Le matin

1948 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 09 April. Le matin. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f76639m93h/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

^leudi 9 Avrii 1914 QLATO ZË PAGES — CIJVQ CIflrUTiME» 21ma Année — N° 99 RÉDACTION «9 VIELLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : Sîl'S' Ajjonnemeiits : 1 Un au • • • • •iv" . sâroois .... «SO ) Trois mois .... »■»« 1®KO b«®DRj|roUWois *•«*► w™.Irance, Angleterre, Allemagne et Union ®£ri-« f, ®-00. -Hollande et tend-Duché, par trimestre, fr. î .«O. t.'nhonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S <31 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O 30 Annonces financières id » 1 OO Keclames la ligne, » ï îïO Faits divers corps id. > 3 OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. > 2.00 La Ville id. > S.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces cto la France, de l'Angleterre et d» l'Amérique sont exclusivement reçues ti Bruxelles, chez MM. J. Lkbùgue <* C». jOURINTAIj quotidien L'écluse du Kruisschans et le quai d'Austruwee! [ Les renseignements que nous avons pu-bfiés ici même les 24 et 31 mars derniers ont provoqué à Anvers et ailleurs, au Parlement notamment, quelque émotion Nous avons entendu M. De Meestër se plaignant de ce qu'on jette le trouble dans lfsesprits;nous avons vu un journal bruxel-I lois "le Soir, confirmant ou reproduisant nos'informations; l'Action économique, sous la signature de M. Alb. Hanrez, a partagé nos idées; et enfin, la Métropole nous a, comme de coutume, couvert de malédic-lions. Finalement nous trouvons dans la Belgique maritime et coloniale de dimanche dernier des commentaires qui nous in-[ nient à préciser un peu ce que nous avions [ dit parce que ce journal condense clairement ses observations en quelques proposi-i lions. D'abord, on nous reproche de n'avoir publié nos renseignements que six jours avant I l'adjudication: nous ne pouvions vraiment pas les publier plus t§t, car c'est le 22 mars que nous avons lu dans la Métropole qu'il y aurait 14,000 mètres cubes de dépôts par j jour dans le chenal de l'écluse du Kruis-fchans. Les journées du 22 et du 23 ont [Réemployées par nous à obtenir de deux ou trois firmes habituées aux dragages les données voulues pour pouvoir affirmer qu'il fendrait une demi-douzaine de dragues, 18 'pu 24 chalands, etc. Nous avons tenu à contrôler l'un par l'autre les renseignements que nous avions reçus, et le 24 nous ïlvons publié... U Belgique nous demande ensuite si nous aurions voulu que l'adjudication fût remise à une date ultérieure. Ce que nous voulons, f W que tout Anvers veut, c'est que nous | ivons, un jour, une grande écluse accessible, sans difficulté, aux grands navires. Et I c'est, en réalité, la seule chose qu'il est pos-I Bible à un journal de vouloir. Nous ne re-( gardons pas quand on «commence» l'écluse, I nous regardons quand on la «finit»; nous I « demandons pas que le chenal ait ô, ou F1 ou 20 hectares, nous demandons qu'il «itîacile et sans entraves pour la nayiga-Vm. tt (pSSt' nous trouvons dans un I JL i B°uvernemental», comme dit la ■ Belgique, que Je chenal qu'on s'apprête à I îaire au Kruisschans produira 14,000 mètres I ! .T\ <'a"u™n Par jour, quand, d'autre ■ part, les gens habitués à draguer dans l'Es- ■ faut nous font observer qu'il faudra en per-I miallence4Une f'°^e de dragues, remor-I îim? . ^alands pour les enlever, ces ■ m. cut)es> alors nous crions ■ casse-cou! I »™!!1S °?yon.s lui! entre dans le pro-B i:,f.me ? ■ journal comme le Matin de I tânpo!0Iffia''re au P,lblic toutes les circons-I b ni v Peuvent avoir une influence sur ion'l , ,ppement du Port et les travaux ■ oi»»p '* * nous avons trouvé [la Bel-I £ ! ! 