Le matin

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s.n. 1914, 12 Juli. Le matin. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8p5v69998n/
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Dîmanehe 12 Juillet 1914 BKIXEPAGEé'-ci^ ES 21m8 Année — N° 193 F REDACTION L viEis-LÈ BOURSE, 39 ' ARilî/EÏ&S Téléphone Rédaction : fi IL y ^Bonnemenîs : i Un an . . . . .ir. IS.OO f ÂjîTEBS < Si* pois _ îï'lîï f I Trois mois • < • ■ Un an .... - • *«■«« Intérieur {Six mois - S-»» !f Trois mois • . « . «> I tfrn.vrFK - France, Angleterre, Allemagne et l'nion I jmsttle, par trimestre, fr. O.OO. ^Hollande et I tond-DueW, par trimestre, fr. 3 .00° L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VÎESLLE BOURSE, 39 ANTVER8 Téléphone Administration : S <8 5. C. de CAUWER, Directeur onces : Annonces la petite ligne, fr. 0 30 Annonces financières id » ï. OO Reclames la ligne, > 1 -KO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers (in id. » S.OO La Ville id. » 2Î.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et do l'Amérique sont exclusivement reçues ù Bruxelles chez MM. J. Leiikgue & C°. JOURNAL QUOTIDIEN Vistor Hugo touriste On a inauguré, il y a quelques jours, le lonument élevé à Victor Hugo, sur le ro-rlP1- de Guernesey, un rocher d'ailleurs •ès confortable.C'est obéissant à une vieille abitude que l'on s'obstine à perpétuer par es statues ou des allégories le souvenir es grands hommes. Pour des écrivains istement renommés, pour des poètes tels ne Victor Hugo, leur œuvre devrait suf-re, Cependant, bien que celle-ci continue briller au firmament des lettres, on lit eu de nos jours, le goût est ailleurs et le iérite principal de ces apothéoses posthu-tes et peut-être le regain de popularité it'elles donnent à ceux que, malgré soi, on églige. Victor Hugo... Guernesey... Notre-<arne de Paris, les Misérables, qui pas-Minèrent notre jeunesse, les Feuilles d'Au-mne, les Contemplations, qui la charmé-«nt... et d'instinct nous allons aux rayons à sont rangés nos livres... C'est ce que, mime d'autres, sans doute, nous fîmes ces mrs-ci. Mais le volume que le hasard nous lit sous la main ne portait aucun des titres ne l'on vient de lire. C'était un in-octavo lodestement relié, à l'impression démodée, ux gravures expressives quoique vieillottes t portant ce titre suggestif: le Rhin. Et ,ous nous mîmes à feuilleter ces pages jau-ies par le temps, mais combien intéressan-îs. « Le Rhin, dit la préface, est le livre d'un crivain voyageant dans le seul but de voir ! ciel et les arbres — deux choses rares Paris. Victor Hugo, car c'était lui, un :eu par délassement, beaucoup par l'attrait fs légendes dont aucune ne lui était inconnue, avait résolu de parcourir les rives, du leuve à la fois romantique et majestueux. In était en 1838. Il n'y avait pas alors de hemin de fer dans la région que Victoi lugo parcourut tantôt en diligence, tantôt i pied, en simple touriste. Le beau voyage qu'il fit là, emportant lans son bagage .autant d'érudition que l'imagination! Aussi personne n'aura jamais vu le Rhin comme lui. C'est sous la 'orme de lettres à un ami qu'il a laissé la [Station de cette excursion poétique au pays le la Loreley, de cette belle et perfide Lore-ev, chantée également par Henri Heine pc la note d'amertume qui lui était proue. Victor Hugo exposa, de sa verve fé :onde, ce qu'il a vu, ce qui l'a charmé ot pteressé, et l'on ne résiste pas au plaisii le le suivre dans son voyage. Parti de Pa-1S>en juillet 1838, il arrive deux jours plus ai'd à la Ferté-sous-Jouarrez. Deux jour; l0]ir ce trajet! On peut s'en étonner, quoi-[uil n'y eût à cette époque ni rapides n. ptos! Mais le poète aime à tout voir et i attarde à la moindre localité lui rappe ant un souvenir historique — il s'attarde ait même davantage si on le laissait mu araer. A Dammartin, cité minuscule, où le iligence fait relai, il aperçoit, étalé sui jne table