Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 07 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rx9377735p/
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} 2öeANNÉE. — Série nouTelte. — N° Ïff7 Le numero I 10 Centimes **?fcï5Siits2Ja5ROi>RES MINES ? .-o— ÏOa mainidedie Copenhugue au Daily -'Matl quië la flo-tts abem-ande, rewnaat d'toe -es-' péditioa coBltre la Russie, s'esit trouvée -öbpêtrée pairmi ses propres mines aia' derive. Six ■ grands vapeurs auraieat été ooiatés-,' La flotte, n-e pao.A'ant par siuite des miincsv Hegagner de muit sa base d'opecaoons, auraat duse réfngfer entre-les Ues Got-hlaiiid eÊ> Oelanidi. LES RU6SES COftiTiNUENÏ A F*IRE DES MILHERS DE PRISON'NIERS A jRo/ soldat, Prince soldat Paris, 6 avril, 15 heures. Men d'mt&srtaBt a a-iowter mi communb-qué- d'hier séir. AU SUD-OUEST, DU VAUQUOIS, mowsavons pris pied dans mi ouvrage ennemi. mtre siteces au BOIS D'AILLY, au sudest de Samt-Mhiel, a fait tomber mtoe nas motos . dés prispnniers, une mitrailleuse et un kmcebombes. Nous avons pro§re*>$ë dans Ie BOIS BRULE, a Vest du-Bois d'Aittg. Le terrain conquis par mms au NORDEST DE RQGN1EV1LLE a été conserve,. Le Prmee. Leopold, notre petit due do Brabant, voit exauqe-r ses dés.Fs les plus cuere.: il vtent d'etre enrolé dans Paraaee en qualité de sknple soidat. Le regiment choisi-est le'126de ligne, — la phalange hé. roïque qui, a Dixmude, dans la foumaise d'obns et de mitraiHe, «'«eorocha quüize jours aux ruiBes calcmées et aux ponts san.glants. de l'Yser, Ja phalange martyre qui, analgré qu'elle eüt perdu le sang par toutes ses veines, est toujours debout autour de son drapeau qui, — suprème honneur, — porte sous la griffe du -Hon, la eroix des braveSi La cérémonie de l'enrdlement a été -ma-gnifique 4© grandeur et de söjHsplieiié. Lo regiment, toutes baïonnettes- dressées et clairons sonnants, a recu, devant ses tógnes, le Roi, la Reine et Ie Prmce. Celus-oi avait revêtu la louxde capote -noire et le pantalon gris. et s'était coiffé du képi de guerre è. passepoil bleu ciel. Ce bel enfant — le due de Brabant est né, om s'en souvient, le 3 novembre 1901, — avait martiale allure, encore que la fragi#bé de son age et ses cheveux si blonds donnent a sa silhouette une grace infiiiae. Le Roi paria. Il dit les fières paroles d'un general qui donne un soidat a 1'armee, et auesi les paroles énmes d'un père qud confie son jeune enfant a ses ainés. EWorsque 1^'Roi 'eut fini de parier et que, d'un pas délibéré. le prince, quittant ses parents, eut gfiagné sa place dans le rang de la lre compagnie, all! eertes, les têtes restèrënt dressées et les soldats rigides continueren* a regarder droit devant eux, comme l'exïge le reglement, jnais il y eut des larmes dans les yeux et les touches se erissperen-t dans une rauque acclamation. Alors, comme aux jours des plus grandes fêtes de la natiffln, le canon toniua, — non point le canon de DISGRACE SIGNIFICATIVE Rome. 6 avril. — Le « Messagero » a»; nonce offwaeileinent de Vienne la misc a la retraite du general Schoniwa pour raison de sanfé. Le general Schomwa a été chef de 1 etatmaj©r avant le general Conrad de Hoteendorff. An debut de la guerre, il avait obtenu-le commandement d'un corps -d'armée- dans le Nord.