Le matin

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s.n. 1914, 11 Juli. Le matin. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/db7vm43x8v/
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If^SamedMIJuillet 1914 MX jPAGK»—"CTOQ C1SI¥TIME» 21me Année — N° 192 ; RÉDACTION 39,VIEILLE BOURSE, 39 il^WERS Téléphone Rédaction : îSl'S' _/gL.ïD033.xa.ex3ai.exi-ts : l Un an ... . .fr. l%.f>0 Iiveks < Six mois G SSO AS /Trois mois .... 3.SO l L*n an 1©.00 Jktéiueur {Six mois § ?SÎ /Trois mois .... ÉrRAKCER : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et (Jrand-Duclié, par trimestre, fr. T -OO* t'aboiuiement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN joxjr]sra.ij quotidien ADMINISTRATION 39,V9EILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : »<51 C. de CAUWER, Directeur Aimoneos : Annonces la petite ligne, ir. 0 30 Annonces financières id i X OO Réclames la ligne, » 1 .KO Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. j îï.OO La Ville id. j S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues ù Bruœelles chez MM. J. Lebkgue & Co. Le jeu des hypothèses I La Revue des Beux-Moncles publie les (dernières pages d'Emile Ollivier. L'homme ■ au cœur léger avait pu conclure. Il semble I jUe la mort l'ait attendu à la péroraison ■ de son plaidoyer, de cette défense en quin- ■ « volumes à quoi il aura consacré près ■d'un demi-siècle; ce qui nous enseigne — ■ soit dit en passant — qu'on a plus vite fait Ide commettre une apostasie que de s'en ■justifier. Encore Emile Ollivier n'y a-t-il ■point réussi. Quand il commençait de plai-■der, la cause était entendue. Mieux eût va-■]u sans doute pour sa mémoire qu'il imitât ■le silence expiatoire de Trochu. I Nous sommes tout au dénouement de l'a- ■ venture impériale. Bazaine est enfermé ■dans le camp retranché de Metz. Mac-Ma-■jion, qui marche depuis Châlons sous la ■poussée obscure de son destin, est tombé ■dans le piège de Sedan où Napoléon vient Ide hisser le livide étendard des capitula-■tions. L'armée du Rhin est prisonnière; ■l'armée de Châlons est anéantie. C'est le ■désastre complet, foudroyant mais prévu, ■annoncé. La nouvelle en arrive à Paris ■dans l'après-midi du 3 septembre sous for-■jne d'un télégramme publié par Vlndépen-Miance et transmis de Bruxelles. Le gouvernement ne sait rien de positif et Palikao ■engage le Corps législatif à la patience. ■Dans la soirée l'impératrice reçoit de l'em-■jtereur la confirmation de la catastrophe. ■Dès ce moment, constate Emile Ollivier, ■(personne n'aura plus conscience de ses de- ■ Cela tient sans doute à ceci que le décret ■conférant la régence à Eugénie n'a pas pré-■v,i Sedan, soit la captivité de Napoléon III. ■Sien n'a été stipulé pour le cas où l'empe- ■ ieur, en livrant l'armée, serait emmené ■avec elle prisonnier de guerre en Allemagne. Les pouvoirs de la régente sont-ils pé-■limës ou modifiés? Ollivier estime que leur ■mature était changée, non leur autorité af-Haiblie. La régente demeurait régente et les Bministres, qu'elle avait d'ailleurs investis ■depuis le départ de l'empereur, demeu-■jraient ministres. Tout ce que l'impératrice ■pouvait faire de rationnel et d'utile, c é-Btait de constituer un conseil de régence, ■conformément au sénatus-consulte ratifié ■par le dernier plébiscite, \m conseil indé-■peridant à la fois de la Chambre et du ministère. La question de la déchéance de ■'empereur ne devait pas même être^ posée. ■Si les pouvoirs publics avaient agi régu-Blièrement, constitutionnellement, rien n'é-Htait perdu! K Rien n'était perdu à la condition que la ■régente aurait immédiatement rappelé ■Emile Ollivier pour lui offrir et lui faire accepter la dictature. ■ Car telle est bien la cause de tous les ■malheurs dont la France fut un moment ■écrasée. Le seul homme d'Etat capable de ■«opposer victorieusement aux armées alle-■toandes avait été écarté du pouvoir par la ■trahison des uns, l'imbécillité