Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 07 Februar. Le nouveau précurseur: journal du soir. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5717m04s2r/
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Samedi 1 et Dimanche » Février 1914 C1I\Q CENTIMES HO*année — JV 38 et 39 le Nou vea a Précurseur TVBOasrîSTElVCEnsrTS : ANVERS, un an 1S.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.60 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; ■ 8.00 fr.; » 4.50 fr. HOLLANDE, » 83.00 fr.; • 18.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 38.00 fr.; » 16.00 fr.; • 8.00 fr. UNION POSTALE, » 48.00 fr.; - 21.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'i refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bure*u du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ÎSSggiik.i ** »«•« { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. Aisr^oasroEs r Oxuxdîàïbes, la petite ligne, fr. 0.80 I Réclames, la ligne. . . fr. 1.60 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits wvers, la ligne . . • 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . « 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence Havas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Place de la Baw&i, à Paris, et 20, High Holborn, à Londres. il "m—il m v» i 1 "li 'tito Au Dehors ANGLETERRE Le budget de la marine Suivant le collaborateur parlementaire du jaily News" le conseil des ministres n'a pas racore pu arrêter tous les points du budget de L marine en particulier, pour cela il lui fau-Jj tenir encore plusieurs séances. Le cabinet ne veut,pas marcher à rencontre de ses adhé-Lj|s, c'est pourquoi il abandonnera encore piques points peu importants, FRANCE Réforme éleotorale On envisage dans les couloirs de la chambre h possibilité de proposer le retour au scrutin de liste pur et simple. Un député notoire, ancien ministre, se proposerait de déposer une motion qui amènerait le sénat à voter sur la réforme électorale. Le îénat repousserait sans doute encore la représentation proportionnelle. Le projet reviendrait encore à la chambre, mais celle-ci n'ayant pas le temps de voter la représentation pro-lortionnelle, le môme député demanderait de voter le scrutin de liste considéré comme un âcheminement vers la réforme électorale". L'Interpellation sur l'Ouenza La Chambre a discuté vendredi l'interpellation sur l'Ouepza. M. Joseph Thierry, ancien ministre des travaux publics, a expliqué comment il fut amené à solutionner l'affaire de l'Ouenza par la convention signée le 16 octobre dernier avec une société nouvelle. Puis, il iénuméré les avantages que l'Algérie retirera de la convention. M. Jaurès, tout en se défendant d'être animé par un nationalisme économique, déclare qu'un ws est diminué dans son autonomie quand il Ivre, sans contrôle, ses richesses que se dispute le monde. Une enclave économique étrangère dans le domaine national risque d'amener des conflits. Les précautions prises n'écarteront pas le danger de l'intervention étrangère, tir les capitalistes ont plus de tours dans leurs offres-forts que les gouvernants n'ont d'in-' [éniosité. En Algérie, le danger est particulier. U risque de s'étendre de l'Ouenza à toutes les mines voisines et au Maroc. „Cette fois, c'est vous qui aurez créé un danger au cœur même de l'Algérie." M. Jaurès termine en demandant à la Chambre de voter l'ordre du jour Margaine. L'ordre du jour pur et simple, accepté par le ■ouvernement, est voté par 348 voix contre 134. La séance est levée, RUSSIE Bruits de remaniement ministériel On télégraphie de Saint-Pétersbourg au „Pe-lil Parisien": Le bruit continue à courir que des changements importants sont imminents dans le haut lersonnel russe. On déclarait vendredi, après-midi que M. Kokovtzef éta't démissionnaire et qu'il serait emplacé à la présidence du conseil, par M. Kharitonof, contrôleur général, qu'il irait lui-même à l'ambassade de Paris, M. Isvolski passant à Rome ou à Londres. Vendredi soir on déclarait que M. KokovUef gardera le pouvoir jusqu'en mars. La douma contre le gouvernement Après avoir terminé la discussion de l'in-erpellation relative aux mesures illégales pries par le gouvernement pendant les élections à h douma, la douma a adopté par 180 voix( op-io>ition et octrobistes, nationalistes et droite) a formule transactionnelle suivante proposée ar les progressistes : ,.La douma voit dans la défense par le gouvernement de mesures manifestement illégales, une preuve que le gouvernement lui-môme organise un système de mesures illégales et < ne estime que les déclarations faites à ce su- i Jet par le ministre de l'intérieur ne sont pas 1 Misantes." « GRECE L'évacuation de l'EpIre J"1? Grèce on n a Pas encore aucune décision ] r î "Mdalité de l'évacuation de l'Eplre don-8 « 1 Albanie. Il semble que M. Venizelos ( -meme hésite encore entre le procédé de l'é-(jJ i • Par ^helon qui aurait lë désavantage 1 i«er "ne responsabilité au gouvernement j 'lire -t6i dcs incidents qui pourraient se pro- ; n Si? i Pr.