ÏÈÊ^ZixÊsi Sa. mfeö a Ia ïfctraïte est d!ae h emmnn échec graves de l'araaée autrichisane, -attri-i biiés a son knpéritïe. DERNIÊRE SUMMATION A SMYRNE - Ijshdres, 6 avrfl. — Le JVetu-Yorfc Hemld di*. que l'amfcral Pierce a -diemaaaidé au vati de Smyme -la red'dfiiüon de la ville sans craadftfeuns-, déciarant qu'un traöement avanta- lerox sorait réserve au vaji. IA ÏEEREUB ILLI NGMBREL'SES ARRESTATIONS BNE MA'NKPESTATION PATRIOTIQUE DES JEUNES BRUXELLOIS —o— On nous écrit de Bruxelles, le 29 mars :I Le régime de terreur infligé par 1 autorité allemande a la population bruxelloiseva sans cesse s'aggravant. „.tA„aT1<, Beaucoup de prê tres et d'autres eitoyens . .ol été arrêtés sous ^ral^^voirfe l'allógresse mads le canon de la bataill© j dbte le depart de jeunes Belges pour La Bulgarie domiemit satisfaction a Ia Serbie et donne- satisfaction a Ia Grèce L'INCURSION DES CO^nTAMIS I'ar- et de la victok>e. « pour défiler!... » commanda le colonel... Ce-fut le olus beau défilé du monde. Le regiment déïfila comme défilent dans les capa- ses petites jambes le lui permettaient, de- Ur—^-^peine, Ha W ia même lismeque les grands sol- prétexte, un an et demi, de ^,™f^ fl^p' l^il™, ïm? f ™-nrh< It. la main infiisée depuis a plusieurs autres membres mf "e' R P Van Bambebe, Ie distingue jésuite directeur de l'Ecole d'artc, jrt. méiiers deCureghem, a été eondamne de;«» chri fc deux ans de travaux forces, M. 1 abb6 cuy lite, le dévoué curé de Mane-Immaculée è Cïireghem, s'est mM®®®sous le mêm L'incursion des bandes de comiladjis macédoniens-bulgares k la frontière serbe a fait impression a Sofia. Mais on n'y attache pas grande importance au -point .de vuSideS: . relations diplomaiiques entre la Bulgarie et les Allies'. ': Le mouvemeat en faveur de Ia Triple-Entente n'est pas, pour cela, amoindri, dit le correspondant du « Petit Journal ». « On no peut pas reprocher au gouvernement bulgare, — s'empresse-t-on de dire aui tour de modi — un incident qui te g&ne dans' ises négocialions. La region en question est -tres montagneuse et difficilement. praticable 1en cette saison. D'oü l'msuffLsancc- des prej cautions prises par les autorités bulgares. C'est depuis peu, d'ailleurs, que eette region a échappé a la dominatden turque. Elle fous|mille| encore de comitadjïs. E-t par.cela ' même que, depuis te début de la guerre».des fails analogues se sont produits a plusieurs reprises, il ne faut pas sexagérer les consequences de cc dernier incident. » La bande dont it est question serait surtout composée d'élèments étrangers, no tam- date valeureux, tête a. gauche et la main infligé|dans le rang.du clergé chef des Boy- Une nouvelle et noble tradition est doneCorbisier, le vaülantL née oui est comme-la vivante synthese de Scouts, se trouve aussi en pnson, * » ™™ faite avant tout de dune lache dénoiiciaüon. Dn jeune voyou paralt-ü, presenté chez mi W-«u la Relgique nouvelle, union des ames et de l'égalité des sorts, se serait, paralt-ü, preseine "« ""„"* ^. Sfnosm^ét ont touf^rs porté l'épée, rait demandé l'aumóne déclaian gd ven 1 Certes nos prince. . — Fénée supreme defense de l'Honneur et des Droits de la Nation. Mais ils ne la porta i ent nu'au titre d'officier. Le Boi Leopold TI fut officier aux grenadiers ; le comt© de Flandre fnt officier aux guides, et mil ne voit d'ici Vaimable.gravure jauniereprésentant, a F age d'adotes^fw-ts, les trots entente de notr-o nremier Boi. les deux fis, Leopold et Pbilinoe, en uniforme, entonrant la toute ieune nrincesse Charlotte, en robe a wvoeaux. assise dans un favtennl Loiws-Pbilione. A leur tonr. lepiwcpBau-douin et le prinfeë Albert furent off o.iers. a lenr sortie de TTCflote militaire, icél-ud-lè, anx grenadiers d'pbord.x mns aux caraJ^ntêïs : oeluiöï aux grenadiers. L'un et l'autre — qui ne 1e sait ? — furent pour leurssoldats le« méillenrs des amis. Mate voiei one le comHe vient d'etre ww anx vosnx de Faiwe nat^nale : V ï;l« du Roi Adt clans te rang. Et. c'est la un honneur similiter a la fote ponr ^s braves fo-nt il qf.taste ]a vprfu. et