Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 21 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/707wm14n9v/
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^kr |5j|20* ANNÉE. — Sérîe nouvelle. — N° 71 Le numéro". 10 Centimes T Jeudi 21 Janvier 1915 itJïilÉDACTION & ADMINISTRATION 28 in rie da la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14.05 OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : 21, Pantou Street (Broailmead House) Londou (S. W.). Eirsoteuï : FEBRM3 VfiDIULT Toutes les communications concernant la réduction doivent cire adressées aux bureaux du XX* SIÈCLE, 28'", rue de ta Bourse. Le Havre, avec la mention : " Rédaction LE XXᵉ SIÈCLE ABONNEMENTS : France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimostro Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6d. par mois. » .... 7 s h. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles t Sur le Continent : Las 3 lignas 0 fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 2S Angleterre : la ligne 3 d. PUBLICITÉ COMMERCIALE : On traite à forfait. OuoticJien beige peraissaoî «au Havre des parlementaires français Une solution élégante (De noire correspondant particulier) Paris,- ie 16 ja.uvj.er iyi5. C'est la question qui pas^iuiuie nos nj-110rajji.es ui-mis iiuiu jours, voua qui n ttet •pas iaro jajua* réjouir les parusans clu re-tJViliU pcli icrUl)C?LLUctire>, QUill je suis. Les uc-jt^ucts utto groupes ue 1a Chambre ont cieciuo, «a la maj-ui xte, que le devoir parlementaire primait ie devoir miuuure. Cette foruiuie n est pas heureuse et naura point, 1 a;v.uitoion ue i opinion pupiique. Cenes, 11 serait tàcneux que le Parlement fût otrenu de son cl roi u Ue conirole .parce que les circonstances sont graves. Mais pourquoi opposer les clroibs et les devoirs, alors qu'il serait si facile de concilier les uns ies autres. Ce sont deux députes de régions envahies qui ont trouvé la formule qui me déplaît si fort. Si leurs électeurs, qui subissent le joug prussien, avaient la parole, à quel devoir donneraient-ils la préférence : au parlementaire ou au militaire ? _ Qu'on veuille bien remarquer qu'il ne s'agit pas de mettre en doute le courage do personne, m ie patriotisme d'aucun {parti, mais seuleiment de dénoncer une certaine mentalité qui paraît de nature à froisser, à troubler, à irriter l'opinion publique.Les adversaires du régime parlementaire — et ils sent encore nombreux — n'auraient pu trouver mieux pour le discréditer. Pour le moment, ils se contentent de réflexions ironiques ; mais, au lendemain clo la guerre, ils ne manqueront pas de prétendre que les députés se sont abrités derrière leur mandat pour refuser d'aller dans les tranchées. Et c'est là d'ailleurs pure calomnie, car presque tous les députés qui étaient sur la ligne de feu y sont déjà retournés. Ceux qui mettent le devoir parlementaire au-dessus de tout disent : u Nous sommes les élus du peuple ; nous avons été envoyés ici pour gérer ses affaires. Plus les circonstances sont graves, plus notre devoir est impérieux de remplir notre mandat. » On pourrait répondre qu'il y a d'autres élus du peuple dont la mohi.li.Qaijon n'est pas sans inconvénients. 11 y en a même par milliers. Est-ce que les conseils municipaux ne sont pas décimés ? Est-ce que plus de la moitié des maires de. France n'ont pas été appelés sous les drapeaux ? Leur présence ne serait-elle pas cependant plus utile dans les communes que celle des députés au Palais-Bourbon ? M. Clemenceau déclare qu'il importe peu qu'il y ait urne vingtaine de soldats de plus ou de moins dans les tranchées et qu'il y a le plus grand intérêt, au contraire, à ce que le Parlement exerce son droit de contrôle. Là riposte est facile. En quoi l'absence de vingt députés empêcherait-elle le fonctionnement de la Chambre ? Croyez-vous qu'il soit indifférent que le commandant Priant soit au Palais-Bourbon ou à la tète de son bataillon de chasseurs à pied ? Un vice-président de la Chambre, M. Monestier, commande un fort du camp retranché de Paris et le brave général Pédoya est gouverneur militaire de Grenoble. Sontnse là des postes sans importance ? Le nombre d<v, députés mobilisés étant exactement de 190. comment M. Cle-rrran-fî nourfeudeur d'embusoués. explique-t-il qu'il y en ait si peu sur le Iront 't J e me refuse ênergiqueunent à considérer comme serigux 1e cnuire de vingt t qu il a lancé ; 11e serait-rl pas, lui auu»iy nn adversaire déguisé du regime parlementaire ? e Autre objection : beaucoup de députés - se sont engagés volontairement, dès te dô->. out ue la guerre. Voudraient-ils laisser les 1 mauvaises langues insinuer que c'était la un geste pour uuper les électeurs ? La C'hanlibre était convoquée, le 4 août, en 0 session extraordinaire. Bien qu'elle n'ait tenu qu une unique séance, la session n'en _ a pas moins oliiCLeliement duré plus d'un . mois puisqu'elle n'a été c-lose que vers ie milieu de septembre. Pourquoi les députés n'ont-ils pas songé à cette époque — la pius _ grave que nous ayons traversée — à re-ven-diquer leur droit de contrôle «t à affir-\ 1 mer la primauté du devoir parlementaire ; sur le devoir militaire. Les deux devoirs s'opposent-ils donc 0 vraiment V Mais en quoi et pourquoi ? e Eskoe que le contrôle parlementaire ne 1 serait pas aussi bien assuré par 410 députa tés que par 600 ? On objecte que nmpor-à tamee numérique proportionnelle des partis l- pourrait en être altérée. Est-ce que le même inconvénient n'existe pas pour les con- e seils municipaux et pour les conseils géné raux ? Est-ce même un inconvénient, puis-i- qu'il est entendu que l'union sacrée doit e bannir la politique pure ? Q Je veux bien concéder tout de même 6 qu'un Parlement amputé du tiers de ses lS membres serait un Parlement croupion. r Mats ne serait-il pas facile et juste de dis-s tinguer entre les hommes de la réserve de l'armée active et ceux de la territoriale ? t a ces derniers l'on accorderait des sursis d'appel, comme cela se fait couramment 0 pour certaines catégories d'ouvriers ou s d'employés. C'est ainsi que les boulangers de Paris appartenant à la territoriale sont s en sursis depuis la mobilisation. Et per-" sonne ne s'en plaint. Nul ne trouve mal qu'un sous-préf<et territorial soit maintenu en fonctions, mais on s'en indignerait pour 1 -U.T1 Srf\nc_j*»<olo-i fo.r£»jt. MlP.fïVA riM.rt.1A dfî 1 l'armée active ou de sa réserve. s N'y auraiit-il pas lieu aussi de disiin-^ guer les députés officiers et les autres ? ® Ceux qui ont sollicité des galons, même dans la territoriale, doivent en accepter les responsabilisés en même tiemips que les 3 honneur». , D'aucuns auraient voulu que la Chambre g tranchât elle-même la question en imposant .. à tous ses membres le devoir de siéger. 3 Ainsi un député aurait pu passer son temps sur la côte d'Azur, mais il lui aurait été Interdit d'aller au front. D'autres atten- 0 daient le même service du gouvernement, qui aurait d'autorité démobilisé tous les parlementaires. Mais M. Mi lier and s'est re- ^ fusé énergiquement à jouer ce rôle. 1 Finalement, on s'est arrêté à cette solution bâtarde, qui manque d'élégance : cha. 3 que député n'en fera qu'à son goût. Il l pourra, suivant ses idées et son tempérament, préférer le devoir militaire au de-vn'tr nnr,'prviP:n.tni're on 1» rsarl-Arp^.nfaire au s militaire. Et beaucoup déjà se gra.ttent le _ front en s'exclamant : Cruelle inoei-t'H^la ! a. virey. LE LIVRE D'OR DE L'ARMEE BELGE ■Ont été jwmmâs : Chevaliers die l'Ordre de Lé<w»oM: Renau: rap. 00m. de l'art, de place d'Anvers (poi sa bela eond)utte lors de la défense d'Aï vers) ; Paerene, René, seTgemt vol. de oar nu 11 ; VandiepotUe, sous-Keui. à l'art, brt J. ; Glémonti, sou^Iû-oiit. auxil. au 2 ; t Fionsoca, id, au 4 ; CroohcLei, brig. au 1 L De Pays, sofUs-Keait. au 1 L ; De Kercho^ lie Dr-ii'terg'hem, lient, au 1 L ; Deforchaui sous-Iieut. an 2 C.; Loison, lieut. au 11. Chevaliers die i'Ordre die la Couronne : I Meyer, serg. au 4 : Sotereuix, capor. au 4 Nlascart, cap. (l'u génie de réserve à 1 D.A De Craeve, méd. de bat. au i3 ; Blanchi, n J. 1. de g,end, à 5 D. A. ; Cambier, sous-lieu nu 2 C filage, capor. au 2 C (1 /III) ; Vande faide, sold. id. ; Battus, soKl. id. ; Gilliaw lieut. au l Qi. ; Madriin, sous-lieuit. au 1 Cl Chevalier de l'Ordre de Léopold II : I Landshoere, ebauf/eur au 8. Ont reçu : La Croix de Saint-Georges de 3° classe l>eleuze et Vanderlinden, sold. au 1 C (2/II La Croix de Saint-Georges de 4° classe t'Iemirckx, conducteau' à la 43* bail. La Médaille de Sairut-G-eorges de 3" classe fanliée, capor. à la oomp. de ponton u. cl >Moe de 4 D. A. l<a Décoration militaiiTe de 2° classe, poi: \ctes de courage : Baichez, sold. à la sec Se tel. de 4 D. A. ; Schneider et Knuts, soA< ta 8 (l/II). Le sous-lieutenamit Vandeputte, de l'ar Je la brig. .) est cité à l'ordre du jouir d l'année pour le courage dont il a fait preuiv era se port,«ni avec une pièce jusqu'à ha.i leur de la lie ltgne, mission au cours de lî jueffie H frrt Iné. Le sous-B©ut. Mignon, a été nommé liei tenant. La 2° pièce dp la 81" batterie portera su ion bouclier l'inscription u Katter Meute (osch n. Mort t M. MM fle ter Kiele lie pr<<. : u;- j>6ri>énal honoraire près 1> .î • VI. V1«wlach de Te [iote, v».«n.t rie nv*ir\r .) rimxoiles. Une manitesiaiion r de la Libre-Pensée internationale Les sections espagnole, portugaise ■ ^ américaine die la Libre-Pensée Interna.ti« !!• naiie viennent die lancer un manifeste poi protester contre renva/hissemmt de la Be r gique par Les AHemands. g. On y lit notamment cette virulen >e apostrophe à l'ALleanagne : ze « Vo-h^e souverain a violé le serment qu1 x, lorsqu'il reconnut avec le® autres grai des pu. séances l'indépendance de la Bel g . qiue «t par Leiqutei il promettaii qu'd'l' n atte] . terait jama,is à la neutralité de la Belgiqu-; — eC diomible parj'iire, ce double outrage n*' la foi publique sera une tache pour k ■j- AWemands, mais ne pourra rien sur la soi veraineté de la jusLce be-lg^, que soutiei J- nen/t par leur sublime sacriifioe les a.u.tn J» grandes pn^ssanees dépositaires- des tréso] 1- de foi pnblfique et. cThonniêteté humaine qi )e nous ont léguées, comme le meilleur hér tage, nos ancêtres. « Là où siégera le Gouvernement belg même caché dans une cave et sous la terr : fuyant votre furie criminelle, M se troj )\ vera la Jusitice, qui vous jugera ainsi que h • autres malfaiteurs qi'ii au"OîV saut le territoire belge, et attenté à la vie • à lia propriété des bons et pacifiques hab ^ tants die la Belgique, que le monde du Droi représenté par lies grandes puissances, a va [r mis sous la garde de La Justice belge. » t. J" La Commission franco-belge le des réfugiés •e On sait que par une convention interm nistérietle datan.t d'il mois de novembre, ur com.mifision, dont le ministre die l'in-tériew i- de France, M. Malvy, a pris la préside<nc< a été constituée en vue de veiller au soo des réfugiés belges établis en France. M. Berryer, ministre belge de l'intôriea: vient de désigner on qualité de membi^e belges de cette commission, MM. le sénateu - François Empâta et le dépurté Emile Bj-umo U pftit Drapsati klge a — La. vente du petiift drapeau belge e ri Corse, le plus pauvre de * département français, a nrodni; f'o OiiO fr».».pc- Attaque repoussée près de I'Yser Violents combaîo prés do Châions LA GUERRE DEMINE ET DE SAPE /wwwwwwwwv Paris, 20 janvier, 14 h. 55. DE LA MER A LA SOMME, DANS LA REGION DE N1EUPORT, il y a eu un coniibat d'artillerie assez vif au cours duquel l'enn.eani a vainement tenté de dé-ui'iAre notre front à 1'om.bouchure de , Yser, tandis que nous réussissions à démolir une partie de ses défenses accessoires près de Saint-Georges, à la ferme de l'Union, qu'il avait fortement organisée. DANS LES SECTEURS D'YPRES ET 1)17 T-ENS, il y a. eu des combats d'artillerie d'intensité varia.bl'e. Il v a »u i>n très violent bombardement de BLANZY, près d'Arras, non suivi d'une attaque d'infanterie. DE LA SOMME A L'ARGONNE, rien i: signaler DANS LE SECTEUR DE SOTSSONS, rien non plius que d'ans ceux de CRAONNE et d; RETMS D\NS LA REGION DU CAMP DE CTT \ LONS, AINSI QU'AU NORD DE PERTHES /vwwwwwwvwvww ET DE ivîASSIGE, notre arliilerie a exécuté ^ ,A j des tirs très el'f.caces suir les ouvrages des , m ; ennemis. Des tranchées abandonnées par j u- des troupes qui avaient un instant plié f >us ; é- j le choc, ont été reprises par deux contre-at- ,( 1-1% i laques énergiques. D'abord la pKis gramde 4 ie 1 partie des tranchées a étc reprise, puis nos , le j i-roupes ont réoccupé la totalité do la posi- ] 'il ! lion où èî'îes se soin maiiïtehniies. ! A SAINT-HUBERT, les Allemands ont fait < ;T ; sauter à la mine le saillant nord-est de nos ■ ;j. ; tpanchées ; mais nos trempes se sont préci- j j ÎKÎi.ées dans F entonnoir, dont elles ont in ter- < ? diit l'accès à l'enne^ni. ] ip AU NORD-OUEST DE PONT-A-MOUS- i SON. dsans 1? Bo:.s Le Prêtre, nrus n^us ; ^ émroes étabMs à 100 mètres en. avant des ranchées oonq: i avant^hier. L'ennemi < n 1 hcus a oontre-attafTuôs sans succès jusqu'à !a fin de la iouraéê. DANS LE SECTEUR DE THANN, il y a ^ eu d'es combats d'artillerie où nous avons 1 -S eu l'avantage. ; Us t LA BELGIQUE, S LE ROI ALBERT » OHT DROIT AD PRIX NOBEL » Bï LA PA.X ls- LS- de ? MM. Durand, questeur, et Latent, députe nt de 1'Ariège, ont adressé à leurs collègues 3U une lettre disant notamment : ,r3 <t Notre qualité de membres du parlement nj français nous donne la faculté de proposer des candidatures poup. l'attribution du prix de la paix, dit prix Nobel. 11 nous lu semble qu'il revient de droit au peuple belge, qui a refusé de s'incliner devant la force et . de reconnaître qu'elle prime le droit et s'est ' 'pppgoAo- ihH'iii «Mulmi avoua—but i ttivri u [/ qu'elle était contraire au droit. Dans cette lutte héroïque, elle est allée jusqu'au sa-• crifice complet. » Qe En terminant, MM. Durand et Lafont in-168 vitent leurs collègues à adhérer au vœu sui-^ vant : » Les parlementaires français soussignés r© émettent le vœu que le prix Nobel de la "paix soit attribué au peuple belge qui, en affir--1"- mant le principe de l'inviolabilité des trai-Ps tés et en combattant pour la défense de sa ;té neutralité, a rendu un éminent service à la ,n- cause de la paix et du droit. » —o— es -e- le VŒU de lyon u_ Lyon, 19 janvier. — Le conseil municipal a_ a émis le vœu que Le prix Nobel, pour la U paix, soit attribué à la nation belge, ou, s'il a_ existe la moindre hésitation juridique, au roi Albert, gardien héroïque du droit des ru £€ns-te 11 ° 1 îa Sonsnanic 3 se frtynt I arapsr la Zransyîvanù D'A thèmes, 19 janvier, au << New-Yor Hiérald)» : J'apprendis de source diplomaii«[u que le gouvernement roumain, agissan 't souis 1a pression de l'opinion publique, a (W )_ cidié à la dernière réunion du cabinet d'er r voyer des troupes roumaines en territoir 1" austro-hongrois. Cette mesure n'est pas considérée à Bu e oareist comme une déclaration de guerre l'Autriche, mais soimipiament comme une oc eupation d'un caractère temporaire ayan .pouir but die protéger les populations rou nua'iiiies qui .pàtdss-ont du fait dia la guerre. D'auprès m'on informateur, les trouipes rou f maiines entreront en territoire austro-hoc ^ grols da.ns dlaux ou trois semaines, s Dans lies cerc-lles diplomatiques on croi t- quie ''et-te in-tervention- de la Roumanie n i- modiiifiera nuKlement la situation dans le s Balkans. "s II est à peu près certain que la Buigari .e continuera à poursuivre une poMique ami 1_ oale à l'égard de ses voisins. S £a politique Du Vatican et bi- declarations du cardinal "h gasparri ait Le <( Matin », .de Paris, puiblfiie les déclara lions suivantes faites à un Français par l cardiiinal Gaspari, secrétaire d'Etat, qui s rapportent à la politique générale du Vati oan, mais plus spécialement à ses relation avec la France : — Je souhaite, dit le secrétaire d'Etat, qu nul cloute ne règne à propos die 'a neutra'it ni- diu Vati-can à propos de la présente g lerre ,rL,e » D'Allemagne et d'Autriche me parvi^n nont des lettres dont les au te ire se lamer. 3e> tant de ae que la presse Vatican e suit fran ^ cophiilie, tandiis que die votre côté vous 'u reprochez d'ôtne partiale. Rien cependant n< ir' nous fera abandonner notre rôie apostolique ^ et neu tre. ur ^ » Sur uin autre sujet je n'hésite pas à von; dlécliarer mes sentiments personnels. » L'époque où se consomma la rupturi entre la République française et le Saint Siège fuit la plus penible de ma. vie. Quel joui serait pour moi, celui où des rapporls nor an maux seraient, repris, sans intrigues et ave< its l'unique souci du bien et de l'intérêt de clia cun I ii alleaaads jetlgat desbembs iurïarfflouth st Saadriaghaai as Souverains anglais venaie nt da quitter ie eiiâtea Une dépêche de Londres porte qu'un d ; l'igeabhe ennemi a survolé Yarmouth auit heures et demie du soir, mardi. Il y a eu trois tués et plusieurs maison ^ ont ^té endommagées. On sait que Yarmouth est un port sur 1 1 mer du Nord et est situé dans Le comté d 5 Norfolk ; la ville compte 56,000 habitant* » Une autre dépêche de Londres, comph 1 tant celle-ci, porte qu'un dirigeable — o 1 un aéroplane? — survola et bombarda no 3 de Sandringham. Les souverains anglais avaient quitf Sandringham quelques heures avant h (t visite » des Allemands. ; îiS Minisire da Eouœar.is au quartie géséral da rai Albert l l M. Djuvara, ministre de Roumanie pr? du Roi des Belges, vient de se rendre a Quartier Général où il a présenté au Souv< rain ses nouvelles lettres de créd/it, rendue nécessaires à la suite de l'accession au. trôr du Roi Ferdimand, successeur du Roi Car 1 au trône de Roumanie. J M. Djuvara a été présenté au Roi par N 1 Davignon, ministre des Affaires Etrangère: ) en compagnie duquel il avait fait le voyajg 5 Les dieux ministres ont été retenus à d< jeûner par nos souverains. Une initiative intelligente Pour le commerce belge > Dans tous les pays, il a été constaté qu ' le commerce de commission, les agences, le représentations étaient pour la plus granc partie aux mains des Allemands et des Ai c trichiens. j Est-ce à dire que ces nationaux ont pou t ce genre de professions des qualités sp< - ciaLes ? Nous ne le croyons pas, et nou - n'hésitons pas à dire que pour la persévi î nance, l'activité, l'ordre et la précision, k Belges ne le cèdent à personne sous ce ra] port. t Le moment semble opportun de faire vi loir ces arguiiients et de solliciter pour ne l compatriotes, les places d'agents et de r< . présentants, détenues jusqu'ici en Belgiqu par des étrangère. Des personnalités en vue du monde corr . meroial belge, ont pris l'initiative de fair< à titre absolument désintéressé, cles dén ^i ches dans ce but et de mettre les dossier t ainsi créés à la disposition de nos compf - triotes. Les personnes que cela intéresse son 4 priées d'adresser leur nom et adresse pa ' carte postale, 17, Que n's Mansions, Q'u< en"s Club-gardens, Londres, W. Elles se ron.t ultérieuj*eimen t convoquées à une rét nion, où le programme complet sera dév( loppé. 1 l.ç major massacreur comment il paya son forfaît Nous avo.ns raconté, il y a quelque temps - un incident atroce qui s'est produit au cour i des combats de l'Yser : Un major allemand ; qui avait fait quelques prisonniers, les f - massacrer quand il se vit ciuouré. i Un soldat belge, Léon Deliens, du 11° d ligne, nous convoie suir oet meidient la court et précise relation que voici : ' o J'étais priisoniraer avec quelques came ' radies belges et français. Cherchant en vai 1 une issue pour s'échapper du guêpier où s • mauvaise tactique l'avait entraîné, le rnajo • allemand et son squelette de bataillon, on ■ louré de tous côtés par l'imanterae belge e : française, jugèrent la situation désespérée i D'une voix de tonnerre, ie révolver d'un : main, la cravache de l'autre, le major ordon na le massaci-e des infortunés prisonnière Jouant de rose, fuyant, rampant, je parvin à m'échapper des 'mains meurtrières ; puis voyant près de moi un fusil atlem'and, j saisis l'arme et à mon tour je me vengeai un petit marin français tombe à mes côtés 1 son fusil porte une baïonnette. Je m'en em parc et je m'élanee ; le major se trouve de vani. moi ; je l'abats d'un coup de baïonnet te et nous ramenons le restant des boche: Les drapeaux des 11ᵉ et 12ᵉ de ligne décorés Le Roi harangne les soldats et les décore de sa main ^ —« L (De noire envoyé spécial au Iront) Janvier 1915. S. M. le Roi a décoré de l'Ordre de Léo-pold, il y a quelques jours, les 11® et 1-2' les r^giunents de ligne, appartenant tous deux à >a'" la fameuse troisième Division. Les trouipes >us avaient été disposées en rectangle, enca-dranit les dieux drapeaux derrière lesquels bue étaient réunis Les soldats du 11e et du 12e, à îos f, •• y ,ur bc]ie conduite avait mérité la décors1- ration. . - Le Roi,suivi des commandants Galet,Preu-ait d'homme, Doufcrepont et Blampai.n, s'étant ios avancé à pied, au milieu des troupes, a at-;cl" taché la croix de sa main, aux drapeaux de.g ®"r- deux régiments sur lesquels brillait déjà, broclé en lettres d'or, le nom de «Dixmude)). IS- On sait que leurs bataillons se couvrirent de 'us gloire dans cette ville à présent dévastée, les Face au drapeau, Le Roi a prononcé rallo-nii cution suivante : u'à (( Officiers, sous officiers et soldats des 11* et 1?® régiments de ligne ! . a « La Nation . est fi ère d)e vous ; en son >ng nom, je vous remercie et je vo-us félicite. J'ai une confiance absolue dans votre dévouement à la Patrie, je suis heureux d'a-Z3 voir une occasion solennelle de l'exprimer devant vous. « Je sais qu'en toutes circonstances, de- Mvanit les obstacles et au milieu des dangers, vous maintiendrez toujours l'honneur du Drapeau. » j Sa Majesté a ensuite décoré les officiers et les soldats. Ont reçu l'Ordre de Léopold : Le lieutenant Pollet, commandant un< section de mitrailleuses, qui resta 9 j-ours ei ion 9 muits dans les tranchées à Dix mu de et faucha Lui-même, au pont die l'Yser, une soixantaine d'Allemands. di- Lo sergent-fourrier Louis, du 12°, qui, à tous ses^ chefs ayant été mis hors de combat, parvint à rallier sa compagnie, à main. )ïis tenir ceBe-ci au feu, à repousser plusieurs assauts et à faire «des prisonniers aux Aile-la mands. do Le lieutenant Bechet, du 11e, qui se con-its. diuiisit en héros, à Liège surtout ; lé- Le lieutenant Gérard qui, à la tête d'une ou camjpagnie cycliste opérant sur Les commu-on oLoations ennemies, causa de fortes pertes re- tté l'S soHa.t mlitraiiffleur BàohoU'X, qui se dis. la tinguia à Dixmude et à Liège, par une auda ce et une bravoure extraordinaires ; Le lieutenant Pu-son, des mitrai,Heurs, qu: grâoe au catae (Joint il fit preuve et à l'exem-P'e qu'il n.e cessa die donner en restant toute une semaine dans les tranchées, maigre um bomba.rdememt intense, obtint de ses hoijimes des r>rod»ges d'énergie et d'activité Le sous-lieutenant Simon, qui seconda k rés lieutemant Pirson ; au Le soldat volontaire Dumoulin, qui, depuis ve- le début de la guerre, donne l'exemple di: les ooswiage et de 1'a.udace. Dumoulin, qui e/51 >ne âgé de 52 aras, est un tireur émérite. Ceux J™ qui le connaissent bien et qui l'ont vu à l'œu, vre s'accordent à dire qu'il ne tire jamais ur M- coup de fusil sans abattre son homme. Il s 'es, ramené à lui seul u'ne quarantaine <le pri-@e. sonniers depuis le mois d'août. Son dermiei de- exiploit est tout récent. Il s'approcha à re vers d'une netite foi'me d'e la rive gauche de — l'Yser. occupée par des soldats Allemands. Il en> voit cinq réunis autour d'un sixième S qui faisait la cuisine. Il s'avance en rampant, jusqu'à une centaine de mètres de l'ennemi. Pan ! le cuisinier tombe mort. Les cinq <( kame-raides >1 sortent fusil au poing, (t Les mains en l'air ! » crie Dumoulin. Aus-fue sitôt, les Allemands jettent leurs armes et s« les rendent. ide Signe particulier : Dumoulin a toujours Vu- dnux fusils quiand il part seul en expédition ; ' né- 9roix d'officier de l'Ordre de la Couronne: ns , Au commandant. Hondrickx, du 11», pour le courage et la détermination dout il fil tpq Preuve au cours de circonstances particu-^ lièrement critiques. Décoration militaire : va- Aux caporaux Coolen et ^^an den Ptos, ios du 11» de ligne, qui allèrent reprendre sous re- te feu de l'ennemi, une mitrailleuse qui avait [il© du être abandonnée précédemment ; Au caporal Schoonba-oodt, du 12e, qui, par m- son sang froid et son abnégation, fit échouer re, un mouvement tournant des Allemands ■ ar- Au caporal Gommé, du 12», qui, malgré :rs uin feu violent, assura, pendant 4 jours le pa- semoe> diu ravitaillement en munitions des tranchées devant Dixmude ; m» , .4" sergent .Schriewer, du 12», qui mena ,ar A baea-i plusueiurs reconnaissa.noes accompli^ dans les circonstances les plus périlleurses ■ se. Au sergent-major Donders, du 11», qui prit éu- ™ commandement de sa compagnie au plus ve- J01"' "U combat devant Dramude, après que tous Jes officiers avaient été mis hors de oombat ; Aux soldats Clée, Putzeys et Heetveld,, du ISr "Ç-l' S0US '6 feu de l'artillerie lourde, défendit, presque à découvert, une barricade sur la route de Dixmude à Eessen • Au sengenit-imajiar Bodllnoau, du 12» qui éneouragea ses hommes pa,r son coùraïaie PS1 dans les circon,s tances les plus erotiques ; 1rs Au soldat Demarteau, du IIe, qui porta r ! S®® ordii-es sot» un- violent feu de shrapnels. M Fait prisonnier par les Allemands il est mis au mur aivec queiicjniv-s-iiiis de ses camarade des. Les, Allemands tirent ; i,l se laisse tom-rte bar 0t fait le mort. Le sang qui ooule des Wessiures de son voisin ajoute à l'illusion. ia- Domaa-teau profite de l'éloignement de^ as-wn sassins pour s'enfuiir et rejoindre ses cama-sa radies. Une balte avait traversé son siiako • |or Aux soldais MorLaus Watrin et Detix>uit,' Ml- qui so diistinguèront au cours de missions et ipériMeuses aiux environs de Dixmude. Je. La croix de la Légion d'Honneur • ne Au capitaine De Decker, qui, à la lête des >11- mitrailleuses, lutta sept jours et sept nuits rs. sans la moindre défaillance, repoussant les ns plus violentes attaques de l'ennemi ; is, Au sous-lieutenant du génie Berger qui, je ayant la garde des ponts et passerelles sur i ; l'Yser les 9, 10 et llnovembre, s'y distingua 3 ; par son courage et son sang-froid ; nn- Au capitaine Hardy, du 12", pour le coule- rafle dont il a fait preuve, sans 1a moindre 3t- défaillance, sans jamais prendre de repos, es deipuis le début de la campagne ; Au docteur Van der Ghinst de !? "" D. A., qui, depuis le début de la guerre a soignS les blessés sous les feux les plus meurtriers, et particui.èrement à Dixmude. L'é-p-ee irait aussi bien que ie bistouri à ce orave eniae les braves ; Au maj«;r Leolercq, du 12", qui, en plusieurs circonstances s'est fait remarquer par son dévouement et son courage, notamment dans la défense de Dixmude ; Au commandant Dorms, du même régiment, vieil Africain dont l'ardeur et la ténacité méritent ies plus vifs éloges. La médaille militaire française : Au caporal Ilum-blet, du 12e, qui, malgré son jeune h p — 1S ans et demi — a déployé dans les circonstances les plus périlleuses le plus beau courage et une indomptable énergie ; Au soldat Crahay, du 12e, qui pour remplir une mission qui lui avait été confiée, e-st resLé longtemps* exposé, à découvert, au feu de l'ennemi, puis a assuré le ravitailleraient en munitions sans aucun souci du danger ; Aux sergents Vinçotte et Makel et au caporal Calbea-g, du génie, qui secondèrent efficacement le sous-lieutenant Berger ; Au premier sergent-major Schrauben, des mitrailleurs, resté sept jours et sept nuits dans les tranchées et entraînant ses hommes par son exemple, malgré un bombardement ininterrompu ; Au brancardier Remacte, du 12e, qui allg personnellement chercher 1^3 Î^C-ssês sur la ligne & feu ; Au canoj-al Autein, signalé pour sa bravoure, h Dixmude, par le commandant du régiment sénégalais qui combattit dans cette ville Au soldai Vico, du 12», qui, malgré le feu terrible, la pluie d'obus tombant sur Dixmude, accomplit son rôle d'agent de liaison comme en temps de manoeuvres. Le surlendemain de la remise des décorations aux 11- et 12e de ligne, le colonel Jacques réunit sa brigade sur la plage pour procéder à la reconnaissance des officiers supérieurs. Le colonel Lorent prit le commandement du 11e au milieu des acclamations de ses hommes,qui l'aiment comme leur père. Puis fe.£mfera%s'"i^àïnment le capitaine Sieben, de la compagnie des mitrailleuses. Le colonel Jacques adressa alors à ses hommes, qui T'adorent, une brève allocution : « Bien,tôt, leur dit-il, c'est à I-iège, sur la place Saint-Lambert,que j'aurai le bonheur de vous passer en revue... Quant à vous, mitrailleurs, laissez-moi vous dire toute l'admiration que j'ai pour vous. A Dixmuda, vous avez tenu onze jours et onze nuits, dans les tranchées, sans être relevés et sans cesser de oombattre. C'est là un fait uniquo dans les annales de I'icstoirc militaire. L'Histoire vous décernera ce titre, vous l'avez mérité : de meilleurs soldats du monde. >1 La brigadie défila ensuite devant le colonel Jacques, présentée pa/r le colonel Lorent. Chaque peloton rivalisait de correction et de fierté. Quand les rangs furent rompus, on entendait d'ire dans les groupes : « ... Le colonel était content. » « ... Le colonel m'a salué. » u ... Le colonel m'a souri. » Ainsi ces braves gens exprimaient leur affection pour le ahef dont un regard suffit pour les électriser. Ils l'aiment, ce chef, comme un drapeau vivant, comme un drapeau qui comprendrait... A. M. rs —* ' M. R1ILLBRAND VA fsl:!i W FROAT S? FRANÇAIS. - IL RJCOATRE ï LE PRIME M GALLES Le ministre de la guerre, qui fait actuel-lement une tournée, est parti de Paris sa-medi à trois heures de l'après-midi. Après avoir passé la nuit à Bar-le-Duc, il a visi-. ie les différents quartiers généraux et s'est entretenu avec les généraux sur la situation militaire .et avec les chefs de service ^ ! des besoins de l'armée, plus particulière-j j ment sur la façon dont les services de san-j té et d'habillement sont assurés. Le mini-stre a visité ensuite quelques | positions du camp retranché d'Epinal, puis > il s'est rendu à l'un des cols des Vosges, désireux de voir à l'œuvre les belles trou-pes travaillant dans la neige. IS M. Miller and n'a pas caché sa vive saie tisfaction du moral et de l'entrain des ie chefs et des soldats. Le ministre de La guerre est revenu à u Nancy, par Saint-Dié, Raon-1 Etape, rî.c-2, carat et Lunêvilie et èst arrivé à 5 heures i_ du soir à Nancy, où il s'est rencontré avetc le prince d£ Galles. m M. Miller and est rentré dans la matinée [ie à Paris. Le délégué serbe au quartier général français f Le général Douchan Stephan-- ikh, ancien f' ministre de la guerre, qui vient d'être nom-^ mé attaché militaire à la Jégation de Serbie à Paris, a été également désigné par le gou-' vernement serbe comme délégué de l'état-major près le quartier général des armées î* françaises. 0- a- »— LA SITUATION EN AUTRICHE is la paix a tout prix îs ts Co'penhag'u/e, 18 janvier. — Une dame au-;s i trichienne ai-rivée à Copenhague hier dit i qu'il est impossible d'imaginer la terrible 1, situation existant en Autriche-Hongrie, ir La haine des Allemands pour les Anglais a n'est rien, comparée a la haine des Autri-; chiens pour les Allemands. On dit que l'Al- 1- lemagne. qui a provoqué la pruerre. consi-« dère les troupes autrichiennes comme de J, , la chair à éanon. La population est à la veille de la fa^ ., mine. On demande la paix à tout prix.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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