Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 01 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 09 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h707w6891d/
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23' ANNEE — Sêfie nouvelle = N" 8CT TL,c Numéro 10 "ôentftwos (5 Centimes au Front) DflŒWCHff p "ÂVïlIL MÎT. P— ' RÉDACTION & ADMINISTRATION 13, rue Jean-Jacques Rousseau, 33 PA RIS Téléphone : Guterberg f 39-65 BUREAUX AU HAVRE. 28'"r, rae de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 4 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France»..J. 2fr.50 par mois * y fr.50 par trimestr» Angleterre. 2sh.6d. par mois • . 7sh,6d. partrimestr* Autres pays 3 fp. — pap mois » 9 fr. — par trlmsstr* PUBLICITÉ S'adresser à rAfluiinistratian io Joma ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Européiânuo de Publicité, 10, rue de la Victoire, Part% qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris TRIBUNE LIBRE LE RETOUR A LA TERRE Lo XX0 Siècle accueillera avec plaisir to tes les réflexions que suggérera ù ses le iteurs l'article ci-dessous, qui pose un probl me capital et urgent. Ittaoher ou rattache me capital et urgent. Il faut attacher ou r; .tacher l'iiamme a la terre : cette vérité n'e contestée par personne. Mais comment. ? L iuîis croient qu'un sage protectionnisme e indispensable pour assurer au cultivatei des prix suffisamment rémunérateurs. J?oi d'autres, ce serait une folie d'augmenter a ^ifiicHelllement, par des mesures douamèri ou fiscales, le prix des denrées de premià nécessité. C'est une question do vie ou c mort, selon eux, que la vie à bon marc! dans uu pays obligé de vivre de l'exportatio (le produits fabriqués. Et l'agriculture r peut trouver son salut que dans une indu .trialisation de jour en jour plus intense. Pour le moment, nous ne prenons poil parti. Et notre seul dessein est de provoqu* un débat utile, nous nous permettons de 1 croire, à la Belgique et aux Belges. Parmi les vérités élémentaires aiu quelles la guerre nous aura rappelés al faut compter en tout premier lie celle de la terre. Sans doute parlai! on, auparavant, du retour à la terre mais on en parlait à peu près comm de la repopulation en France, c'est-à dire d'une manière académique:. En al tendant, les travaux rustiques étaien de plus en plus délaissés par les na lions civilisées ; elle demandaient 1: plus grand® partie du blé dont ©lie: avaient besoin aux pays d'outre-mer ■L'Amérique, l'Asie, l'Afrique ravitail laient l'Europe souveraine, qui en étai arrivée à dédaigner comme trop pei noble ou comme trop peu lucratif li travail sacré du labour. De nos jour! JTytire n'eût plus demandé à. Octav* Quelques arpents de pâturages, mai) line place de surveillant dans une usi ne ; les campagnes étaient attirées pai lies villes tentaculaires. Gros salaires et plaisirs, également fallacieux, trom (paient les alouettes campagnardes, tan dis que lo dogme du libre échange ab solu médusait les hommes de gouvernement. Dans cet ordre d'idées, c'esl la France qui avait gardé, sinon le plus de sagesse, du moins le plus grand sens des relativités ; c'est ©lie qui do mandait le moins de blé au dehors. fin Aunlv,lri/» »-?■} T . r* nous dit que la production de blé était tombée des deux tiers en soixante-dix ans, tandis que sa population se doublait. Et tout à coup, de par le fait de euerre, l'Angleterre s aperçoit que, de puis bientôt un siècle, elle a vécu de produits étrangers et de mensonges na femaux. *V Nous ne sommes pas tous dans 1; même situation que l'Angleterre, mai: nous avons tous à faire notre me a cul ma, nous avons tous oublié P^11? 