d'auberge, un petit livre loca put il relève cette notice: «Dammartin (Sei Ie e' Marne), petite ville sur une colline "i y fabrique de la dentelle. Hôtel: Sainte 'nne. Curiosités: l'église paroissiale, 1e ;alle, seize cents habitants...» Et notr< oyageur d'ajouter : « Le peu de temp: ccordé pour dîner par ce tyran des dili ençes, appelé le conducteur, ne me permi as de vérifier jusqu'à quel point il étai rai que les seize cents habitants de Dam aartm fussent tous des curiosités. J'ai dont ir's par Meaux...» Ainsi les remarques malicieuses, spiri ue les, les traits de mœurs, les incidents d< ft alternent dans le livre de Victor Hu i°, avec des récits empruntés à la chroni Pe, a l'histoire, et à côté de ceux-ci on ren ntre des descriptions inspirées par l'a °ur de la nature d'une envolée telle, qu'el s font passer dans l'âme du lecteur ui uIC!®ux efHuve de poésie. Et comme i agelle les vandales ayant mutilé soit ui soit un monument! Il passe i 1 ,ns:. "Notre-Dame, écrit-il, avait qua e aiguilles, deux hautes, deux basses: il: l. démoli trois. C'est une rage d< ■ ipidite empreinte, ici, comme nulle par 'leurs. La révolution française a été ter 1 p, la révolution champenoise a été bê I-» Par Soissons, Givet, Sedan, Victo: , 'go entre dans notre pays —- où il devai I "'e*?lus ^arc^ la préface de son exil -^cencl le cours de la Meuse, visite Dinant iiv/s^ne sur la Lesse, gagne Verviers e -^a-Chapelle. Mais, sur sa route, il a ei _ mps d'admirer le paysage et de déplo j e danger qui le menace, car il écrit L R , .mm ^e 1er qui traverse déjà tout* Hi J d'Anvers à Liège, et qui veu t'oii»3US^'à Verviers' même plus loin, vf [ (-"A ^es c°Ulnes et couper ces vallées...) latinri f*°'°£ne> d011^ 'I parle avec admi L n : 1ue commence réellement le voyagt cinit ' En donnei' un exposé, même suc Senf diftic'ile tant les détails abon lanrt'o»T î,'île c,e Nommenwerth et de Ro Sa V se ren'l a Velmich, entre dan' ken'flnUfSeitllll''en dont 11 nous conte la lé Ik 'iiîIi'a%e' H contemple le Rhein fon'rtit, eiT0sel, le rocher de la Loreley la,,;® Par ses chants, attirait le: Ihariev SUP rtes écueils. Puis il visite Ba bit. i11 ! ' Aridernach, où le tombeau du gé Rn Nt *0ctl6 lui suggère des pages épiques formels, Caub, Liebenstein et. Saint e retiennent et tentent sa plume près tigieuse. A1 Sonneck, un tombeau mystérieux et la rencontre de deux jolies Anglaises, errant par les ruines, le plongent dans l'aventure. A Bingen il écrit ce qu'il appelle un conte bleu dont il puise les éléments dans une légende antique, mais bien connue: l'histoire du beau Pécopin et de la belle Bauldour. Le chevalier Pécopin se laisse entraîner par le diable dans une chasse, qui dure cent ans. Au retour, il revoit sa fiancée vieille et décrépite. Désolé d'avoir gardé la jeunesse au moyen du talisman que dédaigneusement il jette loin de lui, il devient aussitôt un \ieillard caduc. Tout regarder, et de tout tirer partie pour le plaisir de ceux qui vous lisent, voilà qui s'appelle voyager. Mais, hélas ! par ces temps d'automobiles poussiéreuses, d'aéroplanes qui nous masquent le ciel, notre sûprême illusion, on ne pourrait plus, même le voulût-on, en faire autant. Le paysage, la forêt, le mystère ont disparu, la légende est morte, la poésie du voyage est étouffée sous le luxe. Et s'il en est qui regrettent ce passé défunt, nous leur conseillons de relire le Rhin de Victor Hugo. Ils y trouveront un peu de ce parfum mélancolique des choses oubliées, mais que parfois l'on évoque encore, ivresse des heu-des brèves tombée aux terrestres néants. Christiane Lettre «le Londres (Correspondance particulière du Mâtin.) La contrebande des armes en Irlande. — Quarante mitrailleuses. — Surveillance inefficace.. — D'où vient l'argent. — Un calcul du colonel Lynch. Londres, 10 juillet. M. Winston Churchill avait affirmé devant les Communes que l'Amirauté surveillait atten-■ tivement les côtes d'Irlande et que l'opération ne présentait pas de sérieuses difficultés. Peut-être mêrr^ supposait-on que l'apparition de quatre contre-torpilleurs dans le Canal du Nord intimiderait les organisateurs de la guerre 1 civile et paralyserait leurs efforts en vue de 1 compléter leurs armements. Au début les me- - sures paraissaient sévères et la surveillance . efficace. Un contre-torpiljeur gardait l'estuaire ; de Belfast, un autre l'estuaire de Londonderry, un troisième avait mouillé ses ancres en face de Dundalk et le quatrième croisait à l'ouest de l'île, entre la baie de Donegal et l'île d'Aran. Et la douane redoublait de zèle. Hélas, la contrebande n'en a pas été interrompue. On a saisi une centaine de carabines a répétition sur le quai de Downpatrick mais il est arrivé trois mille fusils et vingt-cinq mille cartouches à Emïiskillen s.ans qu'on put soupçonner par où ils étaient entrés. Peu à peu les contre-torpilleurs se sont immobilisés et se sont acclimatés dans les ports ; les équipages sont descendus à terre pour fraterniser avec les volontaires de Sir Edward Carson. La surveillance s'est relâchée. Chaque saisie pratiquée par des douaniers coïncide avec un succès de la contrebande sur quelque autre point. Hier encore, à Derry, on a découvert deux cents fusils avec quelques milliers de cartouches mais, dans le courant de la nuit précédente — comment? par où? — les volontaires de l'Ulster ont reçu quarante mitailleuses don1 ils avaient eu l'insolence de faire annoncer la venue par leurs journaux ! Chaque mitrailleuse est approvisionnée de cinq mille balles. Ce sont, assure-t-on, des machines de guerre extraordinaiï-emené perfectionnées et de beaucoup supérieures à celles qui sont en usage dans l'armée. Elles ont coûté vingt-cinq mille francs la pièce, chargement compris. Soit, en tout, un million de francs. L'agitation orangiste ne dissimule plus ni ses effectifs ni son artillerie. Une batterie de six mitrailleuses a circulé dans les rues de Belfast,»en parade, comme l'artillerie royale traverse Hyde Park à Londres. A Belfast et à Antrim, les volontaires ont débuté dans le service actif, Ils ont des corps de garde relevés régulièrement, dont les portes sont, gardées par des factionnaires armés qui se passent la consigne et saluent militairement leurs supérieurs. A Antrim on fait patrouille. Les hommes employés dans les corps de garde reçoi-t vent une solde quotidienne d'un shilling. i * * * L „ T) ou vient l'argent ? Cette question se pose autour de toutes les ^ conspirations, autour de tous les mouvements ' populaires organisés. En ce qui concerne le? t préparatifs de l'Ulster, elle paraissait au début - inutile car on parlait d'un budget de vingt-. cinq millions de francs recrutés par souscrip-. tions dans l'aristocratie et où la caisse électo-j. raie du parti conservateur unioniste n'intervenait pas pour un fartliing. Sir Edward Carson et ses amis disposaient donc, il y a dix-huil i mois ou deux ans, do vingt-cinq millions de t francs versés ou à verser. i La question se pose moins encore pour ce - qui se rattacha aux ressources du parti natio-. aaliste, ressources centralisées et administrées | <i l'ordinaire par M. John Redmond. Ici nous sommes en présence d'une comptabilité quasi-publique. On sait que le parti est jauvre, qu'il t sorait tout à fait misérable sans les collectes réalisées aux Etats-Unis par les soins de l'irish Lear/ne. Tous les ans M. John Bedmond se rend en Amérique pour une tournée de conférences et il en revient avec deux ou trois cent mille francs. Quand il ne va pas chercher ses fonds, on les lui expédie, et chaque envoi de capitaux est, enregistré par la presse nationaliste de Dublin. De là chez les leaders et les polémistes de l'opposition cet argument 'que le parti nationaliste vit de subventions récoltées à l'étranger, ce qui lui enlève tout caractère national. Us prétendaient même naguère qu'il était entretenu par )<i deni/r de St-Pierre mais ils onl j dù se "endre empte que le Vatican absorbe beaucoup plus de capitaux qu'il n'en distribue Us s'en tiennent donc à l'argument des subventions étrangères, des subventions améri caines, et ils l'exploitent contre le gouvern ment non moins que contre le groupe nation; liste. Leur raisonnement se résume à ce syli< gisine : les nationalistes irlandais vivent c subsides étrangers ; pour se maintenir au poi voir M. Asquith a besoin du concours des n tionalistes irlandais ; donc M. Asquith et st collègues du ministère vivent aux crochets c l'Amérique. Cet argument ridicule prend aujourd'ni quelque valeur par les réflexions qu'il in-pire à M. Arthur Lynch, représentant au Communes pour le district, irlandais de Ga way, l'ancien colonel de la légion irlandais au service du Trahsvaal. * * * D'où vient l'argent prodigué par les organ sateurs de la guerre civile dans l'Ulster ï Re; te-t-il encore quelque chose du premier but get de vingt-cinq millions de francs ? Si vra ment les volontaires de Sir Edward Carso disposent — comme ils le prétendent — d cent quarante mille fusils payés au prix d cent francs chacun, en voilà déjà pour qu< torze millions. Nous venons de voir dépei sez un million de francs pour quarani mitrailleuses. Si maintenant nous considi rons toutes les dépenses qui incombent la paix armée, qu'il s'agisse de la guerre c vile ou de la guerre étrangère, si nous obse vons que les volontaires ne sont pas seul ment armés mais aussi équipés et soldés chaque appel, qu'ils sont pourvus de tous 1< services accessoires d'une armée régulière -voitures, trains d'équipages, télégraphie, an bulances, etc. — nous calculerons sans dou que les premières ressources ont été abso bées. Pourtant l'argent continue d'affluer. D'où vient-il? — C'est bien simple, explique M. Arthi Lynch. L'argent vient d'Amérique. — Comme les subventions à la caisse n tionaliste ? — Exactement mais point par les mêm voies. Et voici comme il raisonne. Sur les cinquante-deux lords ouverteme: associés aux préparatifs de l'Ulster, qui y o. contribué et continuent à y contribuer de ieu: versements en argent, quarante et un o: épousé de richissimes héritières américain' dont la moins pourvue apportait environ cir millions de dot. Le colonel a eu la patieni de rechercher dans les journaux l'évaluatic des dots au moment des cérémonies. Quar l'un de ces mariages anglo-américains est a noncé chez nous le reportage ajoute que fiancée apporte tant ou tant de millions. E\ demment ce sont là des chiffres à ne pas sert-de trop près mais on les tient généraleme: pour exacts parce que rien n'en est démen ou rectifié. En les acceptant faute de mieu le colonel Lynch arrive, pour ces quarante un lords, à un peu plus de trois cents m: lions. Or ces gentilshommes, avant leur m riage, vivaient simplement du revenu d'ap ■ nages obérés par leurs prédécesseurs. Ils « subsistaient décemment, voire avec luxe, ma sans disposer d'argent, comptant pour leve armer, équiper, organiser des armées de ph de cent mille hommes. C'est donc sur les millions des dots améi caines qu'est fondé le budget des chefs de guerre civile dans l'Ulster! * * * Au moins la caisse irlandaise nationalis est-elle alimentée par des Irlandais émigr aux Etats-Unis et qui y ont conservé leur n tionalité. L'irish heague, dont les m'embr sont plus d'un million, n'en compte pas i seul qui ne soit d'origine irlandaise, natur lisé ou non — c'est la condition essentiel de leur admission. Les capitaux réunis < Amérique par les nationalistes irlandais so: donc recueillis à une source exclusiveme. irlandaise, pour une propagande exclusiv ment irlandaise. Tout au contraire, les millions américaii prodigués en faveur des volontaires de l'Ul ter sont exclusivement américains. C'est vre ment l'or de l'étranger. Il est sorti des coffre forts de la cinquième avenue de New-Yor des banques de Cincinnati ou des comptoi de Chicago, à l'occasion d'accords matrim niaux, et nous le voyons détourner de sa de tination au profit d'une politique d'attenta pour la résistance aux lois. Ce n'est ni de l'i irlandais ni seulement de l'or ang'ais. Ce n'e pas Sir Edward Carson qui défie le ^ouve nement britannique à Belfast, c'est Goul c'est Astor, c'est Vanderbilt. En grande partie, presque en totalité, l'Ul ter est subventionné par l'Amérique du Nor Espérons que ces millions auront été pr digues en vain, que tout ce matériel de guer acheté à grands frais sera bientôt revendu perte à quelque petite république du Su Américain en œuvre de réorganisation mi: taire. Le débarquement des quarante mitraille ses ne nous a pas été révélé sans provoqn une pénible émotion mais les débats qui poursuivent devant la pairie sont de nature rassurer l'opinion. Chaque jour nous avons un peu plus co fiance que le fléau de la guerre civile noi géra épargné. Harry. LES FAITS 6U JOUI L'AUTRICHE SET LA SERBIE Le Ballplatz — le ministère des affaiv étrangères à Vienne — déclare que les no velles publiées dans la presse à propos de teneur de l'entretien d'avant-hier entre l'ei pereur François-Joseph et le comte Berchto sont entièrement fantaisistes. Il serait bo fait-on remarquer dans les milieux comj: tents, que le public et les journaux s'abstir sent de formuler, par rapport à la Serbie, cc taines demandes dont la nécessité n'appar; pas, du moins pour l'instant. , Suivant une opinion courante dans les n 3- lieux bien informés, les puissances de la Tr: l" pie Entente ont fait des démarches amicale g auprès du gouvernement de Belgrade. Elle i- ont insisté sur l'adoption de mesures qui puh i- sent ramener le calme dans les esprits en Ai ls triche. 0 , On annonce encore que le ministère de 1 li justice à Belgrade s'occupe activement d'éls >* borer le texte d'une loi nouvelle relative au £ anarchistes et aux conspirateurs,et même qu e le projet sera déposé sur le bureau de 1 Chambre dans le courant de l'automne pr< chain. Il semble que le gouvernement austro-hor grois veuille saisir non seulement la Serbit 3- mais encore les grandes puissances européeT nés du résultat de l'enquête de Serajevo. O n" a toujours été persuadé que les fils du con e plot aboutissaient à Belgrade. La Serbie, con e me on le croit généralement ici, ne se fer l" pas prier pour accéder aux justes demande ^ que l'Autriche pourra formuler par rapport l'attentat de Serajevo. à L'Autriche garde une attitude pacifique, s J] refuse à prendre des mesures hâtives. Cetl î- attitude, pleine de dignité, a sans doute d'hei à reux effets sur l'opinion, mais on ne saura ^ dire que les craintes éprouvées dans ces de niers temps ne soient encore tout à fait diss ;e pées. r- • Fox. Etranger ) La politique anglaise ÎS LES NOUVELLES DE L'ULSTER LONDRES, 10. — Les journaux conserv y. teurs publient ce matin des dépêches alarmi ^ tes de Belfast disant que l'Ulster serait à : , veille d'une guerre. Les journaux libérau ^ avertissent leurs lecteurs de n'accepter qi j sous réserves les nouvelles télégraphiées ( l'Ulster à la presse conservatrice, 'j Le Times reçoit une dépêche de Belfast a nonçant qu'on a débarqué 300 fusils et 10,0* , cartouches hier matin à Belfast. Ces armes ces munitions ont été emportées dans ur ia grande automobile. l;T La politique allemande M LE PROFESSEUR JULIUS RODENBERG ïi x, BERLIN, 11. — Le professeur Julius Bode et berg qui fut durant de nombreuses années g .1- rant de la Deutsche Rundschau, est mort a- l'âge de 83 ans. a" UN LOCK-OUT A SÔLINGEN? in is BERLIN, 11. — On mande de Solingen: r, Au cours d'une réunion du syndicat des p is trons de Solingen on s'est occupé de la grè\ actuelle de l'industrie des armes et on a déc i- dé que le lock-out serait généralisé de façc la à s'étendre à toutes les entreprises affiliées ce syndicat patronal. Au cours de la semait prochaine le syndicat des fabricants prendi également position dans la question. S'il i range à l'avis du syndicat des patrons de S lingen, ce sont "13,000 ouvriers organisés q se trouveront frappés par le lock-out. es DANS L'ARMEE. — REVELATIONS DU m « VORWAERTS ». f' BEBL1N, 11 — Pour justifier les affirmatioi de Mme Bosa Luxemburg que les casern î? de Prusse sont le théâtre de drames quo' f diens, le Vorwaerts, organe officiel socialist p publie une statistique établie, dit-il, d'apr les chiffres officiels, selon laquelle de 1870 1910 il y a eu dans l'armée allemande 10,3 ç morts par suicide, 2,655 tentatives de suicii i et 304 mutilations volontaires. Dans la marin de 1885 à 1893, le Vorivaerts cite -10 cas de si t cide. r' Parmi les suicidés il y a en particulier l1 adjudants ou sergents-majors et 2,101 sous-c ficiers. l" Le Vorwaerts cite, en terminant, le Milit rische Wochenblatt qui reconnaît que les st ci des dans l'armée allemande sont presque p. double de ceux de la population civile, alo ,i~ qu'en France la proportion n'est que de 1.3 ' par rapport aux personnes du même âge dai s. le civil. t La situation en Orient le LA MORT DU MINISTRE DE RUSSIE ,à A BELGRADE d- . • i i- BELGBADE, 10. — M. de Hartwig, mmist de Russie, dont la femme se trouve actuell a- ment à Constantinople, était venu ce soi ;r vers 9 heures, à la légation d'Autriche-Ho Je grie. Le baron Giesl de Gieslingen l'introdi à bit aussitôt dans son cabinet de travail et l'i vita à s'asseoir sur un canapé, alors que 11 q. même s'asseyait en face de lui dans un fa 1S teuil. Une conversation très cordiale s'eng gea. Tout à coup, M. de Hartwig porta lama à la poitrine, sa tête se pencha et il s'affais: sur le sol. Le ministre d'Autriche-Hongrie précipita à son aide, le releva et détendit si j le canapé. Le personnel de la légation appe 8 aussitôt s'empressa autour de M. de Hartwi Cinq minutes après un médecin arrivait, ma déjà M. de.Hartwig avait rendu le dernier so pir. Deux autres .médecins qui avaient é également appelés ne purent que constater es décès. u- La mort du diplomate russe serait due à ur j„ attaque d'apoplexie. La fille-de M. de Hartwig était accouru n" mais on put la reconduire "aussitôt à l'Ilôt ld de la légation, les médecins lui ayant assu n> qu'il ne s'agissait que d'un évanouisseme: / passager. u" N. 1). L. R. — M. de Hartwig était minist .s- de Russie en Serbie depuis cinq ans. Il y ,r. exercé une très grande influence et a été v ît des inspirateurs des traités serbo-bulgar J serbo-monténégrin, grâce auxquels les pui j sances balkaniques ont pu déclare? la suer ïi- i à la Turquie. M. de Hartwig avait passé auparavant quel-s ques années à Téhéran comme représentant de la Russie. s La Russie perd en lui un de ses diplomates >- les plus brillants. TURKHAN PACHA EN RUSSIE TSARKOIE SELO, 10. — Le ministre des af-a faires étrangères a reçu Turkhan pacha cet .- après-midi. L'entretien a duré plus d'une heu-x re. Turkhan pacha a ensuite rendu visite aux ambassadeurs de France et -d'Angleterre. On assure dans les milieux compétente que a Turkhan pacha a reçu une réponse définitive >- à toutes les questions qui l'intéressaient. Le président du conseil se rendra samedi à Peter-hof et partira le soir pour Berlin. • La situation au Mexique CARRANZA MARCHE SUR POTOSI Q L_ TAMPICO, 10. — Le général Carranza est parti aujourd'hui pour Saint-Louis-de-Potosi l" avec 1,500 hommes, par railway. L'attaque au-a rait déjà commencé. Les constitutionnalistes ,s seront bientôt 20,000 C >vant la ville. à Dépêches diverses e A L'OPERA DE PARIS e PARIS, 11. — Les journaux annoncent que j. MM. Messager et Broussan, directeurs de l'Opéra, ont adressé dans la soirée leur démission 11 au ministre de l'instruction publique, à l'issue t'- d'une réunion officieuse des actionnaires. l" M. MAURICE BARRES ET LA L. D. P. PARIS, 11. — L'assemblée générale de la