°cêdé de l'évacuation immédiate | bE l^®' Iui» aurait le grave défaut d'à- ] og ®nn®r brusquement les populations épiro- j ies aux brutalités albanaises. ( de lff la ^stion de la rectification i àtinnaR e fixée Par ia commission inter-nrtin ? i délimitation qui donnerait une i e ae la vallée d'Argyrocastro à la Grèco s mhiû .®ncore reçu de solution définitive. Il iaiSo 5îfn (Iue les diverses grandes puis- * firitton ' i?ccePté le principe de cette recti-ant ,mais, certaines puissances, tout en y d'ahnri !, ,ï.les' estiment qu'il vaudrait mieux ' litivp ^ à la Grèce la délimitation pri-iatcpniff e à Florence par les commissaires errifnipi et donner ensuite à la Grèce le rocaïw suPPl^nientaire de la vallée d'Argv-treraitînflCOrnn]e »Prime d'évacuation". Il en- j ner à ,ï?me da.ns les idécs de l'Italie de don- j «l'CNinn • ,cession non plus le caractère d'une . les oh^in -na,,Ionale consentie par toutes 1 «PersonneUe S> ma'S celui d'une «raoieuse- ! I BULGARIE , Négociations politiques , bulgare vient, pour la troisiè- 1 li amaiV. enga8er des pourparlers avec R par- : d'un ahfcJI vue d'arriver à la constitution ' Le ™ 1 de coalition. ( '«.'(S ÎU!erne!nent se déclare prêt aux plus I 'ùdonîwi. " offre notamment d'à- ( son chois "U '>arti aSraire deux ministres, à ( î°uvernin,«Cl^ions son^ conduites, au nom du '' Toni^h' S P51, 10 ministre des finances, •>'i i aucm aJ|gunat. n'ont jusqu'à ',réscnt j TURQUIE ! Les Arméniens et les érections j ''''rvîl6'1 mixte du patriacat arménien a dé- ( l! s Arm,wiernen^ vendredi sur la participation I hlives , Jiens grégoriens aux élections légis- 1 Pouvoirs i conse'.' a décidé de donner pleins ( S0nirnission doïaiïiar5he Zaven E?ejanet à la ditions do ,,es/lections pour discuter les con- i Progrès entente avec le comité Union et PORTUGAL ! Le ministère probable 1 kmme DrohaW?°?r5 du Parlement, on donne s probable le ministère suivant: | Présidence et Intérieur, M. Bernardo Ma-chado; Justice, M. PInto Osorie; Guerre, le général Feireira; Marine, amiral Canto Castro; Affaires étrangères, M. Goncalves Teixeira; Travaux publics, M. Pimenta Castro; Colonies, M. Freira Andrado; Instruction jublique, M. Almeida Lima; Finances, M. Anselmo Andra-de.•Dans le cas où ce dernier n'accepterait pas, M. Bernardino Msfchado prendrait l'intérim des Finances. M. Bernardino Machado continue actuellement ses démarches. IL.e programme ministériel M. Bernardino Machado a l'intention de sou-metttre au Parlement un projet d'amnistie et de présenter le môme jour le nouveau- Cabinet. On croit que les chefs des différents mouvements qui ont été tentés contre le gouvernement ne seront pas amnistiés mais bannis temporairement. M. Machado compte sur plusieurs ralliés pour la formation du nouveau ministère. ALBANIE La lutte contre la Grèce Les bandes albanais commandées par le chef Salib-Butka, ont envahi le district de Co-lonia et occupé les petits villages grecs de Grambatsika, Fanariti, Gretiska, Catounti, Se- ; lenitza. Elles y ont arboré le drapeau albanais et proclamé leur occupation au nom de l'Etat albanais. Le 15e régiment d'infanterie a poursuivi ces bandes et les a mises en fuite. Douze soldats et trois membres des légions sacrées ont été blessés. Cinq soldats et deux légionnaires ont été tués. Les Albanais ont eu, de leur côté, 64 tués et de nombreux blessés. Une troupe de 600 Albanais, sous les ordres du major Mustapha, s'est présentée à la station de Veliterna, près de Coritza, et à demandé la remise de la ville et de la banlieue. Le chef de la station à répondu qu'il n'avait reçu aucun ordre à ce sujet. Jeudi, dans la nuit, après l'occupation de Sevrani et à la suite d'un bombardement, les 'forces grecque-s ont occupé. Malmti, Mou-zentzka, Kakszi, Stremetsi, Lintsaki et Kos-simbessi. Les bandes albanaises commandéés par Kessim bey, ancien officier turc, se sont dispersées. Les habitants ont arboré le drapeau grec et 'fait leur soumission. Les grecs n'ont subi aucune perte. Le comtlé provisoire La légation du Pérou à Paris communique la dépêche suivante: Lima, 5. — Le président Billinghurst ayant donné sa démission, le congrès s'est réuni et h décidé, à l'unamité, de confier, le pouvoir exécutif à un comité provisoire qui est ainsi composé : président du comité et ministre de ta guerre et dê la marine, colonel Bonavides; ntérieur, M. Arturo Osores; justice; M. Rafaël Grau: finances ,M. José Balta; travaux oublies M. Benjamin Boza; affaires étrangères VI. J. N. Manzânilla. Ce comité a pris possession du, pouvoir le 4 courant. L'ordre est ré-;abli.