Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 31 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 25 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/fb4wh2fd26/
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LE XXE SIÉCLE Rl'iD ACTION & ADMINISTRA TIO K ![ ta rus d« !a îonrse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14,05 Directeur : FEKKAliD l'EUEAT Tentes tes comTnunicatioîis concerna,i la rédaction douent être adressces s S1",rue de la Bourse, Le Havre. lqndon OFFICE: 21, Panton Street Mercredi 31 Mai 1916 ABONNEMENTS F^anaa 2 fr. 50 par mofs. » 7 fr. 53 par fimestr* r*P| Tgj§p| #naleteprê,... 3»h.ôd. PSP 0*3)*. ^ " •••• 'Sfr,£tf. par trimeate Autres paye.. %:t, j>ar -- 'fisL ^ * . 9 rr. » par trlmestra PUBLICITÉ Wïm ^aSS^ji S'adresser à l'Administration )urnal au Havre ou à Londres Ainancss 4' page: Ofr. 4"i la ligne Patitesan.ion jes4* paga: 0fr.30laligno Les petites annonces sont également reçues à la S iciétè Européene d3 Publicité, io, rue de La Victoire, Paris, qui cri a le monopole pour Paris. M JSBL JSSÊ^JBL -fi». Quotidien &3eige paraissant au Havre PLMËNDECOMMUI AVEC LES BOCHES! • i>0« Plutôt toutes les misères, disent les ouvriers belges opprimé qu'une paix allemande... —Q— Nous signalions hier les déclaratior désabusées diu pacifiste anglais sir I-Ian 2 Winston, convaincu- aujourd'hui (lue li ■ plus solennelles conférences de La Haj valent moins qu'unie artillerie lourde poi protéger l'indépendance d'iun petit pays. Tous les pacifistes anglais ne sont nK heureusement pas aussi bien guéris de lei mal, M. Qoudurier, correspondant du Jou nal de Genève h Londres, vient prériséme (numéro dlu 28 mai) de recueillir les con ttencês d'un de ces utopistes ù qui vin mais de guerre n'ont pas encore dtessillé 1 1 i yeux. Notre confrère suisse raconte qu'il a i l'occasion do s'entretenir ces jours-ci av «ne Coule d'Anglais de toutes les conclitioi et que partout, sa-uif dans un cas, il a trou' la môme résolution guerrière. ci Est-il nécessaire, dit M. Coudurier, spécifier qu'il s'agit d'un pacifiste radie! que la guerre n'a pas encore suffisamme instruit sur la différence qui existe enl l'utopie et la réalité ? Il parlait avec conv -tion de l'horreiur que lui inspiraient ce-/fui voulaient dicter la paix à l'Alleanagr ! Selon lui, il fallait se montrer généreux v ù-vis des Germaine, négocier fraternel! ment avec euix, et jeter les bases d'une pc honomable .pour tous les partis, do façon ne pas créer 3b haines irréconciliables, d' jailliraient, dtïns un avenir tproc-hain, nouvelles querelles, de nouvelles guerres d Je dois ajouter que ce pacifiste impé t tent était le seul de son avis dans le cer de politiciens où je me trouvais. » Quand it eut fini de nous exposer s rêves chimériques, je lui demandai simp ment s'il pouvait traiter d'égal à égal gens qui, dans la vie ordinaire, ne se c( (luisaient pas comme des gentieme k Non- n, avoua-t-il. h Croyez-vous que Allemands aient fait la guerre, sur terre sur mer, comme des gentlemen ? — Non avoua-t-il encore, k Alors-, comment pouv vous envisager lia possibilité ide négoc l'iov..' conduites sur le pied d-'êgolité en d'es gouvernements qui -renient leurs s ment s, qui considèrent les traités com3 de simples moreeauix de papier sans imp tance, et des gouvernements qui ne si partis en guerre que pour défendre leur ] rôle donnée ? » "Mon pacifiste, qui est parfait honnête homme, s'en tira en dtem « Evidemment, le problème est presque i possible à résoudre »; Par-mi tes Belges aussi, mémo règle même exception-. La môme règle : voloi de lutter jusqu'au bout, de ne rien oubli et de continuer, après la paix, la guerre nos sold-ats se font gloire d'avoir porté < couîps sensibles à lennemi qui a trom envalii et martyrisé notre patrie. Mû: exception : de-ci, de-là, un pacifiste impé tent uu un pauvre homme aigri qui si iKiite, en catimini, une paix « qui ne feu pas trop de mal à l'Allemagne », une in qui ne remdlrait pas tout à fait imposait) pour l'avenir des relations de bon voisin; aveic elle. On invoque à l'appui de ces il s-ions, nature-Heflient, la raison et linté de la Belgique ! Des liens de famille, < relations 11itèlleictuelles ou économiques ont pénétrés de c-ette idée, les malheiurei qu'après la guerre comme avant il ta-rn vivre avec les Boches, et ils plient a ce superstition l'intérêt même du- pays point de préférer à une victoire qiui ecra rait l'AUeiinatlne une paix qui ne d-resseï rien d iirudueti'ble entre les bourreaux leurs victimes. Chez eux, le respect de 1 lemagme suirvit & la colère que leur ont r njirée ses orimes et ils en veulent piese plus aux trouipes du kaiser d'avoir comp mis l'honneur germanique que cl avoir m t.yrlsô notre pays. Par habitude intellectui ou sentimentale, ils sont restes germa philes et, qu'on nous passe le mot, ils ragent d-avoir à détester les Boches. Au ne se résignent-ils que rarement a pen et à agir contre eux avec l'énergie qu ex le salut de la-patrie. . . La patrie n'en mourra pas. Une huondi ne fait pas le printemps. On a le droit s'étonner que deux ans d'exil et les mane vres des agents que l'Allemagne entretie aujourd'hui encore, en France, en Ans terre, en Hollande n'aient pas fait plus ravages. A l'armée et à l'arriére,, on ne \T> verait pas un Belge sur cent qui ne soit solu à faire et à souffrir tout ce qu il faui pour abattre l'Allemagne, pour lui faire nier tous ses crimes, pour la mettre h d'état de recommencer dans dix ans. Nou-s diison-s : à l'armée et à 1 arrière. t ipou'i* les Belges de Belgique, la question, se pos.e même pas. 11 ne tiendrait qu a ( d'obtenir des adoucissements à leur ca; v,it-ô Leurs geôliers leur font des grae S'ils voulaient se laisser amadouer, qw ipluie de faveurs. Se laisser amadouer ! f lût la mort que la honte. Et ils attend avec patience l'écrasement de lAllemag Le bruit, s'était répandu en Belgique < telle ou telle personnalité socialiste des pi alliés avait laissé entendre qu'on po-uin peut-être bien s'occuper de la paix... f de suite les ouvriers socialistes se sont h anés M. Vandervede a reçu il y a quel' temps cette espèce de « serment », dont cité le texte, samedi, dans son discours Rouen : « LA CLASSE OUVRIÈRE BELGE Ti DhCIDÊE .1 PASSER PAR TOUTES L MlSf.RES, A SUPPORTER TOUTES I SOUFFRANCES, POUR NE PAS AVI UNE PAIX ALLEMANDE, UNE PAIX ( NE SOIT P tS UNE PAIX DURABLE DEFINITIVE. » Il faudrait plaindre les Belges qui pc liaient lire sans émotion ces quatre lig sublimes. Toutes les misères, toutes souffrances ! Et les malheureux meurent faim. L'Ame de nos soldats et de nos offlei rend, sur le coin de terre belge resté lit le même son héroïque. Ecoutez le tén gnage que leur rend, dans la Gazette Lausanne diu 28 mai, un confrère suisse revient de notre front : a Pendant In ilAieuner. on narlr, de fn ^ ^ ^ ~ T relèvent et L'ON SENT DANS LE REGARD d DE CES HOMMES LA VOLONTÉ FROIDE, ' AFFREUSEMENT CALME, DE NE PLUS AVOIR DE RAPPORT A^EC n EUX », MEME APRÈS LA VICTOIRE. Ah ! ces protestations, combien en avons-nous en~ tendit, sortir de la bouche de cléricaux, de libéraux, de socialistes ! POUR EUX. LES ALLEMANDS SONT L'ENNEMI IRREDUC-27BLE. LES BELGES ONT TROP SOUF-vhRT. j) s Les Belges ont trop souj[erl ! Voilà le fond de. tous leurs sentiments et de tous leurs raisonnements à l'endroit de la guerre et de son lendemain. Tant pis pour ceux qui ne le comprendraient pas. Tant pis pour les agents, conscients ou non, du roi de Prusse. Un fossé que rien ne peut combler séparera f désormais le peuple martyr du peuple l>our-: rea/u. Mal-heur à quiconque ne le compren-;e! drait pas. - Ed. LABEY. | Mm kçonjk paînafism? i- gt C'est le « Neptune » qui l'administre à ur journaliste d'extrt-me-gauche qui n'avait pa: craint d'écrire que, si on annexait à la Bel gique des terres actuellement allemandes ' les Wallons demanderaient à se voir plulô ^ r-aittaclier à la France. Le « Neptune » rappelle l'autHr de ce article que Flamands et Wallons sont Bel ges du même cœur et tiennent à le reste: le dains une patrie où tous les Belges de boj il, 1 sens s'attelleront à la tâche sacrée d'affer ni mir à jamais l'union nationale. re i Le « Neptune » avait auparavant démon o- | tré que l'intérêt économique de la Belgiqu îx ' s'aiccorde avec l'intérêt de sa défense -natiu ie. i nale pour réclamer les agrandissements ter is- ' ritoriaux et que ceux-ci sont aussi nécessai e< res à la vie du port d'Anvers qu'à la sécu -ix rité des industries de Liège. Cet avis réîl-i à chi d'un jom'nal qui n'a aucun caractère pc où litique et qui n'est pas plus flamand qu le vallon, mais examine uniquement du poin de vue belge