5116 le chiffre de u'm mètres ■ tan#5~ et Par j°ur, paru dans un or-K m. ,S '"'ernemental, valait la peine d'a-■™i attention de tous. | dan'^'pT6 vient nous dire que ■ de lin «t ."'avaux maritimes, à cause I fe fSrf ln«rdte du sol, il se produit ■. nouveaux "î et que sil s'en Produit de cas do f SOnt cl.us Presctue toujours à ■ taonde nwfce maieure que personne au I D aof î ! Prévus. flccune °fi 'I1^eiîlei?e^t dans le cas qui nous B fident-'et il sa,^it. .internent pas d'un ac-I$ force S agit .pas 110n Plus d'un cas I Pas d'une phnUre' et ^ ne s a?it finalement ■ Pavait prévoir01116 Personne au monde ne ■ On Nés servir»/,ai' ^e.s exPériences faites par ! Quotidien de S ,ntS' qu'U y a tel c,éPôt Phenal de tant ^ - sachant, on fait un [ fieie. on de mètres carrés de super-11111 dratao-e n„^i- ProPos délibéré, vers ' !res cubes" m?; f en de tel nombre de mè-bre de batea, v f® înévitablement tel nom-, C'est W ï' fhalands, etc... a Portée des 6St' ma foi' 1}ien assez. Et ites. PortiC n emar(Illes que nous avons ïain> est suffi?!10 Belgique cherche en h superflu de ViSib?e P°ur qu'U »Au surnh,, ,,?mterro&er a ce sujet. Nsifue, nuv £,aPrès le sentiment de la '"^^ns les, dnnll/nS"nous c'ù faire ayant j i* les veiiv a q"e nous avons ises rîasar(i> il aur^ ,Pnbllc? Est"ce par f®Urioas-n0us dû V les taire? 0u bien lfe écluse fût f;! ®11' ? pour les Publier ^ Prises avec lnJ v«-e TV1 on se trouvât ! j,lié Par la MiSfrn ; « U-ltés que le chiure , Çest aiors <m<t - Ple fait entrevoir? h!'f.e des reprochis S f titre on- ^ Pu nous , Vlezcela, il fiiio;*6! ^?us dire: «Si vous, >r Sllr les ♦ ni ta e' quoi? 11 fallait pïr qu'on le sachl P°Ur qu'on i'entende, lnous retournant maP°^r qU'0n le croie-" \!]^ Maritime ^maintenant vers la Bel-f?.er> à notre tour P°uvons-nous lui deman-Ï!n>vantP à ;iun s?n^ment sur la ques-? au* choses dp 1 s ln.téresse spéciale-^uvez-vni,! de,la navigation: Pvétablis ci/vT1 envasements prévus ^«ices I 1 exPerience, eu ésard a,.v -îv»»p.ïir;em," ■■ £ fi Poursuivre f , ■^ est prévu? e ce travail tel Est-ce que, connaissant le cube des dragages, la Belgique osera dire oui? Est-ce que, connaissant l'urgence de voir l'écluse en service, elle osera dire non? Nous avouons être resté devant la question, dans l'état où elle présente en ce moment. La Belgique maritime pourrait-elle la trancher? » * » Dans ce même numéro nous trouvons reproduit le chiffre de 1,900 m.que nous avions indiqué pour la longueur des quais d'Aus-truweel 'et il se fait qu'ici nous n'enregistrons pas de démenti. Nous le croyons volontiers. Tout le monde sait, à Anvers, que la disposition des lieux et le projet actuellement à l'étude ne permettent pas d'en faire plus. Nous avons bien appris que des efforts méritoires sont faits pour que les 1,900 mètres en deviennent de nouveau 2,000, mais il paraît que cela ne va guère facilement. Il se passera encore quelque temps avant que l'on commence à ces travaux d'Austru-Weel, de même d'ailleurs qu'au bassin-canal.La Belgique m,aritime se plaint de ce qu'aucun crédit ne soit alloué en 1914 pour commencer cette dernière partie de nos futures installations maritimes. Il y a toutefois encore un peu de temps pour ceci, vu qu'on ne compte faire qu'un canal provisoire (encore!) d'une section strictement suffisante pour permettre le passage des navires du Kruisschans aux bassins actuels du port. Pour Austruweel et nos quais en eau profonde, la circonstance que nous avons rappelée il y a quelques jours est plus fâcheuse.La Belgique se propose de demander à M. le ministre, entre autres, la date d'adjudication des quais d'Austruweel et sur quelle longueur ces derniers seront construits. D'accord; nous croyons toutefois qu'il serait bon de spécifier un peu mieux comme ceci: On se propose de faire les quais d'Austruweel en deux tronçons, un premier de l'écluse Royers jusque vers le fort Piemon-teel, le second de ce fort vers le Boomke. Quelle est: 1° la date d'adjudication du premier tronçon? - ' 2° la longueur de ce tronçon? 