• ETATS-UNIS Pas de colonies L'ambassadeur des Etats-Unis parlant au îanquet de la chambre de commerce de New-;astle (Angleterre) a déclaré que rien ne lie es nations plus étroitement que le commerce îonorable et équitable. Les Américains ne cherchent pas à augmenter leur territoire. }eux qui ont cru que les Etats-Unis avaient 'intention d'annexer le Mexique ou un autre Stat américain pour établir un protectorat n'ont >as compris les règles qui président à leur léveloppement. Les Etats-Unis ne désirent pas le colonie. Ils n'ont pas su coloniser et ne veulent pas coloniser. PEROU Le coup d'Etat Le calme est rétabli à Lima. Il y a eu au cours des événements de mer-;redi cinquante tués et blessés. Le général Va-■éla, ministre de la guerre, qui est parmi les ,ués, a trouvé la mort en essayant d'arrêter 1a iédition à l'arsenal de Santa-Catalina. Les sol-lats firent feu sur lui. M. Orestes Ferro, qui venait d'être nommé >réfet de Cuzco, par le président Billinghurst, lujourd'hui déchu et prisonnier, a tenté une iontre-(révolution, mais il a été immédiate-nent arrêté par ses propres troupes. La population parait avoir accepté le coup l'Etat depuis quelque temps préparé par M. Vuguste Durand, le leader libéral, qui était un les lieutenants du feu président démocrate Nicolas de Pierola. On reprochait au président Billinghurst de faire un gouvernement dicta-orial, d'avoir voulu imposer aux Chambres un >udget illégal et finalement d'avoir dissous ar-)itrairement le Congrès. M. Billinghurst avait :xpulsé du pays son prédécesseur, M. Augus-o Leguia, qui est actuellement à Londres. Au-ourd'hui la réaction démocrate est triomphan-e. BILLET PARLEMENTAIRE Le 7 février 1914. Hier l'opposition a obtenu uii succès; elle i forcé la droite à s'incliner devant la jus-.ice et l'équité; le gouvernement a accepté )artiellement un de ses amendements, et cet imendement a. été voté, non pas, il est vrai, lans sa forme intégrale, mais avec sa por-ée et ses commentaires. Il s'agissait de l'obligation des instituteurs les écoles subsidiées de respecter les per-;onnes et les convictions religieuses, poli-iques et philosophiques des habitants. On iait que, dans les écoles cléricales, on fait ine ardente campagne contre les anticléri -aux;on y enseigne aux enfants que ceux-ci, out comme les non-croyants, sont des apa-ihes, des mécréants, des criminels capables le tous les forfaits. Il faut interdire cela, dit la gauche. Non, répond M. Woeste, l'école doit res-er libre dans son enseignement; elle doit >ouvoir combattre, comme elle l'entend, les endances qui no sont pas les siennes. Personne no veut porter atteinte à la li-lerté de l'enseignement, réplique l'opposi-ion. Mais on demande que nous subsidions les écoles, nous pouvons, pour le moins >oser comme condition qu'on ne nous y ca-omnie pas et qu'on n'y prêche pas la guerre mtre enfants d'une même patrie. Et l'opposition a fini par avoir raison, nème du parti pris de la droite, soutenu par e fanatisme de M. Woeste. Elle n'a pas tout à fait obtenu gain de sause, mais en grande partie. L'amende-nent accepté par le gouvernement, et voté )ar toute la Chambre, impose aux institu-eurs de toutes les écoles subsidiées de s'ab-;tenir, dans leur enseignement, de toute at-,aque contre les personnes ou contre les convictions religieuses des familles dont les enfants leur sont confiés. On n'a pu obtenir plus, et les attaques contre les croyances philosophiques et les convictions politiques restent permises, sous prétexte qu il faut conserver à l'école son caractère confessionnel. II paraît qu'il y a des religions qu'on ne peut enseigner sans attaquer des convictions philosophiques et politiques. Pour convaincre des enfants, il faut combattre des idées. C'est absurde, tout simplement. Puis des incidents*. On avait