des autres,et ■fi le 4 septembre 1870, tout le monde a per-là la tète à Paris, ce fut parce qu'Emile ■Ollivier n'était plus garde des sceaux et ■premier ministre. I Aujourd'hui,par-delà le tombeau, il nous ■explique ce qu'il aurait fait, ce que les au-Btres auraient dû faire et ce qu'ils auraient Wait sans nul doute s'ils avaient eu son gê-■nie et son patriotisme. C'est le jeu des hy-■pothèses rétrospectives, la vieille spéculation où se complaisent également les gâ-■teux et les néophytes de la critique histori-■ïue. Que serait-il arrivé si Ravaillac n'a-■\ait pas assassiné Henri TV, si Grouchy ■s'était présenté en temps opportun sur le ■champ de bataille de Waterloo et non Blu-■cher, si Charles X n'avait pas signé les or-■donnances de juillet, si Louis-Philippe ■&vait consenti la réforme électorale et hon-■nètement appliqué la Charte, si Napoléon avait été tué à Solferino et si son fils , ■l'avait pas été tué au Zoulouland? Pas de ■Plus sotte façon de perdre son temps. C'est -■Pourtant à ces combinaisons chimériques ■ ■ju'Emile Ollivier a voué les derniers ins-■knts de sa vie. I Premier ministre au 4 septembre, il au-■»it commencé par dissoudre la Chambre , Hdes députés; puis, libre de son action, tout ■contrôle aboli ou suspendu, en parfait ac- • ■ord avec l'impératrice-régente, il aurait ; ■jormé un conseil militaire exécutif de la dé- j ■ense nationale. Dans le même temps et ( ■Pour assurer l'autorité de ses décisions, il ; ■dirait fait arrêter et fourrer en prison ■^uà ]a fjn (je ja guerre —• c'est-à-dire évi- 1 ■"emment jusqu'à la victoire — avec les ■ ■®embres de l'opposition dans le Corps lé- 1 ■Sjslatif, tous les chefs connus de l'agitation ! ■ '"publicaine dans Paris. Pas de déchéance, j ■®tt aurait considéré Napoléon III comme , ■Provisoirement décédé en réservant éven- ] ■tellement à son fils l'héritage de la cou- ] wonne impériale. Le parlement — Chambre ) ■et Sénat — n'aurait été convoqué à nouveau J ■jju'au terme des opérations militaires, pour : ■éprouver sans débat le traité de paix. Hors ■'^"e solution, rien de correct, rien de cons- < ■«utionnel. i ■ ^ n'est pas assez qu'une solution soit < ■Correcte et constitutionnelle; encore doit- < ■ 'te être pratiquement réalisable. ■,.Le désarroi de 1870 est renouvelé du j ■Fp^roi de 1814. L'abdication de Fontaine- ( ■°«&u apparaissait en effet comme le seul., dénouement conforme aux constitutions de l'empire; elle entraînait le maintien du régime impérial, la proclamation du roi de Rome sous le nom de Napoléon II et la régence de Marie-Louise. Personne n'en a tenu compte, pas même Napoléon qui, tout en abdiquant en faveur de son fils, traitait positivement avec les Bourbons pour le paiement de sa liste civile comme souverain de l'île d'Elbe. Au 4 septembre la règle constitutionnelle exigeait que l'impératrice-régente ne fût pas abandonnée; mais ne s'abandonna-t-elle pas elle-même? Le Sénat, où se concentrait l'autorité législative permanente, devait résister; il s'est honteusement dérobé à ses responsabilités. La garnison, forte encore de quatorze mille hommes, aurait pu se grouper autour de la régence; elle a acclamé la proclamation de la République. Il y avait six mille gendarmes et dix mille sergents de ville; où étaient-ils au 4 septembre? Si peu que le jeu des hypothèses nous inspire d'intérêt nous voyons bien ce qu'il aurait fallu faire mais pas du tout ce qui eût été réalisable dans cette faillite générale de l'autorité. Au surplus, si Emile Ollivier n'était plus premier ministre, il était encore député du Var et rien ne l'empêchait d'apporter aussitôt à la tribune du Corps législatif les propositions constitutionnelles qu'il s'est décidé à formuler après quarante-quatre années de méditations. Du fond de sa solituda de St-Tropez, nous l'entendons interpeller aujourd'hui les principaux acteurs de cette crise affolée. Où donc, tandis que les députés de Paris s'assemblaient à