Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 22 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z02z31pp31/
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l'^crédi Avril 1914 CINQ CENTIMES 80™ année — 11S Le Nouveau Précurseur f\ Kl ) l\l INI .bjJVLJCjJNI X O T -m,» un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 8.50 fr. A^VERpim - 16.00 fr.; ■ 8.00 fr.; - 4.50 fr. SC ANDE - 83.00 fr!'; . *6,00 fr4 - 8.00 fr. B%mirROÏÏR0 « 32.00 fr.; « 18.00 fr.; » 8.00 fr. {jjTOlfPOSTALE, - 42 00 fr.; » 31.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement 89 poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau da journal et dans tous les bureaux de? JOURNAL DU SOIR mfPlOKS j ÎSSïï.u.. ■"« ( 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS A-ISn^OlSTCBS : Obdinaibjs, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 | Faits divers, la ligne . . • 8.50 FmANŒfcKES, la ligne . •» o.50 Chronique Anvers ...» 3.00 La annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi pur l'Agence Hatxu, 8, place des Martyrs, à BrucoeUcs, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, flinh. Ffnlhom. à iPSSOUVERAINS ANGLAIS! EN FRANCE uet pas seulement un fait qui inté-Ct ?„ parisiens et les Français, c'est un 1*5* i"L,t nui peut avoir une influence sur le sort de l'Europe. ^ Lie du roi George V à la République «urait-elle pour effet,comme d'au-W^nèrcnt qu'elle a eu pour but de res-c l'entente cordiale existant entre les grandes nations occidentales et même édifier cette entente cordiale en al-i! , «ffwtive semblable à celle qui existe la France et la Russie? c on ne s'en tenait qu'aux mamfesta-de la rue il n'y aurait aucun doute S souverain, pas même le tsar de 1 •. n'a été acclamé à Paris, comme le Xr son cousin, le roi George V. Il l'a ? ? sa descente du train, le menant a Pa-■i Va été davantage encore quand après ^'réception à l'Elysée, vers minuit, il ren-jp au palais du quai d'Orsay, mis à sa ff&aui du matin ont donné tous ,fflm de la réception faite au souve-'1T la Grande Bretagne, à l'empereur fi et par le président de la Répudie française. Nous n'y reviendrons pas. £s ce qui, au point de vue mternatio-m le plus d'importance, c'est pour ainsi J l'échange des toasts au dîner de gala tfe toasts! tmiT en Affirmant de part et S le maintien de la plus cordiale ne sont pas allés au delà de ce résistait hier, et n'indiquent même pas il v ait quelque apparence que 1 entente Sale soit modifiée prochainement en ne alliance positive. « ouelques-uns en France ont marqué désillusion à cet égard, on se demande 5 sur le tapis de la diplomatie, une allian-J formelle et reconnue a plus d'impor-mh ou'une entente sincère et cordiale. Et Tlonne foi, on doit reconnaître que si pence il y a, elle est de peu d'impor- L'importance de la rencontre des deux Ads d'Etat réside moins dans la possibi-hli d'une alliance que dans l'affirmation Diiblique et solennelle, d'une entente tou-Ls fidèle alors que, grâce aux événements de l'Orient, cette entente venait de lisser par des épreuves dans lesquelles saintes fois elle aurait pu sombrer. Et c'est parce que cette entente se prodame aujourd'hui à nouveau, qu'elle est, w l'Europe, un gage précieux de paix — aaffleureusement d'une paix armée bien coûteuse, d'une paix basée sur un équilibre de forces et d'influences qui exclue toute Idée de suprématie d'une part, et de sou-mission de Vautre. Et c'est pourquoi l'Europe entière doit avec la si vive population de Paris, acclamer le roi George et le président Poincari, représentant deux facteurs essentiels de la paix en Europe. ZEOE Au Dehors ANGLETERRE Autour du Home Rule Faux départ de l'opposition hier à la Chambre des Communes. M, Bonar Taw demande si le gouvernement veut ouvrir une enquête judiciaire sur les mouvements à donner à l'armée et à la flotte relativement à l'Ulster. Cétait par trop enfantin, car c'est demander aux ministres de faire ouvrir centre eux Eèmes une enquête pour arriver à cette con-[tlusion qu'ils ont voulu faire naître la guerre CiYile, M. Asquith, au milieu des applaudissements île la majorité repousse cette proposition