affirmé à droite que les éche-vins de l'instruction publique de Bruxelles et d'Anvers avaient fait distribuer des tracts politiques dans les écoles à l'approche des dernières élections. M. Lemonnier, pour Bruxelles, et Terwa-gno, pour Anvers, donnent un démenti formel à cette accusation. La droite „eiicaisse" sans murmurer parce qu'elle sait parfaitement que l'accusation est fausse. Elle a confondu intentionnellement des distributions faites par les partis politiques i la sortie des écoles, avec une distribution organisée dans l'école même. Mais comme à Anvers, aussi bien qu'à Bruxelles, les cléricaux emploient les élèves des écoles libres pour faire parvenir des tracls politiques aux parents, elle a jugé de bonne tactique d'accuser ses adversaires do ce qu'elle fait elle-même. M. 't Kint veut se rattraper en affirmant que des élèves des écoles communales de Schaerbeek se sont trouvés, le jour de l'élection, dans les locaux de votation, avec uno pancarte portant les mots: Electeurs, sauves^ nos écoles. Eh bienl qu'est-ce que cela signifie, lui répond-on à gauche; les parents libéraux ne sont-ils plus libres d'employer leurs enfants à la propagande politique en dehors des heures de classe? Car les élections ont lieu le dimanche. I ' La droite se le tient pour dit. Alors recommence la* lecture assez fastidieuse des divers articles de la loi. La droite a décidé d'en finir. Elle fait un suprême effort et reste à son poste après 5 heures, après 0 heures et même après 7 heures. Presque toute la gauche, qui ignorait les intentions de la droite est partie, croyant que la séance allait être levée et confianto dans la décision prise de ne pas voter après 5 heures par appel nominal. Seuls les médecins restent, car on en èst arrivé aux articles qui traitent de l'hygiène scolaire. Le Dr Branquart demande en vain la remise de la discussion; à gauche on n'est plus assez nombreux pour pouvoir exiger la mise aux voix de la proposition. Mais la discussion ne peut durer éternellement, il faut voter et ce qui reste de l'opposition réclame l'appel nominal. Celui-ci constate que la Chambre n'est plus en nombre, il n'y a que 89 députés présents. Le président est bien obligé de lever la séance. Il est 7 heures et demie. Jean G09SING. Nouvelles de l'Étranger La Conférence de la Paix De source autorisée, on déclare inexactes les nouvelles suivant lesquelles les Etats-Unis auraient fait des propositions pour une troisième Conférence de la Paix. Avant que cette Conférence puisse se réunir, une Commission internationale devrait en établir l'organisation et l'ordre du jour. Une telle Commission n'existe pas encore, mais le gouvernement néerlandais s'occupe de sa formation.Pris au mot Nous avons dit hier en ..Dernière heure" que le baron Forest avait pris au mot lord Derby qui déclarait que ses immeubles ne valaient pas plus d'une somme déterminée et qu'ils étaient surchargés d'impôts. Le baron Forest déclara les prendre ferme à la valeur fixée par lord Derby dans un but de propagande politique. Voici des détails sur ce plaisant incident d'une si belle politique et sur les propriétés en cause. En ce moment, en Angleterre, unionistes et libéraux mènent campagne en vue des élections prochaines sur la question dés terres. Lord Derby, au cours d'une conférence donnée lundi sur la „Land Inquiry" (enquête sur la situation des terres) et faisant allusion à la note rédigée par le baron FOrest, s'est exprimé ainsi : "Ce gentleman a écrit qu'une estimation modérée du revenu annuel de la propriété de Derby pourrait être avec sûreté de 100,000 liv. st. et que la valeur capitalisée ne devait être cotée à moins de 3 à 4 millions de livres. Il serait disposé à faire une offre. Si le baron Forest voulait déposer 1 million et demi de livres sterling pour la propriété, il pourrait en disposer. Ceci est une offre ferme : et si elle n'était pas acceptée, le peuple pourrait en juger. Avant-hier, le baron Forest, a répondu par lettre et a maintenu les chiffres. Il pl-le, en conséquence, lord Derby de se mettre en rapport avec son avocat pour que celui-ci vérifie les titres. Il est acheteur. Lord Derby répondra-t-il? Le baron Forest- est réputé l'homme le plus riche d'Angleterre. Lui et son frère furent adoptés par le dernier baron Hirsch, le fameux millionnaire autrichien, et à sa mort ils reçurent tous ses biens. Plus tard, il se fit naturaliser anglais et entra dans la politique anglaise et alla au parti libéral. Il