3° la date prévue pour la mise en service? 4° la date d'adjudication du second tronçon?5° la longueur du second tronçon? 0° la date prévue pour la mise en service? Et maintenant, attendons. Scaldis Lettre de Londres (Correspondance particulière du. Matin J Le « cruel traffic ». — Le martyre de nos vieux chevaux. — La loi du colonel Hall Walker. — Hommage aux autorités belges. — Solution prochaine. Londres, 7 avril. Messieurs les Anversois, on s'est longuement occupé de vous à la Chambre des Communes. Ce ne fut point à propos de votre port ou de vos projets su»* la rive gauche de l'Escaut, mais à propos des pauvres vieux chevaux que nous vous envoyons et que bientôt nous ne vous enverrons plus. Ce « cruel traffic », comme nous disons, va cesser. La nouvelle est pour vous d'importance. Le commerce de nos chevaux épuisés fait chez vous l'objet d'un marché où s'exercent certaines industries. Ce marché se videra; ces industries devront disparaître ou se modifier'. Ce débat aura eu au moins cet avantage de dégager vos responsabilités. Depuis une quinzaine ou une vingtaine d'années nous vous accusons de mille noirceurs; nous voyons en vous et nous dénonçons au monde les bourreaux de nos misérables bêtes. Nos journaux s'emplissaient de reproches et nos feuilles illustrées publiaient des images qui n'étaient pas toujours d'une scrupuleuse fidélité. Le colonel William Hall Walker, représentant aux Communes pour une division du Lancashire, a confessé publiquement notre mea culpa et vous a rendu bonne justice. C'est à lui que nous devons l'initiative et le vote en deuxième lecture de la loi qui vous privera de nos vieux chevaux. M. Hall Walker, qui fut colonel d'un régiment d'artillerie de son comté au temps des volontaires, est un brasseur et un sportrnan. Il dirige la grande brasserie Peter Walker et fils et il entretient une écurie de courses. 11 a publié de savants ouvrages sur l'élevage, le dressage et l'entraînement. 11 aime les animaux d'une affection sincère et généreuse. Dans son haras il y a une sorte d'hôtel des invalides pour ses vieux serviteurs à quatre pattes. Il a toujours protesté contre l'exportation de nos chevaux mais il n'en a étudié la pratique que depuis deux ans. Maintenant il est fixé. C'est, dit-il, à rougir d'être Anglais ! Quand la loi, après scrutin définitif, sera promulguée, aucun cheval ne pourra être embarqué dans un port du Royaume-Uni sinon en vertu d'un certificat constatant qu'il est en bonne santé, valide et capable de travail. Tout animal qui ne remplirait par ces conditions serait immédiatement abattu avec ou sans le consentement de son propriétaire. Les fraudes seront sévèrement poursuivies; les infractions réprimées par l'amende et par la prison. * * * On prévoyait des résistances. Comme ministre M. Runciman avait donné à entendre que ce commerce des chevaux contribuait au mouvement de nos ports sur la mer du Nord et i qu'il lui incombait d'avoir égard de notre marine marchande. Il est intervenu spontanément dans la discussion pour déclarer qu'il considérait la question d'un point de vue de moralité et qu'il engageait ses amis à voter le bill. Tous nos représentants, sans distinction de parti, s'y sont empressés. La deuxième lecture a rallié l'unanimité moins une voix; celle de M. le docteur Chapple, représentant pour 1î. circonscription du Stir-lingshire. M. Chapple a objecté que les vieus chevaux embarqués en Angleterre étaient mis à mort dès leur arrivée sur le continent, tandis qu'ils seraient, en territoire britannique, condamnés à un surcroît de travail excédani léurs forces et, partant, à une agonie prolongée.En quelques récits émouvants, le colonel Hall Walker s'est attaché à le détromper. Il n'est pas exact que les chevaux anglais envoyés sur le continent y soient immédiatement abattus pour leur dépouille être livrée à l'alimentation. Le colonel est allé en Belgique, en Hollande pour s'enquérir du sort réservé à ce troupeau lamentable. 