l'hôtel de ville pour constituer irn gouvernement nouveau, où donc était Trochu, où donc Palikao, où donc Rouher, où donc Chevandier de Val-drôme, où donc Jérôme David, où donc étaient-ils tous ceux qui avaient alors un devoir à remplir et qui ont déserté ce devoir?Mais où donc était-il lui-même, puisque nous ne l'apercevons ni dans la rue, ni à la tribune? Nous savons qu'il se cachait. Nous ne prisons pas assez le jeu des hypothèses pour nous demander ce qui serait arrivé s'il s'était montré. Camille Lïaume Lettre de Berlin (Correspondance particulière du Matin.,/ Les prochaines manœuvres impériales.— Chez les socialistes. — Les ouvriers polonais. — La justice en Bavière. Berlin, 9 juillet. L'officieuse Norddeutsche Allgemeine nous apporte des précisions sur les prochaines grandes manœuvres impériales: elles auront pour but principal de permettre à l'état-major général et à l'intendance de se comporter presque exactement comme ils devront le faire en temps de guerre principalement en ce qui concerne le ravitaillement des aimées en campagne.Ce service sera donc organisé comme si un jonflit ayait éclaté et comme si les corps de troupes avaient devant eux des adversaires véritables. L'infanterie aura des cuisines roulantes qui suivront immédiatement l'armée, ;andis que la cavalerie, qui ne dispose pas de cuisines roulantes, sera ravitaillée par le service des fourrageurs. Les approvisionnements seront acquis dans la région même où se dérouleront les grandes manœuvres impériales, :'est-à-dire que «la troupe vivrà sur le pays», ^es colonnes d'approvisionnement seront, à eur tour, pourvues du nécessaire, par la voie iu chemin de fer que l'intendance mettra à .eur disposition. Au reste, tous les soldats porteront avec eux les vivres de réserve réglementaires en temps de guerre. Cette expérience intéresse beaucoup les officiers. Si la ;actique a son importance, une très grande importance, sur les champs de bataille, le moral et l'énergie des troupes dépendent de la ïaçon dont elles sont nourries. Des soldats non ravitaillés convenablement et en temps utile narchent mal et se battent encore moins bien. L'expérience l'a démontré fort souvent. L'intendance n'est pas un service accessoire, loin le là. Il est intéressant de lui permettre de montrer ce qu'elle est capable de faire afin le, si des lacunes se constatent dans son organisation, pouvoir remédier à ces défauts en temps de paix. * * * Dans le parti socialiste on commence à s'oc-:uper du prochain congrès national qui s'ouvrira à Wiirzburg le 13 septembre prochain. \ l'ordre du jour figurent, comme à l'ordi-aaire, les rapports annuels du comité direc-leur du parti, de la commission de contrôle les finances et de la fraction parlementaire. H'est le député Vogtherr qui prendra la parole iu nom du groupe socialiste au Reichstag. On discutera sans doute l'attitude des dépu-,és au moment où, lors de la clôture de la ses->ion au parlement impérial, le président a Droposé le triple «hochl» en l'honneur de l'em-sereur, mais le «plat du jour» du congrès de Wurzburg, si j'ose ainsi m'exprimer, sera ndub'itablement la question militaire. Le pro-:ès de Rosa Luxemburg, la «rouge Rosa» com-ne affectent de l'appeler les compagnons, à propos de ses discours sur les mauvais traite-nents dans l'armée, donne à la question mili-aire un caractère d'actualité immédiate. Nous issisterons donc à un grand débat sur «le Mi-itarisme et la Démocratie». Da illeurs ce débat ne nous apprendra rien le nouveau sur les sentiments des socialistes i l'égard des officiers et des sous-officiers, — iont ils oublieront une fois de plus de dire ju'ils sont des «enfants du peuple» comme les soldats eux-mêmes — à l'égard de l'idéal de pacifisme et de désarmement, à l'égard d'une )rganisation de milices à la suisse remplaçant :elle des armées permanentes en attendant jue tous les peuples tombent dans les bras les uns des autres et se donnent des