01 moins le devoir corrélatif à la prière ,« Donnez-nous aujourd'hui notre pan quotidien ». Nous avons oublié que, se Ion la sagesse populaire, le Ciel n nous aidera que dans la mesure ou nou nous serons aidés nous-mêmes. Rien ne nous rapproche des temp anciens comme un grand catarlysme SNous y voilà revenus. Et nous rtou apercevons qu'il n'y a pas pour les peu oies belligérants de plus grande riches se ciue le blé. « Nous avons redecouvei ce fait primitif, disait récemment M Garvin, que la question de noumtur est à la base de toute autre questio çrande et petite ». Des Allemands afn mes se ruent vers les terres à blé, tai dis aue les Anglais, ayant enfin con pris leur erreur, travaillent jour et nu ià labourer leur sol avec des charrue automobiles. ' D'aucuns pensent que le glas du libi échange a sonné parce que nous avor reconnu qu'un événement imprévu pei en troubler le fonctionnement délicat -déchaîner la famine chez un peuple. « pour nos protectionnistes, dit ï. Jacques Bainville, c'est l'heure de la r ivanche, celle qui prouve qu ils ont e •raison. Dans les pays germaniques, li agrariens qui, eux, exploitent odieus ament la circonstance, triomphent et 1 s'en cachent pas. C'eut .pourquoi noi croyons qu'après la guerre, la boni terre de France, vengée des méprj connaîtra ses plus beaux jours. Dé s'annoncent les signes d une merveille se prospérité. Il y a, je le sais, boa ;coup de découragés, de sceptiques. Ma n'oublions pas que, de longtemps, (grande expérience que les homm viennent de faire ne sera pas perd pour eux et qu'après avoir connu .rationnement ou entrevu la disette, question du pain quotidien ne s'éloigr ■ ra plus de notre esprit. » Cette question devra être envisag sérieusement chez nous. Sans doute leçons de la guerre ne sont-elles pas mêmes, puisque notre pays est envf et aue l'ennemi l'épuise autant qi peut. Il n'en reste pas moins que, 'patrie délivrée, la question fie la te sera primordiale. Le problème se p sente, d'ores et déjà comme des p complexes. En Belgique occupée, Jterre a pris une telle importance, c sa valeur marchande a doublé. Il nous revient que des tenanci offrent aux propriétaires 8,000 fra.: 'l'hectare de ce qui en valait 4,000 i a tra:s ans ; et ils veulent payer cor tant. En égard aux bénéfices réalis les propriétaires estiment que ce n pas encore assez. On prévoit que, guerre finie, ces chiffres monteront core iusou'à 10.000 et 12,000 francs. te. Ce sont, pour chez nous, les sign de la merveilleuse prospérité dont pa le M. Bainville. E Cette prospérité, il faudra la maint nir dans une mesure compatible avi l'utilité générale et c'est ici qu'il 'co: vient d'envisager la question dans toi ^ te son ampleur. Non seulement il r c- faudra pas reculer devant les mesuri è- douanières qui seraient reconnues n cessaires, mais il ne fandra pas recule st davantage devant l'organisation de 1 îs propriété rurale. Le protectionism peut être emporté par un oouirant pol lr tique, tandis que l'établissement de 1 r- propriété rurale est plus stable. ;s ■e ' * i ie * * é n _ 11 est avéré que dans lotat actuel d ® la propriété tel que le code civil l'a ét< bli, la famille agricole n'a aucune garan it tie de permanence. Le régime successc r ral qui divise à l'infini les quelques bon e niers nécessaires à l'exploitation d'un métairie est nuisible à l'agriculture -d'u ne nation. Souvent le fils du paysan n ■ peut plus rester paysan. C'est ce qui j discrédité l'état de cultivateur dans le _ campagne. Une éducation mal compris a fait le reste. Les filles du fermier ai I ment mieux épouser un petit employi ! qu'un homme de leur condition ; le C _ fortunatos nimium de Virgile n'est plu: t qu'un- lointain