Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 14 Dezember. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rn3028qt30/
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QUATRIÈME ANNEE, - H® EOi't VENDREDI U DECEMBRE 1917 PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ler, Rue de la Bourse, 28tat Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — ...... 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY Dangereuses manœuvres Le Vrij Belgie, hebdomadaire belge édité en Hollande, a publié dans .son numéro du 23 novembre un article jugé regrettable, cela nous revient de plusieurs côtés, par un grand nombre de Belges de toute langue et de toute opinion.Cet article est une correspondance du Havre. Nous ne croyons pas que M. de Broqueville ni M. Renkin méritent les reproches dont ils y sont accablés, et nous sommes d'avis que l'auteur a eu tort de mêler la politique extérieure de la Belgique à la question flamande. M. de Broqueville est formellement accusé par le rédacteur havrais de Vrij Belgie d'avoir méconnu, avant et pendant la guerre, les justes revendications des Flamands. Et les Flamands soni loués d'avoir puni le chef du cabinet de sa froideur à leur égatd et de sa lenteur à redresser leurs griefs en prenant parti, de dépit et de colère, contre sa politique extérieure. C'est de cette confusion que beaucoup de Flamands, dans des lettres que nous avons sous les yeux, se déclarent irrités. Les questions linguistiques, nous écrivent-ils, doivent rester indépendantes des questions qui touchent à la politique extérieure du pays ; elles sont sur un autre plan ; il faut les résoudre, les unes et les autres, en elles-mêmes et pour elles-mêmes uniquement. Qu'y a-t-il de commun entre le futur statut et les futures frontières de la Belgique, et l'enseignement d.u flamand à l'école ou le principe et l'organisation de l'Université flamande? C'est se moquer des Flamands que de les supposer capables de se prêter à une telle confusion, que de croire qu'ils se feront une opinion sur tel ou tel problème d'ordre international d'après l'attitude du ministre des «flaires étrangères dans la question de l'Université de Gând. C'est bon pour les politiciens professionnels de se déterminer, dans les circonstances les plus décisives pour l'honneur et la vie de la nation, d'après la libéralité d'un ministre à l'égard de leurs arrondissements... Voilà en résumé, ce qu'on nous écrit, depuis quelques jours, de Hollande et du Havre. Un de nos correspondants ajoute : « Est-ce que M. de Broqueville s'est montré moins attentif aux intérêts flamands que le cabinet Schollaert-Hel-ieputte qui, de 1907 à 1911, n'a pas pu — ceci soit dit sans reproche — rendre le flamand obligatoire à l'Ecole militaire ?... » Quant au procès de tendance qui est fait dans cet article à M. le ministre des Colonies, on en hausse les épaules. Plus que jamais, les bons patriotes comptent sur l'intelligence et l'énergie de M. Jules Renkin. Nous lui souhaitons vivement, pour notre part, de prendre garde aux pièges parfois tendus à sa franche bonhomie. Sans doute la correspondance havraise de Vrij Belgie lui apportera-t-elle quelques lumières à ce propos. Il y aurait beaucoup d'autres choses à dire sur ce malheureux article, qui semble avoir été écrit, au temps de la paix, en vue d'une bataille électorale ou d'une guerre de couloirs. Nous n'en dirons pas davantage cependant. Puisse l'auteur, quel qu'il soit, revenir sans tarder à une plus saine appréciation des hommes et des choses ! Il est engagé, nous nous permettons de le lui dire sans rancune et sans crainte sinon sans amertume, dans une voie dangereuse. Certaines conséquences de l'état d'esprit révélé par sa correspondance nous font trembler pour l'avenir du pays. Nous osons le supplier d'y prendre garde. — — - — — - M. VENIZELOS AU FRONT BELGE M. Vetûzelos, accompagné du ministre de Grèce, M. Romanos, et du colonel Phrantzès, s'est rendu dans le Nord ■pour rendre visite à Sa Majesté le Roi des Belges. Du Quartier Général Belge il se rendra au Quartier Général Anglai.s1 où il sera reçu par le Maréchal Sir Douglas llaig. Il rentrera à Paris samedi matin. — ■ i 1 1 ,r AU PORTUGAL LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE EXILE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE: Lisbonne, 13 décembre. Là Comité révolutionnaire a demandé à M. Bernardino Machado s'il désirait quitter le Portugal par imar ou par terre. Le Conseil des ministres s'est occupé de la destination à assigner à MM. Atfonso Costa et Auguste» Soares, qui sont à bord d'un bâtiment. Le gouvernement a notifié sa_ constitution aux légations et il a télégraphié son salut et ses encouragements aux forces portugaises qui combattent en France «n 4tciwe contre les Allemande. L'Allemagne en route vers la banqueroute Les Allemands n'espèrent plus obtenir des Alliés la formidable indemnité qui devait dans leurs calculs de 