Le quotidien

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s.n. 1915, 23 November. Le quotidien. Konsultiert 21 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dv1cj88q3t/
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S? nnnùQ, n° 301 ie numéro S centimes* ■BBEMiBBMaVMa 1 r *"f•'*f rtiTTTTTmiTll m Mardi 23 novembre 1915, A dresser toutes les coinmanications A LA JUNftla flliBâs'e du « Quotidien », US, boulevard Militaire ADRESSER TOUT CE QUI CONCEStNl LA PUBLICITÉ x ARTHUR LAURENT Administration pour la Belgique 70, rue da Midi (près de la Bourse) les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. (Vendu chaque jour, dès ï heures du malin, à Bruxelles et en Province) Gaston BONNET, Directeur général.Alfred -W. GASPART, Directeur de la Rédaction.A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. Le journal décline toute resp nsabilili quant à la teneur des annonces. Etats-majors et Quartiers généraux {Suite et fin) Nouvelles de la Guerre v—"—>-\—«SS-4-0- ECHOS LITTERAIRES, ARTISTIQUES ET SCIENTIFIQUES Mort d'un romancier. — Théodor Pantenius, un romancier bien connu en Courtaude et dont plusieur» œuvres ont été traduites en français et en anglais vient de mourir à l'âge de 72 ans. LA QUESTION DE L'OR Les.autorités maritimes anglaises viennent de hollandais, he uoucraa'niy cnurgu u ùîro giwuw quantité d'or provenant des Etats-Unis. Cet or était consigné au nom du Trust néerlandais d'ou- L'emploi de Vopium dans le monde. — Nous avons annoncé que le gouvernement russe avait l'intention de prohiber formellement la vente de l'opium sur toute l'étendue de son territoire; le »..--,j»>^,„„i ^U.^,^,„ ,» *&£mà MÙ /-otto mai-iirn il v se comprennent quand on songe aux méfaits innim- brables de ce terrible poison. L'opium est employé en thérapeutique pour comtremer et destiné à la Banque nationale dos Pays- baUre1>insomnieetpourcalmerlesdouleurs. mais, Bas. Les autorités anglaises afiiiuieni d'autre part àdosesélevéeSjaulieud>CtreunstUpéfiant, il deque cet or avait une tout autre destination.j vient un stimulant et provoque une sorte d'ivresse ( suivie d'un sommeil agité et profond. Les OrienAUX NOUVELLES GALLES DU SUDjtauxsonttresfriands de cette ivresse spéciale, qui On mande de Sydney qu'une grande manifesta- éteint les facultés intellectuelles et ne tarde pas à lion de charité a eu lieu dimanclie dernier a l'effet dégénérer en abrutissement. de recueillir les fonds nécessaires pour venir effi- Malgré les fumeries de Toulon, où se donnentlient en aide aux populations civiles violâmes rendez-vous quelques officiers de marine, La q,>aa< , ,tité d'oitüum consommée en France est très minim*. de a guerre._ . .,...,.. ,._.,. _,._En Asie, au contraire, il s emploie aussi couramLa journée a produit plus de 3o,000 livres slcr;x JLxment que chez nous le tabac ou le cafe. La recherche ling, et la somme lob,le recueàUie jusqu'à present deœtteivresseoptiaqueprovientvraisemblable. par les autorités des Nouvelles Galles du s'élève à plus de 2 millions de livres. Sud ment du goût qu'ont les Orientaux pour les jouissances négatives de la vie contemplative. EXPOSITION AVICOLE La Ligue avicole hollandaise vient d'organiser à Adrnhem sa quatrième exposition internationale. Il y avait plus de 1,700 lots exposés, la plupart de la Le colonel anglais Watson conseilla, en 1773, à la Compagnie des Indes d'importer de l'opium en Chine. Le Céleste-Empire en fit bientôt une consommation si effrayante que, déjà en 1S00, le gouvernement chinois dût interdire l'introduction; mais, Dans la classe réservée aux pigeons de luxe, le prix de la Reine pour la plus belle collection do pigeons a été attribué au chevalier \V. van Heulen. Hollande, des pays Scandinaves et d'Angleterre. Les malgrélegpejncs^^ éditéescQntreksimpor plus hautes récompenses ont été enlevées par- MM. tateurSj]escontrebandiers, avec la complicité desSpruyt, de Gouda, Lcefton, de Newcastle, Effenck, h„utsfonctionnaireSjréussirent toujours à fairedo Copenhague, etc.-passer leur néfaste produit. Les mandarins et les lettrés fuient les premiers fervents de la pipe de jade au long tuyau et, peu'à peu, le peuple suivit cet exemple. L'ARMEE DU SALUT The World, le journal mensuel de l'Année du Salut, publie, avec une introduction de Mm? Bramwell Booth, la générale de l'armée, une lettre au colonel Govaars, qui représente l'Armée du Salut en Serbie. Ce dernier Comme l'alcool, l'opium est un excitant général et sans action spécifique ; il développe chez chaque individu le penchant qui lui est naturel : l'avare se croît riche, l'ambitieux se voit au faîte des grandeurs. Mais à la suite du bien-être qu'on éprouve trouve à Shabatz où il secourt decefait ' onne .tardePasasuccomber à un lourd les pauvres. Il demande, dans sa lettre, cinq cents machines à coudre pour des jeunes femmes de Serbie qui pourront ainsi trouver de quoi gagner leur vie. . mmeil, au sortir duquel en a les membres brisés et le cerveau engourdi. Puis, insensiblement, on | prouve qu'une insensibilité iphysique et morale qui [confine au dégoût et si l'on échappe à la paralysie NUMISMATIQUE DANS LES TRANCHEES DECOUVERT: générale, ce n'est souvent que pour sombrer dans [lafolie. En creusant une. tranchée dans la région située! :iexisteenChil'euncurieux album qui repré- entro Arras et Albext des soldats ont trouvé diverses ' sentela« Viedufumeurd'opium ». On voit, sur médailles et pièces de monnaie qui ont été expédiées laPremière planche, un fumeur couché sur un riche s , «.I,. 111 v r..,,.- T ~ ™„o ,.,.of„,.sopha et entouré de tout le luxe qu'on peut souhai- a la Bibliothèque nationale a Pans. Le consL-rvatcur A ..,,,,. , ,,-i11 mi1 •er ; peu à peu, d'imaee en imatre, il déchoit, se ce- grade physi. tombe clans une profonde mi- sère et finit par mourir sur une natte sordide,point do vue numismai/ique entre autres les sur- •■ . . , ,. après avoir ruiné sa femme et ses eniams. Cette propagande par l'image n'a pas em] de la section des medailles a reconnu que plusieurs d'entre ces pièces avaient une très grande valeur au iPusage de l'opium de désorganiser pn la société asiatique. Ainsi les -tableaux accrochés ! aux murs de nos écoles communales pour in Une pièce da 20 francs frappée eu l'an XI et portant à. ïn\mier Consul », et au : « République». Une pièce p ,ux petits l'horreur de l'alcoolisme n'ont pas f-diminuer chez nous le nombre de cabarets. irons cependant que les mesures sévèri ises par les gouvernements des deux grands empire.-, ! asiatiques, ainsi qu'une traque sans pitié des cen- • trebandiers, fassent disparaître complètement

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le quotidien gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1917.

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