souvenir. Le code civil n'a pas eu le respect di t sol, il a réservé toute sa sollicitude à 1; ; propriété. La propriété augmente-t-elle de valeui ! sans que le propriétaire y soit pour rien j c't>st le propriétaire seul qui bénôficii [ de l'aubaine. Au prochain renouvelle , ment de bail, il majorera le loyer. Or 1( j propriétaire ne court qu'un seul risque , celui de ne pas toucher un an ou dfeu> | de fermage, tandis que le tenancier ris ' que, outre son travail, son cheptel, sor . matériel de ferme, son capital d'exploi tation. Gela n'encourage pas le retour à. la terre. La terre étant, dans une certaine me sure, le domaine de tous, puisqu'elle esl nourricière, puisqu'elle est d'utilité pu blique, la propriété doit en être plus limitée que celle d'un -obj.est ; cette propriété^ doit être commandée par l'intérêt général. C'est la conception même du vieux kléœ xjfSVnkrcrca-ft;ci-crri' gino féodale. Il a donné au propriétaire licence d'user et d'abuser ; il plairait à uin original de laisser ses champs en friche que personne n'aurait rien à y redire.Nous n'avons pas à improviser ici des solutions ; il faut prévoir et étudier toutes les répercussions que ptroduirait- une pareille modification. Mais pour ce qu: concerne la petite propriété rurale, U question a déjà été étuidie h fond, er ' France même. ' Espérons que la grandie leçon d'au . jourd'hui fera passer les projets d'hie: : dans le domaine des réalités. ' Il est des gens qui espèrent beaucoui , de la victoire et qui bâtissent des châ ' teeux en Espagne avec les S'antaga 3 qu'elle doit nous apporter. Avant de vaincre l'emmena nous de 3 vons encore remporter quelques victoi ' res sur nous-mêmes, et ce sont ces vie s toiros-là qui seront les plus fécondes n'en doutons pas. 'J Avoir appris à se débarrasser de m au vaises habitudes, avoir su découvrir se p tares, s'être décidé à regarder les véri ® tés en face et à ne plus se comporte comme ides autru-dhes , êtriel prêts i L" ad-opteir eles solutions viriles en toute circonstances, ce sont là des victoire qu'aucune valeur monétaire ne pourr ^ jamais égaler. Maurice des Ombiaux. e vvvvw - LE PRINCE CHAULE! I. u entre dans la marine ÎS ' e- îe Londres, 31 mars. — Dans la liste d< is dandidals qui viennent de subir avi te succès l'examen au grade d'aspirant c marine, figure le nom du prince Charl de Belgique. ^ Le jeune prince entrera au collet i" royal d'Osborne, au commencement c ja mois de mai. (Information.) es . — vww\— — ae >' BégraMii J'hh traire ée Le Moniteur Belge publie un arrt es roval du 29 mars radiant de l'Ordre ^ Léopold, M. Verhees, du ministère î?,1 l'Industrie et du Travail. Dans cet arrêté, M. Verhees est qua , fié de « membre du soi-disant Cons ^e_ des Flandres. » .US —— <vvwvv — la :ue Ls ministre des États-Unis à Bruxeli serait conduit à la Mère suiss 1 y ip- ,és, Bàle, 31 mars. — On mande de Berli ^ Le bruit court que M. Brand WhHlc lo ministre des Etats-Unis à Bru: eJ" les, ainsi que les membres du comité ai Ce ricain de secours quitteraient pirochai LA REVOLUTION RUSSE I" 1- L'indépendance d 'r et l'aven a ,e Les précisions manquent encore sur " le oaraûtère exact et. l'importance de la scission qui vient de se produire au sein du Conseil des délégués des ouvriers et des soldats. En attendant que les informations de e Pétrograde nous édifient à oe sujet, bor-^ nons-nous à souligner l'acte du gouvernement provisoire annonçant à la Polo-_ gnie sa libération complète. Cet acte, qui a été accueilli avec- joie e par tous les amis du peuple polonais, vient déjouer à point toutes les combi-, naisons échafaudés par l'Allemagne et J l'Autriche sur les aspirations des Polo-j nais à l'indépendance. Jamais, il n'a été } aussi évident que, seule, la victoire des Alliés peut assurer à la Pologne sa cean-; plète résurrection nationale. ; 11 faut remarquer aussi danis le ma-. infeste du gouvernement provisoire russe le vœu de voir la Pologne unie à la ; Russie par une union militaire pour for-mer avec le grand peuple slave « un rempart solide contre la pression des pais-, sances centrales ». C'est une sage alliance de l'amour de la liberté et du sans ; des réalités. Les auteurs de oe manifeste ' comprennent assurément que le plus grand espoir de l'Allemagne est de voir s annihiler par l'émiettement la force rcdoudatle du géant russe Au 1er janvier 1913, le Comité central de statistique de la Russie dénombrait ainsi la population totale de l'Empire : Urand-Russiens, un peu plus de 80 millions ; Ukrainiens, de 30 à 35 millions ; isianc-Russiens, 6 millions ; Polonais plus de 10 millions ; Juifs, G millions : Lithuaniens, 3.500.000 ; Lettons, 1 million 300,000 ; Allemands, 2,500,000 ; Finlandais et peuples mongols (Lapons,etc.) environ 3,500,000 : Arméniens, 1 million 500,000 ; Finnois, 3,400,000. P®jà, plusieurs de ces groupements ont réclamé depuis la — 1.. aans la logique du. nouveau régime. Le problème sera de maintenir en mê-fue temps entre ces éléments allogènes lé lien nécessaire pour cju'ils forment autre chose qu'une poussière de peuples A défaut de ce lien, on voit trop oe que l'Allemagne, même vaincue, gagnerait à la transformation de son grand voisin. Comptons sur le patriotisme et le bon sens du peuple russe et sur la sagesse politique de ses nouveaux ohefs pour tromper à cet égard encore les espérances allemandes. Il est juste de leur faire crédit et de ' se garder également de tout alarmisme et de tous optimisme. > « Il est bien établi —; écrivait hier à ce ; propos M. Charles Mourras dans l'Action Française — que l'anoien régime trahissait la cause de l'Entente : cette trahison par en haut, étant la plus pernicieuse de ' toutes, a dû causer tant de graves dom- - mages qu'ils ne sauraient être dépassés , par les flottements que pourront causer par en bas les désordres, si désordres il y . a, de la Révolutioa Malgré la trahison, du s tsarisme, les Russes ont tenu solidement pendant les trente premiers mois de la guerre. Il n'y a pas de raison pour qu'ils ne r tiennent pas tout aussi bien en dépit de • difficultés intérieures. Les nouvelles cau-S ses de troubles auront toujours peine à s égaler ie sabotée méthodique de l'arme-a ment, des munitions, du matériel et des approvisionnements pair le haut personnel emboché de . la Cour de Russie. L'équipe révolutionnaire aura fort à faire pour causer sans le vouloir', par simple ef- - fet de son anarchie, les dégâts voulus, v v v v '«r . ■ — m e la Pologne ir du peuple russe calculés et systématiques dont l'équipe au tocrati-que s'est rendue coupable. » C'est le jugement qui s'impose sur le: affaires russes, dès lors qu'on veut s'abs traire de tout parti-pris de dithyrambe ou de dénigrement et rester dans le do mainie des faits et de la raison. On nouï permettra de constater que la position s bien définie par M. Charles Maurras esl celle où nous nous sommes tenus dès le début de la crise où se joue, avec le sorl du peuple russe, la victoire des Alliés O-Oio CONTRE LES DESERTEURS Petragrad, 30 mars. — Diverses unittlj militaires ont annoncé spontanément qu'elles considéreraient comme traître tout soldat absent qui ne regagnerait pas immédiatement son régiment et qu'elles le déféreraient à des tribunaux régimen-taires composés d'officiers et de soldats. LE GRAND-DUC NiCOLAS Petrograd, 30 mars. — Les lettres de la grande-duchesse Maria Pavlovna — qui vient d'être arrêtée — lettres adressées au grand-duc Vladimirovitch et autres membres de la famille liomanof, exprimaient l'espoir que le grand-duc Nicolas sauverait la dynastie. L'EMPRUNT DE LA LIBERTE Pétrograde, 31 mars. Le ministre des finances vient de décider que l'empruint de la Liberté sera émis Printline somme illimitée, à 5 0/0 et au cours do 85. Les banques souscrivent 1 milliard 1/2 de roubles. LES D0UKH0B9RS REVIENNENT Pétîlograde, 31 mars. , , ; V ',] V'. ' - <- en Russie, le gouvernement s'est prononcé en faveur de leur retour. (On sait que les Doukhb-bors forment, une secte mystique ; une de leurs particularités est de vivre nus.j LE MOUVEMENT DE REFORME DE L'EGLISE Pétrogradie, 31 mars. M. Lvof, procureur général du saint-synode à Moscou, vient die réunir les représentants du clergé progressiste et dos dans les affaires de 1 Eglise. En outré, plusieurs évêqu'es assistaient à l'assemblée. Celle-ci conclut à la nécessité de pourvoir au remplacement du métropole de Moscou, qui restait soumis à des influences rétrogrades.Le député Lvol, nouveau procureur du Saint-Synodle, a déclaré que les métropolites de "Moscou: et de Pétrograde seraient élus par des membres du clergé assisté d'un certain nombre de laïcs. Un grand nombre de députés de la Dou ma et de prêtres se réunirent au saint-synode' de Pétroigriade, 0-hez le directeiun Vocietski. Celui-ci- a fait à l'auditoire ur rapport sur la composition d'une assemblée générale de l'Eglise russe, Les évêques y prendraient part ,ainsi que des repré sentants religieux et laïques, à raison d< un par évêché, et sans exclure les repré sentaïiits des missions étrangères. -Ce rapport a été .approuvé et présent-! par l'assistance au procureur général dt Saint-Synode. La Société phiiosophico-religieuse de mande au gouvernement la suspension e la réorganisation du Saint-Synode, dont 1: constitution date de Pierre-le-Grand. * LE REÏCHSTAG mmm une eommlssion - BE RÉFORME GONîTiï'OïiONHELLH •c \e Nous publions d'autre part le discou: prononcé au Reichstag par M. Zimme mann au sujet" de l'affaire mexicaine.. Ie ■ Après M. Zimmermann, divers orateu ■U appartenant au parti socialiste, au par progressiste populaire, à celui des nati naux-libéraux, des libéraux-conservateu — et de la fraction allemande ont pris parole à propos du dernier discours 1 M. Bethmann-Hollweg. L'assemblée adopte au scrutin nomin' par 227 voix contre 33 et 5 abstentions, te motion des nationaux-libéraux tendant :té la constitution d'une commission de 3e membres pour l'examen des questions Je dioit constitutionnel, en particulier la coi vosition de la représentation populaire r ses rapports avec le gouvernement. 'f." Puis l'assemblée adopte une motion c ditionneUc des socialistes tendant à rc voyer à ladite commission les propositio et les résolutions présentées à ce sujet —• Reichstag. • - Le Reichstag s'ajourne ensuite aa eS avril. g LA DECISION A ETE PRECEDE Dl VIOLENT DEBAT n ; Cette décision du ReiohstQg, qui, d-j leurs, ne préjuge rien et qui ne p-araît ê ck, qu'un « bon billet » pour les partis tel- gauche et d'extrême gauche, a été^i né- après des discours très irrités. ne- Le député Muller, du parti popula risme et de faire droit aux revendication populaires ». Le diâpuité Noskc, du groupe inajorit socialiste, n.'a pas hésité à dire que « 1 mauvaise humeur popuilaire grandit ohs que jour ». Et il a ajouté : « Si on ne nou accorde pas de bonne grâce la réform que nous demandons, nous l'obtiendron tou/t de môme par une lutte acharnée qu 's nous sommes décidés à poursuivre. » r- Le déjputé Streseman, national libéra a réclamé la réforme constitutionnel] « même s'il est vrai, comme on le dit, qu ti cette réforme puisse mettre en danger le > prérogatives de la Couronne ». J"s Le député Love, du parti populair a vice-présidient du Reichstag, a insisté son tour en faveur d'une réforme et député Ledebour, dtu parti socialiste min , ritaire, a parlé die la révolution rus: « grâçe à laquelle le socialisme vaincra . Des députés conservateurs ont vivemei répliqué. Le. comte Wesfarp s'est écrié rj « Si la vague démocratique veut détruk ce que nous considérons comme étant 1 bases fondamentales de notre avenir, noi autres, conservateurs, nous nous y opp ^ serons de toutes nos forces. » n_ Grise des vivres, crise militaire, ori intérieure : l'Allemagne les connaîtra to lu tes. « Il y a du bon / » comme disait l'a tre. C'est le châtiment qui s'annonce. 2 j vvvwv IM Le BoiUmlsiîîsnî îieZoeSfîii iil- Londres. 31 mars. — Selon le correspc tre dant du Times à Amsterdam, le Tetegrc de apprend de la frontière qu'au cours ise bombardement de Zecbrugge, mardi so par les aviateurs alliés, un hôtel qui s ire vait de quartier militaire fut atteint ; < . on o 11 ti ri <2 fnrPnt. r/ , SUR LE FRONT BELGE NOS TROUPES exécÉMscoupsMii ' et font Ses poiiers > (Communiqué officiel hebdomadaire) , Au c°urs àe ta semaine èc&ulée, nos dë- i ' tachemenls ont, d dtux reprises, effectué des coups de main sur les travaux alle- > mands aux abords de Steenstraets. Chacune de ces opérations, menée avec autant d'intrépidité que d'audace, a réussi. Après avoir pénétré dans les travaux, où elles , lnfilgèrent à Vennem ides pertes sérieuses, les troupes belges rentrèrent dans leurs lignes ramenant chaque fois des prisonniers.Sur tout le front, bombardements réciproques d'intensité variable. Nos batteries ont pris à partie divers rassemblements allemands et ont. également exécuté des tirs réussis sur les travaux enjiemis. Près de Bixschoqts, dans le secteur de Steenstraete-Het Sas et dans celui de la Maison-du-Passeur, nombreuses luttes à coups de bombes et de grenades. AVIATION Malgré le mauvais temps, nos escadrilles ont pu accomplir plusieurs missions de chasse et de reconnaissance. UNE ISTÉRESSflJÈlITIilTIÏE Les magasins pour omeierset soldais Des abonnés du Havre nous demandent : 1° s'il est exact que M. Victor Dumon, directeur des magasins pour officiers et soldats de l'arrière, ait résigné ses fonctions ; 2° si cet organisme, intéressant et sicin au ministre de la Guerre. Mais l'œuvre des magasins subsiste. Les magasins seront désormais gérés par notre Intendance militaire, dont lie dévouement est au-dessus de tout éloge. On a manifesté un certain étonnement, dans des milieux divers, de voir le département de la guerre confier à un « particulier » la direction d'usn service de ravitaillement ausssi important. Des critiques ont même été formulées à cet égard. A notre avis, elles n'étaient pas fondées. Il y a plutôt lieu de louer le ministre de ne pas avoir hésité à accepter la collaboration de compétences civiles étrangères à l'administration, et cela au risque de bousculer certaines traditions et de déranger certaines habitudes. L'Intendance militaire ne peut suffire a tout. Sa tâche essentielle, qu'elle accomplit depuis bientôt trois ans avec un zèle admirable, est de ravitailler les troupes en denrées et en objets de première nécessité. Mais à côté du nécessaire, il y a, nous ne dirons pas le suiperfdu, mais l'utile o-u simplement l'agréable,c'est-à-dire ces mille et une douceurs dont le soldat se montre si friand, dont l'Intendance peut difficilement, faute de place et faute de personnel, encombrer ses magasins, et que les mer-oantis ont été longtemps seuls à vendre au troiipier, on sait de quelle façon et à quel ; prix. D'où l'idée des Magasins du front et de l'arrière. , Un « particulier » s'est offert a 1 Etat ' pour la réaliser, d'abord avec son capital exclusivement,en assumant donc à lui seul un risque considérable. 11 a le sens et f l'habitude des affaires, une grande compé-tence commerciale, un crédit pour ainsi 1 dire ill.imité,et il se soumettrait, comme de juste, au contrôle journalier de l'Etat, » Nous vsommes d'avis que, loin de mériter ' de ce chef le plus léger reproche, le dépar: tement de la guerre doit être félicité 3 pour avoir eu la hardiesse — c'en étant une .^ors—de ne pas refuser le concours d'une , initiative d'ailleurs désintéressée. Il ne 13 se passe pas de jour sans que de bons es-1 prits en France et en Angleterre, ne déplorent publiquement que l'Etat n ait pas des-s saisi la plupart de ses bureaucrates des be-e sognes industrielles imposées par la gueT-s re à ces honnêtes gens ankylosés pour les e confier, moyennant un contrôle minutieux et une sévère reddition de comptes, à des commerçants et à des industriels. S'il y a e unanimité sur quelque chose dians 1 opinion e publique, c'est assurément sur cette vérité •s qUe l'Administration n'aurait rien perdu a s'en remettre, pour acheter, vendre et fa-briquer, à des citoyens ayant appris a à }euriS dépens le métier difficile de commer- çant et d'industriel. , , . > Hélas ! les plus intelligents et les plus ;e honnêtes fonctionnaires donnent souvent ». l'exemple du « réactionnarisme » le plus *t surprenant. Leur respect pour la Fooorme ' les paralyse et stérilise leurs efforts. Ci-?e tons un exemple entre cent. Les Magasins is de l'arrière débitaient des cigares de toute is qualité et de tout prix. La direction les o- avait répartis dans une dizaine de catégories, baptisées : ministre de la guerre,état-se major, général, capitaine, lieutenant, ser-u- gent d'où scandale pour un liant fonction-iL- naire. « Il ne se peut pas, dit-il sentencieusement, qu'un simple soldat demande au gestionnaire un cigare sergent ; ce serait — contraire à la discipline ; un sergent qu, verrait un simple soldat demander un 6 cigare du même nom devrait sévir tout d( suite, et flanquer le clinquant à la salit de police »... Quelle aubaine pour M. Courtcline ! A c< compte-là, M. de Broqueville devrait fu n- mer, à lui tout seul, tous les cigares dé af nommés « ministre de la guerre ». Bici 3u que grand fumeur devant l'Eternel, notr ir, « Premier » reculerait. Et au risque d'of ir- f-emser la discipline, il n'hésiterait pas ; m- offrir les « ministres de la guerre » à se 'i î- nmiî fneasATjtJls ftimnles soldats de deuxiè Les Français progresses ai DorS-est de Soissoss COMMUNIQUE FRANÇAIS 14 heures. Entre la Somme et l'Oise, la lutte ti'ar tillerie a été assez vive dans le secteur di Benay. Au sud de l'Ailette, noii9 avons attaqu; avec succé3 les positions ennemies en plu sieurs points du front Neuville-sur-Maî-gi val-Vregny ; nos troupes ont réalisé de sé rieux progrés à l'est de cette ligne et en levé brillamment plusieurs points, d'appu: importants, malgré l'energique défense des Allemands. En Champagne, les Allemands ont mu! tiplié les tentatives sur les positions que nous avons reconquises hier a l'ouest de Maisons-de-Champagne. Dans la soirée d'hier et dan9 la nuit, ils ont dirigé successivement cinq contre-attaques violentes qui ont été brisées par nos feux de mitrailleuses et nos tirs do barrage. L'ennemi a subi des pertes très sérieuses. Le chiffre des prisonniers atteint quatre vingts, dont deux officiers. En Alsace, éohec d'un coup de main ennemi près d'Ammertzwiller. Nous avons dispersé des patrouilles allemandes dans la région de Pfetterhausen et fait des prisonniers.23 heures. Au nord et au sud de l'Oise, faible acti. vité de l'artillerie au cours de la journée. DANS LA RECION AU NORD DE SOIS-SONS, L'ENNEMI A DIRIGE DEUX GON-TRE-ATTAQUES SUR LES POSITIONS OUE NOUS AVONS CONQUISES AU NORD-EST DE VREGNY. CES DEUX TEN-TATIVES ONT ETE ARRETEES NET PAR NOS FEUX. Sur !a rive gauche de la Meuse, notra artillerie a exécuté des tirs de destruction sur les organisations allemandes de la côte 3qg. Journée relativement calme sur ls resta du front. AVIATION Hier dans la soirée des avions a!le:nand3 o:nt lancé des bombes sur la région ds Les Dévastations DÉGUSTES FM M ALLEMAND Les dévastations accomplies par It-armées du kaiser trouvent dans la presse allemande des descripteurs complaisants. Ueorg Queri, dans le Berliner Tageblatt, s'est appliqué à tracer le tableau monstrueux suivant : Depuis le milieu du mois ne circulent plus que les voitures qui recueillent tout ce quL restait encore et. en quelque sorie, le mobilier des soldats : on dirait un déménagement de petites gens : des matelas et des chaises et, couronnant le tout, une machine à coudre ou une échelle de poulailler ; et aussi beaucoup de portes et de fenêtres enlevées aux habitations, et tout ce qui a semblé valoir la peine d'être pris dans ces maisons qui, dans quelques heures, vont sauter et Ilamber. On emporte aussi des troncs d'arbres, du beau bois sans un défaut. En avant l On passe à travers le désert, un désert triste, qui dure des lieues, sans arbres, sans buissons, sans maisons. Tout a été abattu à coups de hache ou bien encore scié ; les arbres et les buissons sont tombés ; et cela dura des jours et des jours jusqu'à ce que tout ait été rasé. Il ne fallait laisser dans cette zone aucun abri, aucun toit ; il faut qu. l'enneini altéré cherche en vain le puits, -tous les puits sont détruits ; il n'y a pas un coin où il lui sera possible ds s'installer : tou: a été abattu et brûlé, les villages ne son: plus que des amas de décoaibres, les clocher: sont étendus en travers des routes. La fumée monte de partout et empeste l'air. Lorsaue les pionniers mettent la main rui un village, tout semble en proie il un trom blement de terre, tout se brise et s'effondre e les débris misérables reçoivent encore le couj de grâce. Sur le sol, pêle-mêle, s'amoncellen les briques et les pierres tandis que les pou très sont consumées par le feu. Pauvre d.iabl d'habitant, cherche ta maison, maintenant I vwvw Lire en quatrième pige : LES TRENTE DENIERS conte par Julien Flament —<vwvvv —— LIS ETATS-UNIS au bord de la guern Les discours du Chance!isr el de M. Zimmei mann ont épuiss la patience américaine Washington, 31 mars. — A l'issue d conseil, l'impression générale dans les n; lieux bien informés était que les Etat-l'n sont sur le point d'entrer activement dai la guerre contre l'Allemagne. Les liau fonctionnaires sont d'avis que, aï"'és dernier discours du chancelier de Bet. manne-Hollweg, il ny a d ailleurs p. d'autre solution possible pour les Ltat ■ Unis. Les membres du caïinot ont exposé £ conseil les mesures tSéîà prisas pour mett ' le pays sur ie pied de S"erre. M. O. Baker, ministre de la guerr., , annoncé que la promotion des élèves i dernière année de l'Académie milltaira i . West-Point est à l'étude. M. G. Redfield, ministre du commet c % a annoncé quo toutes los meoures etaie prises pour Sa mofciJisation ; tous les na\ , res côtiers ei leurs équipages, ainsi que i navires du service géod^sique, ont ete m ' sous Je contrôle de l'Etat, rie même qi ^ «YB.onWmup.S.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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