11 a retrouvé, attelé à une charrue dans la Campine, une jument de vingt-six ans qui avait fait partie des écuries du roi, et un vieux poney d'Ecosse âgé de vingt-quatre ans et traînant encore le cacolet d'un marchand de légumes. Il a retracé la fin de malheureuses bêtes qui avaient été de nobles bêtes, des chevaux d'arme ou des chevaux .de courses, qui traînaient leurs dernières semaines de vie entre deux brancards, sous les coups avec le salaire d'une maigre pitance. —■ En Belgique, disait-il, les animaux sont protégés par des lois excellentes et l'exécution de ces lois est surveillée par des sociétés protectrices vigilantes et bien organisées. Les Belges ont fait tout ce qu'ils pouvaient faire pour éviter à nos anciens serviteurs d'inutiles cruautés. Si pourtant des fautes ont été commises, nous en sommes avant tout responsables. Si cette responsabilité vous répugne, votez le bill I M. Waler Long, représentant pour le district du Strand, a proposé un amendement que les Communes ont écarté. — Si les Anversois, disait-il ont besoin de nos chevaux pour l'alimentation il est au moins inutile que nous fassions subir à ces animaux une traversée ignoble et souvent mortelle. Nous pourrions, au moyen de steamers plus rapides, leur expédier des chevaux abattus. La Chambre a préféré s'en tenir à la motion du colonel. ** * Sir John Rolleston, leprésentant pour une division du Hwiiordf|bire, d raconté à ses collègues ses impressions des courses de taureaux en Espagne pour conclure en ces termes: — L'homme qui vend son vieux cheval à un picador est beaucoup moitas cruel que celui qui embarque le sien pour Anvers ou pour Rotterdam. Dans le cirque, à peine le cheval du picador est-il blessé qu'il est abattu. Au moins on ne lui a pas fait traverser la mer avant de l'assommer et on ne l'expose pas à une vieillesse hideuse. L'exploitation qu'on nous propose de supprimer est un scandale dont l'opprobre rejaillit sur la nation britannique. Nous comptons sur le gouvernement pour hâter le vote définitif et la promulgation du bill. Sir Cecil Harmsworth, représentant pour le district écossais de Caithness, a assisté à l'embarquement des vieux chevaux dans nos ports et il se demande encore maintenant comment de telles horreurs étaient possibles. Dernièrement il en voyait partir treize cents: ils étaient dans un tel état de décrépitude et d'épuisemenl qu'on ne pouvait comprendre par quel monstrueux effort on les avait amenés jusqu'aux quais. Et Sir Cecil a déclaré loyalement: — Dans ma conviction, c'est plutôt de ce côté de la mer du Nord que de l'autre côté que des cruautés s'accomplissent. Sir Frédérick Banbury est un des deux représentants de la cité de Londres. C'est peut-être parmi ses électeurs et ceux de M. Arthur Balfour qu'on retrouverait les principaux gros trafiquants de l'exportation chevaline. Il a courageusement soutenu le bill, en affirmant d'expérience personnelle que les plaintes de Sir Cecil Harmsworth ne présentent rien d'exagéré.Le capitaine Arthur Murray, quatrième fils de Lord Eiibank, représentant libéral pour le district écossais du Kincardineshire, a eu la constance d'accompagner ieognito, voire sous un déguisement, des convois et des transports de vieux chevaux. 