baisers fraternels. L'antienne est connue. Un accident s'est produit à Bornim, près de Spandau Un cable d'électricité à haute tension s'est rompu e* est tombé au milieu d'un groupe d'ouvriers. Un contre-maitre et quatre ouvriers ont été tués. Cinq ouvriers ont été blessés. Les victimes sont toutes dix des Polonais. — Je le sais, me diriez vous. J'ai lu la dépêche portant la nouvelle de cet accident. Pourquoi y revenez-vous ? — Pourquoi ? Parce que cet accident s'est produit sur un domaine royal prussien et que la Frankfurter Zeitung s'étonne ironiquement d'apprendre ainà que des ouvriers polonais travaillent à Bornim. Le journal radical rappelle que l'administration prussienne mène campagne contre l'emploi d'ouvriers étrangers et notamment contre l'engagement d'ouvriers polonais dont on sait qu'ils sont, dans leur pays, les adversaires de toutes les idées allemandes. Le gouvernement crée des difficultés aux maîtres de carrières, aux patrons de briqueteries,aux exploitants de mines qui prennent des ouvriers étrangers à leur service. Le président de régence( le préfet) de Frankfort-sur-Oder entrave l'exploitation régulière des domaines appartenant à de grands propiétaires terriens ou à des sociétés immobilières quand ceux-ci cherchent des bras en Pologne. Or, par l'accident de Bornim, nous apprenons que U couronne prussienne engage des étrangers pour ses travaux agricoles... — « Medic, cura te ipsum I », dit -a Frankfurter Zeitung, médecin soigne toi toi-même avant de te mêler d'ordonner des prescriptions à d'autres. Il y a du vrai ; mais qui a donc dit : « Fais ce que je dis et non pas ce que je fais» ? * * * Une femme, en Bavière, avait été condamnée pour injures. D'accord avec son avocat, elle était allée en appel de ce jugement. Au moment où l'affaire venait d'être appelée et que les débats avaient à peine commencé l'avocat s'aperçut que le président -tait déjà en train d'é j l'arrêt rejetant l'appel. Le défenseur s'en plaignit non sans vivacité. Quelle utilité pouvaient avoir encore la procédure et les débats judiciaires si les juge-mer/ . étaient motivés et rédigés d'avance ? Il s'adressa au président du tribunal d'Eich-stâtt, au président de la cour d'Augsbourg, au ministre de la jastiee lui même, à Munich, rien n'y fit. La Mitnchener Post nous -apprend que le président de la cour constata même « que l'habitude presque générale des tribunaux, habitude qu'il ne fallait pas désapprouver, était que les juges, pour ne pas perdre de temps en chambre du conseil à écrire leurs jugements, préparaient souvent une formule qui, après délibérations et vote, devenait le texte définiti" de l'arrêt ». C'est bien possible ; mais à quoi sert encore la comparution des inculpés, l'audition des témoins, le réquisitoire du ministère public, la plaidoirie des avocats, les répliques et les dupliques, les conclusions et tout l'attirail judiciaire si, pendant que les justiciables se débattent, les juges écrivent déjà leurs arrêts sans s'occuper de l'incident qui peut naître ou de l'argument que l'on peut faire valoir et qui présenterait l'affaire sous un jour nouveau î Le président de la cour d'Augsbourg peut avoir raison en fait, mais la constatation offi-; cielle de la situation existante n'est pas de nature à apporter un lustre nouveau au prestige de la justice bavaroise. Que vous en semble-t-il? Gùntlier LES FAITS DU JOUR LA RESISTANCE DE L'ULSTER Sir Edward Carson est arrivé hier à Belfast pour assister à la première conférence des' chefs de l'Ulster. Il a été l'objet d'une réception enthousiaste. Tout Belfast était dehors, congé ayant été donné dans les bureaux et dans les ateliers. Sir Edward était escorté de 400 volontaires, baïonnette au canon, de cyclistes militaires et de cavaliers. Les unionistes annoncent que la réunion des chefs de l'Ulster revêtira le caractère d'une réunion du gouvernement provisoire. Un communiqué expose la constitution de ce