Le numero tö centimes 8* année,n° !Sit Adresser toutes fes commuulcaüoq» 4 LA Sirec&m générale da "QaotHteB» 148, boulevard Militaire Lea marmscrlt* son tnaérót ne so at pas rendu». s^Ss^KöS^i A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Gaston BONNET, Directeur general. LA 6UERRE iKwnMWpflinail lodülÜBlmfiuiboi I |;19,r. de la F rater nit 6 i| (donned» la r. do Brabant) jfèltWTKLLES (Nord) 1Yés üriairssii C&iisaUGiion. ;2.£r. de 0 **. da matin -i 9 h. solrl dfmansfc© de 9-1 h. d'éT iefionchemeit Pension de lerordre Médeclii attaché a la MbIsoi MmaDEBOECK Revolt tons les ioura | 10 fBeulefcAi nill910 BBUXELLE8 iWMj ns -ial, Bruxelle* a modèles, gr. choix ft. 2.98, 0. Bella totals!* fr. 70S, 5, S.QQk FABRIQUE NAu Cirquo, 23, pthê rue d« ■détail.i5538* a Assosiauin' —at• expérimenté, lon§prouv&$*r§ guerre, tion ou capital | EcrirerB.T.D.bu- | B.1.M.135Ö llllllillt Maison de premier ordre Beau jardin Consultations :-: Pris mod. Mm* GILLtON _. 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BraxeUea- BULLETIN ALLEMAND ,/Berlia-, 8 juin. {Communiqué de midi.) ~Théatre de la guerre h VOuest. — Le duel d'artillerie continue, touiours avec la même violence, sur les deux rives de la Meuse. Theatre 'de la guerre a VEsl. — Au sud de Smorgon, des délachemenls d'éclalreurs aliemands, poussant a travers plusieurs li'gnes' enne mies, ont pénétré dans Ie village de Kuava, oü ils ont dénioli les organisations de combat. Ils sont rentrês avec 40 pri5onnier3 et une mitrailleuse capturée. Sur le restant du front occupé par les troupes alleman des, pas d'incidents particuliers. ' Dans les Balkans. — Des ayiateurs ennemis ont bombarde sans aucuo rósultat différentes localités.siiuéss sur les bords du lac de Doiran. LES AFFICHES ALLEMANDES : 'Arr&fJ concernant le commerce des bêtes' de bou- cherie. Article premier. — Pourront seales pra- tiquer te commerce des bêtes de bóücheriè, les personnes qui i), avant le reraoüt 1914, se sont ocou* pees, a titre professionnel, de 1'achat et de la vente des bêtes de boucherie et 2) ont obtenu un permis les autorisant a continuer ce commerce. Ce permis sera délivré par le comaüssaire civil ie l'arrondissement dans lequel se trouvo l'etabïisjement du marchand. Ledit permis donne le droit au marchand de pratiquer le commerce de3 bêtes de boucherie de :out genre dans tout le territoire du gouvrnement general. Les permis -délivrés en vertu de l'arrêté du 22 fëvrier 19x6, concernant le commerce dés boeuf-s et des pores (Bulletin officie! des lois et irrêtès, p. 1661), restent valables. En outre, ils autorisent aussi leur3 titulaires a exercer a l'aveair ie commerce des bêtes de boucherie dans tout le territoire du gouvernement general. Art. 2. — Quiconque vend des ftêtes de boucherie ou en achète a des marchands de bestiaux ou Men quiconque, comme commissionnaire, vend des bêtes de boucherie pour compte de teis marchands, est tenu de s'assurer si ceux-ci sont autorisés a exercer le commerce de3 bêtes de boucherie et doit --a faire montrer le permis requis (art. ior , 2ealinea). Ce permis devra être présenté sur demande. Art. 3. — Les infractions aux dispositions préédentes êeroht punies d'une peine d'emprisonneaent (de police ou correctionnel) d'un an au plus ju d'une amende pouvant atteindre ï0,000 mares. Les deux peines pourront aussi être appliquées sioiultanément. En outre, la marchandise formant ï'objét de Vinfraction pourra être confisquée. An. 4. — Les tribunaux et commandants militaires allemands sont competent3 -pour juger lesiites infractions. Art. 5. — L'arrêté du 22 février 1916., concertant le commerce des bceufs et des pores [Bulletin jfficiel' des lois el arrêtés, p. 1661) est abrogé. BruxelleSj le 30 mai 1916. Der Gsneral-Gottverneur 'ih_Sfloi»n: FreïSèrr vön BlSSlNG, Generaloberst, BULLETIN AUTRIGHBEN lVieame, 8 juin. — (Officiel.) Front russe : En Volkynie, nos teoapes ooit attaint en livrant des oo*nfoa.ts d'ajr-J rière-gardes, lettts positions vöósknes suit. Ie Styr. Sur VIkiva et au noird de Wicniöczk et guar La Sirypa, de nombreuses attaques rus■ses■ ant étê repouissées. Stw: ia Strypa inférieure, Fennemi a ataqué de nouveau avec de ^ros effectifs. Eo eet endrodt,, les combais ne somt pas «swore terminés. Au Dniester et au front de Bessarabze, un calme relatuf a régné aier. Front Halten : Sur le flaièau d'Astago, ootre attaque a gagné du idncaiii sur tout !e front sud-oaiental Cesuna-Gaitïo. Nos troupes se sont fixées sur le monte i/emerle au sud-est de Cesuna c s'avancèrent a /est de Gallio en passant Ronchi. L/e-soir,, des détachements du- 2° négim-anit d'infanane bqsndaque^erzógovinien et doi 270iréjimentt de Graz ont affeq-ue le tnotHt Me-letta-. Le nombre des Itakens prisonniers depuis le commenoemeint du mois s'est élev)é a 12400, dont 215 ofiiciers. Au front des Dolomites, l&tfcaque de plusieurs batailLans enoemas oomta Cr o da i'Ancóne a été repoussée. Front sud-est .* Sans changement» ns compté plus de 100 tués. Sur le front du Caucase, la situation n'a :aschange, a l'aile droite. Lennemi a Iancé duxregiments a l'attaque d'une colline ocuPée par notre avant-garde, a 2 1/2 kilol&res au nord de Basche Koij. L'atlaque a L;é^poussée et l'ennömi y a subi des pertes. •u centre, nos troupes, se suivant par éche- 'BSi ont poursuivi leur offensive avec a lecès marqué. Elles se sont avancóe© jus• ^a 8 kilometres & l'ouest d'Aschkalé. Cette J offensive, dirigée depuis quelque temps avec succes centre l'aile gauche de l'enhemi, a été, dès avant-hier, étendue aussi a l'aile droite, qui occupait des positions sur le versant du Mont Kope. La, nos troupes, attaquant a la baïonnette, ont délogé I'ennemi de ses positions sur une étendue de front de 14 kilometres, et Tontensuite rejeté a 8 kilometres "vers i'est. Les pertes qu'elles ont infligées a I'ennemi dépassent le chiffre de 1,000 tués et blessés; les prisonniers captures sont au nombre de 07. Au cours des combats, qui ont été soutenus avec ardeur jusqu'au soir du 22 mai, |renneinï, en vue d'évitcr la retraite de son aile gauche, nous a oppose une resistance opiniMrê, en tentant, de temps a autre, quelques attaques, qui s'écrou-lèrent complèteluent devant l'impétuosité de nos troupes. A cette aile, nos troupes ont occupé les positions dominanfces; les chaïnes des monts Mairam surtout, d'oü nos positions sur le mont Kope pouvaient être efficacement prises sous le feu de l'adversaire, sont entiére-ment en notre pouvoir. Au cours du combat, nous avons pris è I'ennemi deux canons de montagne & tir rapide, un fourgon de munitions, une grande quantité de projectiles d'artillerie, uno centaine d'armes, une mitrailleuse, cinq charges de chameaux, comprenant, entre autres, un cable téléphonique, des vivres et une cuisine de campagne pleïne d'alimen^s tout prepares. Des détachemenls d'éciaireurs ennemis accourus pour sauver les canons, ont été tués jusqu'au derpièv homme. Done, au centre, sur une ligne de front de 50 kilometres, 1'offens-iYe se pour6üit a notre avantage en dépit des intempéries. A l'aile gauche, des attaques et de violents assauts tentés par I'ennemi avec une partie de ses forces, ont été repousses avec succes et ont coüté des pertes a l'adversaire. Sept navires ennemis ont, pendant quelque temps, canonné Kusche Ada et le secteur k Test de cette localitë et y ont prövoquó un incendie. En outre, deux persones ont été blessees. Des autres fronts, point, de nouvelles importantes. Constantinople, 8 juin. — Le quariier general mande: Sur le front de Virale, il n'y a rien eu d'important, k l'aile gauche. Au centre, nous avóns de nouveau dëlogé I'ennemi de qnelques positions et l'avons en- COnft TfijfM vi\raüesL Wmic. ax'nna /».nnfyir4 des mitrailleuses, une grande quantité d'arines et 200 caisses remplies de munitions d'mfanterie. Un monitor ennemi, canonnant un village situé sur la cóte de Vile de Keustcn, j a détruit, en partie, deux maiS©ns. Notre feu a chassé un avion qui survolait- ces parages. Pas d'autres fails d'importance, Constantinople, 8 juin. — Le Quariier general mande : Sur ie front du Gaucase, escarmouches avec des détachemenfcs d'éciaireurs. Au centre, I'ennemi a teute de s'emjparer d'une hauteur occupée par les nótres. Nos réserves et notre cavalerie l'ont mis en ïuite et rejeté dans ses anciennes positions, en dirigeant centre son flane una attaque a la baïonnette et au sabre. Les Russes, qui s'étaient approchés jusqu'A 400 metres de nos positions sur cette hauteur, ont eu de grosses pertes en tués et en blessés; en outre, ils ont laissé entre nos mains 25 prisonniers. A l'aile gauche et dans la region du littoral, notre artillerie a disperse des troupes ennemies occupées k des travaux de retranchement. Un de nos hydro-avions, attaquant un avion ennemi qui survolait Sedd-ul-Bahr, l'a pöurchassó dans ia direction d'Imbros. Le feu de notre artillerie a fait fuir un autre avion et détruit dans Vile de Keusien, un campement ennemi, oü cette attaque a jeé le plus grand désordre. Pas d'autres nouvelles. >-»4.s»~s BULLETIN BULCA^E Sofia, 7 juin. — Officiële Sur le front macédonien, il n'y a eu ni évónements ni rencontres d'une importance spéciale. Les operations se réduisent k de faibles engagements entre nos patrouilles et les patrouilles ennemies. Le 3 juin, notre artillerie a disperse deux j compagnies au nord du village de Poporot k l'est du lac de Dotran, et les a obligees de reculer. Deux autres compagnies ont été forcées d'abandonner les travaux de retranêhements entrepris sur la hauteur 578, au nerd-est du village de Corni Poroi; elles ont dü se réfügier dans ce village. Le même jour, des aviatèurs ennemis ont lancé des bombes sur la ville de Doiran et sur les villages de Lungandiqk et de Mtolitseh, maïs sans aucun rósultat. Le 4 juin, une de nos patrouilles a fait prisonnière, au nord du lac de Doiran, une patrouille franeaise commandée par un aspirent officier. Il est & remarquer qu'en ces .derniers jours, i'ennemi se sert de patrouilles qui portent des untformes grecs ou tures» --'■■'■ - —■yi^flo g--» lilLLITIli IT ALIEN Rome, 7 juin. — Du gênêraïissime W~ tien : Dans ia vallée de VAdige}I'ennemi a tenté, au cours de la nuit du 5 juin et au cours d'une violente tempête de neige., des attaques par surprise contre nos positions de la vallée supérieuire «c+^ < BULLETIN RUSSE Petrograd. 6 juin.— Du grand étal-major: Dans la region de Dunabourg, au nord de la ligne ferrée de Ponewjetz, les Allemands. ont pris l'offensïvc; elle a été repoussée par notre feu. ■ Dans la nuit du 5 au 6 juin, au sud de Smorgon, les Allemands ont franchi leurs obstacles de fils de fer barbelé, afin de s'emparer d'une de nog tranchées avancées, mais le feu de nos mitrailleuses, et notre contreattaque les ont force de prendre la fuite ou a se retlrer dans leurs tranchées. Le 5 ji^n. les Allemands ont tenté, au sud de Krcwo, après des préparatifs d'artillerie, une attaque contre nos elements de tranchées a proximité de la localité de Kotschany. Ils furent refoulés par nos réserves. Sur le front du Pripct jusqu'ó la fronlière roumaine, nos troupes continuent a étendre le succes obtenu. Jusqu'a présent le nombre des prisonniers faits s'élève a 480 officiers et plus de 25,000 soldats. En outre, nous avons pris 27 canons et plus de 50 mitrailleuses. LE BLOCUS DE LA GRECE Les journaux de Milan mande de Salonique que le commandant du port a recu l'avis officiel du blocus maritime des ports grecs. Aucun navire grec ne pourra quitter les ports grecs. #*♦ Le Corriere della Sera écrit :I1 semble qu'un blocus reel de leute la Grèce n'ait pas été résolu, car sans ccla fltalie ne s'étendra probablement qu'au rayon d'action des al- Üé3ri LES AÜÏES ET LA GRECE On mande d'Atliènes : La demande de rappel du colonel Messala^ et de deux autres ofJEieris ite Salonique, formulée par le general Sarrail, est considérée comme une immixtion inadmissible d'un officier étranger dans les affaires de l'armée grecque et ^ gouiicrnement observe en cette circonstance une attitude tres ferme. M. Skóulidis, probablement k la suite de l'exigence du general Sarrail, va se rendre chez l'ambassadeur d*Angleterre. LA MORT DE LORD KITCHENER 'Le Times dit que la suite de lord Kitchener comprenait lë general Arthur Ellerschaw, Sir Frederik Donaldson, conseiiler technique du ministère d*s munitions, M. JO'&eirne, du Foreign Office, M. Robertson, •ingénieur du ministère rles munitions, M. Slik, secrétaire particulier de M.-Donaldson, et Ie detective Maciaughlin. *** On mande d'Amsterdam : La nouvelle de lla perte du Hampshire a frappe la nation anglaise comme un coup de foudre. Le croiseur dut affronter une mer tres houleu3e. Il ^pégnait un violent vent du nord qui fit probablement chavirer les canots de sauvetage. ;L'agence Havas mande de Madrid : La nouvelle du coulage du Hampshire, ayant k bord lord Kitchener, a cause une profonde •impression è la Cour. En ville la foule s'arptchait les journaux et lisait avidemment les communiqués. #*# :Un jouiTinial de Bale mande de Paras : La jifouvelle du coulage du nav-ire qui transpoctait lord Kitchener et de la mort probable du grand organisateur anglais a été connuie k Pands mardi après-midi. E Me a fait une tras profonde impnessiion. On exprime la . plus vive sympathie a l'égard d« TAngleterre alliée en présanoe de ce malheur national, mais on s'estime heufeux que la plus girande partie du travail da Kitcliener soit taiminée et on estime què la GriandeBrebagne brouvera carta inamant Le general a même de par f aire jusqu'au bout son organisation militaire, ♦ ** Bbu Corriere della Sera : « Le malheur qui vient d'atteindre rl'AngJeterre est survenu, d'une maniere si soudaine et si imprévue, que la masse, paralysée par la pénible surprise, voulut k peine croire a la nouvelle. Lorsque les vendeurs de journaux lancèrent mardi aprèsmidi Ie bruit de la mort de lvitclener, Londres perdit, pour la première ™s depuis le début de ia guerre, sa phy- sible I Ces mots retentissaient dans toutes les aftères. Les gens s'interpellaient et se demandaient i'un k l'autre si la nouvelle était bien réelle. Dès que les editions spéciales furent enlevées, elle se propagea de bouche en bouche, mais chacun se raccrochait encore a l'espoir qu'on pubtierait bientöt un dementi. Lorsque 1^ doute eut dispara, Londres prit l'aspect d'une ville endeuiJlée. Les hommes contenaient avec peine leurs larmes et les femmes plcuraient. Alors seulement on vit quelle profonde affection», mêlee de respect et de confiance aveugle, possédait lord Kitchener dans toutes les classes de la société anglaise.» Tous les journaux ilaliens consacrent de longs articles a la carrière de Lord Kitchener, ainsi qu'a ses services diplomatiques et mill takes. *** Le Politiken de Copenhague écrit: La mort de Kitchener sera ressentie dans toute l'Angleterre comme un malheur national, comme une catastrophe beaucoup plu-s grande que n'importe quelle autre qui ait pu frapper le peuple anglais en ces derniers temps. Kitchener a fourni k la patrie les moyens d'entamer la lutte contre l'ennemi qui entra en guerre d'une maniere mieux préparée que l'Angleterre. II n'a, a la vérité, pas mis la victoire en main de l'Angleterre, mais la possibilité de la remporter. L'avenir apprendra dans quelle étendue il réalisa la victoire. A Londres, 1'information parvenue par dépêche privée, provoqua une veritable épouvante. Personne ne voulait y croire et seulement au moment oü les volets du War Office furent baisses en signe de deuil tout doute disparut. Les locaux de la Bourse furent fermés dès la publication de la nouvelle. *** Le Niemve Coitrant de La Have écrit: L'importance pour l'empire britanmique at les Allies, de la mart de Lord Kitchener est considerable : e'est le coup le plus duir qui ait atteint rampine dapuis le dabu/t de la guerre. Tout ce que l'Anglatarire a perdu jusqu'a present, hommes, canons,, -H'? vires at argent n'étaient que das outils antre les mains du dirigeant de la guerre de rA/ngleterre. Maintanant ce dinigaamt l'udmême est eoxletvé, et le réseau qui s'étarir dait de Londres en France, en Russie, en Italic, dans tous les theatres de la guerre et dans toutes las colonies est ébranlé. II n'y a acfcuallament aucun homme qui puisse le tank ferme. L'importance de la mort de Kitchanar pour la Quadruple-Entente n'est carüainamant pas moins grande, mais ce qu'il a été pour son pays ne pöurrait êtsrte- encore apprécié. II semble qu'un des piiiers sur lesquels se raposait rampire britann-iq-ue soit brisé. II sera difficile de trouvar un nouval ajppui au gros oeuvawi **# . Les Daily News mandent de Saint-Pétersbourg que le voyage de lord Kitchener avail entre autres pour but de réaliser nn-e entente des gouvernements russe et anglais au sujet de démarches diplomatiques en Roumanie et en Grèce. #*# L agenco Reuter annonce : Au cours d'un déjeuner donnó en lhonneur du Council of Commerce, lord Balfour a prononcé un dis- cours oü il a dit: «La mort soudaine de lord Kitchener nous enlève un de3 plus grand contemporains. II est mort comme il l'aurait certainement söuhaité, soudainement et au somrhèt de la gïoirè^^^- LE SUCCESSION DE LORD KITCHEftpa On mande de Londres- au Nieuwe '.BoUkrxtamsche Courant qu'ea dehors de Sir William Robertson, on cite éga-lement lord Der-| by comme successeür.'évenl-uel de lord Kit- J chener. #*# Le Nieuwe RoUerdamsche Courant mande de Londres : Sir Willys.Robertson, qui avait en ces derniers temps de grands pouvoirs au War Office, est désigné, d'une maniere générale, comme le successeur de Kitchener. Le Star écrit: « C'est un bonheur pour le pays et pour rarmée^Qj^un tel element qui connait a fond la source intérieure de radministratlon militaire, se trouvo la pour reprendre les renes qui ont échappé aux mains de Kitcliener. II y a quelques temps les journaux liberaux s'élevaient contre l'idée que le ministre de la guerre ne fut pas membre de la Chambre des communes. Le general Robertson n'est également pas membre de la Chambre et, s'il devait deve1 nir min^tre de la guerre, il resterait le moyen bien simple de le nommer pair. » Par contre, les Daily New disent que Id nouveau ministre de la guerre devrait appartenir k la Chambre des communes. Le Morning Post, de son cóté, propose la nomination de lord Milner, ancien gouverneur general de l'Afrique du Sud. * ** L'agence Reuter mande de Londres: Lord Asquith' a étó chargé de i'intérim du War Office. SUR LES COTES DU DANEMARK Le Morning Post mande de Copenhague': Par suite de la violente tempête, aucun navire n'a pu prendre.la mer ces jours derniers. On a repêchó sur la cóte un grand nombre de corps de marins anglais et allemands. Les habitants de plusieurs villes de la cótes se proposent d'élever un monument en la mémoire des marins tombes. REUNION DU CONSEIL DE LA DEFENSE NATIONALE EN FRANCE Les journaux suisses annoncent que le Conseil supérieur de la defense nationale s'est réuni a l'Eiysée, sous la présidence de M. Poincaré. Les généraux Joffre et de Castelnau assistaient a la reunion. Les deliberations ont porté sur la situation a Verdun. LA MEDIATION DE MT~WlLbUl\ La Corrisp ondenza du Vatican dit que la mediation de M. Wilson semble se heurter k des obstacles pour ainsi dire insurmontables. Néanmoins, M. Wilson, d'accord avec le roi d'Espagne, la reine de Hollande et les rois scandinaves proposera une mediation au mois de juillét. POUR NOS BLESSES M. De Pauw, chef du cabinet civil du ministre de la guerre et inspecteurdes insiituts créés en France pour le rétablissement des invalides belges vient de publier un rapport dó taille sur le fonctionnement des insiituts de PortVillez-lez-Vcrnon (Eure) et de Mori ta'.n, oü de nombreux soldats belges sont actucllement en traitement. LA QUESTION DE LA PAIX EN SUEDE M. Ed. Wavriiisky, membre de la JBeeonde Chambre du Ryksdag suédois et~membre du conseil interparlementaire, vient de declarer, au cours dune interview avec un collaborateuur du journal Aftoniidningen, que les pacifistes suédois n'abandonneraient pas leur propagande en faveur de la paix et que si les pays neutras voulaient sincèrement faire un effort, ils paryiendraient a mcUre fin k la guerre. Le diplomate attache une tres grande importance au discours prononcé récemment par le président Wilson a la League to enforce Peace. eteange: LES ELECTIONS AUX ETATS-TJNIS Le Morning Post mande de Washington: Toua les correspondente de journaux a Chicago sont d'accord pour dire que le juge Hughes a de l'avance sur ses concurrents et ils prévoient son election a la candidature du part,i républicain. Roosevelt et ses partisans font des efforts pour empêcher. cette election et ses agents declarant qu'il se présentera comme candidat du parti progresiiste dans ie cas oü Hughes serait présenté. Par le faifc la reelection de M. Wilson est assures. Par contre le correspondant du 2'imas considers comme tres improbable que lea progressistes puissent provoquei* une scission. * * * Le l'AgehcB Reuter : Lc« iJépat^óas #.s -rc-paiblicains et des progressives ce sont réu-öis en même toznps. M. Roosevelt etait ie tfzot-v a\*s progresses tes. La reunion d-es répubiieains a cor..!'u7)iie ia politique qu'a sim vie M. Wilson vi^-'i«vis de la guerre et ont declare -qu'elle a plus 0moigne..de la rliétorique que des decisions. En outre', ie ren-forcemeiifc de la defense nationale et ie retour an teurif d>eai'a.n.ier prótèctionn'&l'é etevé out été indiqiièes comme base du prograniime desrépubli-' oaiiis. A la reunion des progressists, M. Roosevedt a été appelé 1'homme du moment. On est d'avis ü Chicago que M. Hughes,- juge a la -supircme eour, sera éhi. LA PRESIDENCE DE LA CHINE Reuter mande de Pékin : Li-Yuan-Hung a pris possession de son poste le 7 courant. Pókin est calme. Le malaise commence a cesser. - CHüKRI-PACHA ' s On annonce de Constantinople le décès de Chuk'ripacha, qui déf endit Andrinople au cours de i'avanbdernière guerre balkanique-,. LES DEPUTES RUSSES EN ITALIË On IQI&, end redi ADRESSER TOUT Cfi QUI CONCERfttt IjA PUBIilOITfi A '"TtftTHUR LAURENT . -Administration pour la Belgiqv» Rue fin Midi, 79 (prés de ia Eonrse) 'JtP journal decline toute responsabiUii quant A Ia teneur des annonces* LA CONFERENCE ECONOMIQUE DE PARIS Lend Grewe se rendra a la conférence éeoöo •nUque de Paris a la place du nundstne du ec*»* merce Runcïman, qui vient de partlr en coa^é 'pour motifs de santé. L'ARBITRACE EN NORYÈGE On mande de Chistiania que le Odelsting vien» d-'adopJ,er la loi relative a la formation de tribunau^: d'arbitrage en matière de conflits cuvriers.Le group« socialiste a vote contre la loi. La discussion de-la loi a commence jeudi au- Lag-ting.. ; Rappelons a ce propos que le parlement nosrvégïen .{Storting) est divisè en deux sections: un quart des membres constittie. le Lagting et les trois.. quaria rest-ants ferment ie Odelsting. EMPRUNT CHINOIS On mande de Londres que VInternational Banking Corporation vient de consentir au gouvernement cliinois un emprunt de 3 millions de dollars poo* l'améÜeration du canal entre Yantse Kiang et la province de Kiang-Su. LA MORT D'YUANTCHIKAI Le président de la République chinoise avait été étu le 6 octobre 1913. Sa morfc est survenue si soudainement qu'on ne peut en trouver la cause que dam •la situation intérieure du pays, devenue tres grave en ces derniers mois, par suite du soulèvement de« provinces méridionaies et des intrigues du Japon, ;qui cherche continuellement a augmenter en China. sa sphere d'influence. II avait été question, en ces derniers temps, que Yuantchikaï désirait démïssiónner, mais ce bruit -fu^ • démenti par la Russie, qui af firma, bien au contraire, ; que le président, se rendait lentement maicre de la ; situation. La restauration de la monarchie, qui, parait-il, faisait par^ie du plan d'Yaantchikaï, n*a pu être réalisée, pour les mêmes motifs, e'est-a-dire, ia situation intérieure troublée et les influences da dehors, principalement du Japon. La Chine perd en Yuanschikaï un homme d'Elaji " qui pouvaib être cousidéré comme iïidispensabre 4 l'avenir de l'Empire jaune. Après avoir étó ministre-résident en Corée et avoir 'aide le parti des Min qui cherchait a se rapprochear de la Chine, il recut, en 1894, le commandement d'une troupe d'élite de 7,500 hommes, recrut-ós dans le Shan-Toung, troupe dont le transport en Corée ouvrit les hostilités avec le Japon. Partisan fidele de Li-Hung-Chang et de l'impé-ratrice-douairière, il fut nommé gouverneur du Shan-Toung oü il s'appliqua a une politique «de sages réformes, même pendant 1'époque troublée de la révolte des Bozers. Après la morfc de Li-Hung-Chang, en 1901, il fut nommé vice-roi du Tchili et il s'appliqua a former une armee plus moderne e£ a ■réaliser certaines réformes, qui lui aliénèrent les milieux mandchoux et conservateurs de la Cour. Il réclama l'int-erdiction d6i'opium, en 1906; il fit envoyer vers i'Europe des commissions d'étude et présida a la formation d'un nouveau conseil d'Etat auquel il donna les dehors d'un parlement moderne; il prit aussi des edits pour z'églementer les monnadef ej; les mesures. -«-- A la mort de 1'impératrice-douairière, en 1809, le prince-rógent bannit, par uu edit, Yuantchikaï, maa lui donna rautorisation de se fixer dans sa ville d'origine, a cause d'une maladie das jambes dont il disposition. Il demeuia trois ans dans eet endroit, étroit-ernenfe surveillé. La revolution éclata en oefcobre 1.911, L'armée ie chokit peur son chef es quelques jours plus tard, Yüantchikaï était nommé vice-roi d'Hou-Kwang. La Cour l'invita a se rendre a Pékin; il refusa. Il voulaifc d'abord s'assurer son pouvoir et être certain de son armoe; le 13 novembre, il partit peur Pékin a la tête d'un corps de 2,000 hommes. Il forma un nouveau mini-stère et fit depose? le Régent. Il prit sa place; le lendemain, il donna & a tous les Chinois le droit de se faire couper la tresse. Une assemblee -nationale se tint quelques jours plus tard; elle proclama la République et nomrna Yüantchikaï président. C'était le 10 mars 1912. Yüantchikaï ne réussib pas a rétablir l'ordre en Chine. Les évónements des derniers mois le prouvent. L'une après l'aufcre, les provinces se sont prociaméee indépendantes. Le président voulait devenir empe* reui- et la majorité des Chinois était hostile a ee projet. Le Japon s?était- aussi prononcé contre ces vues. Le premier président de la République chinoise est mort. Cette mort a-t-elle été naturelle? Il est permis de se le demander, si i'on se rappeile surtout que le bruit avait couru a plusieurs reprises que Yüantchikaï avait été empoisonnó. Il laisse un empire immense, divisé intérieurement et convoitó par ses vpisins. Qui chargera eet heritage sur ses épaulesV IiafAFi iiiiïTiiiii^iiieiies LES POMMES DE TERRE EN HOLLANDE Le gouvernement nolfcahdais vient de publier m arrólé fivant dès a présent les conditions de vente,. d'exporiation des nouveïies fommes de terre eb les prlx-m-axim-a. UN EMPRUNT SUISSE La Suisse compto émettre sous pen un nouvei emprunt de mobüisation de 100 millions a 4 1/2 p. c. LES CHEMINS DE FER DU MEXIQUE L'ambassadeur du Mexique a Washington viènjt'1 de publier uu document d'après lequel les rece-ttess du Railway national se sont êfevëés en avril-' a .19 millions de dollars et oelles des services télé? graphiquös a 4 millions, soit une augment-alioii de 30 a 40 pour cent sur-les recettes de 1911. LES BENEFICES DE GUERRE Les diffioultés de trouver des moyens de krans* port a procure aux compagnies espagnoles de na-Mgation de tres grands benefices. Cela resulle.parLiculièrement des cours ci-après (en pesetas) : Juillet 1914 Aujourd'liui Compania Blblaina175 11,060 Maritime Cnion150920 Sola y Aznar5173,460 Naviéra Vascongada255 J1,005 La K t-ransatlanliica » exige actucllement 100 II 150 pesetas par tonne de blé de Buenos-Ayres e» [Espygne. alors que cTTpiix n'ót-ait que' de 85 p& selas avant aoüt 1914. CONTRE LES VAGUES Un ingénieur amóricain M. Ph. Brasher vii.n& de pr^ctecr un nouveau moyen pour apaieer tes. vagues par gros temps. En munissant les jetóes-, les digues, les L'ingéniieur américain estime que les naïiEesaiunis d une ceinture d'air compriimé créeraientauteur --deux des llots sans danger. J.■ ■ >~«fr-a»

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