11 est allé à Rotterdam et à Anvers, mêlé aux maquignons et aux bouchers. Il apporte contre le «cruel trafic» un témoignage d'une terrible précision. J'en citerai ce passage à votre adresse: — Par amour-propre national, la presse a voulu dériver les responsabilités de ce commerce sur des nations étrangères. Elle n'a pas été juste.Ce m'est un devoir de proclamer que les autorités belges sont au-dessus du reproche.* * * Si vous fûtes calomniés, vous voici vengés. Maintenant vers quel moment, pouvons-nous prévoir le vote définitif et l'entrée en vigueur du bill Hall Walker? Nous sommes accabl,és de besognes urgentes. Il nous faut en finir avec le «Home Rule» et aborder s'il est possible la discussion de la réforme électorale, réforme à laquelle semble lié l'avenir du libéralisme britannique.L'or-dre du jour des deux chambres du Parlement est exceptionnellement chargé, au point qu'aucun espoir ne nous est permis pour cette session ordinaire. Si les événements s'accomplissent sous l'empire des impressions optimistes qui dominent aujourd'hui, si notre grande crise se dénoue sans convulsions, il n'est pas impossible que le bil! Hall Walker soit confirmé en octobre et promulgué en novembre. Aucun débat n'est plus nécessaire, aucun amendement ne saurait plus être insinué, sinon dans le sens d'une prohibition plus rigoureuse. L'année ne se terminera pas vraisemblablement sans une solution.Nous n'y aurons guère travaillé que pendant quinze ou vingt ans. Harry LES FAITS DU JOUR LE BUDGET DE LA GUERRE ITALIEN Le budget de la guerre pour l'année prochaine porte une augmentation de 17 millions de lire, dont 11 millions seront affectés à l'augmentation de l'effectif de paix, qui sera porté de 250 à 275,000 hommes. Il résulte d'une étude faite par la commission parlementaire chargée de rapporter , ce budget que la classe de 1914 donnera un contingent de 137,000 hommes, supérieur de 5,000 hommes à celui de l'année précédente. Grâce à ces améliorations, l'effectif de paix des compagnies d'infanterie s'élèvera à 76 hommes et celui des escadrons à 165 chevaux. Le rapporteur admet que ces effectifs sont encore insuffisants, mais il suppose qu'ils pourront subir une légère augmentation au fur et à mesure que les troupes qui sont actuellement. en Libye et dont le chiffre s'élève à. 55,000 hommes seront remplacées par les milices indigènes. Pour l'aviation, le ministère de la guerre tend à la constitution d'un corps autonome de six officiers considérés comme hors cadre. On maintiendrait la distinction' entre le service du matériel plus lourd et celui du matériel plus léger que l'air. Le bataillon des spécialistes du génie constitue des sections de dirigeables dont chacune est affectée à un chantier aéronautique pour dirigeables. Chaque section est composée de un ou deux hangars et dé un ou deux dirigeables avec le personnel approprié officiers et soldats). Le bataillon de spécialistes du génie doit aussi assurer le fonctionnement de sections des aérostats de campagne. Pour l'aviation proprement dite, il y aura trois écoles et quatorze escadres de combat. Pour ce qui est des troupes de la Libye, leur contingent, y compris les bataillons de l'Erythrée et de la Somalie et les troupes indigènes, s'élève à, 62,777 hommes. Lorsque les troupes coloniales de la Libye seront, complètement organisées, elles comprendront 33,818 hommes, dont 13,660 indigènes : et 10,158 Italiens. Mais, jusqu'à la pacification complète, le ministre propose de maintenir en Libye un corps d'occupation de 53,500 hommes ; (dont 1,376 officiers) appartenant à l'armée métropolitaine, plus cinq bataillons d'Abyssins et un bataillon de Somalis. Les crédits extraordinaires pour la guerre se sont élevés, de 1907 à 1913, à 553 millions, dont 340 millions ont déjà été affectés à l'achat d'armes portatives, de mitrailleuses, de matériel d'artillerie et aux travaux de casernement. Le budget de l'année prochaine absorbera encore 86 millions, et les autres 127 millions seront attribués aux gestions suivantes: L'artillerie de campagne sera formée de canons Krupp et de canons Déport, à déformation: ceux-ci sont fabriqués en Italie. Fox. Etranger La politique anglaise M. ASQUITH REELU SANS OPPOSITION LONDRES, 8. — M. Asquith a été réélu sans opposition. L'ANNIVERSAIRE DE L'ENTENTE CORDIALE LONDRES, 8. — Le «Times» écrit: « Il y a dix ans aujourd'hui qu'ont été signés les accords qui représentent l'entente entre l'Angleterre et la France. Cette entente ne fut pas seulement une œuvre politique, elle ne constitua pas seulement un accord avisé en vue de régler des différends connus et de développer les intérêts communs: elle fut acceptée par deux grandes nations comme la base et la consécration d'une amitié ferme et ; durable. C'est là le principe vital de l'entente. "Elle a résisté à l'épreuve de dix années troublées. Elle a été exposée à de terribles assauts, attaques ouvertes, menées furtives, menaces brutales, subtiles intrigues; rien contre elle n'a été épargné, tout a été vain. i L'entente, étendue et complétée par l'accord anglo-russe, demeure la base de 1a. politique internationale tout entière des deux pays et est un rempart essentiel de la paix dut monde. » Quand la conférence d'Algésiras fut terminée, le monde entier comprit que nous étions prêts à soutenir par tous les moyens en notre pouvoir les demandes raisonnables et légitimes de la France, et en particulier celle de traiter d'égale à égale avec toutes les grandes puissances. » Nous avons une fois de plus défendu la tradition constante de notre histoire nationale qui consiste à repousser toute prétention et à résister à toute prétention, d'où qu'elle se manifeste, à l'hégémonie en Europe. » MISE EN LIBERTE DE LA SUFFRAGETTE QUI LACERA LA «VENUS AU MIROIR» LONDRES, 7. — Miss Mary Richardson, la suffragette militante qui endommagea à coups ! de hachette la «Vénus au miroir», de Vélas-quez, exposée à la National Gallery, et fut condamnée pour ce méfait à six mois de prison, le 12 mars dernier, a été remise en liberté aujourd'hui. C'est en vertu de la loi dite « du chat et de 1a, souris » qu'on l'a relaxée après- vingt-cinq jours de détention, pendant lesquels, d'ailleurs, elle avait fait la grève de la faim. | On appelle loi « du chat ei de la souris », en Angleterre, la loi qui permet de remettre en liberté les suffragettes affaiblies par un long j Jeûne volontaire au point que leur vie paraît en danger, mais qui permet aussi à la justice de les appréhender de nouveau aussitôt rétablies.D'autre. part, un communiqué du ministère de l'intérieur dit que la condamnée doit subir l'opération de l'appendicite, et qu'elle a pris l'engagement de rester jusqu'à l'expiration de sa période de liberté provisoire dans l'hôpital ou la maison de santé où elle sera soignée. LES MINEURS S'AGITENT LONDRES, 8. — 150 délégués, représentant 700,000 mineurs, se sont réunis pour discuter la question de la grève. Ils ont voté deux résolutions; la première se rapportant à l'aide pécuniaire de la fédération aux mineurs, l'autre destinée à prendre des mesures pour empêcher toute exportation de charbon dans les districts affectés par la. grève, afin que les contrats signés par les patrons ne puissant pas être exécutés. La situation au Mexique AUTOUR DE TAMPICO VERA-CRUZ, 8. — On annonce que les rebelles ont capturé Dexcecilia et apparemment d'autres petite* villes. Les femmes et les enfants des Américains ont été envoyés à Tampico.L'amiral Mayo croit que'lès rebelles ne se livreront pas à