Le matin

1855 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 07 März. Le matin. Konsultiert 08 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0z70v8bg72/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

samedi 7 Mars |914 »I% PAGES — CITO CENTIMES 21me Année — N° 66 § • REDACTION |g VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS " téléphone Rédaction : S1T ^Koa^exsaezi.'Sss : * lUn an *• ,,VEIÎs Si: mois ®-g*> | pW ) Trois mois .... l Un an • • • • » • ^Jf'SJÎ ■Ltost» {Six mois . . . • • |ISTEIîrc /Trois moiS . - • • « 00 , .rnuce AaelelerrJ, Allemagne et Union Sfi.V 0.0«. - Hollande eî Itond-bnclié, par trimestre, fr. "3 .O©. ['^abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S ©4 C. de CAUWER, Directeur Annonces z Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, > 1 îîO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. j 3.00 Faits divers fin id, > %.00 La Ville id. » S.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de TAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue & C®. JOURNAL QUOTIDIEN Au Sénat ■ jj'après ce qui se passe à la commission ■sénatoriale, 011 peut prévoir que le Sénat ■emboîtera tout simplement le pas à la I Chambre et que nous allons assister à la ■discussion des mêmes principes et des mê-lœs amendements. II C'est-à-dire que, comme la Chambre, le ■Sénat va négliger, pour s'en tenir à une dis-■jussion académique, le teste même de la loi l«t ratifier ainsi les vices de rédaction, les ■coq-à-l'âne qui nous rendront la rivée de ■l'étranger. I Le Sénat va donc admettre: |;Que les chefs de famille s'acquittant de ■ ^obligation scolaire en faisant instruire ■leurs enfants à domicile sont dispensés de ■cette obligation s'il n'existe pas d'école dans ■(Trayon de quatre kilomètres de la rési-Ijkce de l'enfant ou s'ils ont un grief de ■Énscience contre les écoles situées dans ce Rayon. (Art. 1 et 2). ■ C'est absolument.stupide — le mot n'est Bjpa; trop fort — cela n'a pas le sens commun Kl pourtant la Chambre et la commission du «nat ont voté cette disposition qui semble Kroir été rédigée par un loufoque. ■ On vote article par article, nous voulons ■lia l'admettre, mais ce n'est pas une raison Bour voter séparément deux articles mani-■fetenient contradictoires. ■ Le Sénat va donc admettre aussi la sin-■uLère disposition de l'article 10 d'après Quelle «l'inspecteur cantonal fait connaî-■eaux chefs de famille négligents qu'en ■as de récidive, au cours de la même année ■polaire, ils seront dénoncés au juge de I Mais nous avons -démontré que si ce père Me famille s'obstine il n'y a pas récidive, ni ■ta le sens philologique, ni dans le sens ^■judiciaire du mot. Au sens philologique, Bp'd il n'y a pas.interruption d'une action, HI ae peut y avoir récidive. Au sens judi-'pnd il s'agit d'un délit continu et ■111! n'est pas intervenu de jugement, il ■îvapas récidive non plus. KU même erreur existe à l'article 11. B Le plus, alors qu'à l'article 10 il s'agit de ■" Même année scolaire», à l'article 11 il ■ agit de la récidive «dans les douze mois R,.""®} ^ premier avertissement». H,- 3Pr^s ' article 10, il ne peut y avoir Kutr "l m ti'Une année scolaire à une Bidivô- L e"fC0?tinu qui devient une ré-Bedpvp'nîf -er de ont Ie droit de Kinée seolifre? g6ntS *U dftmt d® ChaqU® fcntrairf' W' i! Peut Y avoir, au Bfcàimo eyauclle™ent. d'une année seo-Buadi:ls tau®,re> pui3qu''il est fait mention ■ AHMI'I . douze mois- Buf rlo S(^'eux ne peut appli- ■Epaij ™ es dispositions; aucun juge Beut donner. U soucieux de ses devoirs ne ■4 aUm0t récidive» un sens tout « défini judiciaire. Les ■<<!,' des' on|' Pas le droit de compren- B®nal. Une ioi^wUn SenS comPlètement Bis lequel J^L esl Pa3.