nonr Te nrince qu'il rend égal aux héros de la Patrie. te» P'artir pour. Ie front. Cet individu a ensui\eP declare è l'autorité allemande, dont 1 était peut-être un émissaire, que M- Corm sier l'avait poussé a quitter la Belfflique. .Tous les jeunes gens nes de 1«W il»'ont été sommes de se presenter k l Eoolemilitaire pour y signer une formule par la quelle ils s'engageaient a ne pas quitte »• Relgioue. Le lundi 22 mars, les premiers d'entrc eux qui se sont présenté» °ntmanifesté dans les rues en chantant la « BraP«nconne ». La police allemande les a disperses et ordre a été donné a tous les jeunesgens nés pendant les années susd^ J - .".-,,,*.. „„™-^.u„,..„„ ta,.*,„ /-7„„ lmA*i*1vinls TJnirtn sment _ mdon fnancaises eendre toute idéé die sou 4ema> d'AutrdciIie .attaquée par Ja 'Prusse, et JRssuè de cette aventüie. .Quelle -que soit sa ï-esponsabüté dans la guerre actuelte, l'Aur teiche ne doit êtrte, pour tout vrai politique, flukm pito.feur ï-échd^uïer europeen. On peut trouwer abominable le cynisme die FA1temagne, qra, après avoir poussé l'Autriche 6 la guerre s'appr&te a' pnoflter de sa déJaite et a s'enirichir de ses dépouütea N'ianmorte : il y a dans ce ï^éa-lisme, si repotfsEant sodtitt, malière a .quelques1tecons. Que la Tripte Entente veuüle anéantir ü'Auilriiohe, je le oompirendis mais a la conÖitéon que cette opéifetion n'adt pas pour eonsiéiquences de grandir et de fortifier FA1tenagne. Qud aidtoettra- jamais que des nfijdOTS 'd:hoimme& aient néri pour en anriver la ? Si la Tripte-Entente est décidée a faire tout ce qui'ü faut pour mete les deux empires du oentre hors d'état dfe sionpr penidiant cinqiuante ans el. plus a un retour effensif je ntoi rien a objeeter. L'-Autrieiie d'aj>ord, FAllemagne ensuite. Mais s'il pouvait lètié qiuiestoon de chateir et de tuer l'un seuHement dos deux complices au bcnéfiee de a'au-tre, c'est pour FAuitriohe que je fei'ads des vcèux. Que dis-je : FAllemagne ? Après la guerre, H faut qu'il n'y art plus d'Allemagne. .Quand le gouveirnament du Kaiseri, qud se borne aujaurdnud h faire a^iitêr sous les yeux de la. France, du tenritoire suisse; des rameaux id OÜ vier cmi ne sont, pas tous po-rtés par dés cotembas"— il y a de simples oisons dans la bande ! — quand le gouvernement du Katefe*dftnandera luiméme aux Allies d'oncvrir'des nógociations en vue de la paix, j'es- Petrograd, 6 avril (Offeielle). — Nous avoms eohtinué a progresser è l'ouest du N-iénaea. Dans les Oarpathes, au cours du eonwat acnaraé du ï, au Nord de Bartfeld, nous avons pris 30 officiers, 1.200 diommes et -2 mitrailleuses. Dans la region d'üjok-Me-jio--Laiborez,nou.s ..vans fait prisonmaera 25 officiers et 2.000 hommes et pris 3 canons. A la gare de tsfesa, nous xmts sommes, -mlpar-és des locomotives, des wagons et d'un, graad déipót de miuniMioas et-de ravitaillemenit. Au Nord dé Tzeraowitz, nousiavoins 1-KTé des combats adliarnés. Neus.avons pris plus de 1.000 Autóciiiens. EXPLOSION MEURTRIÈRE Le Fenrol, 6 avril. — Le chatatier Fernando a coulé a la suite d'une explOsioai de chaudSère.II y a dixnoyés. Les dépêches de Rome continuent a noter une foule d'indices fort interessante au sujet de Fattitude de l'Italie. On souligne le fait de la nomination, comme sous-chef d'état-major, du general Porro, connu comme partisan d'une armeetres forte. On assure qu'outre M. Tittoni, lesambassadeurs d'Italie prés des autresgrandes puissances sont attendus è. Rome pour des conférences importantes. On pretend que l'Italie a reconnu le droit de laSerbie a un large débouché sur FAdnatique.Le correspondant du » Times » a Rome signale le bruit persistant, malgré les dementis, de