gouvernement, dont le but sera d'exercer tous les pouvoirs que le retrait du gouvernement impérial en Irlande pourra rendre nécessaires pour le maintien de la paix, de l'ordre et de la bonne administration, par l'observation des lois actuellement en vigueur et par la protection des libertés populaires. Ces pouvoirs ne seront exercés qu'en conformité du loyalisme envers le roi et afin que l'Ulster reste partie intégrante du Royaume-Uni.L'autorité du Parlement d'Irlande ne sera pas reconnue dans la province de l'Ulster. Le capitaine Craig, membre du gouvernement provisoire, qui a lu ce communiqué aux journalistes, a dit que, pour la première fois, Sir Edward Carson convoque une réunion spéciale du gouvernement provisoire et que cette réunion va prendre des décisions graves, parce que des renseignements particuliers montrent que la situation est aussi mauvaise que possible. D'autre part, des dépêches de Londres nous apprennent que Lord Stamfordham, secrétaire du roi, a eu jeudi une entrevue avec M. Asquith. Le général Mac Beady, qui a été nommé tout dernièrement commissaire militaire spécial du gouvernement de l'Ulster, a eu aussi une entrevue avec M. Asquith, gui est son chef hiérarchique puisqu'il est le ministre de la guerre. Enfin, à la Chambre des Communes, dans une réponse à une série de questions, M. Bir-rell, sous-secrétaire d'Etat pour l'Irlande, a donné quelques précisions sur la question des volontaires nationalistes et ulstériens. Le mouvement des volontaires de l'Ulster, a-t-il dit, a commencé au début du mois de janvier 1913, et celui des volontaires du sud de l'Irlande le 25 novembre de la même année. Le 4 décembre suivant, le gouvernement lançait une proclamation défendant l'importation des armes et des munitions dans l'île. D'après les derniers renseignements parvenus à M. Birrell, le nombre approximatif des volontaires nationalistes est de 132,000 et celui des volontaires de l'Ulster de 85,000, Il y a beaucoup de réservistes dans les deux armées, mais leur nombre est plus élevé chez les nationalistes que chez les ulstériens. Est-ce que nationalistes et ulstériens vont se battre ? Fox. Etranger L'Exposition du Caoutchouc BANQUET DE CLOTURE. — HOMMAGE A M. LEON OSTERRIETH LONDRES, 9. — De notre correspondant. — L'exposition du caoutchouc, à laquelle la Belgique a pris une part importante, s'est fermée hier. On peut dire que la section belge a obtenu un réel et brillant succès ; toute la presse anglaise s'est plu à le constater en termes flatteurs et le Daily Telegraph d'aujourd'hui tint à louer éloqueminent, et tout spécialement, la participation de nos nationaux. Mardi, un banquet de clôture, le Rubber Banquet, réunissait cent cinquante convives autour d'une table d'iionneur, présidée par Sii H. Blake, président du comité de l'exposition, ex-gouverneur de Ceylan et de la Jamaïque. On remarquait à ses côtés, MM. Perrot, commissaire délégué de la France, Edm. Leplae, directeur général au ministère belge des colonies, Pollet consul général de Belgique à Londres, Léon Osterrieth, commissaire délégué de Belgique, Staines Manders, directeur de l'exposition, etc. En ouvrant la série des nombreux discours, Sir H. Blak-e rendit hommage aux organisateurs belges, dont la section fut remarquablement présentée. La Rubber Growers Association, la puissante association des planteurs de caoutchouc, tint à remercier spécialement M. Léon Osterrieth et rendit hommage à son dévouement en lui décernant la grande médaille d'or, distinction d'autant plus flatteuse qu'elle est distribuée avec la plus grande perclmonie. Joignons aux félicitations anglaises et coloniales nos compliments empressés à l'adresse du brillant organisateur que fut M. Léon Osterrieth. Ajoutons que, pendant toute la durée de l'exposition, quantité de visiteurs de marque ont tenu à signer le livre d'or de l'Association belge des planteurs de caoutchouc, témoignant ainsi leur admiration