«n cryptogramme Bfî ilt 6 BTme obstination. B'î en conm f *a?eil.ts. non mariés et vi~ Bp encore nn"? s,'lgnifie «congréganistes». Bfciiei un opn„ r^re les m°ts pour leur Kenb non m?vS ne P.euvpnt avoir, k ne i)M,t „® .1.es et vivant en com- ■"'cfs mots veîfu fie^autre chose ^ue ■ line seule Zv! e tellement. ainsi que Vpeuse .attachée à une éco-B«®une^ rurale dans oèvtaines B commun- elle L ,„ \ évidemment pas Bac-a® termes l i ie-seiile et etle doit Hwe institut? , ? l0i' être considérée ■Dans ces comun lai9ue-m cette relicipnQ1wî s-\ son ^cole es*- adop- payée Par la B ''lues ne se . Petlte,s communes ca-B:ez ét®nées in^l , e,uère' Elles seront B^^reiU rill,leur faudra don" B!*e Part w 1 ?-,t?ltement ^gal. B-] à un couvent fnn t"rS laï(îues at' W f- adoptée o( „ b fonctionnant comme B^ecf ^ ieystb'tant' Pavent par- Kr,t ett commun» Lnf ?,s non marips vi- Kf1listes. lis ri0fvapnns, ^re Pour cela con-Bî,®e des conêrSn tnc être traités n'ont pas d,oif gQ mstes'- c'est-à-dire ■ ® légal et ! u mmimum de trai-Wt paroonveqnu'efS érlumen!s sont ■r^ent. Venllon avec le directeur du RinSog-e110' S fsérant dans la loi B^^nistes" m!! ^usse, à traiter des fJes ce0 d®s, tiques ec des K n en finirait „con^ogamstes. m les anomalies 3dp f.a"ait signaler ifiifc. enSe tfange ^ ; B?MVeille oui tSiipu!é qup la com-■r%entent pas 1p, ^S. cs enfai:ts qui ■Recevoir l'L®^ éc°les privées puis- B °mmunale soif d^n? SOii dar'sl une H- rr ans une école adop- Ki|B°fi0,ri!? pas. a veiller à cela. La ■beat, d'anrls ,fre(îueiitation scolaire ■SS^Ï£!ote"8 à 11 d""a Bli;?Un autrp côt^ raUf e aux chefs m®Ï!W K dâ.Prq5e ■ ;a're inslruirpS|o S de fa®iHe peu-Blexiste donc unfL?Jants à domi- ■ Paria du'Sïï.fï- cert"M ■ iraagais indigent dans lequel la loi est rédigée et des fautes de grammaire. C'est au-dessous de tout. Pour la dignité de notre législation, pour ne pas être ridicules, il faut que le Sénat, outre les principes, s'occupe un peu du texte de la loi et corrige les contradictions et les erreurs. Il est impossible que notre législature passe, à l'étranger, pour une bande d'n-capa-bles ignorant ce que parler veut dire. Si la droite est assez veulepourne pas oser corriger un texte administratif, il faut tout au moins q«3 la gauche proteste énergiquement et oppose un texte correct à celui du gouvernement.Jean Mathieu Lettre de Berlin (Correspondance particulière du Matin.) Le cardinal Kopp. — La Russie et l'Allemagne. — Procès de presse à huis clos. Berlin, 5 mars. Le cardinal Kopp qui vient de mourir est une des figures les plus curieuses, les plus intéressantes et les plus caractéristiques aussi de l'Allemagne contemporaine. Lui qui a terminé sa carrière ecclésiastique et politique comme priace-évêque de Breslau, comme membre de la Chambre des Seigneurs de Prusse, comme membre de la Chambre des Seigneurs d'Autriche, comme chevalier de l'Aigle Noir, était le fils d'un pauvre ouvrier tisserand. Il a été télégraphiste dans sa prime jeunesse, mais sa vocation l'appelait vers l'Eglise. Né en 1837, il est ordonné prêtre én 1862. Il est tour à tour vicaire, aumônier dans un orphelinat et assistant d'un vicaire général. En i<371 — il n'avait donc que 34 ans — il est vicaire général d'un évêque. Vient le "Kultur Kampî", la fameuse lutte de Bismarck contre le catholicisme ultramontain et où le Chancelier de Fer ne remporta pas un succès digne des triomphes qu'il avait connus tant autour des tapis verts des tables diplomatiques que sur les champs de bataille. Mgr Kopp y est môlé et l'on peut dire qu'il prit part à la préparation de l'apaisement qui se fit assez rapidement après une lutte p'articulièrement ûpre. En 1881, il est nommé évéque de Fulda. En 1881, il est promu prince-évOque de Breslau. Six ans après il reçoit le chapeau de cardinal. Et bien que jusqu'alors Cologne eût été la métropole catholique de l'Empire allemand, grâce à lui on apprend à tenir compte tout autant de ce qui se dit à Breslau: Au point de vue laïque, notons qu'il avait été nommé membre du Conseil d'Etat en 1884 et membre de la Chambre des Seigneurs de Prusse en 1886. Il était aussi membre de la Chambre des Seigneurs