siège pour le North West Ham. C'est un chaud partisan do la réforme du régime de la tprre. Le ..Derby's Bootle estate" comporte 900 acres, dont moins de 300 ne sont pas exploités. Les plus grands docks du port de Liver-pool sont englobés dans la propritéé Bootle, et do ce fait le ,,Derby's estate" est redevable d'une énorme accroissance de plus-value depuis cinquante aiis. Le domaine fut acheté par le 30e lord Derby en 1724 pour 7,000 livres. Sur le domaine sont construites de nombreuses riches résidences, de nombreux établissements commerciaux et plusieurs centaines de maisons ordinaires. Depuis quelques années, un grand nombre de baux ont été transformés en baux de 99 ans, et des primes considérables pour la conversion ont été réclamées, tout en maintenant une taxe perpétuelle pour le sol. Ces opérations récentes ont pu faire abaisser le revenu annuel du domaine. Mais le baron de Forest a stipulé dans son offre d'achat que ces aliénations de l'avenir soient compensées poui* l'acheteur. Un échec du radium M. Bremner, membre du Congrès, qui souffrait depuis quatre ans du cancer très avancé, s'était soumis depuis Noël au traitement par le radium. On lui avait inséré dans l'épaule 11 tubes renfermant pour 500,000 francs de radium et l'on avait annoncé une certaine amélioration. Il vient néanmoins de succomber, âgé seulement de 39 ans. Qrèvo au port de Naples Les journaux de Rome signalent que la grève générale a commencé vendredi matin dans le port de Naples h propos d'une question concernant les contrats de travail. Marins espagnols en grève Les armateurs de Bilbao n'ayant pas donné satisfaction aux revendications des capitaines, < des pilotes et des mécaniciens de la marine : marchande, ceux-ci ont décidé de faire grève ( dans le délai prévu par la loi. NOS ECHOS * * * , Pour la veuve Smets ] Les professeurs et élèves du Lycée d'An- < vers nous remettent 72 fr. 80 avec prière ] do les faire parvenir à la veuve Smets avec j l'expression de leur profond respect. Lundi (lernier nous avions reçu pour la i veuve Smets 412 francs; depuis on nous a ( encore envoyé 89 fr. 86; de sorte que nous t avons maintenant 501 fr. 86, largement suf- j fisantes pour faire vivre la veuve Smets pendant 6 mois. j La société royale „Les Sauveteurs d'An- t vers" nous fait savoir qu'elle a voté, elle i aussi, un secours à la veuve Smets et qu'elle s'est adressée au Fonds Carnegie pour que 1 celui-ci vienne en aide h la veuve.d'un hom- i me mort victime de son dévouement. r • / Félicitations * Il y a quelques jours, nous avons dit que f notro bourgmestre atteint aujourd'hui sa soixante-dixième année. Si la plupart de <: nos concitoyens ont été étonnés d'apprendre . que notre sympathique mayeur a cet âge, : tous ont été heureux de pouvoir le féliciter h l'occasion de son anniversaire. Ce matin, M. De Vos a reçu la visite d'un grand nom- j- bre d'Anversois, ainsi que de tous les chefs ^ de service et des chefs de bureau qui lui c ont présenté leurs félicitations h l'occasion r de son anniversaire. g Le Nouveau Précurseur est heureux de 2 pouvoir se joindre h eux pour souhaiter uno n longue et heureuse vie à M. De Vos. u " " o Les commissions du Conseil Communal n Nous avons publié la constitution provi- t soire des principales commissions du Con- 1' seil Communal. Voici comment sont consti- g tuées les autres: t La commission du service de la Propreté s Publique comprend MM. les échevins Van r Kuyck et Cools, les conseillers Arents, Ver- 1' rept, De Queldre, Delannoy, Hendrickx,Lan- s gohr, Colbert, Jockheer et Bongers. L'abattoir et ie Marché au Poisson ont uno commission formée de M. l'échevin Strauss et des conseillers Van Peborgli, Terwagne, Arents, De Gueldre, Ilendrickx, Langohr, ï Colbert, Hasendonckx, Bongers. i. Le service d'incendie est régi par une commission composée de l'échevin Van Q Kuyck, des conseillers Van Peborgh, Dens, 7 Stroum, Verrept, Longville, Ilendrickx, Col- t bert, Jonckheer. Les plantations Communales ont une commission formée par l'échevin Van Kuyck, les conseillers Terwagne, Arents, StroUm, Verrept, Wauters, Aalders, Royers, Jonck- n heer et Hasendonckx. li La Bibliothèque principale comprend dans sa commission MM. les échevins Des- d guin, Cools, les conseillers Van de Walle, d Weyler, Tyck, Cornette et MM. Ë. Grand- i gaignage, A. Kemna, L. Van Keymeulen, C. d de Borrekens et M. Hoffmann, pris en de- p hors du Conseil. d Enfin, la commission des Bibliothèques