Le quotidien

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s.n. 1915, 02 Dezember. Le quotidien. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1mp30/
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5eaimtfe, n- (^Ü0; : DIEN ÏA3 numéro o> centimes* 'Jeudi 2 'decern! u_ Adresser toutes les communications ▲ LA IDirecîipn cénéraîo ta « Quotidien » 148, boulevard Militair» ADRESSER TOUT CE QUI CONCERNS LA PUBLICITÉ A. ARTHUR LAURIN^ Administration pour la Belgique- 70, rue da Midi (près de la Boatii} Us maaascrlts non insérés me sont pas rendus* (Vendu chaque jour, dès 7 heures du matin, à Bruxelles et en Province) Gaston BOÎSTNET, Directeur général.Alfred W. GASPART, Directeur de la Rédaction.A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Le Journal décline toute responsabilité yuant à la teneur des annonces» Proportions essentiellement variables des éléments constitutifs d'une Armée {Suite et fin) Chacun sait que, pour l'infanterie, La ;'fraction primordiale, c''est la « compagnie». Sous différents noms, que nous a 'conservés l'histoire, cette fraction a toujours compris un nombre de combattants voisin de la centaine. Cela vient de ce que r -l'action d'un homme sur ses semblables •en armes ne saurait s'exercer efficacement iau delà d'un tel effectif. L'expérience des siècles a prouvé qu'un dépassement de 'cette limite n'a d'autre effet que celui d'en'gendrer' le trouble et la confusion. Aujourd'hui cependant, la plupart des puissances ont rompu avec le passé et, fouiant aux pieds la tradition, admis pomr fa compagnie d'infanterie un effectif de 200 à 250 hommeb. De fait, c'est revenir numériquement au « syntagme » de la phalange, c'està-dire à une formation normale de 256 homines. Mais le syntagme affectait en plan la forme d'un carré de 16 hommes de côté, à rangs et files tellement compactes que le syntagmatarque pouvait encore le commander assez facile• ment à la voix. Actuellement, l'ordre dispersé s'impose à l'infanterie et la différence est considérable. La petite unité tactique des troupes de cavalerie,c'est l'escadron de 120 à 150 che■.vaux■.; pour l'artillerie, c'est la batterie de quatre à huit pièces, ordinairemient de six. Dans chaque arme, la petite unité comporte des multiples, lesquels constituent des unités supérieures établies en vue des •besoins de l'instruction militaire, de l'ordre et de la discipline, mais qui, à l'heure du combat, ne sont plus, en réalité, sous la main d'un chef unique. L'antiquité grecque appelait chiliarchie un massif de 1,024 fantassins rangés en ordre compacte sur le plan d'un rectangle de 64 hommes de base pour 16 hommes de hauteur. Celait une unité tactique. Aujourd'hui le bataillon d'infanterie d'un millier d'hommes ne jouit plus de cette propriété, puisque ses compagnies, combattant en ordre déployé, ne sauraient plus obéir à la voix d'un chef. Ce bataillon comprend généralement quatre compagnies; le régiment, trois bataillons; la brigade, deux régiments. Tous ces multiples de la compagnie sont essentiellement homogènes, c'està-dire composés de soldats d'infanterie à l'exclusion de tous autres. L'idée d'un mélange de fusiliers et de canonniers est abandonnée depuis longtemps. Nouvelles de la Guerre ^o+o—C BULLETEN ALLEMAND Berlin, lordécembre. {Communiqué de midi.) Theatre de la guerre à l'Ouest : A l'ouest de La Bassée, nos troupes ont fait sauter tuut un système de mines, ce qui a causé Units dégâts dans la position anglaise. Deux avions, l'un anglais, l'autre , ont été descendus et leurs occuiaitsprisonniers. Théâtre de ht guerre à l'Est : Pas d'évéfiemwils notables. Dans les Balkans : En différents endroits, il y a eu des combats heureux avec des arnère-gardès ennemies. Près de Prizren, les troupes bulgares ont l'ait prisonniers 15,000 Serbes et capturé de nombreuses pièces d artillerie de montagne et d'autre matériel de guerre. -->^4-0—^- BULLETEN AUTRiCHISN Vienne, iordécembre {Communiqué d'hier) Front russe : Rien de nouveau. Front italien : 11 apparaît de plus en Plus clairement que les Italiens se sont jure de remporter, un de ces jours et coûte que coûte, un succès sur Ylsonzo et, si posais, près de Gôrz. Hier, leurs attaques se dirigées contre toute notre ligne de ceierise, depuis Tohnein jusqu'à la mer, 01313av'cc une violence particulière contre nos deux têtes de pont et contre la partie n°rd du plateau de Doberdo. Les pousses tentées contre nos positions sur les montagnes au nord de Tohnein se sont Vlte^roulées. La teté de pont de Tohnein a subi, dans l'après-midi, un bombardement à tir accéléré, suivi de trois vigoutaques contre le secteur nord, tan•^ ciu - le secteur sud fut exposé à pluS:CUrstentatives moins énergiques; toutes ^ attaques ont été repoussées et ont coûté Plus grosses pertes à l'ennemi. Plu1attaques contre F lav a aboutirent au insuccès. la tête de pont de Gôrz les Ita- °nt concentré des forces très considé- - mt .m i BULLETIN ITALIEN Piome, 29 novembre. — Du généralissime italien : Dans la-vallée de Popena {Rienz), un de nos détachements a attaqué et détruit un petit ouvrage fortifié à l'ouest du pont de Marogna (au sud-ouest de Schludcrbach). Dans la région du Km, nos troupes ont renouvelé hier leurs attaques contre les pentes escarpées du Mrzli et du Vodil. Après un combat acharné, avec résultats alternatifs, de solides retranchements ennemis lestèrent entre nos mains. Un feu bien dirigé de notre artillerie a détruit trois mitrailleuses ennemies. Sur les hauteurs au nord-ouest de Gœrz, l'ennemi a reçu des renforts considérables. Il prononça pendant toute la journée de violentes contre-attaques, parvint à pénétrer sur quelques points dans nos tranchées, mais il en fut de nouveau chassé après des corps à corps acharnés. Sur le Carso, nos troupes développent une vigoureuse offensive le long des pentes septentrionales du Monte San Michèle et contre San Martino; elles ont pris quelques tranchées. En tout, nous avons fait, pendant la journée, 702 prisonniers, dont quinze officiers et avons pris trois mitrailleuses et beaucoup d'autre matériel de guerre. BULLETIN FRANCAIS Paris, le 30 novembre. (15 heures.) Rien à signaler depuis le dernier communiqué. Paris, le 30 novembre. (23 heures.) Journée de pluie et de brouillard; dégel en Champagne. En dehors de la canonnade habituelle on ne signale sur l'ensemble du front que des combats à la grenade en Artois dans la région de Loos. En Alsace des tirs heureux de notre artillerie qui a bouleversé les tranchées ennemies au nord de Miihlbach, dans la vallée de la Fecht. LE GOUVERNEMENT SERBE A SCUTARI L'Agence Havas mande de Paris : Le président du conseil serbe, M. Pasitch, ainsi que le gouvernement serbe, sont arrivés à Scutari le 28 septembre. C'est Scutari qui sera la résidence future du gouvernement serbe. OCCUPATION DES ILES GRECQUES Une dépêche de Londres annonce que le gouvernement anglais aurait donné ordre d'occuper les îles grecques pour servir de base à la flotte de la Méditerranée orientale. LA REOUVERTURE DES CHAMBRES ITALIENNES D'après le Corriere delta Sera, le président du conseil Salandra a adressé aux députés qui se trouvent sous les armes, le télégramme suivant : « Le caractère sérieux de la situation actuelle m'autorise à prier les collègues d'assister aux séances de la Chambre. » Un groupe de socialistes officiels s'est réuni et a chargé le député Claudio Treves de répondre aux déclarations du gouvernement. La fraction socialiste démocrate prendra part, en outre, aux débats sur les mesures économiques et financières de même que sur la limitation de la liberté individuelle. Le Secolo assure que la Chambre ne siégera que pendant quelques jours. Les journaux sont unanimement d'avis que la réouverture des Chambres- est envisagée avec tranquillité. **# Le journal officieux, Giornale d'îlalia, écrit que les déclarations de M. Salandra porteront sur deux points principaux. Le premier embrasse la guerre en rapport avec la situation militairede la Quadruple-Entente; le deuxième sur la situation intérieure du pays, qui fait montre de tant de sacrifices et de courage pour vaincre. LA CLASSE DE 1917 EN FRANCE La Chambre française a délibéré, mardi, sur le projet de convocation de la classe de 1917. Le ministre de la guerre Gaiiiéni a réclamé de la Chambre de mettre cette classe à sa disposition, dans la mesure du possible, de manière qu'elle soit prête au printemps 1916, au moment où d'accord avec les Alliés, le renforcement et l'armement de la France lui permettront de faire un effort décisif. La Chambre, à la suite de cotte déclaration, a voté le projet de loi par mains levées. La classe de 1917 rentrera le 5 janvier 1916. DECLARATIONS DE M. SKULIDIS Au cours d'une interview, accordée au correspondant du Temps, le président du conseil Skulidis a déclaré qu'il n'appartenait à aucun parti et n'avait pris la lourde charge du gouvernement que pour servir son pays. Il a déclaré que ses efforts, ainsi que ceux de son gouvernement, étaient dirigés de manière à surmonter les difficultés, qui ont surgi avec la Quadruple-Entente, à la suite d'un malentendu. Il a terminé l'entretien de la sorte : « La Grèce se trouve entre le marteau et l'enclume. La situation du gouvernement est excessivement délicate et très dangereuse. Nous faisons tous les efforts pour observer vis-à-vis de la Quadru-pleEntente la neutra;ité la plus absolue. .Mais il faut que les alliés allègent notre tâche. J'ai l'espoir absolument fondé que tout se résoudra et que les pourparlers actuellement flottants des alliés démontreront que la Grèce est et restera digne de la confiance de ces derniers. FORCES TURQUES EN THRACE Le Times annonce de Salonique qu'on a lé îa présence en Thrace de forces turques ci' une importance de quatre divisions. LE ROI PIERRE DE SERBIE D'après une information do Milan au Times, le roi Pierre de Serbie est tellemen fecté au sujet de son pays qu'on crainl rieusement pour ses jours. Bien que le roi soit très souffrant, il demande constamment à partir au front. LE PARLEMENT ROUMAIN M. Michel Phorekyde a été élu président de la Chambre des députés roumaine et M. Basile Misir, président du Sénat. DISTINCTION BULGARE A ENVER PACHA Le roi de Bulgarie vient de décerner au ministre de la guerre turc, Enver pacha, la grand'eroix de l'ordre de Saint-Alexandre. LE MARECHAL FRENCH Une dépêche de Londres annonce que le maréchal French, esc venu mardi au Foreign Office. ISSA BOLETINATZ N'EST PAS MORT Le Journal annonce que, contrairement aux bruits qui ont circulé ces derniers jours, le chef albanais Issa Boletinatz ne serait pas mort. Son fils, Aden Boletinatz, qui est officier dans l'armée italienne, a reçu une lettre de son père le prévenant que ce dernier est toujours en bonne santé à Cettinje, la capitale du Monténégro. UNE ENTREVUE IMMINENTE A SCUTARI Le Secolo apprend de Brindisi qu'une rencontre est imminente à Scutari entre le roi Pierre, le roi Nikita, Essad Pacha et quelques chefs des Malissores. On délibérerait sur des mesures défensives communes contre les attaques germanoaustro-hongroQses. LE TRESOR SERBE EN FRANCE D'après des journaux romains, le trésor serbe n'aurait pas été envoyé à Scutari mais à Salonique, d'où il sera transporté en France. LE GENERAL SASONOFF . Le Morning Post apprend de Stockholm que le corps du générai Sasonoff, mort en Allemagne, après avoir été fait prisonnier à la bataille des Lacs Majeurs, est arrivé à Stockholm pour être transporté en Russie LES EXPORTATIONS AMERICAINES Les Daily Nezvs mandent de Washington : Un projet de loi frappant d'un impôt l'exportation du matériel de guerre sera probablement soumis au Congrès. Cet impôt atteindrait 20 p. c. On estime qu'il rapporterait à l'Etat environ 40 millions de livres sterling et peut-être davantage, car les exportations se rapportant à la guerre se sont élevées, pendant les neuf premiers mois de cette année, à 200 mill ions de livres et elles augmentent sans cesse. INCIDENTS A LA CHAMBRE ROUMAINE Au cours de la lecture du discours du trône, au Parlement roumain, les unionistes ont tenté de troubler les manifestations de la majorité. MM. Filipescu, Mille et Thomas Jonescu manifestèrent bruyamment. La majorité applaudit avec vivacité et fit des ovations au Roi et au gouvernement. A chaque interruption, le Roi cessait la lecture du discours et attendait que l'incident cessât, i-e discours prononcé, le Roi a quitté le Parlement en compagnie de la famille royale. Après que le Roi se fût retiré, le député du parti gouvernemental, DrManokscu, engagea au calme le groupe des unionistes, voisin du sien. M. Mille répondit insolemment. Un tumulte s'éleva, au cours duquel M. Mille qui continuait à manifester avec véhémence fut gif fié par plusieurs assistants. L'EXPEDITION PACIFISTE AMERICAINE Le Nationaltidende annonce que les pourparlers engagés entre le millionnaire américain Henry Ford et les compagnies de navigation réunies de Copenhague au sujet de la location du navire Oscar II en vue de l'expédition pacifiste en Europe ont abouti. Toutes les cabines de lreclasse ont été affectées aux membres de l'expédition. LE CABINET PORTUGAIS Le nouveau cabinet portugais est formé et se compose comme suit : M. Affonso Costa, président du conseil et finances; M. Norton Mattos, guerre; M. Victor Continho, marine et M. Albusto Loares, affaires étrangères. LE MOUVEMENT PACIFISTE AUX ETATS-UNIS L'Agence Reuter mande de Washington : Les tentatives multiples, faites par divers groupes pacifistes, ne trouvent pas d'écho dans la presse américaine. Le New-York Tribune et d'autres journaux s'élèvent contre ce mouvement pacifiste. M. Ford dépensera pendant les deux premiers mois de sa campagne une somme d'un demi-million. Il a loué l'Oscar II pour 32,000 dollars. LA FLOTTE ANGLAISE DOIT ASSURER LE RAVITAILLEMENT Du Times : L'Angleterre doit à tous prix augmenter sa flotte si elle veut que le pays ne puisse être menacé d'être affamé par les manceud'un ennemi audacieux. Une lecture faute à la section de la Navy League par l'ingénieur Pearson vient de confirmer une l'ois de plus celte vérité. Ce n'est pas une exagération, a dit le speaker, d'affirmer que si la communication par mer entre les contrées productrices éloignées et l'Angleterre étaient interrompues, la famine régnerait dans moins de six mois. Et le seul moyen de garder libres les communications indispensables est pour nous de posséder une marine de guerre, non seulement forte, mais d'une supériorité si écrasante qu'il soit impossible à toute puissance ennemie de l'annihiler. Il faut bien se dire que les navires de commerce, si rapides qu'ils soient, sont très vulnérables, et la moindre flotte de guerre jetterait dans leur circulation un trouble tel one la crainte seule de ce trouble condamne- rait leurs propriétaires à ne pas leur faire courir le risque de voyages lointains. Pour faire toucher du doigt la façon dont les Anglais dépendent des contrées voisines ou lointaines pour assurer leur vie de tous les jours, l'orateur a considéré quelques articles de consommation courante. Au déjeuner, par exemple : Le thé, le café, le sucre, dont chaque livre vient du dehors. Le pain est importé pour les trois quarts. Le beurre : plus de 500 millions de francs ont été payés, l'année dernière, pour cette denrée de première nécessité. Les œufs. Il en a été importé, dans le courant de l'année, plus de 2 milliards. Le lard {bacon), en quantités immenses, arrive de l'étranger. Pour ce qui est du bœuf, dont la consommation est énorme, il provient, pour la plus grande part, de l'Amérique. Le mouton vient de l'Australie et de la République Argentine. Il n'en est pas arrivé, dans le courant de l'année, moins de 7 millions. En une seule quinzaine, les steamers Medric et Cedric en ont amené, aux rives de la Tamise, 52,706. Quant aux vêlements, tout ce qui est coton ou soie est importé; la laine l'est également dans une très forte proportion. Tous ces chiffres tirés du Board [ Trade doivent engager l'Amirauté à faire l'usage le plus large et le plus rapide des crédits que le gouvernement a mis à sa disposition. ♦«»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le quotidien gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1917.

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