d'Autriche parce que le duché autrichien de Silésie se trouvait dans son diocèse. Le cardinal Kopp avait été tenu en haute estime par Guillaume I. L'empereur actuel ne lui témoignait pas moins de déférence; il écoutait ses conseils et tenait compte de ses avis. Depuis le "Kultur Kampf" on peut dire que le prinoe-évêque de Breslau était le négociateur ordinaire entre l'Empire allemand et la Prusse, d'une part, le Vatican, d'autre part, quand des conflits surgissaient ou que des difficultés s'élevaient. Ce fils d'ouvrier tisserand, très instruit, très intelligent, doué d'un sens politique remarquable, avait un caractère aristocratique et conservateur. Il réunissait en lui une orthodoxie romaine qui en faisait le fils le plus soumis et le plus dévoué du Vatican, et un nationalisme de bon aloi qui le rendait apte à défendre avec foi et avec ardeur — avec succès aussi — le point de vue allemand auprès du pape et de ses conseillers ultramontains. On peut dire qu'il réussit souvent à concilier ainsi deux points de vue qui paraissaient le contre-pied l'un de l'autre. Son patriotisme l'amena aussi à mettre une sourdine à l'agitation polonaise et germanophobe du bas clergé de la Haute Silésie. Mais où il eut plus de'déboires c'est dans sa lutte contre la "tendance colo-naise" en matière d'organisation syndicale. Vous savez que les "Colonais" "■— dont lè grand homme est d'ailleurs à Bochum — sont en désaccord avec les "Berlinois" — dont le chef était le prince-évêque de Breslau — au sujet de l'organisation du Centre et notamment des syndicats ouvriers qui lui donnent sa grande force électorale et ses plus nombreux bataillons. Le Centre ne veut pas être un parti confessionnel quoiqu'il soit composé presque exclusivement de catholiques. Les Colonais ont créé de puissants syndicats "chrétiens", c'est-à-dire mixtes, où des protestants peuvent se faire inscrire aussi bien que des catholiques. Les Berlinois sont ultramontains avant tout et s'il avait fallu les écouter, le Centre aurait préféré des associations beaucoup moins nombreuses, beaucoup moins influentes, mais composées de catholiques orthodoxes seulement, aux syndicats "chrétiens" qui constituent la plus efficace machine de guerre contre la propagande professionnelle des socialistes. Le cardinal Kopp n'est pas parvenu à faire triompher son intransigeance ultramontaine, ce qui est fort heureux pour le Centre dont les forces se seraient désagrégées sans doute Et la thèse qu'il défendait n'était guère sympathique, au surplus, au gouvernement, qui ne peut voir que d'un bon œil que les syndicats chrétiens endiguent en Westphalie, dans les pays rhé nans et ailleurs, l'extension du parti socialiste. Le cardinal Kopp meurt au moment où la lutte entre Colonais et Berlinois est plus violente que jamais et son décès peut être considéré comme une perte pour les ultramontains. Les Colonais cependant ne triompheront pas bruyamment car, si dans cette question le prince-évêque de Breslau a eu tort, il a re:;du de signalés services aux catholiques allemands sous d'autres rapports. Et l'on peut dire que sa mort met en deuil toute l'Allemagne catholique « ê € On continue à s'oecuper fort de la correspondance de Pétersbourg à la "Kolnische Zei-tung", dont la publication coïncida avec celle d'un article militaire dans la catholique "Ger-mania" et où les préparatifs guerriers de la Kussie étaient dénoncés.' Vous connaissez ces deux articles et les commentaires de la presse allemande aussi biea <jue les démeotis de la presse russe, je n'y reviendra pas. Cependant vous? savez qu • la*''Germania ' est l'organe officiel du Centre catholique, le plus nombreux des partis politiques dits "bourgeois", et que la "Kolnische Zeitung", grand jcurnal libéral, est un des meilleurs organes, sinon le meilleur et le mieux informé, de la presse allemande, dont le correspondant Ci Berlin a ses grandes et ses petites entrées à la chancellerie