se déclarant prêt à ouvrir un débat devant la Chambre sur les insinuations de M. Bonar Law Mais celui-ci bat en retraite en déclarant ro'il attendra la publication des documents officiels revisés avant de prendre position. Pour renforcer la flotte L'Angleterre continue à prendre les mesures nécessaires pour convertir sa flotte marchan de en flotte de guerre. Après avoir approprié l^s navires à porter des canons, on vient de créer des inspecteurs à Liverpool, Londres et Southampton, chargés de surveiller spécialement la marine marchande au point de vue des autres changements à apporter aux steamers pour les rapprocher du type des navires de guerre. Naturellement ces navires ainsi armés ne seront jamais à mettre en ligne, mais ils serviront utilement contre les croiseurs légers et les navires marchands des autres nations semblablement équipés. ALLEMAGNE A Saverne Le procès des Pandours a occupé une fois de i plus, mardi matin, le tribunal correctionnel de i Saverne. Le tribunal a sanctionné défmitive-j ment l'arrangement proposé par l'administration militaire accordant à quatre personnes 50 mark et à une cinquième une somme de 80 mark. Par contre, l'administration n'a pas accepté les demandes de deux personnes qui réclament respectivement 100 et 200 mark. Ces deux affaires sont donc remises ù, une date indéterminée.AUTRICHE-HONGRIE La santé de l'empereur. Voici le bulletin publié mardi soir: «L'amélioration persiste. L'engorgement des ' petites bronches est en régression. L'engorgement des grosses bronches persiste encore. La température est redevenue presque normale. Le pouls est lent et vigoureux. L'appétit est bon. L'état des forces est très satisfaisant. TURQUIE La Chambre I La convocation de la Chambre ottomane est . renvoyée au 15 mai. ALBANIE Démission d'un ministre Le ministre de l'instruction publique, docteur Turtulli, o offert sa démission, qui n'a pas encore été acceptée. L'influence des Albanais non musulmans, j s'affaiblit de plus en plus autour du souverain. Levée de troupes Dans sa séance de mardi, le conseil des ministres a décidé la mobilisation provisoire de 20,000 hommes. Les Monténégrins 1 Les troupes monténégrines, ont franchi le 19 la frontière et occupé Veletiko et Protrosi (Ca-i strati). Le gouvernement a envoyé des officiers sur les lieux afin de constater le fait et en a i référé à la commission internationale. Une intervention L'«Echo de Paris, se fait télégraphier de Londres que l'Autriche et l'Italie auraient résolu de prendre des mesures militaires en Epi-; re au cas où les négociations entre le gouver-! ment Albanais et les Epirotes seraient rom-î pus. MEXIQUE Le sénat des Etats-Unis Le sénat des Etats-Unis a approuvé le vote de la chambre autorisant le président à faire usage de la force armée Je la Fédération contre le Mexique. La flotte des Etats-Unis La majeure partie de la flotte de Tampico, sous les ordres de l'amiral Mayo, est partie pour la Vera-Cruz. La flotte entière de l'Atlantique, sous le commandement de l'amiral Badger, a reçu l'ordre de se diriger sur la Vera-Cruz.Vera-Cruz occupée Les marins des Etats-Unis ont débarqué à Vera-Cruz et ont occupé la ville. M. Daniels, secrétaire à la marine à Was-l hington, communique la dépêche suivante de j l'amiral Fletcher: ; « Mardi, à 6 heures, de l'infanterie de marine et des marins ont été débarqués des cuirassés «Utah», «Florida» et du transport «Prairie». Les détachements ont saisi les douanes. Les troupes mexicaines ne se sont pa^ opposées au débarquement, mais elles ont ouvert le feu après que nous eûmes saisi la douane. La «Prairie», ù. l'aide de ses canons, a chassé les Mexicains de leurs positions.On tirait sans méthode des toits des maisons et dans les rues. Nous avons occupé les douanes et la partie voisine des quais et des consulats. Nos pertes sont de quatre tués et vingt blessés.» Les pertes mexicaines Plus de deux cents mexicains auraient été tués dans le combat qui a suivi l'uttaque de Vera-Cruz. Le but immédiat des Américains Le but immédiat des Américains était d'empêcher la livraison au général Huerta des munitions apportées par le paquebot