populaires est formée de MM. l'échevin n Desguin, les conseillers Van Peborgh, Colbert, Stroum, Baelde.Steger et Hasendonckx c et MM; F, Heuvelmans, W. Verhelst et N. s Cupéru3, pris en deiiors du conseil. * * » 1; Tpiomplie facile c Le3 journaux céricaux, Métropole en tête, q exultent parce quaje nouvel emprunt belge li a été si rapidement souscrit i Londres, j Il n'y a vraiment pas de quoi. Quand on u offre de rembourser 100. francs pour n'en n recevoir que 77, et qu'on présente un intérêt n dépassant 4 %, n'importe quel Etat, n'im- d porte quelle ville, trouverait des capitaux en abondance. r Nous l'avons dit hier: le récent emprunt p de l'Etat belge ressemble énormément à c l'opération des fils de famille qui trouvent l'argent à un taux ruineux. Le nouvel em- a prunt pèsera longtemps sur les finances 1 belges. Il y aurait eu lieu do se féliciter, si M. \ Michel Levie avait pu faire comme son col- c lègue de France. M. Caillaux, lui, a avisé a la commission du budget qu'en présence de i la situation favorable du budget, il avait v décidé de ramener de 800 à 600 millions le chiffre de l'émission des bons du trésor. (j » * » La eritieomanie s Toujours le dénigrement d'Anvers et la 1 glorification de Rotterdam. 3 Cette fois, la Métropole, n'osant plus 1 s'aventurer toute seule, essaye de s'abriter * derrière l'échevin Strauss. Une société particulière dans un but lu- 1 cralif pour ses membres, va organiser à ' Londres ce qu'elle appelle ni en pompeuse- ' ment une exposition maritime. t La Métropole a trouvé que Rotterdam va 1 prendre part à cette entreprise et qu'Anvers n'y participe pas. t Immédiatement, elle vante Rotterdam et tombe sur l'administration communale T d'Anvers. Et pour le faire, elle va intervie- ' wer l'échevin Strauss et lui fait dire que si Anvers n'envoie pas à Londres la maquette s do ses installations maritimes, c'est que I l'argent lui fait défaut. 1 Il n'y a rien do vrai 11 dedans. Nous nous sommes rendus chez M.Strauss c et nous lui avons soumis l'article de la < Métropole. En le lisant, l'échevin s'est mis à rire et le qualifie de fantaisie pure. Il c est vrai, il a reçu la visite d'un journaliste * i qui lui a parlé de la participation do Rotterdam ii une prétendue exposition maritime de Londres. M. Strauss lui a demandé s'il était au courant de la discussion qui eu lieu au Conseil communal de Rotterdam il y a quelques semaines au sujet de cette participation, et le reporter de la Métropole déclara naïvement qu'il n'en savait rien. Notre échevin conseilla au journaliste de se procurer les débats du Conseil communal 'otterdamois. Quant à l'Exposition maritime de Lon-ires, M. Strauss déclara que la Ville d'Angers n'avait reçu aucune invitation offi-;ielle, ni de l'Angleterre ni du gouverne-nent belge, et que c'est pour ce motif que orsque le collège a demandé au Conseil îommunal des Crédits pour les deux exportions de Londres, caoutchouc et tourisme ;t pour l'exposition de Lyon, il ne pouvait )as demander un crédit pour une-exposition ; ;ur laquelle il n'avait aucun renseignement. , Si donc une autorité est fautive c'est le [ouvernement belge qui lui par son minis-re en Angleterre ou son consul général i ] jondres, aurait dû recevoir des renseigne-nents sur la dite exposition et aurait dù • es communiquer à la ville d'Anvers. Celle- ( i n'a rien reçu si ce n'est une simple circu-aire d'une société privée disant qu'elle or-;anise' une exposition maritime. Le reporter de la Métropole a jésuitique-nent masqué la vérité en parlant du man- i [ue de ressources. Ce qu'a dit M. Strauss < 'est qu'aucun crédit n'a été voté pour une < lareille exposition. ( De même, le singulier journaliste inter- ; irète très mal la leçon que lui a donnée no- s re échevin au sujet des questions d'affrété- i neht. l Ce journaliste croyait que l'exposition de i a maquette du port d'Anvers ferait con- I laître nos installations maritimes aux ar-natours et aux capitaines de navire et les t ngagerait à prendre du fret plutôt pour c mvers que pour Rotterdam, sur quoi M. e itrauss lui a fait la remarque que ce sont 3S négociants qui doivent expédier la mar-handise, qui en désignent la destination et c ue si un capitaine cherchant du fret se j rouve en Extrême-Orient et qu'on lui en r ffre pour Anvers, il n'a pas le choix d'ac-epter pour Rotterdam. Si, par impossible c n capitaine quelconque à qui l'on offre un ret pour Anvers ne connaissait pas la si-jation de notre port, les