et dont les ilotes berlinoises reflètent souvent les opinions courantes à la Wilhemstrasse.' Il faudrait donc savoir s'iUy a coïncidence fortuite ou coïncidence voulue dans la publication des deux articles alarmistes. Si la coïncidence est voulue, s'il faut y voir " une manœuvre politique, nous pouvons prévoir à bref délai la demande de sacrifices nouveaux pour l'armée et pour la flotte. La cavale.i : devra sans doute être renforcée pour pouvoir s'opposer victorieusement à une inondation soudaine de cosaques. Les escadres actuelles ayant pour objectif principal la défense de nos côtes contre une invasion anglaise, il faudra ■ pourvoir, évidemment, à la construction d? cuirassés et de croiseurs destinés à neutraliser les effets d'une flotte russe rénovée dans la Baltique. Il est vrai que, lors du vote des t derniers crédits militaires, le gouvernement a 3 déclaré que la sécurité du pays était assurée 1 si le Parlement consentait les sacrifices de-- mandés, mais le Beichstag sait aussi bien que ; le pays que les ministres font toujours des dé-! clarations oareilles dans des circonstances ' analogues. Elles ne les empêchent pas de re-5 %enir à la charge plus tard en invoquant des ; événements "imprévus". Si la coïncidence des deux articles n'est pas ; voulue, il faut en conclure que des journaux i généralement bien informés s'alarment du mys-i tère qui entoure la préparation militaire russe ; et les modifications ministérielles, du ton agres-. sif des hauts fonctionnaires moscovites et de t certains agents diplomatiques, de la polémique ' germanophobe engagée par les journaux à pro-i pos des usines Poùtiloff, à propos du renou- • vellement des traités de commerce, à propos i de la mission Liman von Sanders, à propos de ' tout et de rien. ' Certes d'autres journaux déclarent que la ' "Kolnische Zeitung" et la "Germania" ne nous ' apprennent rien de nouveau, que la situation ' était connue dès après le voyage de M. Poin- • caré en Russie, la mission de M. Delcassé à 1 St-Pétersbourg, la désaffection de la Roumanie ■ pour l'Autriche dans le règlement des ques- ■ lions balkaniques. Cependant, ces coups de clai- • ron n'étaient peut-être pas inutiles pour réveil-: 1er ceux qui reposaient quiètement sur l'oreil-' 1er de l'amitié traditionnelle de l'empire allemand et de l'empire russe, et de la fraternité ' de Guillaume II et du tsar. » * * A propos des télégrammes du kronprinz au colonel von Retlter, de Saverne, — le fameux , "Bravo! Irnmer feste drauf" — et au général ; von Deirnling, le journaliste Leuss, de la feuille hebdomadaire "Die Welt am Montag", avait publié un article -violemment républicain, inti-! tulé: "Wilhelm der Letzte" ~ le dernier des ! Guillaume. M. Leuss vient d'être condamné à 6 mois de prison. Soitl Nous savons que les juges allemands ne sont pas tendres pour les délits de presse — de la presse d'opposition s'entend. Mais les débats ont eu lieu îi huis clos et voilà qui suscite des commentaires. Pourquoi .ce huis clos? Des journaux aussi , modérés que la "National Zeitung", s'étonnent. Le public allemand, dit la feuille libérale, a le plus grand intérêt à savoir quelle était la portée exacte de l'article de "Die Welt am Montag", un hebdomadaire qui ne circule pas à des centaines de milliers d'exemplaires. Les télégrammes du kronprinz ont fait couler beaucou d'encre. Est-ce que l'article de M. Leuss sortait si violemment du commun qu'il méritait de valoir 6 mois de prison à son auteur? Peut-être oui, peut-être non. Nous aurions voulu le savoir et toute idée de huis clos aurait dû être ex'clue des préoccupations du ministère public et des .juges, Giinther LES FAITS DU JOUR LES ITALIENS Ef4 LIBYE Après trois semaines de débats et plus df quarante discours, la Chambre a approuvé 1« passage aux articles du projet de loi sur la Libye. Avant le vote, le président du conseil, M Giolitti, s'est attardé dans un long discours i ! justifier