pour le travail accompli par nos nationaux. M. Osterrietli et ses adjoints s'occupent, en ce moment, d'emballer tous les objets exposés afin de les expédier, à la fin de ce mois, pour Batavia. Chez les Espérantistes tE Xme CONGRES INTERNATIONAL A PARIS PARIS, 9. — D'un correspondant. — Le Xme congrès international d'esperanto, qui aura lieu à Paris du 2 au 10 août prochain, promet d'être un gros événement dans le monde espérantiste. Aux congrès antérieurs la moyenne des participants était de 1,200. Le congrès d'Anvers, qui eut lieu en 1911, tenait le record avec 1,733 adhérents. Au congrès de Paris ce nombre sera plus que doublé : au 2j juin dernier, les congressistes inscrits étaient déjà au nombre de 3,248, parmi lesquels figurent 82 Belges. La France et ses colonies y sont représentées par près de 1,200 membres. Les Anglais sont environ 700, les Allemands 500. Viennent ensuite tous les pays d'Europe, les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, la République argentine, le Brésil, Cuba, la Nouvelle-Zélande, l'Uruguay, le Chili, les îles Philippines, le Japon, la colonie du Cap, le Pérou, Porto-Rico et le Soudan. Et tous ces délégués s'entretiendront dans une seule et même langue, l'esperanto du Dr Zamenhof. Le congrès aura sa répercussion dans divers milieux parisiens, qui tous veulent prouver leur sympathie pour cette grande œuvre de fraternisation. C'est ainsi que les congressistes protestants seront officiellement reçuè au temple principal, l'Oratoire du Louvre, où un service religieux sera spécialement célébré en leur honneur. 11 sera présidé par le célèbre pasteur Monod, président de l'Union française des églises protestantes. Divers pasteurs étrangers y prêcheront en esperanto. A la suite d'une permission spéciale du cardinal-archevêque Mgr Amette, une messe sera organisée à Notre-Dame pour les espérantistes catholiques. Le chanoine Chapeau, professeur à la Faculté catholique de Paris, y fera un sermon en esperanto. Une banque organise pour les congressistes un service spécial d'échange, où les employés parleront tous l'esperanto. Les organisateurs du congrès, de leur côté, ne négligent rien pour rendre le séjour de leurs hôtes aussi intéressant qu'agréable. De nombreuses excursions auront lieu pendant et après le congrès. Citons les visites à l'abbaye de St-Denis, à Fontainebleau, à St-Ger-main-en-Laye, aux châteaux de la Loire, etc. Parmi les représentations qui auront lieu en esperanto, on nous signale jusqu'à présent : Georges Dandin, de Molière, traduit par le Dr 1 Zamenhof, et Socrate, du professeur Charles Richet, traduit par Jean Couteaux. Tout fait prévoir que le congrès de Paris sera à tous égards un triomphe. La politique allemande PROCES DE HAUTE TRAHISON BERLIN, 9. — Un intéressant procès de haute trahison se jugera, le 14 juillet, devant le conseil de guerre de la place de Berlin. L'inculpé est le sergent-major Walter Pohl, qui a été arrêté le 23 juin à Berlin. Pohl était secrétaire de la section d'ingénieurs du ministère de la guerre. En cette qualité, il avait accès aux armoires contenant les plans et esquisses des foteresses et des places fortifiées. Comme il avait beaucoup de dettes, il eut l'idée de se procurer de l'argent en vendant ces plans et ces esquisses à une puissance étrangère. D'après le Berliner Tagcblalt, qui donne ces détails, il aurait offert ses services à l'attaché militaire russe à Berlin et aurait eu des entretiens avec lui dans son appartement. Il aurait reçu de cet officier une somme d'envi-i ron 1,000 marks. ARRESTATION D'UNE ESPIONNE BERLIN, 9. — A Czernonitz on a arrêté sous l'inculpation d'espionnage une femme Léon» tine Karpint, ancienne caissière, de nationalité autrichienne. Elle est accusée d'avoir pratiqué l'espionnage pour le compte de la Russie et son arrestation a fait découvrir tout un réseau d'espionnage s'étendant sur la Galicie et la Bucovine. La femme Karpint a été