passes navigables, te., il les trouverait décrites dans ses livres laritimes que tout capitaine a à bord de • on navire. Mais heureusement le port ' 'Anvers est suffisamment connu du monde 1 laritime. Ceci ne veut pas dire que si f ne grande exposition ma/itime patronêe l fficiellement se tenait à Londres, Anvers e serait pas une des premières villes mari- 1 imes h y prendre part; mais, ajoutait r échevin, jusqu'ici ni le gouvernement bel-e, ni ses représentants officiels en Angle- p srre, ni le gouvernement britannique, ni p lr Cecil Hertslet, l'honorable consul géné- ci il du Royaume-Uni à Anvers, n'ont appelé attention de l'administration communale ar cette exposition. * * ¥ La manne célèste j Nouvelle distribution do subsides aux fa- t riques d'églises, distribution du reste peu f nportante. r Le gouvernement répartit entre les fabri- i ues d'églises catholiques la somme de fr. 5,071.76 prélevée sur les contribuables ca- , ;ioliques et mécréants. . * . a Une fausse interview f Nous avons il Anvers, un journal hebdo- J îadaire qui se dit libéral mais qui se donne ^ i mission de combattre les libéraux. 1 Depuis longtemps nous connaissons ce . ouble jeu; à chaque instant nous trouvons ans la presse catholique des lettres ou des j1 îierviews,attribuées à des libéraux — que u reste, on ne nomme pas •— et qui disent is que pendre et de la politique libérale et I es élus libéraux. c C'est tellement enfantin qu'on ne fait mê- . ie plus attention à ces niaiseries._ Donc, le Mercure publie le résumé d'une J anversation qu'il aurait eue avec „une per-snnalité éminente du parti libéral". Faut-il dire que cette conversation prédit r i chute inévitable du parti libéral aux pro- 1 haines élections communales, h moins c u'on no conclue un espèce de pacte entre îs bourgeois de tous les partis — une con-. jqction des centres, comme on disait il y a no cinquantaine d'années, car le Mercure 'a pas même le mérite de l'originalité; il i e fait que reproduire des vieux clichés, I epuis longtemps passés de modo. Du reste, ses procédés ne sont pas neufs t on plus; ce sont tout simplement ceux em-loyés par les cléricaux depuis 1872, avant c haque élection communale. c Ce journal dit avoir eu une conversation vec une personnalité éminente du parti . ibéral. £ Nous lui disons nettement: cela n'est pas rai. Il est probable que vous avez eu une onversation avec vous même, l'un de vous [ vec l'autre, et tous les deux absolument jnorants de ce qui se passe à Anvers, ou ous vivez en étranger. La preuve, vous la donnez vous-même | ans la prétendue conversation. Vous attribuez des déclarations à une per- c onnalité libérale, or, celui-ci ignorerait . out ce qui se passe dans son parti puisqu'il urait dit: ,,Qu'on débarrasse le plus tôt la 1 opulation d'Anvers de. la bande Stroum, ■angohr, Taillez, Wauters et Cie. Or, ces quatre conseillers, loin de former ! ne „bande", appartiennent 5. des groupes ifférents et plutôt rivaux les uns aux au-res. M. Wauters est l'élu des patrons indus- -, riels; MM. Stroum et Langohr sont nommés ar deux sociétés libérales ouvrières, dont i scission et la compétition sont connues de ' ous les Anversois, sauf du Mercure. 1 Enfin, M. Taillez est un élu socialiste et < i'a rien de commun avec ses collègues li-léraux. - < Avons nous raison de dire qu'aucune per-onnalité libérale, éminente ou non, n'a pu enir le langage reproduit par le journal lebdomadaire. Maisja conclusion de celui-ci est connue: onstitûons un parti du centre où libéraux t cléricaux s'entendront. C'est exactement la conclusion qui a été léfendue aux dernières élections commu-lales par l'a Mtéropole notamment et qui a i subi un si formidable échec. C'est étrange comme, ce journal se disant libéral est d'accord exclusivement avec les cléricaux et fait leur jeu. * * * Dans les micistèi es Voilà qu'on parle de nouveau d'un remaniement du ministère. Désespérant de trouver un successeur ;onvenable à M. Michel Levie, le chef du ;abinet aurait décidé d'offrir sa succession i M. Renkin, dont on débarrasserait ainsi les missionnaires au Congo sans trop d'amoin-Irissemnet moral. M. de Broqueville prendrait le département des colonies et un général serait placé i la tète du ministère de la guerre. Voilà ce que l'on dit. Mais... Mais où trouver un général qui consente i endosser la responsabilité du gâchis actuel ;t qui voudrait essayer d'y mettre fin? Et M. Renkin ne se laisse pas faire faci-ement. Tout fervent croyant qu'il soit, il ie considère pas de sa dignité de plier dorant les outrecuidantes exigences des mis-lionnaires. 11 restera ministre des Colonies >u quittera le cabinet. * * * L'indéfectible union L'union à droite devient de plus en plus itroite; il n'y a pas le moindre désaccord lans la majorité. 11 est vrai qu'il y a la jeune iroite conduite par M. Mabille, le père de la Ihambre, comme on l'appelle parfois; il y a ,ussi les démocrates-chrétiens, domestiqués ous la houlette de M. Verhaegen; il y a la 'ieille droite, sous la férule de M. Woeste; es hommes d'Etat se réclamant d'eux-më-nes; les agrariens, les flamands, etc., etc. lais tout cela ne forme qu'un seul hochepot. Cependant l'escapade des trois anabap-istes flamingants d'Anvers, la quasi révolte le M. Van Cauwelaert contre le pape laïc t les huées d'Anvers font naître une subdi-ision nouvelle. Quoiqu'on le conteste, un grand nombre ;e députés catholiques des Flandres vont onder un nouveau groupe pour briser toute elation avec les énergumènes flamingants. Flamand, si l'on veut; mais avant tout lérical. C'est la devise du nouveau groupe. • • m Finances cléricales Le 24 janvier dernier, le tribunal de com-lerce de-Furnes déclarait en état de fail-ite le „Comptoir des Flandres",une banque ondée à Dixmude, il y a quelques années, ar un consortium de financiers cléricaux. A la suite de la vérification des écritures, 3 parquet de Furnes vient d'ordonner l'ar-estation du directeur de cette banque. Ce krach a fait de nombreuses victimes armi les membres du clergé et les chefs du arti clérical de Thourout, où le „Cimptoir es Flandres" avait fondé une succursale. » * » Notre colonie M. Dubois, directeur de l'Institut supé-ieur de commerce, membre du Coiiseil co-jnial et vice-président du Club africain-lercle d'études coloniales, fera, mardi, 10 -éviier, à 8 1/2 heures du soir, une confé-ence ayant pour sujet„Le Congo belge et îs visées coloniales allemandes". Le conférencier dira en quoi consistent 3s visées coloniales allemandes et étayera a causerie de faits ainsi que de théories dmises à ce sujet par nos voisins.ee qui nous ermettra de voir clair dans toutes les nou-elles tendancieuses et autres lancées, demis quelques mois, dans la presse euro-éenne.Il parlera du Neu-Kamerun, du chemin do er central de l'Afrique orientale allemande, insi que de celui de Lobito Bay au Iïa-anga.Toutes ces questions sont d'un intérêt alpitant, à cette époque de notre histoiro oloniale. Cette intéressante causerie sera faite à amphithéâtre de l'Institut supérieur de ommerce et jsera accompagnée de projec-ions de cartes. Des cartes d'invilaion peuvent être de-nandées, soit au Grand Hôtel Métropole, ue Leys, soit chez le portier de l'Institut ,e commerce. Naissances et décès Dans la semaine du 25 au 31 janvier 1914, l est né à Anvers 158 enfants, dont 11 de iarents étrangers à la ville. Il y est'mort 93 personnes, dont C appar-enaient à la population flottante. L'excédent des naissances sur les décès a onc augmenté notre population normale de 0 habitants; C'est un beau chiffre. La mort a été assez dure pour les vieil-ards; il est décédé 12 octogénaires et 11 per-onnes de 70 à 80 ans. Par contre, l'enfance a été .très épargnée aiisque nous n'avons à enregistrer la mort [ue de 17 enfants de moins de 2 ans, dont n'avaient pas 0 mois. C'est dire que la diarrhée infantile a peu évi; elle n'a enlevé que 5 petits. Par contre, es affections de l'appareil respiratoire ont ausé 19 décès et les maladies du cœur 8. On constate 2 décès dus à la scarlatine, à la coqueluche; 1 au croup; 7 aux tuher-uloses et 6 à des tumeurs malignes. En traitement dans les hôpitaux: 3 cas le rougeole; 12 de scarlatine; 2 de coqueluche; 9 de croup; I d'érysipèle et 15 de tu-lerculose pulmonaire. Haehat d'un chemin de fer au Congo Le ministre des Colonies a déposé, ven-Iredi après-midi, sur le bureau de la Cham-iro, un projet de convention avec la Société lu chemin de fer du Mayumbé. En vertu de cette convention, l'Etat ra- iliète le chemin de for. » Bébé malade Bébé souffre de violentes douleurs abdominales.— Pauvre petit, comment as-tu attrapé ie vilain bobo? — Voilà: ma petite sœur et moi, on jouait 1 qui mangerait le plus de bonbons et... j'ai ;agné!

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le nouveau précurseur: journal du soir gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1902 bis 1914.

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