Le national bruxellois

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s.n. 1914, 11 August. Le national bruxellois. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/610vq2t73d/
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MARDI 11 AOUT 1914 ** L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE— IM°223 Instatil'are omnia in Christo 5 ABONNEMENTS Pour tout» la Belgique Un an.fr. 9.00 Six mois ....... 4. SO Trois mois ...... 2*1 B Gr.-Duché da Luxemb. 20*09 Union postal*30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition ¥*¥ (6 h. soir) Edition JfJf ftO h. soir) Edition Jf(minuit) Téléphones 3& 3.00 Nécrologies . » . . » 2410 Les annonces sont reçues au bureau du journal centimes le numéro mmmmmmm —■—p— ■BPPW Voir en 4 page nne carte du théâtre des opérations de la guerre, en Belgique, en France et en Allemagne qu au dessus de nous sifflaient les balles et gaz en Belgique et de « Kolossaal » encorecrépitaient les obus. -.Le jour où nous le reverrons, les mains en ~~ m ^usyretourniez 1l'air devant nos baïonnettes, nous pourrons «— 1 an tot.i lui offrir un modèle en miniature. EDITION ¥** Courage et confiance Lundi 3 août,il y a donc juste nuit jours, la capitale apprenait à son réveil, avec stupeur, avec colère, avec angoisse aussi, l'insolent ultimatum de la Prusse et la fière réponse de la Belgique. Si l'on nous avait dit alors : « dans nuit jours, les Allemands seront accrochés à Liège, notre armée de campagne ne sera pas entamée, les Français et les Anglais seront entrés en Belgique », l'aurions-nous cru? Non. Les plus optimistes%'auraient vu dans de telles paroles que la chanson nécessaire pour exhorter un petit peuple à tout sacrifier plutôt que de perdre l'honneur. Or qu'est-il arrivé? Tous les forts de Liège tiennent comme le premier jour. Sans les •forts, Liège' ne sert à rien aux Allemands, si ce n'est de théâtre pour leur brutalité, de champ d'expérience pour leur sauvagerie. Léman leur a paralysa quatre corps, soit plus de 120,000 hommes. Leur armée ne passe pas ; tant que les forts tiendront, elle ne peut pas passer ; Namur, qui a eu plus de temps pour préparer la défense, résistera plus solidement encore. Il n'en fallait pas tant pour déjouer leur plan, donc pour leur infliger, dès le début de la guerre, un échec grave. Si la garnison des forts de Liège, soutenue par l'héroïque division Léman, a suffi à cette tâche, que n'avons-nous pas sujet d'espérer de notre armée de campagne,'concentrée depuis plusieurs jours, intacte, bien commandée, bien entraînée, et animée à la centième puissance de l'ardeur qui possède aujourd'hui tous les Belges? Nous n'écrivons pas cela pour tromper notre impatience en jetant sur le napier des actes de foi et d'espérance ou pour rassurer l'opinion en l'exaltant. Dieu merci, l'opinion n'a pas besoin d'être rassurée. Particulièrement à Bruxelles, elle est calme et confiante. Qui pourrait voir sans être ému cette population de grincheux et de frondeurs, habituellement rebelle à toutes les consignes, accepter tout aujourd'hui, se plier à tout, aller audevant des désirs de toutes les autorités? Les faits que nous constatons, tout le monde peut les constater avec nous. Ils sont patents, ils crèvent les yeux. La première semaine de la guerre a été bonne pour nous. Ils croyaient faire en Belgique une simple promenade militaire, ces insolents Prussiens qui nous sommaient de leur livrer passage moyennant quelques cent mille thalers. Ils croyaient tomber sur la France incomplètement armée, puis gagner Paris après une facile marche de quelques jours. Où sont-ils aujourd'hui? Leurs troupes n'ont pas dépassé Liège. Nous leur avons tué plus de vingt-cinq mille hommes. Eux ne nous ont guère tué que des enfants, des femmes et des vieillards. Morts héroïques, soldats tombés, populations massacrées par ces hordes, vous serez vengés. Dieu, qui a permis que notre petit peuple arrêtât ces barbares, Dieu ne leur donnera pas la victoire. De quel cœur la foule l'invoquait, dimanche, dans les églises pleines ! Nous avons vu des incroyants émus jusqu'aux larmes par l'empressement de la foule, sa piété, son ardeur, le langage viril des prêtres qui demandaient aux fidèles de prier pour .nos soldats, de prier pour la Patrie. Il n'est pas possible que notre droit succombe, que notre espoir soit trahi. Nous avons fait tout ce qu'il fallait pour vaincre. Nous nous sommes aidés; Dieu nous aidera... + • » Les lois de la guerre Il importe de rappeler au public ces sages recommandations de M. Berryer, ministre de l'intérieur : « Il convient de ne pas perdre de vue que d'après les lois de la guerre, les actes d'hostilité, c'està-dire la résistance et l'attaque par les armes contre les soldats ennemis isolés, l'intervention directe dans les combats ou les rencontres, 'ne sont jamais permis à ceux qui ne font pas partie ni de l'armée, ni de la garde civique, ni des corps de volontaires, obéissant à un chef et portant un signe distinclif. » L'oubli de ces règles importantes non seulement exposerait, les individus ou les petits groupes isolés qui poseraient ces actes d'hostilitésans avoir ie caractère de belligérant à une répression sommaire, nais il pourrait servir de prétexte à des représailles atteignant toute la population. » Répétons, d'autre part, cet extrait de la proclamation du lieutenant général Clooten, gouverneur -militaire du Brabant : « Dans les graves circonstances que le paystraverse, j'invite la population au calme et àla dignité : à 'l'autorité seule appartient le droitd'agir. Toute personne qui tenterait de se sub stkuer à elle serait arrêtée et jugée, et le jugement serait appliqué sans délai. » ^-«4«»-< Les aumôniers à la guerre .