l'attitude du gouvernement: Le décret de souveraineté, a-t-il déclaré, fui une nécessité absolue; ce décret fit connaître à l'Europe que nous ne serions jamais revenus en arrière. Enfin, il fit disparaître la souveraineté du sultan, qui aurait été une chose très dangereuse, étant donné le fanatisme des populations; il supprima également le régime des capitulations. Nous ne voulûmes pas attaquer la Turquie dans ses parties vitales, parce que nous ne voulûmes pas assumer la responsabilité de susciter une conflagration balkanique. Il était de notre intérêt suprême, en présence d'une conflagration balkanique, d'être, comme nous le fûmes, juges et non partie en cause, étant donné surtout nos grands intérêts dans le problème de l'indépendance albanaise. D'autre part, dans les Balkans,nous n'aurions pas lésé seulement les intérêts de l'empire ottoman, mais aussi les intérêts d'autres nations. On ne peut courir le risque de créer un conflit international pour faire un beau geste. Il suffit de rappeler ce qui arriva pour avoir arrêté pendant vingt-quatre heures un vapeur appartenant à une nation voisine et amie, pour se convaincre que le gouvernement fit bien d'agir avec la plus grande prudence et avec les plus grandes précautions, car il s'agissait «e surmonter des difficultés qui ne manquaient pas de gravité. Le président du conseil a établi ensuite que le consentement fut unanime sur l'absolue nécessité de rester en Libye; et cela a de l'importance vis-à-vis des autres nations, puisque ce.- MB«—IM M II in IW^BEJUKnjflUyHiMni^rfgWM—aMHBW—awaa— îi la justifie l'action du gouvernement italien dans l'entreprise de Libye. M. Giolitti a ajouté qu'il !p ne voulait pas faire une question de confiance ;S de cette question qui est beaucoup au-dessus ix de toute considération ministérielle. M. Giolitti a été vivement félicité par les dé-putés.is 11 a été ensuite procédé au vote par appel no-îc minai. Par 361 voix contre 83 et 4 abstentions, le passage à la discussion des articles, conformé-ir ment à la demande de M. Giolitti, a été voté. ir Les socialistes, les républicains, un catholi-^ que social et trois radicaux ont voté contre. ir Fox m ■ m m • | Etranger [: La politique allemande 1S UNE EXPERIENCE DE N30BHLS8ATI0N EN 3S RUSSIE a Se BERLIN, 5. — La Russie fera, au mois d'a-vril prochain, une expérience de mobilisation le générale qui portera sur 16 corps d'armée. Cette expérience coûtera 105 millions de rou-'s bles. Plusieurs journaux allemands recommandent ?s le calme, tout en attaquant avec violence la politique russe. L'AMBASSADEUR D'ALLEMAGNE EN RUSSIE ;e BERLIN, 5. — Un télégramme de la "Gazette. >- de Cologne" assure qu'il n'est pas question le d'un rappel de l'ambassadeur d'Allemagne a e Pétersbourg, comte de Pourtalès. Le comte de i- Pourtalès reste donc à son poste.La nouvelle de i- la "Gabzette du Sud allemand", de Stuttgart, 's disant que le comte de Pourtalès a inspiré Parle ti-cle de la "Gazette de Cologne", est sans fondement.if La politique anglaise n L'AFFAIRE MARCONI. — NOMINATION DE ~ LA COflrliVnSSSON D'ENQUETE à e LONDRES, 5. — La composition de la com-mission de la Chambre des lords qui enquêtera .- sur les faits reprochés à Lord Murray. (affaiie Marconi, etc.) est enfin connue. Ont accepté - de servir comme commissaires: le comte de - Halsbury, qui fut chancelier sous le cabinet é conservateur de 1895 à 1905, le comte Lorc- burn, qui fut chancelier dans le cabinet libéral de 1905 à 1912, le comte de. Desart, ancien directeur des poursuites criminelles, membre de la cour d'arbitrage de La Haye, Lord Cbarn-u wobd, député libéral, élevé à la pairie en 1911, x Lord Sanderson, vieux fonctionnaire du Foreign d Office, secrétaire particulier de Lord Derby,de e Lord Granville et qui.de 1894 à 1905, a occupé it les fonctions de sous-secrétaire d'Etat perma- - nent, fonctions transmises ensuite à Lord Har-s dmge et à Sir Arthur Nicholson. à Deux lords chanceliers, 2 hauts fonctior;-s naires universellement respectés, un député li-s béral et, du point de vue du classement nir n partis, 2 conservateurs, 2 radicaux, un indépën-s dant (le comte de Desart), voilà de sérieuses garanties d'impartialité. t' La situation en Orient a LES EPIROTES NEGOCIENT AVEC LES ALBANAIS à VIENNE, 5. — Des nouvelles plus favora- - bles sont arrivées aujourd'hui d'Epire. Le pré-u sident du gouvernement provisoire, M. Zogra-it fes, a envoyé le'notable Mehmed Ali, pacha de - Delvino, à Vallona, pour négocier avec le gou-e vernement albanais au sujet des garanties à r accorder aux populations grecques. On dit que e le gouvernement provisoire d'Epire est disposé s à céder au nouveau royaume les territoires que la conférence de Londres a reconnus à l'Albanie, si on donne satisfaction à sa demande de garanties. Mehrned Mi pacha est déjà arrivé à Vallona. > LE PRINCE D'ALBANIE TRIRSTE, 5. ■— Le croiseur italien "Quarto" a rejoint le "Taurus", portant le prince d'Albanie entre le cap d'Istria et Isola, et a échangé avec lui les saluts d'usage, e DURAZZO, 5, —• Les membres de la com-e mission du contrôle sont arrivés ici aujourd'hui.Les stationnaires italien et autrichien sont - arrivés ù Vallona. à Une députation d'Albanais d'Italie est venue ici. Essad pacha est retourné avec la députation. La situation au Mexique 5 VILLA EXIGE DEUX MILLIONS ET DEMI D'UN DE SES PRISONNIERS EL-PASO, 5. — M. Luis Terrazas junior, qui 3 depuis de longs mois est prisonnier des révolutionnaires, a jusqu'à demain pour payer au 3 général Villa la somme de 2,500,000 francs, . sous peine de mort. Cette nouvelle s'est ébruitée par suite des 3 efforts faits par le général Luis Terrazas, père ^ o'u prisonnier, pour obtenir cette somme la nuit dernière. 1 Ses efforts échouèrent, mais un télégramme a été envoyé au général Villa, l'informant que "i le messager arriverait demain soir avec l'ar-. gent. LE PERE DE LUIS TERRAZAS NEW-YORK, 6.— Un télégramme d'El-Paso t annonce que le général Terrazas s'est rendu chez le consul américain de Chihuahua, actuel-» le ment à El-Paso, pour le prier de sauver sor. ? fils, qui est fait prisonnier par les insurgés. :• Le consul, profondément ému, lui a répondu i au'il lui était impossible d'intervenir, s ~ Le général, qui est âgé de 81 ans. a extrê-i mement le désir d^ se rendre lui-même à Chi-t huahua, disant qu il préférait se faire tuer nar le général Villa," plutôt que de laisser celui-ci tuer son fils. > Le général passait pour l'homme le plus riche du Mexique. Sa fortune avait été évaluée à 40,000,000 ■ de dollars, avant que l'ordre de confiscation « iùt lancé contre ses propriétés. LES INTENTIONS DE KUERTA MEXICO, 6. — Le bruit court de nouveau que le général Huerta renoncera bientôt à la présidence et prendra le commandement de l'armée du Nord. Il serait candidat aux élections de juillet. Dépêches diverses L'ETAT DE SIEGE A RIO-DE-JAKEERO. LES TROUBLES A CEARA RIO-DE-JANEIRO, 5. — C'est pour préve-. nir les troubles que pourraient tenter de provoquer certains perturbateurs à la suite d* l'insurrection de l'Etat de Ceara que l'état d'î siège a été proclamé jusqu'au 31 mars à Rio-, de-Janeiro et à Pétropolis. Les troubles continuent dans l'Etat de Ceara- Ce sont les directeurs des journaux "Epo-ca", "Noite" et "Imparcial" qui ont été arrêtés. La censura est appliquée. L'ordre règne à Rio. ■ RIO-DE-JANEIRO, 5. — Le gouvernement est résolu à ne pas permettre que les force-; rebelles attaquent Fortalaza, capitale de l'Etat C'e Ceara. La conséquence de cette mesure sera que les hostilités entre les forces rebelles et celles du gouvernement dans cet Etat devront cesser jusqu'à ce qu'on ait réussi, par la voie légale, à résoudre le conflit. Cette mesure a produit une excellente impression sur l'opinion publique. Elle a rassuri les nationaux brésiliens et les étrangers résidant dans l'Etat de Ceara. La situation