l'envoi d'une mission anglaise, conduite par lord Roosebery et M. Lloyd George, pour négocier un accord entre l'Italie et la Triple-Entente.i^|.,. Il est évidemment difficile de savoir exactement ce qui se passé dans ce domaine bien défendu contre les curiosités", mais on peut en attendant noter sur- d'autres terrains des symptómes interessants. On sait que l'opposition conlre Tintervention de l'Italie dans la guerre éuropéeime venait surtout de certains milieux socialistes et du cêté catholique. Or, voici la declaration que vient de publier en tête de ses colonnes !'.« Avanti », Ie principal organe socialiste, fameux jusqu'iei par la fureur de sa campagne antiinterven-tiohniste : '■ « Dans qnelques jours » « Nous renoncons a chercher et a écrire des paroles tragiques pour annoncer que nous ferons la guerre. La ehose est, aujourd'hui, certaine, Des signes multiples et des symptómes différents, que la censure ne nous permettrait pas de mentionner, l'indiquent. Il est maintenant évident que, si des événements, impossibles h prévoir, ne se produisent' pas, l'Italie marehera contre i pient de ] l'Autriche et FAllemagne dans quelqnes jours.» L'iiAvanti» ajoute qu'une enquête, faite parmi les hommes qui sont au courant des secrets du gouvernement, a permis a son correspondant' de Rome de constater que « personhe, parmi eux, ne garde plus le moindre doute sur Fimminence de Finter'vention' ». Du cóté catholique, une correspondance de Milan h l'« Eclair» note Fentrée en masse des catholiques militante aux « comités de preparation civile » a la guerre, foiidés dans la plupart des centres de la Péninsule. nc En outre, pour Ia première fois depuis laïondatiön de l'unité italienne, les associations catholiques de la province de B.réscia, qui comptent 60,000 adherents, ont décidéde prendre part, dimanche prochain, a la commemoration de l'anniversaire de la luttesoutenue pendant dix jours, en 18-48, parles habitants de Brescia, insurgés contrel'Autriche.i^SfeÖ? M. Tovini, l'un des membres les plus éloquente du groupe catholique de la Chambre, interviewé par le « Giornale d'Italia », a declare : «. Douter de Fattaehement des catholiques aux revendieations irrédentfetes serait insensé. Nous sommes prêts k répondre aux orères de la Patrie. » On avouera que ces declarations rendent un autre son que celles qu'on lisait il v a quelques jours encore dans la plupart des journaux sooiaJitetes ou catholiques de la péninsüle. NOÜVELLES BREVES — Le maréchal von der Göltz est passé è.Vienne, retournant a Constantinople. ■— La police fraagaase vient de prendreun arrêté d'expulsion contre un Suisse allemand, Edouard Behrens, qui, instaJlé a Paris depute vmgt-deux jours, avait en l'audace grande d'envoyer des correspondanices tendanoieuses a 'la « Kolnisdie 'Volkszeitung » et au « Lokal Anzeiger », de Berlin, oü il se vasnteit notammenit d'avoir vu le pavilion de guerre allemand Hotter audes-sug de Paris sur un Zeppelin. Deux correspondants de journauxaméricains s'étaientvantés naguère d'avoirtué des tnanché'es altemandes detix turcos.Les correspondants parisiens des -prinei-paux journaux américains viennent de pu»lder» une note désavouant avec indignation eet incroyable oubli d'un devoir élémentaire. Une dépêche de Beyrouth au « LokalAnzeiger », de Berlin, annonce que le prêtrecatholique Yusuf Elhait a été condamné a mort et pend-u pour avoir envoyé au president de la Chambre francaisc une lettre ie- ,taBdisqn^ c\q Falativc ü la situation-dans le Liban.'! inexpressfeiéB^ ! niexpr La Havane que Jesse On annonce de Notre Bruxelioi fete beige

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