allemand «Spirango», arrivé avec une cargaison de mitrailleuses, 1,000 fusils et quinze millions de cartouches pour le gouvernement mexicain. L'attitude du Japon L'arrivée à Tokio de la mission spéciale envoyée au Japon par le président Huerta a été l'occasion de manifestations enthousiastes en l'honneur du Mexique. L'opinion est unanime pour réclamer un rapprochement étroit des deux peuples unis par des sentiments d'amitié traditionnelle, ainsi que par de grandes affinités morales et un culte égal de l'honneur et de l'héroïsme. Un journal influent de la capitale condamne la politique du gouvernement qui n'a pas sou-• tenu suffisamment le Mexique au cours d'é* l vénements récents. Il invite le Parlement à jeter les bases d'une alliance formelle avec le peuple ami. Incident avec les constltutionnalistes ! Mardi après-midi, quinze hommes du 10e régiment de cavalerie des Etats-Unis, ont été faits prisonniers^ par les constitutionnalistes mexicains à un point voisin de la frontière, entre Naco et Herford. Ayant franchi la frontière la nuit dernière, par inadvertance, ils furent aussitôt entourés par un groupe important de Mexicains. Un détachement américain f est parti pour procéder à une enquête. «r BILLET PARLEMENTAIRE Le 22 avril 1914. Séance de rentrée à. la Chambre, séance de tout repos où de vieux amis tout comme de jeunes .collégiens, sont heureux de retrouver leurs copains et de tailler de longues bavettes sur les plaisirs des vacances. On ne fait pas beaucoup attention à la séance, officielle. Ce sont les lois d'assurances sociales qui sont en jeu; franchement, on dirait que la discussion n'a lieu que pour la forme, avec i l'arrière-pensée d'une remise certaine à la 1 prochaine session. : M. Versteylen, le rapporteur,explique très longuement le projet que la section centrale a élaboré et qui n'est pas conforme à celui du gouvernement. En opposition se trouve le projet Pecher, bien plus favorable aux ouvriers et en somme moins onéreux. On suit très difficilement les explications de M. Versteylen sur un sujet très difficul-tueux.Puis M. Verhaegen prend la parole. M. Verhaegen, un des vieux chefs de la jeune droite, est président de la Fédération des sociétés démocratiques catholiques — les démocrates domestiqués — qui, au fond, sont aussi socialistes que les socialistes, sauf le nom. M. Verhaegen commence par féliciter le gouvernement de son initiative, cela c'esl pour être bien avec ses Ligues démocrati-, ques. j Puis il combat le principe même du pro-i jet: on ne peut imposer aux ouvriers une retenue sur leur salaire pour les garantii contre les conséquences de la vieillesse, de la maladie, de l'invalidité. C'est dispo»ei de leurs biens; c'est du collectivisme, dv plus mauvais collectivisme, etc., etc. Cel£ c'est pour les électeurs de M. Verhaegen car dans un mois la dôputation de Gand es soumise à réélection et les candidats cléri ' eaux se présentent sous l'étiquette d'anti socialistes. La fin de la séance a été prise par M Moyerson, député d'Alost, cjui défend le: sociétés mutuelles libres et esquisse uni attaque contre le contre-projet Pecher. Au Sénat, discussion du projet scolaire On entend successivement MM. Libioulle Fléchet, Hanrez et Hicquet qui le combat tent, puis M. Braun qui défend le projet di loi. Rien de spécial à signaler dans ce: débats. j«Aft fcÛSSING Nouvelles de l'Étranger Les Alpes homicides Dans les Alpes autrichiennes, près de Salz-bourg, un commis de Aragusus, nommé Félix Englaender, a entrepis une excursion dans la montagne Untersberg avec un équipement insuffisant. Comme il n'était pas rentré à l'hôtel, une expédition de secours se mit à sa recherche et finit par le découvrir gisant au fond d'un ravin, grièvement blessé. Les sauveteurs l'avaient presque retiré de sa dangereuse position, quand la corde à laquelle on l'avait attaché se rompit. Le malheureux fut précipité dans une gorge rocheuse profonde de plusieurs centaines de mètres d'où, jusqu'à présent, il a été impossible de le retirer. Visite plutôt désagréable Un étrange accielent s'est produit hier matin à Auteuil. 11 n'a causé heureusement que des dégâts matériels. A 7 heures du matin, les époux Mellis-Simm, qui occupent au numéro 79 de la rue Erlanger un appartement au cinquième étage, furent réveillés par un fracas épouvantable. La persienne en fer de la fenêtre de la chambre ô. coucher, les carreaux et les rideaux avaient été traversés par un projectile qui était venu briser la cheminée en marbre. Au milieu des débris se trouvaient des morceaux de fonte et de cuivre. L'enquête établit qu'il s'agissait d'un obus d'essai de 37 millimètres. L'obus semble provenir d'un canon de campagne d'un fort, ou d'un canon monté sur un aéroplane ou une machine aérienne quelconque. On suppose que le projectile a été tiré des hauteurs de Clamart. Le procès de Mme Caillaux Le juge d'instruction, M. Boucard, a demandé à Mme Caillaux de préciser comment elle à fait manœuvrer le glissoir du browning, pour faire pénétrer la première cartouche dans le canon. Mme Caillaux affirme n'avoir poussé le cran de sûreté qu'en entrant dans le cabinet de M. Calmette. Elle explique ensuite au juge pourquoi elle redoutait la publication des lettres que lui écrivit M. Caillaux. C'étaient des lettres Intimes. Il lui répugnait de voir des intimités livrées à la publicité. Sa réputation aurait pu être atteinte, mais elle voudrait cependant que ces lettres soient livrées aux débats et que la justice fut en leur possession car elles n'ont à aucun degré le caractère inconvenant qu'on veut bien leur attribuer. En terminant, Mme Caillaux a renouvelé son affirmation qu'elle ne voulait nullement tuer M. Calmette Elle voulait seulement obtenir la promesse qu'il ne publierait pas les lettres intimes et faire cesser le scandale de la campagne qu'il avait entreprise. ' i NOS ÉCHOS ; i Les travaux d'Anvers 5 Le Nouveau Précurseur a donné hier un > résumé de l'entretien entre M. Helleputte 1 et les délégués de la Chambre de commerce et de la Fédération maritime. Nous avons 5 ajouté qu'on avait décidé de cacher à. la t presse ce qui s'était dit dans cette entrevue. C'était enfantin. ! Ce n'est pas pour que quelques personnes soient au courant des intentions de 3 M. Helleputte que cette conférence a ét< : provoquée par le ministre lui-même. C'esi 2 aux délégués de deux puissantes institu c' tions qu'il désirait s'adresse, non poui 1 que ces délégués soient personnellement ai 1 courant, mais pour qu'ils fassent rapport i ' leurs comités et aux membres de leur asso ^ dation. Le secret de polichinelle, était ab surde. " | Seulement nous comprenons que l'atti ; tude plutôt piteuse de JVL Helleputte, sa re • ! culade très» remarquée à laquelle le Nou s veau Précurseur est heureux d'avoir large e | ment contribué, si elle n'est pas due entiè | rement à nous, nous comprenons que celî j gêne les amis politiques de M. lielleputt» ' qui demandent, maintenant le silence, j Mais ce qui est admirable, c'est que 1< i Métropole se base sur la promesse de si e | lence. des délégués, pour dire que nos ren I seignements sont fantaisistes. S j Qu'en sait-elle, puisqu'elle ignore et doi ! ignorer ce qui s'est passé hier dans le cabi j net de M. Helleputte. i # * # Les autobus Une cinquième et une sixième demandes de concession d'un service de transport en commun par autobus viennent d'être soumises à l'enquête préalable. La première de ces demandes concerne le trajet Entrepôt royal-Gare du Sud par les avenues du Commerce, des Arts, du Sud et la gare du Sud (en passant par le milieu du boulevard). La seconde demande est relative au trajet quai Ledeganck-place Loos avec l'itinéraire suivant: rempart d'Hoboken. rempart du Kiel, rue Montigny, rue Catherine BeerS-mans, longue rue des Aulnes, rue de l'An- j cienne Eglise, rue Pycke, avenue des Petits Coqs, rue Van Ballaer, rue Lozane»place Teichmann, rue de la Paix, chaussée de Malines, rue de la Duchesse, longue rue d'Argile, rue Floris, rue Bex, avenue Van Eyck et place Loos. » * * Déjà A peine quelques faibles rayons de soleil sont-ils venus dissiper les nuages et nous donner l'apparence, ou plutôt l'illusion de l'été, que déjà nos braves gardés-ville ar- j borent leur casque des chaudes journées. I Ce matin, l'agent de service devant la i gare centrale portait le casque gris. Que fera-t-il le malheureux quand nous aurons les chaleurs caniculaires? * * * Du bluff Récemment, M. Helleputte affirmait dans , un discours à la Chambre que l'Etat avait dépensé 240 millions pour le port d'Anvers. C'est une belle somme. Pour faire mousser le gouvernement clérical, M. Vande-perre a demandé au ministre des Travaux 1 publics de donner.le détail de ces dépenses. | Mal lui en a pris, car voici textuellement j le détail donné par M. Helleputte: j Cette somme a. été affectée principalement î aux dépenses suivantes: Construction de .3,500 mètres de murs de ! quai devant Anvers. Expropriations et tra-1 vaux, 87,500(000 francs; | Construction de 2,000 mètres de murs de ! quai au sud de la ville d'Anvers. Expropriations et travaux, 20,000,000 de francs; Dragages de l'Escaut et acquisitions de terrains pour le dépôt des produits de dragage, 36,100,000 francs; ; Subside de 1,000,000 de francs à la ville d'An-' vers (écluse Hoyers); ; Elargissement et drainage des terre-pleins des quais précités, consolidation des murs et éatblissement de bermes en mattes de plomb devant des murs de quai, 2,800,000 francs; i Etablissement de corps morts en rade d'An-! vers (exécuté par l'administration de la ma-! rine); Expropriations au nord d'Anvers et recti-^ fication de routes à travers l'enceinte fortifiée. ! Embarcadère flottant et rampe flottante à i Sainte-Anne, 2 millions de francs. ! Détournement du canal de la Campine-bas-; sin Lefebvre, 600,000 francs. Ascenceur électrique dans l'angle nord est de l'embarcadère flottant 132,000 francs. Construction du tronçon sud du bassin-canal et des deux darses correspondantes au nord d'Anvers, 13,510,000 francs. Travaux de détournement des Schijns, 1 million 700,000 francs. Les sommes ci-dessus ne sont évidemment i qu'approximative^ Ne chicanons pas sur la nature de ces travaux; beaucoup sont imposés par la défense militaire ^l'Anvers, plutôt qu'exécutés en vilé du commerce maritime. Faites l'addition; vous trouverez non pas 240 millions, mais seulement 155 millions 342 mille francs. Encore faut-il soustraire de .cette somme les 16 à 17 millions epie l'Etat réclamo. à i la ville d'Anvers pour les nouvelles darses, j II reste donc, tout au plus 139 millions, S au lieu de 240. j Une différence d'une centaine de millions.i Une paille, quoi! Lucifer Le douzième concert annuel du Peter ' Benoit-fonds aura lieu le 3 août prochain i en la grande salle des fêtes de la Société ! royale de Zoologie. Au programme figure j «Lucifer», le fameux oratorio pour soli, | chœur mixte double, chœur, chœur cî'en-j fants et grand orchestre. Cette œuvre re-j marquable n'a plus été exécutée depuis 1905, lors de la troisième fête annuelle organisée ji'ar le fonds. Les répétitions commencent le lundi 27 avril pour les messieurs et le mercredi 29 avril pour les dames. On nous promet une exécution remarquable de la belle œuvre de Benoit. « • * Tietz La maison Léonhard Tietz a fêté aujourd'hui le 14 me anniversaire de sa fondation à Anvers. La vogue de cet établissement de premier ordre n'a fait que croître depuis. Le superbe palais qui s'élève, à la place de Meir et où sont entassées pour des millions de marchandises de tout genre avait reçu à cette occasion un décor de fête au milieu duquel se mouvait une foule innombrable, accourue pour profiter des multiples surprises que la maison Tietz réserve à sa clientèle dans les grandes occasions. Dans la matinée on circula déjà difficilement, mais l'après-midi ce fut une ruée sans cesse grandissante: les personnes qui n'ont pas réussi à entrer se comptent par milliers. Ainsi la population à fêté le 14 me anniversaire de la maison TieiLV * * » Pour nos marintf Le Moniteur de ce matin publie un arrêté royal modifiant les conditions réglementaires pour l'obtention des grades dans la marine marchande et la pêche maritime. Jusqu'à présent aucune condition d'âge ni d'instruction n'est imposée au candidat officier qui désire suivre les cours des écoles de navigation; il suffit qu'il ait navigué pendant un certain laps de temps