—o—2. Rencontré dimanche à Bruxelles un aumônier militaire rentré de Liège pour quelques •heures. Lui aussi nous a exprimé la plus grande admiration pour la vaillance des troupes belges. Lui aussi, hélas, nous a affirmé l'horreur des procédés des soMats prussiens tirant sur les ambulanciers qui s'en vont après la bataille ramasser les blessés et achevant ces blessés mêmes avec une véritable cruauté. De nombreux prêtres, nous a-t-il dit, accompagnent les troupes. Chacun des forts de Namur en a un ou deux et de même chacun des villages où des soldats sont en cantonnement. Fs jouissent partout d'unanimes sympathies et l'empressement avec le quel on accueille leur ministère est pour eux un grand réconfort. — En rentrant hier à la gare du Nord, nous ditil, j'ai rencontré un soldat avec qui je m'étais trouvé ces jours-ci sous le feu autour du fort de Boncelles. Il m'a demandé, les larmes dans les yeux, la permission de m'embrasser. Avec quel cœur je lui ai donné l'accolade à oa brave. Car ils se sont vraiment battus comme des héros ces braves gens! Ah ! l'affaire fut chaude et quel spectacle horrible que celui-là! J'ai les yeux pleins de visions épouvantables et la nuit il me semble parfois entendre ces cris affreux qui montaient làbas autour du fort tandis Félicitations de Souverains à notre Roi •—»•—« Le Roi a reçu de Sa Majesté l'Empereur de Russie le télégramme suivant ; 23 heures. Télégramme de Peterhaf 19 h. 33. Sa Majesté le Roi des Belges, Bruxelles. Avec un sentiment de sincère admiration pour la vaillante armée belge, je prie Votre Majesté de croire à ma cordiale sympathie et de recevoir mes meilleurs vœux de succès dans cette lutte héroïque pour l'indépendance de son pays. (Signé) NICOLAS. Sa Majesté a répondu : Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, Saint-P étersbourg. Au nom de l'armée et de la nation belges, je remercie de tout cœur Votre Majecté des sentiments d'admiration qu'Elle m'exprime et des vœux qu'Elle forme pour le succès de notre juste cause. Je suis profondément touché de la cordiale sympathie que Votre Majesté me témoigne et je la prie de croire à ma gratutide et à mon attachement. ALBERT. Le roi d'Angleterre a, d'autre part, adressé au Roi le télégramme suivant : Londres 7 h. 15. The King, Brussel. I heartly congratulate you upon the splendid way m ■which your army is defending their country and specialy for the gallantly displead against the repeted attaquy on Liege you must indeed been pthroud of your brave troupes. GEORGES R. I. Notre Souverain a répondu en ces termes ': >Sa Majesté le Roi fc Londres. Deeply touched of your warm congratulations, I thank you of all my hearth and express you the sincère gratitude of the belgian army and nation. ALBERT. -Traduisons ces deux dépêches : Londres, 7 h. 15. Le Roi, Bruxelles. Je vous félicite cordialement de la voie sp^endide dans laquelle votre armée défend son pays et spécialement pour la résistance chevaleresque opposée aux attaques répétées contre Liège. Vous devez être fier de vos braves troupes. GEORGES R. I. iSa Majesté le Roi, Londres. Profondément touché de vos chaudes félicitations, je vous remerciede tout mon cœur et je vous exprime la sincère reconnaissance de l'armée et de la nation belges. ALBERT. -, ■ La médaille militaire de France au roi des Belges L© commandant Duparge, de la légation française, vient d'être chargé par lie gouvernement de la République de nemiettre au roi Albert la médaille mïîitaire, la plus haute récompense qu'on puisse remettne à un général chef d'armée. NOUVELLE DEPECHE DU ROI ALBERT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Au télégramme que le président de la République lui avait adressé pour lui faire part de la décision du gouvernement conféranit à la ville de Liège la croix de la Légion d'honneur, le roi des Belges a répondu par la dépêche suivante : Louvain, 7 août. M. Raymond Poincaré, president _ République française, Pams. Je vous prie de transmettre au gouvernement de la République îles remerciements de la ville de Liège. Liège, Je pays et l'armée tout entière continueront à faine vaillamment leur devoiir. ALBERT. *>»» Le bec de gaz Nous avons fait récemment un vcyage de longue durée en