Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 18 März. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8g8ff3n009/
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23e ANNEE. — Série "nouvelle. N° 877 JLI© Numôro 10 Centimes (5 Centîmes aii Fronlf ■ Mil — ■■■■!■■ Il I I III III ■■■ MERCREDI, 18 AVRIL" 1917. HtBACTIOJi El ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX Al) HAVRE: 28'", Rue de la Bourse, 28' LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEDRAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS franc»...3. 2fr.50 par mois » 7 fr.SO par trimeatr» AngUterre. 2sh.6d. par mois » . 7sh,6d. partrimestre Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestr* PUBLICITÉ S'aârossar à l'iUlitratloo ia Joaraa I.es petites annonces sont également reçues à la Société Europé.uuo «le Publicité, 10, rue de la Victoire, Parifr qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Socialisme et Patriotisme Un bon discours de M. L, ds Brouchère Nos excellents confrères de la. Métropole ont reproduit dans leur numéro du 12 avril, d'après le Métallurgiste •belge de mars, le texte, 'd'un discours prononcé le 25 janvier par M. Louis de Brouchère à un dîner de {'Indépendant Labour Party, la fraction la plus internationaliste et la plus pacifiste du socialisme anglais. Ce discours est extrêmement intéressant et. nous sommes heureux d'en reproduire ici la partie essentielle : Depuis qu'il y a Europe de gran des routes de corrjmerce et qu'elles se croisent à travers notre territoire, la Belgique a été Ye lieu de prédilection des invasions. Nous avons souffert d« toutes les tyrannies. Nous avons été écrasés par tous les tyrans. Et c'esl aussi sur noti-e sol que tour à tour tou ites les tyrannies ont été écrasées par 1e Révolte des liations. De là un état d'esprit qui nous es: particulier. Le martyre que. souffre au :ioumThui la Belgique serait, partout ail ilaœrs, non seulement horrible, mai; «Kceptionnel et inouï. Après le cho< «troce des premiers jours les Belge; ■ont, pour ainsi dire, retrouvé une tra tlition de souffrance. Et ils ont retrou >vé en même temps un autre souvenu «qui leur a dit qu'on vient toujours ; ïbout de la tyrannie quand on lutte san: ®e décourager jamais. Une de mes hôtesses me disait tou à l'heure : « S'il n'est, pas possible ci< racheter la Belgique par . voie de négo dations, si l'on compte pour la libérei 6ur l'action militaire qui. repoussera le: Allemands tranchée par tranchée travers tout le pays, que deviendra 1; Belgique t ne sera-telle pas tout entièri réduite à l'état effroyable ou nou: voyons les champs do bataille de l'Y ser ? Là, des officiers d'état-major, leur: cartes à la main, ont peine à reconnu! .Ire l'emplacement des villages. Ne re •culez-vous pas devant ies conséquence! possibles d'une lutte à outrance sur li sol belge ? » Et, je lui répondais •< Non. » Malgré ma douleur en pen eant à ce que mon pays a souffert e souffrira encore, je dis : « Non, nou ne reculerons pas devant ces terrible: sacrifices. » Au sentiment internationa liste que je n'ai pas perdu je joins, e je tiens à le dire hautement, le senti ment national. J'aime mon pays. Est-ei pour cela, dera-t-on, que vous voulez l< voir détruire ? Je répondrai qu'aime son pays, c'est lavant tout le vouloi libre. Un peuple, s'il n la volonté d'ëtn libre et supporte tout pour le rester ne meurt jamais. Trois fois nous a von: subi de pires expériences après des |ié périodes de'richesse, telles que la pab ne manque jamais d'en amener dan: ce carrefour prédestiné des nations. I v a dans l'histoire de la Belgique de: moments où il ne restait plus rien su notre sol que des ruines' et des osse ments. On a vu la population réduite ! quelques centaines de milliers d'haJji tants. Mais notre peuple s'est toujoun reformé parce qu'il n'avait jamais dés espéré. Et des grandes puissances qu l'avaient opprimé, plus d'une a conni le déclin et la décadence. Ce passé his torique de la Belgique fait que maigri leurs souffrances indicibles nos ami: restés là-bas, sur notre sol envahi, non: font dire toujours la même chose « Nous souffrons, diswnt-ils, et non: souffrirons davantage. Nos enfants dé périssent et meurent. On a vu la misér< et la famine détruire des familles di six ou sept personnes. Mais nous lien drons jusqu'au bout. Il no faut pas s< rendre ; il ne faut pas cesser de coin battre. » Inutile de dire que nous applaudis sons de tou' rcenr à ces patriotiques déclarations. Qu'importe, qu'après cettt ■profession de foi nationaliste, M. Louii de Brouchère affirme sa fidélité à Vin terniiionale et rêve de rétablir à Bru xellles au lendemain de la guerre li siège de cette Internationale. I Il ne. peu évidemment être question de. VInterna lionale qui a trahi les travailleur.1; bel ges au profit du militarisme prussien i\l. Louis de Brouchère s'est montri trop patriote, trop attentif aussi aux le çons des événements pour vouloir en rore de celte lnternatinnale-lii. La qva llité de son patriotisme nous rassure, sut le danger de son internationalisme . nous avons confiance qu'il ne sacrifieri ■jamais celui-là à celui-ci... f » VWWfc La Retraite turque EN MESOPOTAMIE Ministère de la guerre britannique : ;( avril. — Pour faire suite au commun)qui publié le 14 avril, le général sir Slanlej Mande rapporte que ses forces ont eontinui à repousser les forces turques dans la jour ■née du 13, faisant 80 prisonniers. La grande chaleur a rendu difficile U tâche de garder Je contact avec l'ennem go retraiie. mmiumummimimm x>E:& fOBCtiOBRaires Mp SONT DÉPORTÉS A BERLIN Une dépêche Havas datée de Bâle 17 avril signale une note officieuse allemande fort intéressante. En voici le texte : On annonce de source officieuse allemande que la division de l'administration de la Belgique occupée a actuellement pour conséquence le transfert à Namuir de nombreux bureaux chargés des administrés de Wallonie. Dès avant l'ordre de transfert, quelques fonctionnaires ministériels wallons ont retiré la déclaration de loyalisme qu'ils avaient signée au début de l'occupation et refusent de rester en fonctions sous ie régime de la séparation administrative.L attitude de ces fonctionnaires constituant un acte de résistance à l'exécution de décrets légaux, on leur a assigné Berlin, comme lieu de résidence. On admirera l'euphémisme employé pour annoncer la déportation à Berli'ri des fonctionnaires ^belges. D'après des informations particulières, nous croyons qu'il s'agit là de fonctionnaires supérieurs dont le concours était particulièrement nécessaire à l'autorité allemande pour ac-; complir la séparaLion administrative et qui ont refusé d'aider à cette machination boche. ECHOS Le Cercle colonial belge du Havre Lundi soir a eu lieu, au Havre, l'assemblée constitutive du Cercle colonial belge, sous la présidence du colonel Meulieman. Une corrtaLne de membres, pour la plupaM anci«ns Africains, étaient présen/ts. Le colonel Meuleman, daps u;n discours très applaudi, a tout d'abord salué la mémoire de l'héroïque et aimé major Rent Du Breucq, organisateur de l'Union coloniale de Bruxelles, tué à l'ennemi en octobre 1914. Puis il a exposé le but poursuivi par les organisateurs. 11 consistera à créer un service de renseignements à l'intention des Belges en partance pour le Congo et à constitue! pour ceux qui rentrent un foyer au sein duquel ils trouveront un fraterneil el réconfortant accueil. Le Cercle organisera des causeries sur les diverses questions coloniales ; on y recevra partants et rentrants. C'est ainsi que, prochainement, une réception solennelle du générai Tombeur, 1( brillant vainqueur de Tabora, aura lieu aii Cercle. M. Rcnkin, ministre des Colonies, a accepté la présidence d'honneur du Cercle, dont te comité a été ainsi constitué : Président : le colonel Meuleman ; vice-président : le comc Van der Miimen : commissaires : le comm1 Ccuohe et le lieutenant Désart ; secrétaire: le commandai?! D'ubrcucq ; adjoint : le commandant Van Oe.st.cJ : trésorier : le commandant Dubois ; adjoint : M. Fisson. À l'issue de la séance, des télégrammes ont été adresses au Roi et au ministre des Colonies les assurant respectivement de 'a fidélité et du dévouement des membres du Cercle colonial. wvvv* Le cardinal Dubois à VHôpital belge du Havre S. Eim. le cardinal Dubois, archevêque de Rouen, a visité l'hCfital militaire belge de la roo /Yncelot. au Havre. 11 a été rejn par M. le major docteur Sinets, à qui s'étaient joints l'aumônier de l'hôpital et les offici-ers du service médical et administratif. Le cardinal a fait une longue vicite et s'est entretenu avec de nombreux malades à qui il a prodigué ses encouragements. U a admiré la bonne tenue de rétablissement et en a vivement félicité M. le major Smcts et ses dévoués collaborateurs.wwv* Le brave chai Ce chat avait été trouvé, au début de la guerre, danss, une ruai-son abandonnée de Mon s par un fusilier écossais nommé Bradley. Une première fois, comme « mascotte », on le mit aux enchères dans une vente au profit de la Croix-Rouge anglaise. Il fit 400 livres, c'est-à-dire plus de 10.000 fr. Mais, comme un objet très précieux, le chat de Mons vient de subir à nouveau le feu des enchères. A Abcrdcen, dens une vente organisée par llord Provost, il a fait 47G livres, soit 12.000 francs environ / Le doudou va être jaloux ! WWW Vij Toisscn d'Avril Le 1er avril de l'année dernière le Gior-nale d'Italia publiait une « édition extraordinaire » qui portait en gros caractères cet en-tète : La Déclaration dp (fiterre des Etats-Unis à l'Allemagne L'événement inattendu. — L'énorme impression en Europe. — Les paroles historiques de Wilson : « A force de taper, les occiputs deviennent des boutures. » — Le Kaiser dit au kronprinz : « Je mangerai le jambon et les œufs de Pâques à Washington ». — La République de Saint-Marin suivra-t-elle les Etats-Unis ? — L'affaire se complique. — Et maintenant que vous nous avez donné le sou% au revoir et merci. C'était en 1016 un poisson d'avril. En avril 1917, la folle invention du journal italien es£ devenu la ^.éajité, L'OFENSlVE FRANÇAISE s étend à l'est de Reims es positions allemandes enfoncées sur 15 kilomètres -- Plusieurs villages et d'importanh positions enlevées - Deux mille cinq cents prisonniers • ©£><> 13,500 PRISONNIERS EN 2 JOURS COMMUNIQUES FRANÇAIS 23 heures. AUJOURD'HUI, NOUS AVONS ELARGI NOTRE ACTION A LEST DE REIMS ET ATTAQUE LES LIGNES ALLEMANDES ENTRE PRUNAY ET LA ROUTE DE SAINT-HILAIRE A .S Al NT-SOU PL ET. MALGRE DE VIOLENTES RAFALES DE PLUIE ET DE NEIGE, NOS SOLDATS ONT FAIT PREUVE D'UN MORDANT IRRESISTIBLE ET ONT ENLEVE SUR UN FRONT DE QUINZE KILOMETRES ENVIRON EN DEPIT DE LA RESISTANCE ENNEMIE TOUTE LA PREMIERE POSITION ALLEMANDE. AU SUD DE MORANVILLERS, NOS TROUPES POUSSANT AU DELA DE CETTE POSITION, ONT BRILLAMMENT CONQUIS, SUR UNE ETENDUE DE ONZE KILOMETRES UNE LIGNE DE HAUTEURS SOLIDEMENT ORGANISEES DEPUIS LE MONT CORNILLET JUSQU'A L'EST DE VAUDESINCSURT. PLUS A L'EST, UNE ACTION VIVEMENT MENEE, NOUS A PERMIS D ENLEVER LE VILLAGE D'AUBERIVE ET LE SAILLANT PUISSAMMENT FORTIFIE FORME PAR LA LIGNE ALLEMANDE AUTOUR DE CE VILLAGE SUR UN FRONT DE TROIS KILOMETRES. DES CONTRE-ATTAQUES ENNEMIES LANCEES VERS LE MONT CORNILLET ONT ETE BRISEES PAR NOS FEUX. LE CHIFFRE DES PRISONNIERS FAITS PAR NOUS SUR CETTE PARTIE DU FRONT DEFASSE CEUX MILLE C!NO CENTS. Entre Soissons et Reims, nous avons, au cours de la journée, repris nos tirs de destruction sur les organisations allemandes et réduit des îlots où des fractions ennemies résistaient encore. Vers quinze heures trente, une forte contre-attaque ennemie dans la r<tgion de la ferme Hurtebise a été retwusste par nos feu* et à la baïonnette. Une autre tentative violente dans le secteur de Couroy occupé par des troupes russes a également échoue. D'aprc-s de nouveaux renseignements, iïcg troupes, pendant la bataille du 1G avril entre Soissons et Reims ont bousculé des forces allemandes très importantes. Dans l'attente do notre attaque, l'ennemi avait amené dix-neuî divisions. Aux dires des prisonniers, l'ordre fc-rmel leur avait été donné de tenir coûte que coûte sur la première position renforcée en profondeur. Les pertes subies par les Allemande ont été considérables, non seulement au cours de la bataille, mais les jours précédents. La veiile de l'attaque, une division ennemie s'est engagée au cours d'une relève dans le secteur d'une division voisine et a perdis sous la violence de nos tirs d'artillerie une grosse partie de son effectif. LE CHIFFRE DES FRISONNIERS VALIDES FAITS PAR NOUS, HIER, ENTRE SOISSONS ET REIMS, ATTEINT ACTUELLEMENT ONZE MILLE. Le communiqué de H heures disait : Au nord et au sud de l'Oise, activité intermittente des deux artilleries. Nos patrouilles ont ramené des prisonniers. Entre Soissons et Reims, nos troupes se sont organisées sur les positions conquises. Dans la région d'Aillés, une lorte contre-attaque allemande sur r.os nouvelles lignes a été brisée par nos barrages et nos feux de mitrailleuses qui ont fait subir des pertes élevées aux assaillants. D'autres contre-attaques ennemies dans le secteur de Courcy ont également échoué. Le temps continue à être très mauvais sur l'ensemble du front. En Champagne, la nuit a été marquée par une recrudescence d'artillerie dans les secteurs à l'ouest d'Auberive. Nuit calme partout ailleurs. L'OFFENSIVE DES FRANÇAIS NE FUT PAS UNE SURPRISE SchafJouse, 17 avril. — Depuis plusieurs jours, la presse al-lemande préparait l'opinion publique à la grande offensive française.C'est ainis que le 12 avril, le Berhncr Taqeblatl faisait ressortir en manchette : « Lutte d'artillerie des plus vives entre Soissons et Reims », et que la Gazcltc de Vdss, également en manchette, signalait : ci Trommetfeuer sur le front de l'Aisne. » Sous un titre semblable, la Gazelle d Francfort ii la même date déclarait : u Entre Soissons et Reims, la lutte d'ar lillerje atteint une intensité inouïe. L< terrain d'attaque s'étend jusqu'à la régioi d'Auberive (27'kilomètres à l'est de Reims à vol d'oiseau ; il doit atteindre plus di 70 kilomètres. Les patrouiles française; s'avancent pour se renseigner sur les ef fets du bombardement. L'attaque doit êtn proche. » LES RUSSES ONT PRIS PART A L'ATTAQUE La Liberté écrit : Dans la région au nord de Reims, no; vaillants alliés russes ont pris une par brillante à l'avance victorieuse, réali-sé dans la direction du fort de Brimont. Ils se sont battus comme des lions, in fligeant des pertes sensibles à l'ennemi. Un régiment se couvrit également di gloire au cours des combats qui se dérou lèrent entre Loivre et Courcy, faisant : lui seul plus de S00 prisonniers et captu rant un important matériel. COMMUNIQUE BELGE En divers points du front belge, de. bombardements réciproques ont été entre pris au cours de la journée. LA. Fraternité Iranco-belge Les Bruxellois recueillent ies populations du Nord De source sûre, cette nouvelle nous arrive de Bruxelles : Le marquis de Villalobar, .ministre d'Espagne, avec le concours des administrations de Bruxelles et des faubourgs et de la population a pris des mesures en vue de procurer un asile et des vivres aux populations du nord de la France qui affluent vers la Belgique — spécialement vers le Tournaisis, Nàmur et Bruxelles Les administrations communales de Bruxelles et d's faubourgs procèdent en ce moment au recensement des demeures disponibles où les réfugiés pourront trouver un abri. —— www — L'Artillerie italienne SE MONTRE ACTIVE SUR L'ISÛNZO Rome, 1G avril. — Suivant des informations de T « Idea Nazionale », l'artillerie italienne se montre très active sur le front de l'Isonzo, causant de graves pertes à rennemi. Certaines positions avancées ont dû être abandonnées par les Autrichiens. »— - ■—— www ■ — L'aviateur allemand Baldamus, qui avait abattu 18 appareils, est mon a la suite d'une collision avçç un appareil alhé. LA GUERRE AEREENNE lie escslrilic tas-aiislaîsi A NUMIDE niGOUKMISOAU Londres, 1G a\Ti]. Officiel. — En représailles des attaque: des sous-marins allemands contre de navires-hôpitaux anglais, en violation di racte de la convention de la Haye, uni importante escadrille, composée d'aéropla nés anglais et français, a boanbaixlé 1; ville de Fribonrg--en-Brisgau, samedi avril. De nombreuses bombes ont été lan eées avec d'excellents résultats. En dépi d'un grand nombre de combats aérien; avec des aéroplanes ennemis, tous les ap pareils sont, rentrés sains et saufs à leui base, à l'exception de trois. Trois nouveaux fis français LA 36" VICTOIRE DE CUVNEMER (Officiel français) Dans la période du 10 au 15 avril, no; pilotes ont accompli de nombreux exploits Le capitaine Le Cour-Crandmaison, |( sous-licutenant Languedoc et le marécha des logis Rousseau ont respectivement abattu leur cinquième appareil allemand Le lieutenant Pinsart a abattu, pour S£ part, trois avions ennemis, ce qui porte à huit le chiffre des appareils qu'il a dé. truits jusqu'à ce jour. L'adjudant Vitalis a descendu son sep. tiènie adversaire et le lieutenant Deullïn son treizième. Enfin, le capitaine Guyne. mçr a remporté sa trente-sixième victoire, COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 h. 45. Pendant la nuit, nos troupes se sont emparé de la ferme du Tombois sur la route Lempire-Vendhuille. Nous avons progressé au nord-est de la gare d'Epéhy. Des prisonniers sont tombés entre nos mains. Le temps continue à être mauvais, forte tempêto de vent et de pluie. 20 h. 50. Une nouvelle avance a été effectuée aujourd'hui vers le bois d'Avrincourt. au nord du village de Gouzeaucourt, Des engagements ont eu lieu dans la journée à l'ouest et au nord-ouest de Lens, où nos troupes exercent toujours la même pression sur l'ennemi Une tentative allemande en vue de refouler nos éléments avancés a complètement échoué. L'aviation a exécuté, hier, beaucoup de fccn travail en dépit du mauvais temps. L'ennemi, qui s'est en général gardé à toute rencontre, a eu néanmoins trois appareils contraints d'atterrir avec des avaries à la suite de combats aériens. Cinq des nôtres ne sont pas rentrés. WWW Deux millions et demi d'enfanfs à sauver ea Belgique envahie Nous avons annonce que, sous la présidence de la baronne Edm. de Gaifl'ier d Hestroy et de la princesse Charles de Ligne, un comité organisait une fête de bienfaisance, qui aura lieu au Trocadéro le dimanche 29 avril. L'on trouvera ci-dessous le programme d-s cette matinée, fleuri des plus beaux noms de la musique et des lettres. L'esprit, les yeux et les oreilles y trouveront d'égales satisfactions, et ce copieux pro-gTa.mine doit se compléter encore. Aussi, le succès de cette fête ne peut-il faire le moindre doute ; d'autant qu'elle se donne au profit des pauvres petits, exposés, dans la geôle de la Belgique captive, aux pires misères, et que ies parents, manquant eux-mème du nécessaire, voient dépérir sous leurs yeux. L'oai peut se pïôcurer des cartes chez : Mme la baronne de Gaiffier, rue Pierre-Charron, GG ; à la Légation de Belgique, rue de Berri, 20 et à la Chambre de Commerce belge, 2i, rue Lepelletier. Voici le programme : 1° « La Rédemption », Poème symplionique, César Frank. L'orchestre Colonne-Lamoureux sous la direction de M. Camille Cheviliard. 2° « La Korrigane ». — La Fête du Pardon (1er acte), M. G. Victor. Yvonette, Mlle Zambelli ; Lilès, M. A. Ave-linne ; Pascou, M. Ferouelle ; Le danseur, M. Raymond ; deux concurrentes : Mlle Meu-r.ier ; Mlle Barbier. Mlles A. Laugier, Schwarz, J. Laugier, Even, C. Frank, U. Bos, Rouvier, Guillemin, L Noir-ville, Nauller, Emonuet, G. Aveline C Ku-bier, Brevier, Coussot, Auhagna, MM. Perrot Narionneau, E. Ricaux. Pascaud ; M F. Am-Drosieux, maître de ballet. Sous la direction de l'auteur. 3° « La Comtesse d'Escarbagnas » comédie en un acte en prose, de Molière. MM. Leitner, 1© vicomte ; Sihlot, M. Thibau-dier ; Croué, M. Bobinet ; Lafon, Criquet ; ILé-rommus, Le Comte. Mmes Pierson, la Comtesse d'Escarbagnas ; Dussane, Andrée ; Valpreux, Jolie. Seigneurs et dames de la cour. Intermède : „ a/ Scène des « Précieuses Ridicules ». MM Georges Borr, Masarille ; Mmes Lecomte, Ma-delon ; Jane Faber, Cathos. 4° « Faoeù l'ennemi », paroles et musique de M. F. Leborne. a/ « La Ruée des Barbares ». — Une Française, Mlle Demougeot, de l'Opéra L orchestre sous la direction de l'auteur, çaise, Mlle Demougeot. b/ La France, Mlle M. Rocli, de la Comédie-Française.5° « Morceau symphonique », Orchestre Co-lonne.G° « Le Nil », X. Leroux. M. Mary Garden. Violoncelle d'accompagnement, M. André Hokking ; au piano, M. Bastin. talne" L& Bralxmçoime Par M. Charles Fon- nal° " La Marseillaise »• Par Rerthe Che- DevauxSeUT général d€ ]a matinée, M. Léo • '—-www NÉCROLOGIE — A l'église de Sainte-Adresse, le 23 avril, ù 9 1/2 heures du matin, sera célébré un service anniversaire pour le repos de l'âme de Paul Iienkin, sous-lieutenant d'infanterie, mort pour la Patrie. » ' " — W/WW •- . — A la demande du cardinal Vanutelli évê-quo d Ostie, l'église qui sera construite 'dans cette vil e et pour laquelle le Pape a donné cent nulle francs sera l'église votive ue la paix. "Mal d'esprit &I3 Btlsips accspée est admirable" 1 nous dit N. Brand Whillock, ministre des États-Unis à Bruxeiks Un Américain, si haut personnage, soit-il, reçoit toujours les journalistes — t c'est passé dans les mœurs d'outre-Atlan-\ tique — et il supporte cette corvée comm% un obli.gat.on de sa fonction. Je me souviens d'avoir été reçu par le cardinal Gibbons, archevêque de liollimo-re, de passage à Paris. Avant même que j'ai eu Le temps de présenter mes hommages, le prince de l'Eglise me disait : — C'est pour une interview ? — Oui, Eminence. — Vous en avez pour combien de tempsf, — Pour un petit quart d'heure. — John, dans un quart d'heure, vous introduirez M. X... Et maintenant, mon-sieur, posez vos questions. Je les avais heureusement préparées d'avance. M. Brand WhitlQcl: m,'a un peu rappelé l'archevêque de Balt.more par la rondeur de ses manières. Mais il a débuté de toute autre manière, hélas ! — Je vous reçois arcc plaisir, nie dit-il en riant, liais pas d'interview 1 Je réserve mes confidences pour mon gouvernement et pour celui auprès duquel j'ai l'honneur d'être accrédité. — Mais, monsieur le ministre, je ne cherche à pénétrer aucun secret... — Non, rien. Inut le d'insister. Dites9 si vous voulez, que je suis heureux d'être en France, heureux de voir le drapeau, étoile sur les monumeuls publics à côté du drapeau français, heureux d'aller saluer Sa Majesté le Uni des Belges et dé visiter les armées, alliées. — Une seule question, monsieur le info nistre ? — Dites. — Quel est l'état. d'esprit à Bruxelles ï — Admirable. — Et en province ? — Comme dans la capitale. — En Wallonie comme en Flandre ? — Ici comme là. — Les intrigues du pseudo « Conseil de Flandre » n'ont point jeté le trouble dans, la population ? M. Brand Whillock hausse les épaules.— Et... — Vous m'avez dit : l'ne seule questici)u J'y ai répondu. Cela suffit. Bonjour, mon-sit'ur.Un sourire légèrement ironique, uné poignée de main cordiale, et l'entrevue est terminée. A. Virey. ■ W/IWV — « IIS îESâ&iŒ m PTiTÎ ira sont passés avec activité Un appd patriotique du Cardinal FarLy New-York, 18 avril. — Dimanche, dan,* toutes les églises catholiques du diocctseç de New-York, les prédicateurs lurent lai lettre pastorale du cardinal .Farlcy invitant les catholiques américains à soutenir énergiquement le président Wilsoi* dans la guerre contre l'Allemagne. Voici les principaux passages d£ cctt0 lettre : Notre .gouvernement a fait tous ses efforts pour ■empficliei* la guerre ; notre présideant a' employé, pour éviter la conflagration, toutl l'ascendant <te sa grande intelligence et d(? son noble caractère. Mais .notre pays est obligé die prendre les armes, il n'existe pas pour» lui d'autre alternative, s'il veut défendre son honneur,venger le droit et la j ustice outragé# et s'U veut asurer le triomphe <le la civilisa* tion et d«e l'humanité. A cette heure solennelle. où notre fortune est en jeu, se pontrrait--ïl que nos fils ne ré-ponaissent pas a l'apipeB qui ieur ariressô ? Ne boucleront-)Ls pas leur armure poua' s'élancer au secours de la pairie ? Ne lèveront-ils pas très haai.t la glorieuse bannière de la liberté et die .'a justice fi C'est not.ro devoir de catholiques de ne recuw 1er devant aucun sacrifice. Nous nous mon-» trerons les vrais enfanus die notre mère pairie, l'Amérique, jusqu'au jour où l'ennemi;, defimtiivement vaincu, rentrera che>z lui en dérouite. Nous avons l'espérance que celai ne saurait tarder désormais. Tandis que ies appels de cette espèce) ayivent le patriotisme de la population, îe gouvernement presse les préparatifs mili* tai-res. Le comité d'aviation militaire demande la construction immédiate de 10 mille avions. Sur ce nombre, 6.000 constitueraient la réserve. En môme leonps om forme un corps d'aviateurs comprenant! 2.400 hommes. Un amendement à la nouvelle loi mili« taire autorisant M. RooseveJt à conn mander 100.00 soldats américains sur 1<J front français sera présenté à la Cham.-» bre des représentants. 11 est question aussi d'envoyer des trouu pes en Russie, afin de marquer de manière effective l'alliance de deux démocra-ties. , . * . L'embargo a été mis sur toutes les rns-1 tallation de T. S. F. non contrôlées pan l'Etat. e. LES ETATS-UNIS NE TRAITERONT QU'AVEC UNE ALLEMAGNE AFFRANCHIE ^ Washington, 17 avril. — D'après d<eS renseignements semi-officiels, le gouvernement des Etats-Unis aurait résolu de n<3 jamais conclure de paix définitive a.vcci l'Allemagne tant que ce pays conserverait le gouvernement qriii le régit aujourd'hui. L'Amérique exigera en Alkmagnei l'établissement d'un gouvernement libérai qui reconnaîtra des droits égaux à tou$ les citoyens. LA COLERE DES BRESILIENS •> De violentes manifestations arïtiallé* landes ont ou lieu 4 Porto-Alefrre, dit un^ dépêche de Rio-de-Janeiro. La foule a at* tnqué 270 maisons. La maison Bromfcergj H&clter a été brûlée devant la police in> puteante à contorur la colère populaire»-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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