trouvée porteur de cartes d'officiers de l'état-major de Kiel et de papiers d'un caractère militaire indiscutable. Elle servait, paraît-il, d'intermédiaire entre l'état-major russe et les agents résidant en Autriche dont les noms ont été ainsi découverts. Elle a d'ailleurs fait des aveux et plusieurs autres arrestations ont été opérées. Elle-même fut dénoncée par un commeî'-çant autrichien qui voyageait dans le même train qu'elle et remarqua qu'un officier russe l'accompagnait à la gare et lui remettait des papiers. La situation en Orient L'EUROPE ET LE PANSERBISME VIENNE, 10. — La Neue Freie Presse signale l'isolement moral du panserbisme. Elle insiste sur ce fait que tout le peuple allemand est à côté de la monarchie austro-hongroise, que l'Italie, son alliée, partage le sentiment de l'Empire allemand. «Aussi, dit ce joutai, l'Italie d'accord avec l'Empire allemand, es-sayera-t-eile de tous les moyens pour déterminer la Serbie à se détacher du panserbisme et à se montrer enfin loyale envers le voisin qui a épargné son territoire pendant la guerre balkanique. «L'Angleterre ne manquera pas non plus de se servir de sa grande influence pour amener la Serbie à réfléchir et pour obtenir que le panserbisme soit mis au ban de l'Europe. Jamais la Grande-Bretagne ne se dérobe quand elle entend la voix de la justice. On a lieu de penser que dans cette manière de ~voir la France et la Russie ne voudront guère se séparer de l'Angleterre. » LA RUSSIE OPPOSEE A L'INTERVENTION DE LA ROUMANIE EN ALBANIE PETERSBOURG, 9. — Au ministère des affaires étrangères, on déclare, à l'occasion de -l'arrivée de Turkhan pacha, que la Russie ne peut fournir de secours financiers à l'Albanie que si l'Angleterre et la France donnent l'exemple. La Russie ne tolérera pas l'appui militaire de la Roumanie à l'Albanie. EN ALBANIE •DURAZZO, 9. — Soir. — D'après des informations sûres arrivées ici par radio-télégramme, Coritza est tombée aux mains des insurgés, qui avaient marché sur Sovora pour attaquer cette ville. Une partie de la garnison s'est rendue au» rebelles. L'autre partie, avec les officiers hollandais et deux mitrailleuses et de l'infanterie, se retirèrent sur Skrap. DURAZZO, 10. — Le comité central des insurgés de Chiak a fait savoir que M. Vassel et les autres Français qui avaient disparu se trouvent à Souks chez eux. On dit' ce soir que Berat a été prise par les insurgés. LES DEUX CUIRASSES AMERICAINS ACHETES PAR LA GRECE ATHENES, 9. — De nombreux officiers et 570 marins, composant l'équipage du Mississipi, baptisé Kilkis, partent aujourd'hui pour New-York.L'état-major et l'équipage de VIdaho, baptisé Lemnos, partiront incessamment pour Vill*-franca, où aura lieu la livraison officielle da second cuirassé américain. La situation au Mexique LES FEDERAUX ONT PERDU GUADALAJARA SALTILLO, 10. — Le général Carranza a reçu officiellement avis du général Obrogon de la prise de Guadalajara. Le général Obrogon a télégraphié que les fédéraux ont été complètement mis en déroute et qu'il est absolument maître de la ville. Il a fait 5,000 prisonniers, s'est emparé d'une grande quantité d'armes, de munitions et de vivres. Le combat décisif a eu lieu mardi. Les fédéraux ont perdu 600 hommes et 10 trains militaires. EXPULSION DE M. SAINT-CLAIR DOUGLAS EL-PASO, 8. — l'ordre a été donné d'expulser du Mexique M. George Saint-Clair Douglas, sujet anglais, qui avait été récemment arrêté par les constitutionnalistes, à Zacatecas, sous l'inculpation d'avoir aidé les fédéraux dans la défense de la ville. Il est attendu ici sous peu. Dépêches diverses LOCK-OUT EN ALLEMAGNE C.OTTBUS (Lausitz), 10. — Le syndicat pjt j trônai de l'industre textile a proclamé le loclf out à partir du 18 juillet. Cette mesure, qui .frappe 30,000 personnes, ■est une réponse à une grève partielle des 1 ouvriers.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

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