et l'instruction théorique lui est donnée en tenant compte de ce qui lui manque. Ce régime imposait un enseignement personnel à chaque élève et s'oppose à l'institution de cours uniformes. Désormais, l'admission aux écoles de navigation est subordonnée aux conditions suivantes: a) Avoir 15 ans au minimum pour la section de navigation, 18 ans au minimum pour la section de machines marines, 21 ans au minimum pour la section de la pêche maritime; b) Avoir satisfait, sous le rapport de la vue, aux épreuves déterminées par les dispositions ministérielles; c) Produire un certificat de bonne conduite délivré par l'autorité compétente; d) Satisfaire à un examen préalable sur les matières dont le programme sera déterminé par arrêté ministériel; e) Avoir subi avec succès une épreuve sur la natation. I Ne sont reçus que les candidats qui ont obtenu au moins la moitié des points fixés pour chacune des branches de l'examen et les six dixièmes sur l'ensemble. i Pour l'admission aux cours de la section de la pêche maritime, le candidat eloit en | outre justifier de trois ans au moins de j pratique à la pêche en qualité de matelot. L'enseignement est divisé en trois sections, celle des machines marines et celle de la pêche maritime. Les écoles délivrent, après examen, les brevets suivants: 1. Dans la section de navigation: A. Long cours: second lieutenant, premier lieutenant et capitaine; B. Cabotage: lieutenant et capitaine. 2. Dans la section des machines marines: A. Mécanicien de marine de 2e classe et mécanicien de marine de Ire classe; B. Machiniste. 3. Dans la section de la pêche maritime à l'école d'Ostende: Patron-pêcheur de 2e classe et patron-pêcheur de Ire classe. j La durée du temps de navigation exigé pour l'obtention des différents diplômes sera sensiblement augmentée: elle sera notamment portée de deux ans a quatre pour les candidats seconds lieutenants, de quatre à cinq pour les candidats premiers lieutenants et de six à sept pour les candidats capitaines au long cours, respecti vement de trois à ejuatre, et de six à sept pour les candidats lieutenants et capitaines au cabotage, et de trois à six ans pour les patrons-pêcheurs. | Une disposition particulière vise les ma-: rins et les mécaniciens au sei'vice de la colonie, ainsi que les candidats officiers qui ont embrassé leur carrière sous l'empire du régime actuel. Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 33 j La Faute de Béatrix PAR J"5TUS MIL!S FORMAN %ation de l'anqlais par E. PIERRE LUGUET j 1 Enfin, le misérable se releva lentement, lliff6' v'sage contracté, silencieux, la main dirigée de nouveau vers une sjjs poches. Faring, en proie à une de ■s dangereusec colères froides qu'éprou-Mcertains hommes à la suite d'une gran j ,. mo''on> reprit l'homme à la gorge, le Iran comme 'I eût fait d'un enfant, et le ( «PPa de sa main libre jusqu'à ce que la v ff afrëtat son bras; puis il le repoussa jS* rustique devant lequel le va-J™ tomba et resta immobile. tjmw ma'ntenant, dit Faring, allez ras-siani V0S a^a'res quittez la place là t ile demi-heure; si vous êtes encore l'foV• ce. temPs> on vous enfermera dans "e et je vous ferai arrêter. n„.se lrna vers sa femme, droite, le vi-1 ge caché dans ses mains. ~ venez, Betty!... rentrons! tomber ses mains, face à face ta dans le crépuscule. - Vous avez entendu, Harry? " Oui.. Oh! oui! t4:Al°r» je ne lutterai pas plus long-lùftf de tout. J'ai cruellement tuw ■ r?8arda l'homme accroupi devant W contre le banc rustique. — Qu'importe ce qui peut arriver maintenant, se dit-elle, tout est fini! Elle se détourna avec lassitude et tous deux se dirigèrent, au milieu des roses,vers la m.aison. XXIV DEUX' AMESCOUPABLES Faring et Béatrix traversèrent la longue salle à. manger, sans voir la table servie, sans voir les domestiques qui les examinaient bouche bée, et se rendirent instinctivement à la chambre de Béatrix. Les dernières clartés du jour entraient par les fenêtres et versaient dans la pièce une lueur c;ouce, ni. lumineuse ni sombre, un crépuscule odorant, parfumé, hors duquel l'ombre croissait, atteignant les coins éloignés. La jeune femme