politique dans l'Etat de Rio menaçait dernièrement de prendre un Caractère révolutionnaire. C'est en raison de cet état troublé que la réunion, tenue hier au Club militaire, a douné lieu à une certaine manifestation hostile dans laquelle se trouvaient compromis quelques militaires retraités. Afin dp rassurer les classes conservatrices et pour éviter des événements plus graves, le gouvernement a décidé de décréter l'état de siège jusqu'à la fin du mois de mars, en faisant arrêter les .principaux agitateurs, mais il a déclaré en même temps qu'il agirait avec la plus grande tolérance et qu'il se bornerait à prendre les mesures indispensables au maintien de l'ordre public. Les forces de terre et de mer se tiennent prêtes à exécuter avec une parfaite obéissance les ordres du gouvernement. La "Ville Notre concours n A ceux de nos lecteurs qui ne suivent e pas régulièrement la «Chronique sportive» - apprenons que «Le Matin» organise en ce , moment un concours de pronostics. Et si u nous en parlons sous cette rubrique c'est ® que l'histoire de ce concours vaut d'être è contée. 2 II y a une quinzaine de jours, nos chroniqueurs sportifs décidèrent d'ouvrir un re-_ ferendum parmi les sportsmen anversois _ pour arriver à former la véritable «équipe r nationale» de football qu'il conviendrait - d'opposer aux équipes anglaises ou hoilan-s daises. Ils s'attendaient à recevoir des réponses des seuls fervents du football... Or, dès le premier jour, les réponses se mirent à affluer. Il fut décidé aussitôt de transformer ce referendum en un véritable concours et de le doter de nombreux prix. . Hier matin, la liste des cinquante prix " paraissait pour la première fois sous la ru-. brique sportive... et une avalanche de ré-P ponses nouvelles nous est parvenue. A tou- - tes les heures de la journée, par tous les i courriers, ce sont de nouveaux paquets s d'enveloppes, portant ces trois mots: «Con-' cours de Pronostics». ' Trois employés ont dû être spécialement * chargés du dépouillement de cette affolante correspondance et du classement de,s solu- . tions! Et dire que d'autres paquets de réponses nous parviendront, encore d'ici au 14 mars, date de clôture du concours... Aussi tenons-nous, dès à présent, à remer-? cier nos lecteurs — et nos lectrices, caries 1 «concurrentes» sont nombreuses! — del'em-_ pressentent qu'ils mettent à nous répondre. _ Ils ne sauraient mieux nous encourager ii poursuivre dans cette voie! t "Vl-Vt Distinguons ■> mmimm! Le XXe Siècle est assez ennuyé d'avoir re-. mué l'affaire des décorations papales. Il lui serait difficile de nier le trafic dont ies papiers Montagnini démontrent l'existence et, I tout ce quil trouve comme excuse de ce trafic peu édifiant, c'est que nous avons uti-. lisé des documents volés et que nous ' n'avons donc, rien à reprocher à M. Brifaut. ' Pardon! Ce n'est nullement la même chose. Les papiers Montagnini sont des documents saisis par le gouvernement français, ; comme tous ceux dont la police prend pos-■ session chez les conspirateurs et les espions, i et s'ils sont dans le domaine public c'est que ce gouvernement a jugé utile de les • publier afin d'établir le rôle joué en France par l'agent de Mgr Merry del Vai. Entre ces documents et une lettre particulière détournée, il y a une différence. 1/WV A l'Art Contemporain C'est cet après-midi, à 3 heures, à la Salle des fêtes de la place de Meir, que s'ouvre la ; grande exposition de peinture moderne de l'Art Contemporain. Evénement artistique important, disions-nous il y a quelques jours, et qui ne man-; quera pas de susciter de vives polémiques. En effet. Nous avons eu l'occasion, hier matin, de parcourir les salles de l'exposition. Quel amoncellement de merveilles! Amon+ ; cellement est le mot, les van Gogh, les Ja-i kob Smits, les Paerels se trouvant encore entassé? le-Jong des murs. Mais hâtons-nous

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume