Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 05 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1g0ht2h54v/
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JEUDI 5 DÉCEMBRE 1918 L'UNION DANS L'AUTTON VmtaT-QUArmEME ANNLE centime* Ie numero ABONNEMENTS £fdsc[u'aii 31 mars 1919 @ francs Directeur : CE TYTCAT Imhmrare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse de Ia Fidélité, 4, Bruxelles TARIF DES AHHDHCES Annonces commerc., petite ligne fr. 0.50 Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2.00 Faits divers. Z l . .5.00 et 4.00 Sports. ....... ,'fr. 2.00 Reparations judiciaires , 1 . a 3.00 Necrologiesa 3.00 Nos petites annonces, paralssant simultanément dans Ie « XX* Siècle » et Ie « Journal de Bruxelles » au' tarif reduit del FRANC !es 3 lignes,chaque ligne supplementaire 40 centimes. Payement par anticipation. TiRxnsnvcES Le proces Cavell-Baüëq et consorts il pleut des vérités premières : Tendez tos rouges tabliers. L'umion nation-ale est la plus belle des choses. Om n'en sauinait oomcevóir de pins admirable et de p-kus utüte. C'esb pourquoi l'Union nationale est un but. EÜLe ne peut être un moyen. Particulier enient elle ne peut êtire, pour um parti, Ie- moyen de réaliaeir ses désiicrs propres avec la collaboration aveugle; enthousiaste' ou résignée des autres. Quand Ie lion, la ohèvre et iPane ohassent ensemble, ce n'est pas a 1'union qu'ils arrivemt. *** Oeirtains pensent que Ie moyen Ie plus sur et Ie pluis" rapide d'arriver a 1'union nationale est dJaoeoirdeï satisfaction integrale aux extrémistes. Je ne sais skills ont tort, mais ne puis considérer comme incontestable qu'üs aient raison. On peut assuiner la paix d'une familie en donnant a 1'enfant qud crie tout oe qu'il demands, par exemple, s'ü exige que l'on change la serrure et qu; on Lui en oonfie la olef. Macs Ie jour oüIe petit coquin refusera d'ouvrir, je orain-dirai fort pour la paix familiale. *** Les voyages forment I'esprit. Pouff'qu'une cotÜLaboDoatdon deis espudts soit utile et rapide,' il 'faut que tous aient été formés paxiallèlement. La liberté est nécessaire au déyeloppement 'des idees. L'oppression et La persecution lui sont nuisibles. Surtout quand les temps sont agités, ceux qui ont, pendant des années, pu lire, écrire, voir, pens er, ont un autre esprit que ceux qui ont vécu dans urne tombe. Les emigres qui ont lempoirifcé avec eux la sympathie et la liberté -de leur pays sont exposes a croire qu'üs en ont aussi emporté ? esprit public et que oeflhii-ci rentre au pays avec eux. L' esprit public n'emigre pas. Ceux qui ont, pendant des années, observe les mceurs, les coutumes et les methodes étrangères jusqu'a s'en être danprégnés, n' ont pas appris la sagesse s'ils cToiiient que 1'esprit public les a admises par une divine intuition ou est tout pret a les admettre,dès leur retour au pays, par Ie fait seuü. qu'üs en ont reconnu 1'excellence. Il est vrai que gouveraer, c'est pré voir. Si Ie sentiment national s'attarde en chemin, il faut Ie pousser en avant; mais dl ne faut jamais galoper devant lui. Ceux qui Ie conduisent seront toujours siuivis, aussi vite qu'ils aillent, par des voltigeurs, comme üs seront toujours procédés d'une avant-garde plus pressie qu'eux. Le role d'un gouvernement n'est point de commander des voltligeurs ni de lutter de vitesse avec une avantgarde. La politique nationale n'est ni une science, ni un art. C'est un fait. La politique est la conduite de l'Etat. Peut-on soutenir que pour particdper a 1' adnymJstiration d'un cabinet d'affaires, d'une banque, d'une cünique, un hom-me en vaille un autre ? Peuton admettre que, pour la conduit© des interets de l'Etat, un accapareur, un chenapan sont les égaux du bourgmestre Max ou du cardinal Moreier ? Le suffrage uniiversel ne peut se f ondier sur un argument qui satisfasse la raison. Comme al est nécessaire de le fonder sur quel que chose, on ne peut l'appuyer que öur des arguments qui ne ö, satisfont point. Si mos soldats ont oonquis le S. U. dans les tranchées du front — oe qui est une tres belle idéé — qu'on le leur donne. Mais il faut, sous peine d'illogisme et d'injustice, le refuser a tous Les autres. Sinon, il faut renoncer a la belle ie tfigatre fles Ganadiens è BmxeHes Le theatre du front de la troisième division canadienne donnera deux représenta*tions, les 6 et 7 décembre, dans la sallè duTrocadéro, avenue de la Toison d'Or, au profit de? l'ceuvrê nationale des invalides dela guerre.g*j£j La troisième division canadienne a combattu pendant de longs mois en Flandre; elle est une de celles qui ont le plus souffert lors de la dernière offensive. C'est elle qui a repris Mons aux Allemands, quelques heures avant 1'armistice. La representation du 6 décembre se donnera a 8 1/2 heures du soir; celle du 7 décembre,.^ 3 heures de l'après-midi. La location est ouverte. ie pays a souffert pendant quatre ans pour conquérir E© S. IL, je demande a sayoir qui le pays a chargé de proclamer ce renseignement, quand et comment il lui en a donné mission. L'égalité naturelle des ohevanx est un mot vide de sens. L'égalité naturelle dies hommes n'a pas plus de signification. La nature est la negation memo de Fégalité, dans les genres, dans les espèces et dans les imdividus. L'inégalité naturelle s'impose a l'individu comme aux individus. Un homme h'est pas oonstamment égal a lui-même. L'égalité naturelle des hommes est une conception absurde. Appliquée a la politique, ellle devient un argument deux foie absuirde, car la nature et la politique ne sont point une "mem© chose. Dès lors, On y peut appuyer fermement le S. U. Dès lors aussi, on ne,peut échapper au droit éHectoral de la femme. *** La dlernière fois que le S. U. s'est présenté, chez nous, a la consultation de l'esprit public — il y a six ans — il a subi une retentissante défaite. Il est tout a fait arbitraire de soutenir que, depuis, il a acquis de nombreuses sympathies. Le désarroi et 1'hesitation du moment lui sont propices. Il aura partie gagnée le jour oü la masse énorme de ceux qui le jugent déra^isonna'bledira' : — « C'est raboutissement fatal des régimes démooratiques », ou : — En 1914, l'armée beige s'est levée contre l'envahisseur pour défendre l'honneur de la nation. Pendant plus de- quatre années, vous avez combattu loyalement un adversaire qui, se basant sur sa force, a commis tous les abus. La victoire. a recompense vos efforts. Vousallez maintenant pénêtrer sur le territoire ennemi, non pas pour y procéder a des représailles, mais pour assurer 1'execution des clauses de 1'armistice. » Soldats de l'honneur, vous ne ternirez pas 1'éclat de votre gloire/v ous continuerez a remplir vos devoirs avec fermeté, mais aussi avec la même loyauté. > En respectant les populations, en sauvegardant les propriétés, vous aclieverez de confondre l'adversaire et de vous élever dans l'estime de nos allies. i> Officiers, Sous-officiers et Soldats, je compte que vous resterez dignes de la Belgique. ALBERT.» Do message de ffl. Wilson Le président développe les motifs de. son voyage en Europe. Le président Wilson a lu lundi au Congres de Washington son adresse annuelle. Il a annoncé brièvement d'une maniere onicielle qu'il allait en Europe pour assister a la conférence de paixl Le président a declare qu'il comptait sur une oonclusion formelle de la paix par traite pour le printemps prochain. M. Wilson propose de développer les travaux publics de toute sorte afin de donner a ceux qui n'ont pas de métier l'occasion d'assurer leur existence. Les terres non encore cultivées peuvent l'être pour venir en aide aux hommes revenant des champs de bataille. Ayant abordó la question du tonnage, le président fit allusion aux besoins de la Belgique et du Nord de la France, disani que l'argent seul ne pouvait les aider. Même si ces pays avaient l'argent et les matières premières nécessaires, ils ne pourraient encore reprendre leur place dans l'industrie internationale, puisque tant de manufactures et de machines ont été détruites et que tant de travailleurs sont morts. Leurs marches seront accaparés par d'autres si aous ne trouvons pas Je moyen de les assister d'une maniere spéciale. J'espère que le 'Congres sera pret" a'leur accorder les iaoiiite£ les plus étendues possibles. Si la guerre avait du continuer, les dépenses, en 1919, auraient été au moins de huit milliards de dollars. Maintenant que la guerre est terminée,- ces dépenses peuvent être réduites a 6 milliards, quoique le transport et la demobilisation des troupes exigent encore beaucoup de dépenses. Le président espère' que le Congres voudra mettre a execution le programme maritime entamó avant l'entrée en guerre. Interrompre ce programme serait une politique imprudente, l'avenir du monde étant encore incertain. En terminant, le président declare qu'il saisit Foccasion pour annoncer au Congres son intention d'aller a Paris,/afin de particiciper aux discussions de la conférence de ïa Paix. « Les gouvernements allies dit-il, ont accepté le.programme que j'ai dóveloppé devant le Congres le 8 janvier 1918, comme base des négocïations de paix. C'est pour cette raison et pour manifester le désir de notre gouvernement de conclure une paix avantageuse a toutes les nations, intéressées, que ma presence a la conférence est desirable. Pour maintenir des relations entre nous et pour vous informer le plus vite possible de tout ce.qui se passera au-dela de l'océan, je me* suis assure la disposition de deux cables. Je compte pouvoir compter, sur votre encoucouragement et votre appui. Nos petites annonces paraissent dans ie XX0SI ««.CLE et le JOURNAL DE BRCJXELLSS Les SS ligne» : l f r'SÉKtC Gnaque ligne supplementaire 4iO centimes L'art de nalre a sa propre cause Le Laatste Nieuws des 3-4 décembre publie le « programme minimum « des revendications flamandes telles que vient deles définir une reunion des principaux fiamands (Vooraanstaande Vlamingen) de tous les partis. Ce programme est minimum parce qu'il est, parait-il, indispensable. Le voici: « a) Flamandisation de Penseignement pour le peuple flamand dans toutes les branches et a tous les degrés. . &) Flamandisation en Flandre de la Justice et de toutes les administrations publiques. o) Division de l'armée en unites flamandes et wallonnes, avec respectivement, le Néerlandais et le Francais comme langue pour l'exercice et le commandement. d) Instauration d' administrations centrales de facon que les affaires qui intéressent la partie flamande du pays soient trait^es directement en flamand et que celles qui intéressent la partie wallonne soient traitées directement en frangais. Voila, au moins, qui s'appelleparier! Ce beau programme, minimum parce qu'indispensable, consacre done la division pure et simple de la Belgique telle que ï'avaient concue les Allemands et que voulaient la réaliser les activistes. Il n'y a pas a discuter, c'est bien cela. Il n'est plusques-i tion, en effet, dans ce programme d'égalité des langues, de liberté linguistique. C'est la flamandisation — l'exclusion du frangais — de toutes les parties flamandes du pays. C'est la constitution d'une Flandre fermée aux Wallons et d'une Wallonië fermée aux Fiamands. Particuüèrement en ce qui concerne la division de l'armée, les flamingants malades,dont les cogitations ont produit ce syllabus radical, rep ren n ent a leur compte le pro jetque d'anciens de leurs acolytes tentèrent deréaliser au front. On sait le succes qu'eütleur entreprise.pv'? Dans ce moment oü toutes les bonnes volontés doivent être accueillies, oü toutes les initiatives doivent être examinees avec impartialité et bonne foi, nous ne devons cependant pas perdre de vue que, seulo, une pensee d'union patriotique les rend dignes de la mutuelle confiance que nous nous devons. Le programme flamingant en question est une tentative de scission et de division et les termes dans lesquels ses auteurs le définissent ne font qu'accentuer le caractère. Nous avons toujours soutenu les revendiCations flamandes qui s'inspiraient du désir et du respect de la liberté. Le « XX6siècle » ne changera rien a cette ligne de conduite. Quant auxprétendues reyenqücations qui seraient oeuvre de sciiisine national ou de contrainte pour autrui, nous n'y prêterons pas la main et, a l'occasion, nous les combattrons de tout notre pouvoir. Fort heureusement, le programme que nous venons de signaler, s'il se recommande de la signature d'un membre de la Chambre, n'en est pas moins l'ceuvrê de personnalités inconnues et sans importance. Elles ont beau prendre le titre de

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