les piroblèmes nationaux, mé îi- rite bien un peu plus d'attention que les vi .ie tupérationis de gens qui oontiraient à êtr hallucinés ipar le spectie du cléricalisme., es -pour le iplus grand profit du Roi de Prusse Ie- es * «: LE SORT DES HOMMES et DE 17 A 35 ANS EN BELG QUI 3zl >)0C( la,- L' » Echo Belge » écrit que cb a ci ue Belg( re de 17 h 35 ans, a rern de l'auministre 3i- tion allemande une carte' d'identité, ne Ghaqiue mois, les hommes valides de 17 Dr- 35 ans doivent comparaître devant les ai int torités militaires. Si l'un de ceux-ci q.uitf >a_ .clandestinement le pays, la commune qu' u,n liaibite est tenue ftoiir responsable. nt : m- & l£SFAITSDUJ0U1I er, ))0((. où les Les Bulgares poursuivent Voceupalio systématique de la Macédoine orientale 110 Vannée grecque fait place nette. Le v<. ui" Constantin et le gouvernement ont choisi l ,u~ politique d'abdication, et il paraît. mem> qu'un accord aurait clé conclu avec Venyu hisseur. L'émotion est très vive en Grèc mais il ne faut pas concevoir le {ol espoi que cela suffira à /aire changer de voie de la" dirigea-nts ralliés à la politique allemande. f JWVWWWW les les Vémolion soulevée dans les Etats du Su lx' ilfr VAUemagne. par les nouveaux projet u*a dit gouvernement sur la question des vivre est tellement intense et se traduit par d au telles manifestntions de résistance, qiïu se" voyage du chancelier dans ces Etats a él ait décidé. M. de Bethmann-Hollireg avr comme tâche de leur taire accepter les d( cisio7is du k dictateur des vivres ». 1S~ — Licbhnecht, après une vive allercatio ^ avec le urne d'instruction, a été mis au si r°; cret. 'I,1 " liWWWWWW :11e io- Dimanche dernier, dans toute la Grandi îii- Bretagne, les hommes mariés âgés de ving ssi sept à trente-cinq ans devaient se présente ser aux autorités militaires pour être incorpc ige rés. Ils constituent les groupes Derby ni mérotés de 3? à 4.1. l/WWWWWV de 3U- Le journal suédois Sydsvenska Dagbl; nt, det apprend; qu'une compagnie allemande [le- acheté la mine de cuivre Charles-XV, situe de à Trogdaryd, dans le district de Yonkopini DU- en Suéde. Elle compte en tirer 7,200 tonne ré- de minerai annuellement. ira ; wwvwwvvil ! La délégation du Conseil d'Empire et de l Douma russe s'est arrêtée, au retour d - front, au camp de Mailly, pour y saluer le soldats du tsar. Elle est attendue à Rom ^ dans le courant de la semaine. IWWWWWll gs- Le vieux comte Okuma, président du coi I seil japonais, a indiqué, dans un discoin lu- | qu'il a prononcé avant-hier» sa prochain ant retraite en faveur du baron Kalo. ne. tvwwwwvii pie tys La conférence qui s'est tenue dernièr< •ait ment à Nanhin entre révolutionnaires ch ">ut Mis et délégués du gouvernement n'a donh idi- i aucun résultat. Parmi les révolutionnaire l'Ue mômes, il y a irois partis : le premier vei I a maintenir Yuan-Chi-Ka'i, le second vei de l'éliminer immèeliatement, et le troisième . laisser au pouvoir jusqu'à ce que le Pari, erp ment ait été réuni et un autre président éli po Le cabinet reconstitué il y a un mois jfo abandonné ele fait- la direction des affaire aux fonctionnaires du Palais. Par-elessi ijjj tout, la situation financière reste critique, ET ^ m. AU FRONT BELGE II —-»°«— d0 VIFS BOMBARDEMENTS DE NOTRE ARTILLERIE ers 29 mai. — Activité d'artillerie -réciproqu 10'" considérable, dans les parties au nord et ; de. centre de l'armée belge. ÏU1 En riposte au bombardement de Porvy: et de Gaeskerke, nos batteries de tous ça jîle Lies ont effectué des tirs do destruction si INCROYABLE CYNISME D'UN PAMPHLETAIRE BOCHE —»o«— UNE REPONSE du irotessirKosBitentfgrlyli preroqne u protestalii ciiflsite Js rmip de sait Nos lecteurs connaissent le chanoine Rose nb erg, ce professeur au séminaire de Pa-i dei'born, dont les accusations calomnieuses contre le clergé belge ont provoqué la réponse collective de l'épiscopal bel^e. Loin de rétracter rien des affirmations dont les évôqnes belges ont .prouvé le caractère mensonger, le professeur Rosenber^ | les maintient avec uu cynisme vraiment in-| croyable. Voici, en effet, ce que nous lisons dans le « Tijd » qu'on n'accusera pas d'exa-: gération ou de parti-pris : « Ainsi qu'on sait, le professeur Bosen-^ berg, leader catholique allemand, s'est éle-vé contre le fait que les troupes allemandes auraient commis des actes d'excès en Bel-g.que. Dans le livre qu'il publia pour réfuter les écrits de Mgr. Baudriilart se trouvent de graves accusations contre la ^ po-pulatiom belge, contre les frank-tireurs, ^ et particuLièrement contre la population ~ et les prêtres du diocèse de Namur. » Comme le professeur Rosenberg visita . Namur pour — soi-disant — enquêter sur . place, Mgr. Heylen s'est vu dans la néces . site de protester en tant qu'évêque contre ^ des allégations inexactes, t « En premier lieu l'évôque die Nomur - reipiroche ;\ Bosenberg de n'être pas vemu le - voir lorsqu'il mena son enquête ù. Namur = même, bien qu'il sût qu'il était en posses- • Siion dtes meilleurs tiêmoignaiges au suyeti • des calomnies et des exactions commises contre les prêtres. » Mgr Heylen réfute ensuite, au moyen d'e preuves indiscutables et écrasantes, les observations du dit Rosenberg concernant ï les faits qui ont eu l'évêché de Namur pour ' théâtre. Déjà, au cours de son voyage à Rome, l'évêque de Namur avait fait parve-, nir une protestation à Rosenberg, par l'en-' tremise de l'évêque de Mayense. » (On sait que Mgr Heylen s'ailèta à Moyen-ce au :t cours de son voyage.) [>. )> Or, Rosenberg répondit récemment-à e Mgr Heylen : « Nous différons totalement il d'idées. Mgr Heylen dément catégoriquement qu'il y ait eu des francs-tireurs dans son diocèse. Moi, je maintiens qu'il y en ^ eut Les preuves de Mgr Heylen n'émanent ~î que d'une seule catégorie de personnes.Moi, je puis prouver que les prêtres francs-tireurs ont existé, car on vient de condamner en Belgique des curés pour avoir a,id.é de,s jeunes gens beiges à partir pour le front. Or, si des prêtres belges sont en état d'auir 1 ainsi, ils sont capables de commettre les \ actes imputés3 aux francs-tireurs. » i » On voit que Rosenberg ne réfute aucun r ? preuve avancée par l'é\éque belge et qu il - n'appuie d'aucune preuve son aocusat'on. Mais de quelle-logique monstrueuse use-t-ilv r Parce que des prêtres montrent aux jeunes s gens leur devoir vis-à-vis de leur pays, injustement attaqué, ils auraient pu être de? f rancis-tireur s ! » Je puis ajouter que Mgr Heylen regrette <1 que le patriotisme de Rosenberg ait rendu 5 celui-ci aveugle à cause, en grande partie, de son fanatisme pour le kaiser qui en-c voya à Wilson, à propos des francs-tireurs, a la dépêche que l'on n'a pas oubliée. » é a Inutile, n'est-ce pas, de rien ajouter aux •- réflexions du « Tijd ». Le jugement du journal catholique hollandais dit assez que le« n neutres impartiaux n'hésiteront pas un ins-:- tant entre le courage et la franchise de l'évoque qui défend l'honneur de son clergé et de ses ouailles et le cynisme de l'apologiste du Kaiser. N'importe. Malgré la dure expérience que nous avons faite de l'avilissement des ca-r tholiqiues allemands,nous n'aurions pas ci a. sans des témoignages comme ceux-ci, qu'ils fussent tombés si bas... ;; Les Belges dans les usines de perre •, . en Angleterre C'est un fait qu'il ne servirait de l'ion d( a nier que la Gompulsioa Bill, — la loi sur !i " conscription générale, qui appelle sous 'e; s drapeaux tous les Anglais de 18 à il ans, — ® a créé un malaise dont souffrent les réfugiée belges en Angleterre. En attendant que .soient prises par le gouvernement belge les décisions définitive; ~ qu'il jugera nécessaires pour renforcer les effectifs de notre armée de campagne, nos réserves, nois dépôts et nos ateliers militaires, quelques observations peuvent et doi vent être faites au sujet de la situation particulière des Belges, — militaires ou civile.. f — employés dans les usines de guerre er Angleterre. , Il n'est pas indifférent do savoir que le? militaires l>elges valides ou invalides mis • . la disposition de ces usines, l'ont.ét-é h lf ; suite dejd-emandes directes ou indirectes for ,e initiées par le gouvernement anglais. 11 er a été de même pour certains ouvriers belge; '• -qui faisaient cependant partie du oontingen a spécial de 1915. D'ailleurs, le gouvernement 4" anglais, comme les gouvernements de Ion; s les pays belligérants, conserve, avec raison des milliers de militaires et de crviis valides dans les établissements travaillant pour k défense nationale. Pour dissiper toute équivoque et mctln 1rs ouvriers belges, q.ui travaillent en Angle terre, dans ces conditions à l'abri-de toute suspicion imméritée, il suffirait, semble-t-il die leur faire porter -un -signe extérieur d' leurs fonctions. Aux militaires de nos an ciennes classes et aux militaires réformés e, on rendrait l'uniforme ; aux autres militai .u ires et aux civils militarisés, dont le main lien aux usines sorait reconnu indispensa ;e ]-,]n. même après un nouvel aippel d'iiom i- mes, on donnerait un u b:idge n, un insigm n' Mi.Vi.il. — un brassard, par exemple, an,. i"H ) pu 1)1 i IHillllHII III || DEVANT DIXMUDI -0)0 « Impressions d'un jour&aiisie suisse après use visits sur TTser Un collaborateur de la » Gazette de La sanne » cjui signe P. Calame publie en moment dans le grand journal suisse d'i téressantes impressions • d'une visite i front belge. Détachons d'un de ses articles cet émo viant croquis de Dixmude : » Nous arrivons en face de Dixmud Là-bas, à ma droite, tout près, je vois grandes ruines toutes noires qui, malg | un soleil de printemps, gardent un t mystérieux. On dirait quelque antiq manoir hanté par des esprits malfaisan Aux côtés cte cette construction — l'a ciennajniinoterie célèbre par les sanglai corps à corps qui s'y livrèrent le 10 i ve-mbre après un bombardement mei trier — des habitations, des raines a paraissent. Elles s'étendent sur un gra espace, découpant l'horizon de fines dt telures. C'est Dixmude, terre d'héroïsai où Belges et Français, sous les ordres F amiral Ronarch et des chefs belges M ser et Jacques, luttèrent comme des lie jusqu'au jour où, après quatre heures | combat corps à corps avec des ennenvs ( poussaient des prisonniers devant e (voir « La Campagne de l'Armée belge n'étant plus soutenus par l'artillerie, munitions étant épuisées, ils cédèrent terrain et se replièrent dans la direct! de Caeskerke, où nous reprenons la roi du retour. C'est alors que le commandf L... me dit : — Vous savez que les Allemands n( aperçoivent très bien. Du haut de la i noterie ou des monuments en ruines c vous voyez là-bas, ils se rendent très ex tement compte de ce que nous faiso Nous pouvons être signalés ; aussi, ce me je veux vous év:t,er tout accident sagréable, nous allons marcher plus v Et tandis, que nous nous éloignons, s? ' cfue j'aie conscience du danger que cours, je ne puis détacher mes yeux de ( te plaine cfui fut autrefois tranformée un véritable charnier. Te vois ces mas profonde^ s'ava,r»cant sur huit rangs profondeur, en poussant des cris sauvas s'écraser sur le sol marécageux, dans j trous d'obus remplis d'eau. Je vois nr i cp-- braves soldats b^Vres cachés derr; 1 Ie talus du chemin et de ln voie ferrée < nnus croisons, attendant l'ennemi de n ferme, oubliant la fa.t:<rue, se faisant t | — certains continents couchaient den ' dnnze jours à l'enrir^t où la nu"t les tr va.it nrur rénondre à l'npnel du roi d i on sirrnaîa,it. ln în-pcpnco partout dans trarnehé^s. pendnnt c.^+f.e affreuse ba.fa où la R^^inue les dernier^ if benny fie ç^on t.^rr-ifo'r.e. C'est que nous sommes sur le chamn pnvT-.no-o On ma TYi^r>tre l'en ri roi t où h oïn-n npif.es FJ.a Pro'QPT'anf l.aq t.^nhp.-ent en hnri^t fi0 douleur, on j fait, VO'ir au horr? rJ'nne + r»rp.Q rlo rlo cb^m^ri dp fnv lVr»dvnit nré^ift I le flottement I tinnq ives des Allemands. Je ne p m «mr.êcher de regarder c« sol auiourd' s: calme. Je ne vois oue les gazo-ns t"c d "bus. des arbres malinsrres. des mais désertes, d'immenses paravents j-^unni qui, les uns deirièfe les autres, s'étend vers Ostkerke et Lampernisse. Ouelle ' snvon de se retrouver s-ur ces lieux c bres ou se joua la liberté d'un peunle, r tegé comme le notre par des traités et" pour sauve)- son honneur, sacri sesi vdles ses villages, ses foyers, qui endurer les pires catastrophes et n«i, impuissant, nu massacre de milliers d nocente, victimes. J'enviais à cet 7nst 1 h'si o ire du peuple belge. ,,vAl1 ' cruand on a senti, sur ces bords Yser toute In grandeur de l'héroi" des Belles, qunnd on a vu les t™, pou.i i amour du droit et de la iustice ont tenu des. jours et des iours.'qunnd a. entendu tes récits de ces hommes c ciers et soldats qui furent les omiiér, f.' Victoire de l'Yser. on rc«i-n!fP p" ! rr!®?1 3"e les nel'ti'es .tous les pays n ire.^ la Suisse en tête, n'-rent pa"s proti • contre - les actes de l'APemninV La Belgique méritait ce témoignas» respect le jour où, insolemment, l'amt sadeur allemand lui demanda le libi» v s ge sur son territoire. Mais maitenant' ses fns ont souffert et souffrent encore maux les plus terribles, elle mérite l'ad ration du monde entier. Cette nation grande non seulement Da.r le geste nu ' lit le ., août 191!, mais par son héroïsme tous les instants, aussi bien en arrière - front qu'aux premières tranchées. » Mos listes : de ^rlsonnien IWWvWVWW L'accueil lait par le public à la liste prisonniers que nous avons publiée nagv a montré qu'elle répondait à un besi ; Pour satisfaire au désir qui nous en a . exprimé, nous nous sommes vus obligés procéder à un tirage supplémentaire. ■ tirage est naturellement réduit et nous en geuns tous ceux qui désirent se proeu ; cette brochure d nous envoyer sans rel leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VINL , QUATRE PAGES D.'.' G II AND FORM. les noms de quelques milliers de milita. , belges dont les noms sont compris enlrt lettre A et DET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt p : les Belges, sera expédiée franco, contre l voi de e fr. 00, en un bon postal, au bur du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Havre. Pour l'Angleterre les demandes doit être adressées à n.'lre London Office, PTnîon Street (Leicestes- Square) Lom S W. Joindre G pence. — L'infant Alfonso d'Orléans, fils de ! fante liiilalie, a exécuté un brillant raid rien en volant d-e -Madrid à Carthakgène, [ On detioir o remplir lorgeme Aujourd'hui, aura lieu à Sainte-Adres un important conseil des ministres. Ni croyons savoir que les membres du gou\ nement y examineront la nécessité d'un n vcl appel d'hommes sous les drapeaux. Les Belges attendent avec calme la di sion qui sera prise dans celte réuni u- Conscients de leur devoir envers la p (.e opprimée, ils feront volontiers les sacrili n. qui leur seront demandés afin do. la rec lu quérir. C'est le sentiment que nous av< trouvé dans la plupart des lettres que 11 u. avons reçues depuis qu'on envisage l'év tualité d'un nouvel appel. A ce sentiment, nos correspondants, e. gnent un vœu qui ne mérite pas moins d'( je entendu. ré ' « Nous sommes prêts, nous écrivent-ils ur répondre joyeusement à l'appel du gom J0 nem-ent s'il a besoin de noui-, mais nous demandons d'assurer le sort des l'ami " qui vivent actuellement de notre travail Rien de plus juste en vérité. Il ne 1 être question un' instant de laisser dans L0" détresse les familles qui se verraient priv ir" de leur gagne-pain. P" Parmi les Belges qui sont aictuellemer nci l'étranger, beaucoup sont accompagnés :n" leur femme et de leurs enfants ou d'au ;e: membres de leur famille échappés de lî< de qme av-ec eux ou venus les i -:n>ndre d ei- l'exil, mais vivant tous du travail du p ns du fils ou de frère. Il va sans due que de familles devront être mises à l'abri du [ui soiin par des mesures d-ont l'ampleur de jx répondre à la condition particulière!! d(, déravorable qui leur est faite en terre éta les gère et en un temps où le prix de la vie le si ngulièrement élevé. on Nous ne doutons pas que le Couve ,je ment ait accordé à ce côté de la ques n.j toute l'attention qu'elle mérite et nous s mes certains que s'il fait appel à de 1 veaux dévouements, il prendra toutes tus mesures qu'ont le droit d'attendre les ni- gos do-n-t il réclamera le concours. Noue me demandons instamment de se montrer ac- large afin d'être juste. Accomplissant a qS tout son devoir,il aura le droit d'exiger ,ml les Belges fassent le leur. S sort de ffos pdseititftr je »o« * pf- " De nouveaux renseignements vieni ™ confirmer -ce que l'on savait déjà du matériel fait à nos officiers prisonnière Allemagne. es' Non seulement le beurre, le fromage, légumes frais, la viande leur font dé! ;CSI mais ils réclament même avec instance Rl'e pois c.hirhes et du pain. Nous avons pu me à ce sujet, des cerresp-ondances signifi ied Ves. Or, si tel est le sort des officiers 10r son-niers, quel doit être celui de nos sol "is internés ? ou- Ces faits prouvent o,u une vraie misèr ■■"t, Allemagne, ou une audacieuse mé-ooau Iac sainc-e des lois et obligations ele_ la gue nie Dans -ce dernier oas, des représailles ri •u- reuses s'imposeraient. S fil k paix pnsiturf pip non la on UN -DÉPUTÉ AMEPTC.ATN A QUI L' N'EN IMF OSE PAS S "Washington, 29 mai. — M. Gardner, i' présentant républicain du Mnssachuf ' * >ui C ngrès américain, a déposé un pi 'Tls de rés lotion par laquelle la Chambre rc>® clare qu'elle venait avec appréheni "'"t l iute paix prématui-i'e et non décisive ™" Europe, car elle favoriserait dans le me «er 1, u-i.yance que les nations peuvent vi ro- imniV:nent toutes les lois divines et aui maines. ier M. Gardner en justifiant son projet a « Je crois que le moment va venir c jn' peler.- l'ail1 nt ion sua- les raisons du gr I .(!■;• el is 1 i îB-t cl 11 parti de la paix à pirix en Allema. pic. Rien ne saurait , plu.- pré.jr'dic::.bte à la sécurité* future monde que les Etats-Unis devinssent nle complices de l'effort ôp rAllemagne ] °!1'' échapper au châtiment de son crime co ,,s l'humanité, l'onffi- 2 Dïtifââîms k II. iste "ou de LA TRIPLE-ENTENTF LT LE ROL-as- t Dii LA R'ùSsi'Jî -os- DANS L'EUKOPe L'_, DEMAIN jue les Londres, 29 mai. — Le correspondan ipi- « Times » à Petrograd a interviewé est Sasonov, ministre des affaires étrang el'e de Kussie, qui lui a déclaré avoir lu 1 de gràtiludc et vivenic-nt apprécié l'adr du élu roi d'Angleterre aux délégués parlei tair'es russes, ainsi que les paroles de —. Àsquilh, souhaitant la bienvenue aux tes russes. » L'accord absolu de l'Angleterre et e: Russie, a ajouté .M. Sazonov, signifie L ' l'Alliance formée en temps de guerre 3 tre l'ennemi commun devient une allii perpétuelle, basée non plu.- sur la néce: du moment, mais sur des -fondai ions ai tic- ment solides que la communauté des ,yrc rêts. » Grâce ei la sincérité ele 1 amitié rr la paix mondiale est assurée à nos enf et aux .'.infants de nos enfants. re » L'idée d'union de la France avec 1 fla gleterre et la Russie s'est réaîisée d re," manière tangible et no peut pas être anl sidérée désormais £i la légère, car il indubitablement établi, grâce à elle. yr- les puissances, centrales ont perdu \ -p guerre. rfs 11 La théorie d'après laquelle la Rr . ia aurait des desseins agressifs contre 1 .h n '"i 1 0 m-un--de la vérité. . our une issue définitivement assurée dan en- sud, avec des frontières convenablen ■au , fixées, avec la reconnaissance des di 'le 1 des trères slaves, les desiderata de la sie dans l'ouest sont obtenus. enl n La Russie ne se dresse pas comme 21 menace pour la Norvège el la Suède ; Ion père et je crois que la récente inquié au sujet des lies d'Alanel est heureuser , dissipée. n 11 est impossible actuellement de 'in- ner eles détails sur le projet de réfor aé- polonaises, mais la Pologne recevri jal- juste et équitable autonomie mise en ■t L invasion ôulgsre ^ en Grèce er- - ■■ »q« 1 . 3U- jCi. La politique d'abêtissement du roi lté Constantin. - L'injonction et la promess m- de l'Allemagne. - Un accord Mis , greco-bulgare? —-<3— joi- 'tre En publiant les informations qui dé cri» vent la marche envahissante des Bulga« , à res dans la Macédoine grecque il n'est pas er- un journal qui n'ait dit : l'heure décisivfi lui vient de sonner pour la Grève. Iles Hélas ! il semble bien que ce soit l'heure . » de la déchéance finale. L'impression est eut la même partout : le gouvernement grec i la se résigne. Il laisse l'ennemi héréditaire écs — ce sont les propres termes du roi de Grèce — fouler le sol acquis au prix de t à tant de sang. Il fait cela, sur l'ordre du tic Roi, parce que l'Allemagne exige fju'on res fasse place nette à ses alliés. Il y a un pe-igi- tit pays, moins armé que la Grèce, qui n'a-ans vait pas sa première place forte couverte -ro pair quelques centaines de mille hommes cvs commandés par le général Sarrail, et cjpii l3e" à la sommation brutale du Kaiser a ré-vrCl pondu : Non I cn- Il paraît que l'empereur allemand s'est 'an: porté garant vis-à-vis de la Grèce que lea est Bulgares évacueraient après la guerre lea parties du territoire hellène qu'ils pour-|P€" raient être 'amenés à occuper pendant lea Lion opérations. Mais cette promesse ne paraît om" pas comporter l'obligation d'une interven-l?^1" tion armée pour la faire respecter. Gudl-r>.1 laume II ne s'est engagé qu'à exercer une , j pression diplomatique à Sofia. C'est mê-. > me pour cette raison que l'armée grecqua i si aurait été mobilisée afin d'être en mesure, fM' le cas échéant, d'imposer l'évacuation du 1 territoire. , Fort b:en : mais si les Bulgares ne veulent pas ? Il aurait mieux valu se battra 5 aujourd'hui. Le gouvernement grec est allé si loin dans la voie de l'abaissement qu'il aurait lent conc^u dit une dépêche particulière du sol^ « Matin », un arrangement avec P^l.^a-en rie, prévoyant l'invasion d'aujourd'hui. Cette hypothèse monstrueuse est acceptée |CS par plus d'un diplomate . ailf On est certain dans tous les cas, et avant dC3 même que les Bulgares n'y soient parve-lire" nus, qu'il a ordonné révacmt:on de Ca-■ valla. Cavalla ! qui faillit rallumer la guer-"pn- re en 1913, que l'a Bulgarie voulait à tout àats prix retenir, et que la Grèce ne doit qu'à l'intervention de la France 1 Le télégram-> en me suivant en fait foi : lais- irre. <( Londres, 29 mai. — Le raid des Bul-r,'ou- gares semble appelé à exercer sa répercussion sur les contrats récents qui ont abouti au nouvel emprunt grec de 100 millions. Comme garantie ele cet emprunt le gouver- eneuiuerut a tranféré, en effet, au syndicat des banquiers, le revenu intégral des douanes de Cavalla. Les banqu.ers auraient, dit-on, dès maintenant fait savoir que 3N d'autres garanties étaient nécessaires, le gouvernement grec ayant ordonné l'évacuation de Cavalla, pour permettre aux re- Bulgares d'y entrer. » -etls ojet Quand les Bulgares tiendront ce port, dé- se figure-t-on à Athènes qu'une simple sion pression diplomatique à Sofia le leur fe- en r a lâcher ? n ie Bien entendu, on tâche en haut lieu do oler se justifier. « Dans les cercles officiels liu- d'Athènes, dit une dépêche adressée au « "Secolo » on cherche à justifier l'ordre dit: donné à la garnison grecque du fort Rou-pel de l'évacuer devant l'attaque bul? ro-Pj allemande, en disant tjue si l'on n'avait J"llj.i pàs agi ainsi, la Grèce au.ra,t v oie la neu-tralité : on ne pouvait pas défendre aux Bulgaro-Allemands ce qu'on avait permis , ^ aux Alliés qui occupent Salonique. jour " ^'3 n^us' àjoute-t-on, la retraite de la _tre garnison s'imposait dès lors que les Bul-garo-AEernands emiDloyaient La force. » 1 L'OPINION PUBLIQUE EN GRECE fey On disait hier qu'à la nouvelle de l'inva-* sion bulgare, des troubles graves auraient éclaté à Athènes. Cette nouvelle n'est pas . confirmée. Un correspondant du « Jour-S na.l » donne même de la physionomie d'Athènes le curieux croquis que voici : <( Dans la capitale, ia sérénité ne sem-l (lu ble nullement troublée. Le 27 au soir, vers -M huit heures, au moment même où l'on apures prenait la reddition d'un fort grec aux rvec Bulgares, la place de la Constitution était 2sso noire de monde. A première vue, on no<u-nen- vaiit croire que l'on Se trouvait en face d'une de ces réunions spontanées et silen-creuses d'une foule violemment émue par une angoisse patriotique ; en s'approchant, on constatait que deux ou trois mille pni-e s:bl.e citoyens d'Athènes se livraient à leur cïuo distraction quotidienne : le cinématogra» co:i" plie en plein air. » mec ' 5Slfé a Salonique, par contre, où l'on est plus lire- loin des influences délétères, le sursaut a nté- été T'-néral. Il y a eu manifestatioi>s sur manifestations, et tous les journaux, sans sse, aucune distinction de parti ni de langue, an's &e sont élevés énergiquement contre la vioLation du territoire grec par les enne-'An- mis de l'herénisme et contre l'inertie gou-'une vernementiale. con- De toute la Macédoine, d'innombrables est télégrammes ont été envoyés au Roi, au que gouvernement et à M. Vénizélos, à qui- on •a demande de sauver le pays. ssic LES OPERATIONS DES BULGARES Eu- kv(') Sans qiue l'on sache exactement si lea s le opérations des Bulgares dans la Macédoine lent orientale sont le prélude d'un mouvement •oits offensif contre Salonique ou répondent seu-Flus- lement à des dispositions défensives, elles se poursuivent avec régularité. La prise de une Sérès n'est pas confirmée, mais on a appris j'es- que Démir-Hissar est occupé par toute une lude i division ennemie ; une patrouille des lent j uhlans d'avant-garde s'est avancée jusqu'à 1 Stiativo. un peu à l'ouest de Démir-His-don- sar. , . mes Les forces bulgares concentrées au sud i 11 de Xanthi auraient occupé les fortifica-ran- lions grecques à Oxilar et seraient en mar- , i . r. n . nilA . nn A ANNEE.— Série nouvelle. —N® T e* ? lfl C«ntimps (H Ail PHftMTN Mprcrrâi Zi Mai 1Q1A

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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