'inférieur à su périeur, pour la bonne raison que le noi ne connaît pas le vous. Et personne ne s'en froisse. wvv Un anniversair Des fêtes religieuses doivent commémore: i la bataille de Bouvines-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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