compagnie d'un officier de '•éserve allemand qui ne pouvait se présenter à quelqu'un sans faire claquer ses talons et son titre de Hauptman der Reserve. La conversation a tout naturellement été amenée un jour sur les possibilités d'un conflit francoallemand et sur le rôle que la Belgique aurait à jouer dans ce cas. Comme la bière qu'on ne boit plus à Bruxelles avait donné de l'éloquence et du bagout à ce lourd germain, il a bien voulu nous Faire connaître a grand renfort de gestes le plan du grand état-major allemand. Rien d'autre. « Vous comprenez bien, nous dit-1, que ce n'est pas pour le roi de Prusse que l'Allemagne a mis sur pied une aussi formidable armée en temps de paix. Elle veut exécuter une attaque brusquée sur la France avant que la mobilisation soit terminée dans ce pays. Comme les fortifications françaises sont très sérieuses, les Allemands passeront par la Belgique. Pour que les Belges nous laissent exécuter tranquillement notre marche offensive, nous jetterons un corps d'armée sur la Meuse, qui s'emparera presque sans coup férir des places fortes. Ces dernières en notre pouvoir, nous serons en quelques jours à Paris. » Je vois encore mon interlocuteur d'un geste indolent de la main droite écarter l'armée belge, empocher nos places fortes et s'emparer de Paris. Malheureusement il n'avait oublié qu'une chose c'est qu'il y a encore des becs de Nous ne pouvons pa« dire où ri est; nous ne dirons pas s'il est établi dans une ville ou { dans un. village. Au cas où les Allemands ne le sauraient pas ,ils n'ont pas besoin de l'apprendre. Pour approcher du quartier-général comme pour se rendre par chemin de fer ou par route à l'endroit où il se trouve, il faut exhiber, deux ou trois douzaine de fois, des papiers bien en règle. Gendarmes, soldats, voire officiers examinent attentivement les laissez-passer et scrutent la physionomie de leur porteur. Enfin, on passe. Le quartier général est établi sur une place. Les militaires eux-mêmes n'y ont accès^ qu'en donnant le mot d'ordre, tout bas, à l'oreille des fonctionnaires. Au bout de la place, des rangées d'automobiles : torpédos, limousines, voitures de course. Les unes, couvertes de poussière grise, ont couru les routes, portant des ordres, rapportant des renseignements. D'autres sont remplies de bidons d'essence et d'huile ou de pneus entassés sur les coussins luxueux._ En plein soleil, des compagnies de lignards ont formé les faisceaux aux baïonnettes brillantes. Les soldats sont assis ou couchés par petits groupes. Il règne dans ce- coin >me impression de repos lourd que doit troubler la moindre alerte. Près du quartier sont arrêtées les voitures de la télégraphie et de la téléphonie de campagne. Un cordon de sentinelles les entoure. Sur la place, éparpillés, de petits groupes d'officiers. Uniformes français, anglais et belges sont mêlés. Nos aviateurs, avec leur pistolet-carabine à crosse démontable en sautoir, sont très entourés. Des « pékins » causent avec des officiers. Ce sont les correspondants de guerre. On s'exprime dans une sorte de sabir à l'usage des confrères anglais. On prend des notes fort incolores et inoffensives, car les officiers sont discrets. On comprend ça. Aussi fait-on mine de trouver captivantes des informations parfois totalement dénuées d'intérêt. Au coin d'une rue, près de la place?des officiers, jouissant d'un moment de répit, se sont installés à la terrasse d'un cabaret et prennent des rafraîchissements variés avec une béatitude profonde. Parfois un planton accourt, dit quelques mots à l'un d'eux ou lui remet un pli. L'officier se lève et s'en va au quartiergénéral. Par moments aussi accourt une auto poussiéreuse ; un officier en descend et pénètre à l'étatmajor. On ne se retourne guère, et les généraux eux-mêmes,en ce moment-ci, passent presque inaperçus. On ne s'émeut que quand arrive l'automobile royale. Et alors c'est, avec le respect, une ardente sympathie. Car il esc vraiment le chef, notre Roi. On le voit partout et on le sent calme, énerg' à tout. Il n'est pas un soldat, pas un officier qui puisse se dire qu'il fait plus complètQf ment son devoir que notre généralissime, et c'est pour tous un singulier réconfort. L'activité, l'organisation, la méthode etle calme régnent d'ailleurs partout. Le cerveau comme le cœur de notre armée estvigoureux et sain. y^+m^i^ Le Pape et la guerre Une dépêche de Rome dit que le Pape vient d'adresser aux catholiques du monde un appel à la prière : « En d'aussi graves circonstances, Nous sentons et Nous comprenons bien que ce que demandent de Nous notre amour paternel et Notre ministère apostolique, c'est que Nous élevions les esprits à Celui de qui seul peut venir le secours, au Christ, prince de la paix et médiateur tout puissant des hommes près de Dieu. Nous exhortons donc les catholiques dumonde entier à recourir avec confiance autrône des grâces et des miséricordes. » . ^> «|o>

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