une attaque de Tampico, car ils manquent d'artillerie. La canonnière «Vera-Cruz» bombarde Ta-mosi.Le croisseur espagnol «Imperator Carlos V» se prépare à partir de la Vera-Cruz pour Tampico.Dépêches diverses FIANÇAILLES PRINCiERES BERLIN, 8. — On télégraphie de Saint-Pétersbourg au «Lokal-Anzeiger» que, contrairement à l'attente générale, la nouvelle des fiançailles de la fille aînée du tsar avec le prince Carol de Roumanie n'a pas été publiée avant le départ du couple impérial pour la Crimée. Le prince part aujourd'hui pour Berlin d'où, après un court séjour, il se rendra en Crimée où alors les fiançailles seront rendues publiques.ARRESTATION DE CAMBRIOLEURS INTERNATIONAUX BERLIN, 8. —■ La police de la Sûreté a arrêté une bande de- cambrioleurs internationaux qui avaient, ces temps derniers, ici et dans d'autres villes, commis de nombreux cambriolages de bijouteries. Au cours des six derniers mois, il est tombé entre leurs mains des bijoux pour une valeur globale de 150,000 marks Le chef de la bande est un Hongrois, nommé Geno Horwarth, originaire de" Budapest. LES FEMMES DE L'ILLINOIS EXERCENT LEUR DROIT DE VOTE NEW-YORK, 7. — Aujourd'hui, pour la première fois, les femmes de l'Etat d'Illinois ont exercé leur droit de vote. A Chicago seulement, il y a 217,500 femmes inscrites sur les listes électorales, et on estime à 80 % la proportion des volantes,tandis que seulement 70 % des 455,283 électeurs mâles exercent leurs droits électoraux. Huit femmes sont candidates au conseil des échevins, et on attend avec le plus vif intérêt le résultat des élections. Dans les autres parties de l'Etat, 50.000 femmes ont le droit de vote, et on croit généralement que le résultat de leur inscription sur les listes électorales sera l'abolition d'environ 3,000 patentes de débitants de boisson. La pluie diluvienne n'a pas arrêté, les femmes, qui, en grand nombre, ont accompagné leur mari aux urnes et, au début de la journée, des centaines d'automobiles, conduites par des femmes, transportaient des «électn-ces » aux bureaux di vote. LES ETATS-UNIS ET LA COLOMBIE BOGOTA, 8. — On annonce qù'on vient de signer le traité entre la Colombie et les Etats-Unis réglant les controverses au sujet du contrôle du canal de Panama par les Etats-Unis. Le traité sera ratifié par le congrès, le 1er mai. ENCORE DES INCENDIES DE COTON A BOMBAY BOMBAY, 8. — Un nouvel incendie s'est déclaré ce matin dans un magasin renfermant des balles de coton. C'est le seizième depuis le 23 mars. Les dégâts sont évalués à 1 1/2 lack de roupies. La Ville ""«v vuuwuurs Un lecteur nous demande pourquoi nous ne considérons que quatre branches: la peinture, la sculpture, la politique et le commerce. Nous lui ferons observer que cette énumé-ration n'est nullement limitative et que nous la faisons suivre, au contraire, des mots «etcœtera». Ainsi que nous le disons, le mot «histoire sera pris dans le sens lé plus large et embrassant tous les domaines Parmi les trente noms que nous citerons, il y aura donc des hommes d'Etat, des peintres, des sculpteurs, des architectes, des bourgmestres, des savants, des commerçants, des financiers, des industriels, des littérateurs, des poètes, des bienfaiteurs, des héros, des martyrs, etc., etc. Bref, nous choisirons les trente personnages qui ont le plus contribué à assurer la grandeur d'Anvers, soit matériellement, soit moralement, soit qu'ils aient augmenté ou défendu notre patrimoine. I.e premier «bon à détacher», portant le premier de ees trente noms sera publié à bref délai. Nous ne pouvons assez recommander à

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le matin gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1894 bis 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume