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LUNDI 17 AVRIL 1916.
P����)!� UI I III�
LE NUMERO 1 CENTIME
ABONNEMENTS
Bruxelles : par semaine . . . fr. � .35
| > par moi� . . . . fr. 1.50
Province . par mois . pfc. . Ir. 2.85
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du 1" de chaque mois.
Adresser toute* lea communications �
M. le Directeur du PROGRES,
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Province � .��.����� 1�69
Agglom�ration . ....��� 2.60
INFORMATIONS
'%>�
_ JOURNAL. QUOTIDIEN
- INDUSTRIE - QMMERCE - FINANCES - ASSURANCES
Les mmauscrttM moaln��r�s su *o�# pm� readus._____________________
Annonces judiciaires,
n�crologiques et financi�res
� forfait.
ADMINISTRATEUR :
Edmond DESWATT IN ES
C'est un menteur L
aa*re ans, qui cherche, para�t-il, du tra-
vail depuis deux ante, sane pouvoir en d�-
couvrir jamais!...
Oui, petite S�ur Andr�e, vous avea mis
i�, sur les �paules de Lucy de Silly, un bien
i�r'Oe fardeau!...
� * �
Bien gros et sans consolation, �a reli-
gieuse, ni humaine!... Pas un b�b� � ber-
cer! Pas une de ces �mes m�oorBnues, bles-
s�es par la �ie, qu'elle aurait prise entre
ses maine, qu'elle aurait pans�e avec sa d�-
licatesse et son c�ur de femme et qu'elle
aurait tourn�e l�-haut vers celui qui a dit :
� Bienheureux les pauvres ! �
Non... les Rouppart sont pratiques, posi-
tifs : deux et deux font quatre, et exoel-
Wi�j*iiW�MWiliil ilfli,M!I�iMiWP�*���WH>i�HH*�irtJ�fc
i tm m Ktjmjwmifi �aqam
P�ques f D'un c�t�, je voudrais bien leur en
parler .�.�et de l'autre, j'ai peur!... peur de
tout!... peur surtout d'un �"Oui � donn�
trop facilement, peut-�tre ! �
* * *
La chambre num�ro 15.
Sur deux chaises boiteuses, devant un
mauvais po�le de fonte, la m�re et le ffls
s'empoignent ferme.
� Tu ne veux pas???...
� J'en ai pas... que je te redis!...
� Si..,, tu en as...., l'archiduchesse est
venue !...
� Pas encore; et puis, ce ne sera pas
pour toi!
� Pas pour moi!... ne me pousse pas �
bout!... Il � me faut � 5 francs pour ce
soir.... ru entends!... Navigue en con-
s�quence!
� Cinq francs... pour boire!
� C'est mon affaire!...
� T'es pas honteux de sucer ta m�re
jusqu'au dernier sou!
� Ma m�re! Ma m�re! Quand t'as dit
�a, t'as tout dit!
� Oui, talmere! qui s'est d�carcass�e
toute sa vie pour toi!
� T'as pas de m�rite, tu m'aimais! et
puis, �"agit pas de �a, s'agit d'y aller en
douceur avec la particuli�re... Tu vas lui
dire que tu veux faire tes P�ques, et que
t'as besoin de...
� Jamais!!!
� Alors, j'y dirai, moi!
� Je crierai que tu en aa -menti !
� Fais attention!... St to le prends sur
ce ton-l�..., nous allons sourire!!...
� T'es un miserai le..., une vermine!....
tu veux me faire jouer la com�die..., mai.
pas jusque-l�! tu entends? pae jusque-l�
� Et toi... t'es pas une m�re!... t'es uw
m�re de rien! tu veux me laisser p�rir d.
soif... Ton petit doigt, tu le remuerais pas
Dis pas un mot de plus... ou je... �
* # *
Un petit coup discret... c'est Mme de SHIj
qui arrive...., toute fatigu�e, tout �mu�, k
figure se d�tachant tr�s p�le sur le boa noii
� Bonjour ma bonne dame, fait le gram<
gar�on en tournant sa casquette graisseusi
dans ses doigts.
� Bonjour, cher Monsieur... on causait
bien fortP^;
=st Je-Va�s vous dire..;,- t! �flf cause dev
voitures..... et puis, figurez-vous que m
m�re s'ostine..., elle reut pas faire ses P�
quest
� Pas vrai, qu'elle doit les faire, se*
P�ques??? �a... c'est sacr�!... Et, si ell-
recule, c'est � cause des souliers, qu'el)
n'en a plus � se mettre aux pieds.... C'est
ce que je lui ai dit... Qu'est-ce qu'une pair
de souliers pour ta bienfaitrice I dix ma
'leur�ux francs!... et que ta bonne dam
t'en donnerait plut�t deux paires qu'un*
pour que tu ne les manques pas, tes PC
ques... pae vrai, Madame? *
Et, comme Mme de Silly se taisait, 1�
vieille, dont l'argent avait toujours et
l'absorbante pens�e, la vieille eut, dans il
coin de son c�ur de femme, une sorte de r�-
veil de foi, et, se r�voltant devant le sacr:
�ge, elle se leva, tendit le poing vers eor
fils, pendant que le vent de la lucarne agi
tait, autour de sa t�te osseuse, ses m�che
crises : < Madame, cria-t-elle, ne le croyez
pas! c'est un menteur! �
"'J'- Pierre U'E...
L'observatoire le plus septentrional
du monde
Il existe, � la pointe de l'extr�me nord
de la Norv�ge, une station scientifcqre
qui est la plus septentrionale du monde.
Cet observatoire a �t� cr�� dans le but
d'�tudier du mieux possible les temp�tes
r�gnant dans l'Arctique ; les' observa-
tions enregistr�es contribueront grande-
ment � la compr�hension des oondit ons
m�t�orologiques sous les basoes latitu-
des. Cette station a �t� conebruite par le
physicien norv�gien Birkeland, qui avait
d�j� proc�d�, sur son emplacement, �
des observations de la lumi�re polaire.
Actuellement, le'poste sert � des recher-
ches m�t�orologiques, et on y a construit
dans ce but un solide et ample observa-
Nord de la route gouvernteimeiiltaU tra
.ersanb la Laponde, et une aiutodcon-
jtruite par le Danois Dr Ponsild, ir Je
j�te occidentale diu Groenland, wql'�le
D�sfcb, � '70 dega�s d'al�rfmdel
------o------
Un gnipuijue
br�s int�ressant concernant l'alinrnta-
tion rationnelle vient d'�tre publij par
M. Rasquin, directeur du Comit� d ra-
vitaillement de Charfetrpi. Ce .graplque
d�termine la puissance calorique dJ ali-
ments et renseigne de nombre de calnies
que l'on peut obtenir pour la scume
d'un franc avec les alimente �icbuefc du
commerce. Nous y puisons les renwgne-
n�ents suivants que nous livrons la
m�ditation de nos lecteurs aim qu' v en
tirent tout le profit d�sirable :
Viande de b�uf � 5 f r. le kilo, a i ca-
lories; mouton � for. �*.$<>, 470; p-� �
fr. 5.20, 460 ; fromage de. Hollande � fr.,
054 ; choux � fr. 0.40, 840 ; carott�e � 1.4*,
958; beurre � 6 fr., 1,168; hareng �l� �
�6r. 1j80, 1,438; fromage maqu�e � ).50,
3,040; saindoux du ravitaillement � 3.40.
3,424 ; pois secs � fr. 0.80, 3,625 ; lea ijles
� fr. 0.80, 3,932; haricots � 0.80, -000,
*ucre � 0.85, 4,280; pommes de te ne �
3.90, 4,500; riz du ravitaillement � D.60,
i,594; pain � 0.37, 6,075; c�r�a�ie et
yriibs � 0.50, 6,720.
Un m�moire d�taill� dn bon rienx 1 anps
� Nivello
Les chronique� poudreuses rede, u�ee
Jams quelque coin obscur, conltiei aent
parfois des originalit�s bien remaqua
bles. Ainsi, nous est tomb� entr i let
moins un vieux compte des plus eu ieux
qui vaut la peine d'�tre exhum�.
Jacques van Rysselberghe., peint� W�
x>rateur, ayant travaill� quelque tinps
Jane l'�glise de Nivelles, exi;�"�a pou i sa
-aire de main-d'�uvre et fournitum � lf
somme de 93 florins 16 sols de Brajant
-es margu�llaers trouvant la note unjpev
exag�r�e, invit�rent l'ardutc-te � pftdi-
je-r un m�moire d�taill� et sp�cifia I*
�enderfiain, il 'leur f ni jwmis le cojr�ptx
suivant :
� Doivent messieurs les marguulsert
administrateurs de l'�glise, � Jaeque:
/an Ryeeelberghe, m�stre-peintre, f ei
-sourant de Brabant, comme �uit;; Jx Coi
ig� et verni les dix commandements
,12-6 ; 2) Embejl� Ponce-Pilate et m�u.
�ouveau ruban � son bonnet, 3-6-3 ; fflOr
i� d'une queue reuve le coq de sain
Pierre, renouvel� et dentel� sa or�te
2-3-6; 4) Rattach� un larron � la croix
b mis un doigt neuf, 1-7-6 ; 6) Dor� l'juk
;auche de l'ange (jabriel, et ajbute
-TW"*uve.<
es oous de ses fers, 3-6-0; 14) Lav� brok
ass, frott�, r�touk h� et verni le visagi
je Sara, 2-o 3 ; 15) Restaur� et noire
.es rampes de l'�chelle de Jacob, et j
ijout� deux �chelons neufs, 1-15-6*;
.6) Mis un nouveau caillou dans la frou
de de David, gonfl� la t�:e de Goliath
et recul� ses jambes, 2-12-0; 17) Roussi la
chevo.une du Judas, et raccourci se*
ioigts, 1-5-6; 18) Goudronn� le derri�re
de l'arche de No�, plac� deux nouveUe*
pannes vitr�es, �enouvel� une vitrine, et
mis � No� un� autre paire de manches
6-10-0; 19) Rapi�c� ia chemise de l'en-
fant prodig; e, fait oourir ,1e* poux et
verni, raooouibJ� tes soies � plusj>u*
porcs, ren-iu leuais queues oien onduleu
ses, et renouvel� la boisson dans le-
bacs, 7-15-6; 20) Bouch�, mastiqu� �
peint � neuf 1s cruche de lia Samariuai
ne, et y ajust� une �outre anse, 2-7-3
21) Lav� et enduit d'hi#e notre premier�
m�re Eve, rougi la pomme, aiguis� te
dard du serpent, renouvel� ses �cailles
remplac� la oWLtur*- usee d'Adam, et re
mis la pomme � ea bouche, 4-5 6. Total,
92-16-0. � Jacques van Rysselberght,
ma�bxe-peitiitre. >
Les ma�tres de la musique
On vient de publier une tr�s owriev�3�
lettre adress�e par Rossini � un jetri��
artiste qui l'avait consult� sur 1� me3
ion de cet op�ra � la Scella, o� j'avais
3t� confi� par l'impr�sario � la garde de
ruatre machinistes qui avaient ordre de
^'emparer de chaque feuille de ma copie,
au fur et � mesure que je la terminais,
�et de jeter le texte par La fen�tre � des
copistes charg�s de la transcrire. A d�-
faut de musique, je devais �tre moi-
m�me jet� par la fen�tre.
Revue de la Presse
Une amusante anecdote
L' � Algemeen Handelsblad
l'anecdote suivante :
raconte
. Un monsieur monte dans le train avec
son chien, un doberman nomm� Flox. Bn
face de lui, se trouvaient une dame et son
mari, ainsi qu'un soldat. La dame qui
avait jet� son regard malveillant ear
Flox, d�s son entr�e, continue � la re-
garder avec m�pris; elle ram�ne ses jupe:
et essaie de se reculer le plus loin possi
ble du chien. Puis elle passe � un exa
men tout aussi impertinent de son vie-�-
vis, attirant par de vigoureux coups d<
coudes, l'attention de son mari �ut det
voisine qui ne lui donnaient pourtant le
moindre sujet de m�contentement.
La situation commen�ait � devenir p�-
nible, quand la dame se d�cida � une at-
taque directe :
� C'est �pouvantable, ces b�tes, dit-elle,
on s'adressant � son mari, de fa�on �
�tre n�anmoins entendue de tous. Par-
tout on cm a des ennuis, Il est toujours
l� � flairer mes bottines. Je ne comprends
vraiment pas comment on puisse garder
un pareil animal. �
Et le mari r�pondit, �^voix tout aussi
haute :
� Oui, c'est fort! En ce moment! Et
ce qu'une telle b�te doit manger. ��
Silence g�n�ral. Mais le propri�taire
du 'Chien semble avoir grand peine � ma�-
triser sa col�re.
Tout � coup, le soldat se baisse : il est
bless�. Du bras non atteint, il caresse l'a-
nimal, qui l�ve sur lui un regard recon-
naissant.
Le m�nage regarde la sc�ne d'un �il
furieux. Mais le soldat parle � Flox :
� Oui, tu es un bel animal, mais un
oeu mieux pour le service de campagne.
� Oui, Madame, continua-t-il en s'adres-
mnb � la terrible m�g�re, c'est une � b�-
te � pareille � celle-ci qui m'a sauv� la
vie. Elle m'a trouv� sur le champ de ba-
taille et a attir� les infirmiers par ses
abo�ments. Si cette � b�te � n'�tait pas
arnve�r je serais maintenant �-s�x"pied!s
sous berre. Et si, sur tout le front, on
n'employait pas ces � b�te� �, il y aurait
encore bien plus de victimes. Nous, sol-
dats, nous aimons ces � b�tes �, Madame,
Tjarce qu'elles sont les meilleures amies
de l'homme �.
^ Tous les regards se tourn�rent imm�-
diatement bienveillants, vers le bon Flox.
Seule la dame pin�a ses l�vres minces et
se rencogna sur la banquette.
Une histoire congolaise
Un correspondant de 1' � Ind�pendan-
ce Belge � lui �crit du Congo :
Pendant ces derniers jours, nous avons
failli avoir des difficult�s s�rieuses avec
"a Su�de. Maintenant que la chose est fi-
nie, on peut en parler, mais pendant quel-
ques jours, la situation fut r�ellement
tendue. Voici de quoi il s'agit : � Derni�-
rement, un capitaine su�dois mourait a
Lisala. Dans la ' succession du mort se
trouvait un f�tus d'hippopotame, conser-
v� dans l'alcool. Pour le mettre � l'abri
de la voracit� des noirs, trop amateurs de
fruits � l'eau de vie, le m�decin de Lisala.
grand naturaliste, mit religieusement de
cot� la conserve rare. Il estimait que ce
n'�tait ni un objet pouvant �tre mis en
vente publique, ni un objet personnel �
renvoyer � la famille et, r^n�Veusement,
il le destinait au Mus�e colonial de Ter-
vueren.
'\ � Mais le consul de Su�de veillait, il
s'�mut, � juste titre, de la disparition
du pr�cieux hippo en herbe, adressa let-
tres sur lettres au m�decin. Le jeune
mammif�re (je parle de l'hippopotame,
bien s�r), �tait d�j� en route pour Poma,
^r Je fleuve, naturellement. Le t�l�gra-
phe marche, les marconigrammes s'�chan-
gent, on finit par mettre tout le monde
d'accord. La Su�de d�mobilise, le bocal,
son contenu, sont en route pour Stock-
holm o� personne ne se doutera, en le
voyant placidement derri�re tsa vitrine,
qu'il faillit faire entrer une nation Je
nlus dans la danse, rompre les relations
Su�de....
An Mexique
�S� � Daily Telegraph � apprend de
New-York, que les troupes am�ricaines
qui ont pass� la fronti�re mexicaine il y
a environ Un mois, ont p�n�tr� � pr�sent
jusqu'� 400 milles � l'int�rieur du d�sert
de Chihouahoua et ne poss�dent plus que
de tr�s faibles lignes de communcationo
avec la fronti�re. A Washington, on ob-
serve avec qui�tude la concentration des
troupes de Carranza de part et d'autre de
ces lignes. Aucun trait� formel n'ayant
�t� conclu quant au passage de ces trou-
pes, la situation est favorable pour Car-j
ranza et on pr�voit qu'il sera difficile �
M. Wilson de se concilier le Gouverne-
ment mexicain, tout en continuant la
poursuite de Villa, qui est d�sir�e par l'o- j
pinion -publique.
ment de corps d'arm�e. Un nouveau.
chef d'�tat-major g�n�ral sera �galement
d�sign�.
------ Un m�contentement grandiasanA.
afgite la population de Bucarest, � rai-
son de l'incessante augmentation du prix,
des vivres et de la p�nurie de viande,
�ufs et graisses.
EXT�RIEUR
ITALIE
------La Chambre italienne s'est r�unie
ii�r. Le pr�sident a demand� aux d�pu-
.�s la plus grande prudence, chacune de
aura paroles trouvant un �cho � l'�tran-
ger et pouvant �tre interpr�t�e en d�fa-
�our de l'Italie; la m�me recommanda-
tion a �t� faite aux journaux. M. Son-
lino parlera probablement demain. Les
J�put�s ont exprim� le regret de voir re-
mettre ce discours qui doit- servir de ba-
se � leurs discours.
------L'Association de la presse toscan�
i d�cid� une d�marche aupr�s du Gou-
vernement afin d'obtenir la lev�e dm
iroits d'entr�e sur le papier.
ETATS-UNIS
------ Prenant la parole � l'issue d'un
banquet, le Pr�sident Wilson s'adresen/
aux d�mocrates et leur exprima son v�u
ardent d'�viter aux Etats-Unie de e&
trouver entra�n�s dans une lutte malgr�
eux. Puis il demanda si le peuple serrait
�ventuellement pr�t � d�fendre les int�-
r�ts des Etats-Unis, concordant avec lea
int�r�ts de l'humanit�, et si le peupl*�
am�ricain oserait se retirer, lorsque les
int�r�ts de l'humanit� se trouveraient
directement en cause. Cette harangue dti
Pr�sident fut -vivement acclam�e.
HOLLANDE
------ A la Deuxi�me Chambre, le mi-
nistre de l'Int�rieur a d�clar� que le
Gouvernement n'avait pas l'intention
d'abandonner l'enqu�te du � Tubantia �
� l'armement du navire. Il la continue-
ra lui-m�me et en publiera les r�sultats.
------A la Deuxi�me Chambre, la Com-
mission d-ee rapporteurs du projet de loi
le revision de la Constitution se r�unira
encore avant P�ques. En une o�riie de
s�ances, eue s'occupera de la r�daction
l'un rapport provisoire.
------A la Deuxi�me Chambre, les Com-
missions des rapporteur* des projets de
.ci instaurant la perception d'�i droit
le 'Statistique et comportant des modi-
fications � la loi sur Le revenu, seront
r�unies demain. Ces deux projets font
partie des propositions gouvernementa-
.es en vue de cr�er des ressources nou-
velles, indkpensables � l'�quilibre du
"bridget.
------Les deux questions suivantes ont
it� pos�es � la Chambre n�erlandaise, le
30 mars : 1) Le Gouvernement est-i� dis-
pos� � apprendre, par des n�gociation*
avec les gouvernements �trangers, si la
navigation hollandaise peut s'exercer ou
dans quelle mesure elle peut s'exercer
sans que les navires et leurs cargaisons
courent le danger d'�tre d�truits et sans
que la vie de l'�quipage et des passagers
soit expos�e? 2) Sur la base d'une tele
assurance, le Gouvernement est-il dispo-
s� � donner, conform�ment � sa respon-
sabilit�, les instructions n�cessaires aux
armateurs n�erlandais afin de se mettre
� l'abri du danger de destruction ou d'a-
/aries ? � La r�ponse suivante a �t� faite
� ces questions : 1) Etant donn�es les cir-
constances entra�n�es par la guerre le
Gouvernement ne voit pas clairement
somment il pourrait*amener les gouver-
nements �trangers � assurer la s�curit�
les navires hollandais ; 2) 11 s'en suit que
ie Gouvernement ne peut r�pondre � la
jeeoride question.
MEXIQUE M
------ M. Lansing a annonc� que les
Ebats-Uni*, �taient dispos�s � n�gocier
avec Oarranza au sujet du retrait des
troupes am�ricaines du Mexique. Un�
�vacuation imm�diate n'est pas envisa-
g�e. On pr�vote, aux Etats-Uni�, �ne
�vacuation pour le moment o� la poutr-
euite de Villa serait termin�e. Un ac-
cord amiable semblerait opportun aiux
Etats-Unis. j��
------ Le gouvernement des Ebats-Unin
annonce qu'il n�gocie avec le Mexiqwe
par rapport � la retraite des troupes
�in�rioaines. On omit que ces troupas
seront, en effet, retir�es.
CHINE
------ Mardi dernier, un combat �t�t
�eu � Canton. Les troupes se sont op-
pos�es au d�barquement des r�voLution-
naires, dont une trentaine furent
hors de combat.
SUISSE
------Le Conseil f�d�ral a d�cid� de sou-
mettre le commerce de chiffons de lai-
nes au contr�le tr�s strict d'une Com-
mission sp�ciale, qui fixera des prix
maxima.
FINANCES
BOURSE OFFICIEUSE DE
BRUXELLES
S�ance du 15 avril
Toujours et quand m�me la fermet� et
une fermet� telle qu'il est permis de s'en
�tonner 1 La hausse favorisa particuli�re
j ment les firmes coloniales mini�res �<�
, notamment la Katanga ord. ftui, de 2265,
I cours de cl�ture d'hier, s'�l�ve aujour-
d'hui � 2300 pour finir tr�s recherch�e �
2365, l'Union Mini�re cap., se traite ri
i 1185 � 1205 et ja Tanganyika de 66,75
j-87.25. Nous voyo�iB la Confina � 6W6,-*'!*
capital et 600-605 la fondateur, la Simkat
div. � 410 A, la cap. Belgo Katanga �
67 1/2 P.
I Banques, Chemins de fer et Tramways :
Nous remarquons des demandes sans of-
, fres de vente en actions priv. et div. Che-
Imin de fer Bruxelles-Lille-Calais, de m�-
; me qu'en actions du Canal de Blaton �
Ath. La div. Bruxelois est � 787 1/8 A,
la div. -Outremer � 106 A; on non* fmi
remarquer, non sans raisons, que cette
banque poss�de en portefeuille une �nor-
me quantit� de valeurs coloniales don� la
hausse est actuellement un fait remarqu�.
Charbonnages et Sid�rurgiques : Cap.
Overpelt-Lommel 720 A, Centre de Jumet
1465 A, cap Energie 120 A.
Diverses : Cap. Laoourt 440-445-�Or
fond, id., 440 � 450, ord. Haut-Congo 505
� 540, div. Naphta 290 � 300, ord. Grosnyi
2650, dir. Borislaw 110-116, Sungei Lipoet
275 A, Sennah Rubber 60 P.
Etrang�res : Dahlbusch 825 A, Kaipiag
48.50 A, Burbach 1600 A, Dni�provienns
2600 A, div. H�liopoli* 165-167 1/2.
E. D.
N- B. � A signifie � cours argent �r
P veut dire c cours papier �.
f les terribles temr�te� qui caract�risent
lew� dans l'art d'�tablir devant la dame de ^ Les r�gions du,Nord. On a acc�s � la sta
charit� des statistiques navrantes, de prou-j tioh,situ�e �ur un d�?s sommets des monts
ver qu'ils n'ont pas mang� depuis trois | H_al^e en, Finmark, par un chemin qui
jours et de lever les deux bras au ciel en
e'�criant : t Qu'est-ee que j'ai donc fait an j temen* baire"par les neiges. Sur la der-
bon Dieu pour qu'il me fasse souffrir ain- ni�re section He ce chemin, on a con
sin >
Cast ce qu'elle ie r�p�te avec anxi�t�, le
benne Mme de Sillv, en approchant de la
caserne immense, dont les murs l�preur
�talent leur mis�re au soleil :
� Le bien que ie leur fais, � ces i>ersori
nes-l�, va-t-il c plus loin � que ce bot d* �
-*^j s w. -�� L ._* i eTlgae F** te Professeur su�dois Sve.no
vjande? Et pui*. groDse questron, c'est les|mus pr�e ^ Vassijaure, k l'extr�mit�
toire, qui offre aux trois hommes
j � a nu u-.. * , '*uu leure maniere de composer une ou�ei*n-!
doivent 1 habiter un refutne &�r contrei � -kt-�. __ <�rwi�iw^i a�e ouswcit-,
i -e. Notons-en les trois premiers parage �
en �t�, est praticable pour Le transoort
| � cheval, mais qui, en hiver, est compli
sbruit un c�ble transbordeur qui est uti
lise comme moyen de locomotion. La
construction de cet important observa-
toire a �t� possible gr�ce aux lib�ralit�s
d'un grand nombre de donateurs, parmi
lesquels se trouvent beaucoup d'entr�-
nriises^ indiuBbrielia.es. Les autres stations
scientifiques dans l'Arctique sont ceUc
phes
1. Attendez jusrru'� la veille de 'a pre-
mi�re repr�sentation. Rien �-'excit* �'in
spirat�on comme la n�cessit� Ta pr�.�� Je
d'un copiste qui attend �oW t'�-!�� <�.
la vue d'un impresnirk oui -'ivnacb"' Vi*
cheveux par poign�e� Et TtalV J�nr !*�
impresar� que j'ai connu� �tai-^wr "ha�-
ves � tren/te an*
2. J'ai composa l'ouverture '"Othello
dans un* chambr �- � e^roiti on �� r�V.w?
ohauve et le pin* ruineux i<�� ?ro�>re�3.ri.i
n'avait enferm� dit-force me laissant, un
ilat de macaroni et 1 assurance on* y-
ne quitterais la place que je r- aie �ori<
'a derni�re note de l'ouverture.
3. J'ai �crit l'ouverture de Gazzala-j
dra, Le jour de la premi�re repr�senta- j
Eponvantage trag�die
^ Du �Daily Mafl�, cette lettre de l'avia-
teur arwrlais Slade, prisonnier de guerre �
J'Hirmteoherg . � je -nrVakis, avec mon pi-
"He, !e� lignes allemand*.. L'aviateur alle-
m�nd Tmmelmv: roo*�a immodl tement et
wim+. le feu �** -� nijtraiHeusj wamt que
�xn� �yon* "ema~iu� �a pr�senoe. La pre-
�mi^ Ville �.ttoignit ,.* -�servojr � essence
r� m!~to -ss�n '."chanper' aux balles en
�''T** �seendire -W�> ^PTWreii, mais Im-
.ygnm w, �.*_* �^ toujours aussi
f ~< .�want '�r -ontinnellement Bien
'"* �" "*tl">^ '�'"1� �<"n� o-^se da r�ser-
*y. notre a*rorrJ%n- �� pj.;t p^, ^ j^
cnlote �nt �ttrint r )� mvn,; le ponce '�bart
l�cbiqneb* et j� dur ne pencher .a*-dessuS
*� pk� ismarade nonr l:-f -rVW� \b pouo�
^�e mon �oute-vu Tmmelmav, continuait v
hw fs" ^smli�re�efe... Malgr� &> b'.jsao*..
non oanxMAde pnt continuer � guider 5o�
tpnarerl de '� main gauche et le fi� atter-
rir sans autre dommage.
SUEDE
------ Les �lections des Di�tes de pro-
vinces, assembl�es qui �lisent les mem-
bres de la Premi�re Chambre, sont ter-
min�es. Il en r�sulte une forte augmen-
tation des socialistes, quelques pertes peu
importantes pour les conservateurs et
un recul marqu� des lib�raux.
On pr�voit une scission au sein
du parti socialiste su�dois. Le bourgmes-
fcre de Stockholm, M. Iindnagen, d�sire
une plus grande libert� et se mettrai* �
!a b�te die la fraction m�contente du par-
ti; M. Hiaknar Branting, le dictateur
actuel des socialistes, garderait autour
de Lui le reste du parti.
METROPOLITAIN �E PARIS
Les recettes de 1915 sont de plus de
deux millions, sup�rieures � celles de
1914. Pour les deux premiers .moi� de
1916, la majoration des recettes sur 1*
m�me p�riode de 1915 est consid�rable et
fait pr�voir des r�sultats extraordinaire--
ment favorables. Il se confirme que le d*.
vidende pour 1�5 sera fix� � 14 franc*
par titre.
ELECTRICITE DE PARIS
j-*?!86� rePftrt;i Pour l'exercice 1915, va
dividende de 20 francs aux actions de ca-
pital et de 33,33 aux parts b�n�ficiaires.
NORVEGE
Les n�gociations engag�es entre
des d�l�gu�* de l'Association norv�gien-
ne des p�cheurs de baleines et le gouver-
nement anglais n'ont pas abouti; elles
seront reprises ult�rieurement. On es-
p�re, du c�t� norv�gien, faciliter l'expor-
tation de Jfhuile; actuellement, toutes
les cargaisons d'huiles qui arrivent du
domainei colonial anglais vers la Norv�-
ge pour la consommation du pays, sont
r�quisitionn�es par l'Angleterre. En ce
moment, de 50 � 60,000 tonnes d'huiles
norv�gienne* sont en route; elles pro-
viennent des mers m�ridionale�.
PARIS TRAM f
Le dividende aux actions de capital
sera maintenu � 10 francs comme pour
r exercice 1914.
ECONOMIQUES DU NORD
(Chemin de fer)
Ras de dividende cette ann�e; on noat
affirme que cependant, les recettes soa!
tres satisfaisantes.
EMPRUNT JAPONAIS
On mande de P�trograd que le Goi�.
vernement japonais a d�cid� d'�mebtr�
un emprunt de 40 millions de yens, � <
p. e, amortissable en 50 ans, pour rem
beurser l'emprunt de chemins de fer �mi�
en France. Le cours d'�mission est ��
95 p. c
ROUMANIE
- On mande de Bucarest que d'im-
portantes modifications dans le comman-
dement sup�rieur de l'arm�e roumaine
sont imminentes. Le Roi veut que l'ar-
m�e ne soit pas dirig�e par des politi-
ciens, mais par des militaires. On pr�su-
me que les g�n�raux Avereacu, Cotescu
a* Presan seron* promus au oommande-
DETTE PURLIQ�E SUISSE
Quelques chiffres relev�s dans le rap
port du minist�re suisse des finances
A la date du 31 d�cembre 1915, la Detb
Consolid�e de l'Etat s'�levait � 435 mil
lions 520.000 francs, dont 180 millions i
irancs d emprunt � court terme et 82 mO
lions 200,000 francs d'emprunt oonseni
en Am�rique.
Au 31 d�cembre 1�14, la Dette publiq�
ne d�passait gu�re 224,810,000 frano�^