marcha vers une fenêtre ouverté et resta là un moment, les regards fixés sur l'Orient empourpré. Une de ses étranges petites rêveries capricieuses lui revint à l'esprit: elle salua le ciel splendide. — Ce' n'était qu'un nuage, dit-elle, notre trône n'était qu'un nuage.. J'aurais dû le savoir! (Elle se retourna et fit face à son mari.) Je ne sais pas ce que vous entendu, Harry! dit-elle avec calme. Assez, cependant, pour que vous sachiez tout maintenant.. Le petit mendiant fou qui se meurt de consomption... c'est Herbert Buchanan! Herbert Buchanan est encore vivant! Faring, chancelant, avança la main pour se retenir à un fauteuil. — Répétez!... répétez encore! — Herbert n'est pas mort reprit-elle avec patience. Ce petit vagabond qui ne peut se souvenir, c'est lui!... Il se meurt de consomption, mais il est encore vivant! Faring enleva sa main du fauteuil et fit mine de parler... Ses lèvres balbutièrent d'une façon incohérente; Béatrix suffoqua. ^JnrrMrwmwnmi..- ■Hl— m ■ !.■■■! H.Mii.i— I | — Je îie veux pas que vous vous mépre- 1 niez, dit-elle au bout d'un moment, je ne veux pas que vous soyez... que vous soyez triste pour moi... que vous pensiez que je mérite de la pitié ou... je veux dire tout, depuis le commencement... C'êst nloi qui suis cause de ce que noua avons... de ce qui a été fait. Quand je revins de Paris, quand je vis ce corps que vous pensiez être celui d'Herbert... je sus que ce n'était pas lui... je mentis délibérément. — Betty! s'écria Faring en tremblant, — Oui, j'ai menti; je voulais notre bonheur, Harry!. . Vous ne me croirez pas, personne ne me croirait! mais c'est cela que j'ai pensé d'abord, plus tard, et toujours... à votre bonheur!... Je voulais faire votre vie belle, parce que je vous aimais... et je ne vous ai jamais apporté que de la souffrance!... J'étais sûre qu'il était mort! s'écria-t-elle, et pour la première fois sa voix trahit la torture sous laquelle elle se débattait. Quelque chose en moi me le disait jour et" nuit; j'en étais absolument convaincue... J'en étais aussi sûre que je l'avais été de son départ volontaire dans la nuit fatale. J'avais raison sur ce point: il est parti volontairement... Je savais qu'il était mort, mais il me fallait la preuve ou je ne pouvais vous épouser!... Ainsi, la chance vint... une chance miraculeuse, incroyable... Je la saisis, je vous trompai... c'était le seul moyen...Oh! s'écria-t-elle, je ne peux pas vous faire comprendre combien j'étais sûre de sa mort! Je pensais que Dieu me le disait pour me permettre d'être heureuse... Peut-être me le disait-il, peut-être le faisait-il pour rire de moi ensuite,comme il l'a fait... Et maintenant, Harry, vous savez ce que je suis... Combien je suis tombée misérablement bas! J'ai essayé de vous faire heureux, j'ai essayé de voler du bonheur pour nous deux, et au lieu de cela j-'ai amèrement brisé notre vie... Rejetez-moi, Harry, fuyez-moi! vous ne pauvaz. faire autre chose. — Attendez, attendez! dit-il en se voilant la face, attendez, laissez-moi penser... lais-sez-moi le temps de penser. . je ne peux pas rassembler mes idées, iaissez-moi le tenip§i Il se mit à marcher de iong en large dans la chambre, les mains crispées derrière lé. dos, comme il le faisait. toiljoUrS dans ieâ circonstances graves, et Béatrix, debout dans la fenêtre, le guettait, envahie par une sorte d'apathie. Une grande houle d'amour et de tendresse passionnée se levait en elle avec un insurmontable besoin de calme, de réconfort, do protection; mais son cerveau y répondait froidement, comme d'une insondable distance. Il lui semblait qu'elle était morte, qu'elle observait la souffrance d'un homme que, vivante, elle avait aimé. La passion de la vivante venait très faiblement à elle, comme des chants entendus au loin. La vivante, pensait-elle avait certainement été déchirée, torturée par l'agonie de celui qu'elle aimait; mais, pour elle-même, elle était au-dessus de la souffrance, au-dessus de tous les sentiments, hormis celui d'une très faible pitié pour une; vie si cruelle.Faring interrompit sa marche et tomba dans un fauteuil, s'appuyant comme s'il eût été très fatigué ou très faible. Il fit un petit geste indicatif vers un siège. —• Je vous en prie, asseyez-vous Le ton n'indiquait pas qu'il voulût parler, et comme son visage était dans l'ombre on n'y pouvait rien lire. — Non, répondit Béatrix, je préfère rester debout, merci... Il n'y a rien à dire de plus que ce qui a été dit... vous savez tout J'ai menti, je vous ai trompé, j'ai brisé vo tre vie... il n'y a rien de plus à dire ...Lf fait que j'ai agi dans l'espoir de vous ren dre heureux, ne vaut plus rien mainte nant... ce que je tentais a échoué. Des sanglots convulsifs la secouèren toute. — Oh! Harry, Harry,. s'écria-t-elle, je l'a i ! fait pour sauver notre amoili, pouvez-vous i le croire?... J'ai été privée d'amour tûutc i ma vie, et vous aussi... je voulais le bon-heui* pour vous, pour moi aussi... je l'ai ; tant désiré, j'ai tant souffert! Alors... alors, quand vint le télégramme... quand je pen- j sai que le corps d'Herbert avait été trouvé, : je fus... ah! je ne peux parler de cela... la i tentation fut si forte! Cette cicatrice, Har- j ry, qui le fit hésiter... Herbert avait une <i-carice sur le même bras, mais elle était dif- ! férente... tout à fait différente. J'arrangeai ; tout dans mon esprit pendant les quelques ! minutes où je restai seule avec le corps inconnu; mon espoir était monté si haut, si prodigieusement haut!.. Je n'étais pas assez forte pour y renoncer et retourner à l'ancienne attente interminable... Souvent je vous ai dit qu il y avait quelque chose de faible en moi, que mon sentiment du bien et du mal était obscurci; vous riez!... C'était vrai pourtant, oh! très vrai!... » Voulez-vous savoir combien c'est vrai? Ecoutez! Si j'avais à choisir encore, je recommencerais ce que j'ai fait, je courrais le même risque effroyable pour le même gain... ou la même perte! C'est très mal. Oh! oui, c'est mal., mais je le ferais! Je ne suis même pas triste de ce que j'ai fait, et pourtant je mourrais volontiers dans la torture pour vous épargner une seule minute de la douleur dont vous souffrez maintenant... Je suis vile, si vous voulez, mon bien-aimé, mais je vous aimais plus profondément qu'aucune femme au monde ait jamais aimé! Pendant un moment elle couvrit son visage de ses mains, mais l'homme, dans l'ombre, ne bougea ni ne parla'. — Quoi encore? reprit-elle au bout d'un ■ moment,très fiévreusement. Ah! oui.. Alors, l'autre jour, vous veniez de partir; il vint, ^ d'un pas traînant, à travers le chemin... Je l'ai reconnu presque tout de suite, t • D'abord, il me parut simple et préférable de me tuer, mais il y avait peut-être une chance d'éloigner de vous la vérité,et aussi longtemps qu'existerait cette chance illusoire j'étais résolue à lutter... Ce fut l'autre qui me brisa, celui que vous avez presque tué tout à l'heure. Il sait... jusqu'à quel point, je l'ignore, mais il sait. Peut-être connaissait-il Herbert avant la maladie on l'accident qui ont fait de lui cê qu'il est maintenant. Quoi qu'il en soit, il essayait de me soutirer de l'argent pour payer son silence, lorsque vous nous avez surpris... C'est vraiment tout, je ne peux entrer dans de plus grands détails maintenant... ne me le demandez pas, je vous en supplie! Les sanglots la suffoquè-rent, elle les refoula, pressant ses mains sur sa poitrine comme si un charbon ardent l'eût brûlée; puis elle se tourna vers Faring immobile dans l'ombre et fit un pas eh avant. — Et maintenant, Harry, tout est fini, dit-elle en essayant un pâle sourire; j'ai lutté cruellement... Oh! plus cruellement que vous ne le saurez jamais... et je suis perdue, absolument, désastreusement! Je sais trop bien que vous placez votre honneur et la vérité au-dessus de tout!.. Maudissez-moi, Harry, pour avoir brisé votre vie, dites-moi <si vous voulez combien je suis vile et méprisable à vos yeux... et je partirai... seulement... seulement, oh! Harry, faites-le vite! vite!... car je ne peux en supporter davantage... je serai brisée dans un moment... Faites vite, Harry!... vite... vite! , (A iontinuêr.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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