Ligue des patriotes a élu hier soir M. Maurice Barrés président, en remplacement de M. Paul Déroulède, décédé. - Elle a procédé ensuite à l'électiofi des membres de son bureau-directeur. M. Foury, l'éditeur de Hansi, a été élu et son électipn a donné lieu à une, vive manifestation de sympathie sur le nom (lu dessinateur alsacien. ' LES PUISSANCES SUD-AMERICAINES ' s" SANTIAGO-DU-CHILI, 10. — Les journaux a annoncent un projet d'alliance politique de x l'Argentine, du Brésil ei du Chili, mis en le avant par M. Macliado, vice-président du Sénat le brésilien. Us estiment qu'il ne convient pas de donner à une telle alliance un caractère i- offensif et défensif qui produirait un mauvais >0 effet parmi les puissances sud-américaines, 3t mais qu'il y aurait lieu de l'étab'ir seulement te sur des bases politiques et commerciales. Le député Forster croit qu'une alliance offensive et défensive est inutile en raison du manqua d'ennemi à combattre. Il vaudrait mieux conclure des traités commer^aux qui facilitent l'échange des p" eduits entre les pays, marcher unis pour le progrès commun sans éveiller les é- soupçons, limiter les armements et éviter les à dépenses considérables qu'occasionne la construction de grands cuirassés. Ainsi les petits pays profiteraient mieux des œuvres de progrès. La Ville i- n Chaleurs ! a Les fortes chaleurs et, en même temps, les examens, la chasse aux diplômes, les .le distributions de prix... 3_ Epoque bénie des collégiens qui aspirent ji à connaître au plus tôt la joie et la liberté des vacances; époque redoutée de ceux qui se sont insuffisamment préparés aux examens ou aux concours et de ceux aussi, qui, dans le courant de l'année, ont fait trop îs bon marché des sages conseils de leurs pro-3.s fesseurs ou de leurs parents. Que de petits drames, bientôt, dans les ^ familles! Jean a réussi brillamment; Paul "à a échoué assez piteusement. Le premier re-15 viendra «couvert de lauriers» et chargé — le à en perdre les deux bras — de beaux bou-e, quins dorés sur tranche et que, peut-être i- bien, il lira quelque jour. Le second, revenant de la cérémonie officielle, ne «portera f rien», sinon quelque infime «galette». A l'un toutes les joies du triomphe; à l'autre les lourds et lancinants remords... j. Au reste, cela ne fera point varier d'une le ligne les rites des distributions solennelles rs des prix, lesquelles n'ont cjue faire, grâce à % la température ambiante, de la chaleur des is discours. Cela n'empêchera pas non plus les uns, parmi Jes élèves, d'être distraits ou volages; les autres d'être des modèles. Non plus que tous nos braves petits bambins qui auront à affronter bientôt les exa-L,e mens et la solennité des distributions de ré-g. compenses d'avoir chaud. r, Et la ciuestion peut se poser à nouveau: q- Pourquoi, quand le temps le permet, nos il- officiels, examinateurs ou «distributeurs», a- n'ofi'icieraient-ils pas en plein air? ii- Ce serait toujours cela de pris... sur les vacances. a- -*■ n WVi ;a Juste milieu Les commentaires flatteurs dont la pres-]é se d'opposition a entouré le discours de M. Lf de B roque ville chagrine'nt la presse catho-is lique. Elle entreprend de mettre les jour-:i- naux d'opposition en contradiction afin de lé prouver que M. de Broqueville est « juste-le milieu » et rallie l'opinion de la « masse moyenne ». 10 Cela n'est pas déjà si élogieux et .c'est as-sez tiède vis-à-vis de l'homme qui avoue ej être à la remorque des événements et chan-ré ger de formule comme de chemise. it II n'y a pas si longtemps que M. de Broqueville était un génie transcendant pla-re j nant au-dessus des intelligences moyennes ^ comme un Chimborazo ou un Gaurizankar !" au-dessus des cimes banales. Le voilà, jus-gl te milieu, rabattu au rang de ces cimes. re Pour peu que cela continue, ce ne sera 1 plus uh génie; ce ne sera qu'un dentiste.

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