Le national bruxellois

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s.n. 1914, 09 August. Le national bruxellois. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tq5r786x0k/
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'Dïrttanchë 9 aoüt 1914. &a'pMieiii ds aos of res èl damiles d'em:il«i;é els sujsiïesl h plaï coas'dMb en Balfi^a. 24** annéé.'"-^N»' 221. Le Ministre des Finances nQU8._*prie de porter a la connaissance du public qu'en vue de prévenir rencombrement aux guichets de la Banque Nationale a Bruxeïles, et en province, les Bons de requisition nu-j|^r~ 0Qt opix^'xiós soldate; ila ne cachent méro 32 seront payables ainsi qu il suit; pasieuradmiration pour ceux-ci : « Dass les Bons de fr. 500 et en dessous. le lundi ^n^ gaxnkeine soldaten, dass sind löwen t> 10 aoüt courant; les Bons de 600 a 1000 f rö • (Ce nesont pas des soldats, déclarent-ils, ce agents diplomatiques et consuiaires r jus- qü'au 11 aoüt inclus pour ceux qui resident dans les corps destines a marcher contre la en Belgique et dans les autres pays limitro- , Russie. phes de la France; jusqu'^u 17 aoüt inclus Le bourgmestre de Bruxelles a re^u du maire de Lyón le télégramme suivant: Une des caractérdstiques de la tactique'. « Ami fidele de la Belgique, je vous allemande, c'est d'inonder le pays envahi, --! adresse, en ces minutes émóuvantes, l'exde cavaliers qui aifolent les populations pression de 1'admiration et de renthousiasbien qu'en general ik soieat pour ainsi dire . me de tous mes concitoyens. Je vous em* wrasse fraterneilement. (S.) Herriot, Maire. Faits d'armes* Parmi les faits d'armes accomplis par nos ils se rendent a la première eommation d'un 'troupes, on raconte le suivant: garde-chasse, d'un garde champêtre ou mê-j Sous les forts de liége, une compagnie me des paysans. Le nombre des prisonniers d'un de nos regiments de ligne avait pris que nous faisons est vraiment extraordi. position en face des Allemands. Elle faunaire. Ds sont immédiatement conduits de- cha les premiers rangs ennemis. D'autres vaut l'autorité militaire et interrogés. La vin rent les remplacer, ils subirent le même plupart déclarent que la guerre n'est pas sort. Douze fois ce fut la même boucherie... Des soldats revenue de Liége racontent que certains allemands se conduisent avec une cruauté sans exemple. Ds achèvent les blessés a coups de bayonnette, Un de nos soldats a vu des Allemands fusilier 17 prisonniers belges. Le commandant de la compagnie, ^risonnier également, ne put résister a cruauté. D'un coup de browning u aoacuü sé©sa ces militaires sont dtopensées 1'officier prussien, qui coramandait Je feu, te formalitó de contre-seing. Quant ausmais luimême fut tué a coups de bay on- j correspondances expédiées par eux, il suf f it nellQ tqu'elles portent la qualité de rexpéditeui -r,-* . . , j.,j . ou toute autre mention (« Service mili- II convient de dire que tous ne se conqui■\tgire^ f.s>M>^ etc>)Equant qu'elles sent pas de la même facon. Certains régi- .proviennent d'un militaire. ments respectent les lois de la guerre et I Les envois recommandés adresses k des Depuis l'ouvertrure des hostilitésj l'Adminid tration des postes a pris les decisions suivantes en faveur de militaires sous le armes : Les correspondances de et pour les xmli. taires-sous les drapeaux oirculent.en fran^ u ia vue ae pareu ie ^.^ ^g^^ dansle royaume. Celles adres. browning iS abattit sées a ces militaires sont dispensées de tou- Les Allemands ne savent pas qu'ils combattent les Belges. La plupart des simples soldats faits prisonniers par nos troupes oont tout étonnés quand on leur apprend qu'ils sont nos ennemis. Les officiers leur font croire qu'ils combattent contre les Francais entres en Belgique et comme ils ne connaissent pas les uniformes le stratagem e réussit. Les Allemands prisonniers che2 nous sorit bien traités. Les prisonniers regoivent de l'eau etquelques aliments avant d'etre interrogés.Lorsqu'ils ont coraparu devant 1'autoritémilitaire, ils sont emmenés discrètement sous bonne garde. Quant aux officiers, nousen avons vus qu'on emmenait en automobile, accompagnés d'un officier beige ieleur grade.?ife Quelques soldats belges s'étajent permis -de huer des prisonniers. Ds ont été sévè- Irfaae, qua leur seraient présentés par les uu rement réprimandes par leurs officiers. nitaires, La situation «estbonne» Samedi, 4 hetires. On demande des nouvelles; l'intérêt du ffcays est de n'en pas donner; l'intérêt de l'ennemi serait d'en apprendre. Les' chefs respon sables répondent : LA |«TpiïlW ÉÏT BONNE. Voila qui suf f it. lies forts de Liége sont en état excellent. ,Tls arretent l'ennemi. Ils l'arrêteront long- .femps. Ils remplissent leur mission. Liége, place ouverte, ne joue ici qu'un róie tout secondaire. ■ De nos allies chacun youdrait avoir des informations süres. L'autorité, digne de :«onfiance, nous dit : LA SITUATION EST [BONNE. Les états-majors, on Ie sait dermis hier soir, sont d'inteUigence entière. Notre armee de campagne est a la veüle de donner : tout est disposé pour cela. Les ïnhlans, éclaireurs hatifs, agents d'intimiaïation, battent les chernins, mais les cinq $m six corps d'armee allemands, avant de [me réuinir et d'affronter notre armee, dej-jrrpnt patienter*, ' Samedi, 20. heures. Au ministère d&la guerre, on nous dit 'que la situation s'améliore d'heure en •3ieure. ~ Les progrès de *rjannée francaise conti- .•aent méthodiquement. 3*1"Samedi, S2 heures. ', Le grand état-major de 1'armee beige nous •temet la note offioielle suivante : L'off^sive allemande, qui a été brisée par l'héroïque resistance de la garnison de Liége, parait dé^démexj*|*entierement ^ ar.ïêtée. depuis trois jp&rsJ Autour. de Liége aucune escarmouche nouvelle : Ténnemi répare ses forces et reste.immobile en dehors ée la portee de nos forts. La marcho des forces ennemies- amorcée fcea jours dernieïs^^Js^ïaTJnaxite Ourthe;a; $té, elle aussi, complëtement suspendue. IJ attitude expectante de& Ail^ancfs denote d'aiUeurs une preparation incomplete et une concentration encore inachevée. Oette situatid^e^JJe^iature 'a nous doïr■oer■ toute assurance quaot au cnatiment que la suite des operations réserve a nos en va- ars. Les armées francaises oecupent depuis tüer une grande partie de notre territoire ^ui est d'ores et déja soustrait a l'invasion. LA TROISIEME DfflSION. La troisième divisionde notre armee qui * si brïilamment oombattu a liége est re«onstituée«. Après un repos de 24 heures, elle de«nanda« a retourner au combat. rillesites vïcfoires fran- ?aises l lurch e' Mulhouse. Paris, 8. — Les troupes franchises ont franchi la frontier e d' Alsace. Ell«s ont liirc a Altkirch un combat tres violent. Les troupes franchises se sont emparées d'Altkirch et ont poursuivi les troupes allemandes en retraite. Ellcg continuent leur mouvement dans la direction de Mulhouse. . Ce succes des troupes francaises est extrêmcment brillant. Les Alsacicns-Lorrains joyeux de voir arriver les troupes francaises ont arraché les poteaux frontière. Les Francais sont entrès a Mulhouse fAlsace) en vainqueurs. Les Allemands auraient perdu 30,000 BOmmes; les Francais, 15,000. Cette victoire est attestée offlciellement. Elle a etc communiquée a l'état-major de I*armée beige. Mulhouse a fait aux Francais un accu^il d*un enthousiasme indeseriptible. DIEU ET LE DROIT. Kous, Belges,nous pouvons,Ie front haut, «voiier (levaut tous Tobjct, le but des prières que notre patriotisme adresse a Dieu. £e§ mains des petits enfants et Ie eceur des tótoyens. sont d'une pareille purcté. La Belgique, c'est Ie droit violé, menace. Les Beiges, en luttant pour leur droit, represented ce qu'il y a de plus respectable, et aussi de plus sacré : Ie dévouement pour la defense du bien, du vrai, du juste. L'Empereur allcmand, dans une proclamation en date du 4 aoüt, a « fait appel a «on peuple pour s'unir a lui dans une commune pricre et observer Ia journée du 5 aoüt comme jour extraordinaire de prièrespónéralQS, de se réunir danstoutes les égli«es« de TEmpire pour invoquer Dien, afinqu'il soit avec les Allemands et bénisseleurs armes. »It-n, Une telle adjuration au Ciel peine tout eroyant. Le plus horrible attentat contre «ne petite nation saus reproclie, voila le début d'une action placée sous le patronage eéleste. Ou ne discutc pas un tel égaroment. Dieu, c'est Ie dernier ami, le suprème recours, rinévitable vengeur des malheureux,des opprimés, des innocents i ^rsécutés. LaBelgique prie Dieu; elle a tout confianceen Dieu.vj£" **# Vendredi soir,dans un restaurant du centre de la ville, un Beige, mêlé ardemment è une conversation sur les événements, s'ée^iajïj.-- — Ah! ils ont voulü* mbbiliser 'lesbonDieu! Et bien, le bon Dieu ne marcherapas avec eux Iüïr- Ce qu'on dit des Belges a Londres et a Paris. Londres, 8. — Le « Times » dit qu'aucun mot ne peut exagérer l'importance de la resistance des Belges dans la defense de Liége. Elle a donné aux Allemands une première indication de la reception qu'Us trouveront partout. Cette resistance aura une pLace dans l'Histoire qui ne périra jamais. Le « Morning Post » dit que la defense de Liége par les troupes belges est une preuve du courage des anciens allies de 1'Angleter re lors de Waterloo, i Paris, 8. — Tons les journaux disent que c'est par une acclamation générale que sera accueilli le geste du Président de la flépublique donnant a la ville de Liége la croix de la Légipn d'Honneur. O'est la première ville étrangère qui recoit eet insigne. Le « Petit Pansien » dit: Liége depuis 3 jours se couvre de gloire.Le souvenir de savaillance indomptable et Ténergie avec laquelle il a arrête la barbarie teutonne fes-teront- célèbres dans Thistoire des peuplescombattant pour leur indépendance;Legeste de M. Poincaré a traduit le sentimentde tous les Francais et consacre a jamais dalliance des deux peujples.ft%£eè M* Clemenceau dans l'« Homme* ;&j$ff&.& dit: La Befgiftue vient de prendre en tróis jouirs une des premières places d'honneur dans les armées européennes. ■"Tab- * Figaro » pubiie une lettre onverte ^e^Robert de Fleta adressée au Roi des Beiges' dans laquellë il est dit que le peuple beige a5-donné a l'Univers un exempje de bravourjë' et d'énergie tel que l'histoire le conservera dans la gloire de ses hauts faits et dans la^iéïé.de ses souvenirs. Le pays du bien-êtra est devenu le pays du bienmöürir. La lettre ajoute: Nous pensons, Sire,que V hommage de notre respectueuse et profonde reconnaissance a la Reine est le meilleur moyen qui nous. soit offert de plaire k Votre^ Majesté. Nous nous empressons de le.saisir. Le c GauJois > dit que Ja Belgique se couvre de gloire. La victoire pour elle nous doruie avec l'exemple le temps nécessaire dont nous lui devons de la reconnaissance. Pour en perpétuer la mémoire, de même que la France a décoré la Ville de Liége, les femmes francaises broderont plus tard un étendard aux couleurs belges o>tf*elles offriront respectueusement a la Reine des Londres, 8. — Les journaux dans leurs articles de fond font-Pëlo

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