1914,solder leurs ■ non moins formidables dépenses de g lierre. Leurs économistes se demandent aujourd'hui comment il sera possible à l'Empire d'amortir la dette colossale contractée depuis trois ans. Le professeur Jastrow, dans un livre intitulé « Argent et sang pour la patrie » expose le projet d'une taxation nouvelle, qui atteindrait le quart ou le tiers de toutes les fortunes privées et qui, d'après lui, permettrait à l'empire allemand de se libérer dp fardeau de ces dépenses. Il s'agirait d'un énorme impôt,sans précédent dans l'histoire financière, et qui perçu une seule fois procurerait les fonds suffisants à l'amortissement immédiat de la dette allemande. L'idée n'est pas trop mal accueillie au-delà du Rhin. La bourgeoise « Frankfurter Zeitung », organe de la banque et de la bourse, approuve 3t ajoute même que le ministère impérial des finances aurait déjà mis sur pied un projet de loi dans ce sens. L'opération, au reste, qu'on la prenne comme on le voudra. consiste à biffer la dette d'un trait de plume. On prendra à chaque citoyen boche l'argent nécessaire pour lui racheter les titres des emprunts de guerre qu'il détient Dans tous les pays du monde cela s'appelle la faillite; et comme les ministres du Kaiser empruntent chaque jour encore alors qu'ils savent ne pouvoir rembourser, on peut même dire que c'est la banqueroute. Nous ne plaindrons pas les expropriés. L'Allemagne, pour préparer cette guerre, a levé un impôt unique et extraordinaire- de un milliard en 1912. Tous les sujets du Kaiser ont docilement payé. Ils étaient comme le joueur pontant la forte mise sur coup infaillible. Contre toute attente, ie numéro attendu n'est pas sorti. Les Boches payeront donc. Mais méfions-nous. Ils ne seront dociles, une fois de plus, que parce qu'ils comptent la « prochaine fois » récupérer toutes las mises. Les Allemands an pellent déjà la présente guerre « leur seconde guerre punique ». Et ils préparent la troisième. Que pour sous celle-ci soit la troisièmes Frédéric II St*te?T>wsrûière. 1870' vit la seconde. Et que cette fois Cartilage soit détruite. Le salut du monde en dépend. vwwt L1 BOtivccD président de la République helvétique Berne, 13 décembre. M. Calonder, radical-démocrate,, vice»-président de la Fédération helvétique, a été olu président de la République pour 1918, par 176 voix. M Muller a été élu vice-président par 155 voix contre 44 à M. Ador. Tous les autres conseillers fédéraux ont été réélus. M. Haad, ministre de Suisse à Berlin, a été nommé conseiller fédéral, en remplacement de M. Forrer, par 163 voix contre 22 à M. Wettsiein. — (Radio.) [Le 20 novembre dernier, M. Calonder a déclaré que la Suisse devait s'opposer par les armes à toute tentative de violation de sa neutralité « même contre une évidente supériorité de l'adversaire. »j ■ 1 WWt i i Le refus de la Hollande de recevoir les navires marchands armés CETTE ATTITUDE EST CONTRAIRE A LA NEUTRALITE déclare M. Baifour Le gou-vememnt britannique vient de publier la correspondance qu'il a échangée avec M. Loudon, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, sur la question des navires marchands armé®. La Hollande refuse l'entrée de ses ports à ces navires; elle fonde son refus sur sa déclaration de neutralité faite au début de la guerre et dont l'article 4 interdit 1 admission en Hollande des « navires assimilés aux navires de guerre ». D'après M. Loudon, ces mots désignent « tout navire armé dans le but de l'aire, en cas de besoin, un acte de guerre. » M. Baifour réclamait la levée de cette interdiction, « sans quoi la Hollande donnerait aide à l'illégalité sous-marine allemande et augmenterait les dangers courus par la marine marchande anglaise ». M. Loudon répliquai que la règle a été fixée au début de la guerre pour tous les belligérants; y apporter un changement pendant la durée des hostilités parce que cette règle est désavantaguese à l'un des belligérants, ce serait favoriser ce dernier; une telle faveur est incompatible avec l'impartialité qui est une des conditions essentielles de la neutralité. Lord Robert Cecil démomt p en vain à M. Loudon que les mots « assimilés aux navires de guerre » ne peuvent s'appliquer à des bâtiments employés uniquement à des opérations commerciales et incapables de faire un acte de guerre. M. Loudon maintient obstinément son point de vue. M. Bal-four clôt la discussion en déclarant catégoriquement l'attitude de la Hollande non imposée par les nécessités,en contradiction avec la neutralité et non conforme-à la façon de voir adoptée par tous les autres pays neutres. Le « Times » approuve la réponse de M. Baifour et ajoute cet avertissement sérieux ù la Hollande : « C'est également notre avis. Et tout cela 1 ne peut pas rester sans influence sur notre estimation générale die la conduite de 1 la Hollande envers notre pays et ses Alliés. » j LA GUERRE CIVILE EN RUSSIE LÉNINE FAIT ARRÊIER LES CADETS KORNILOFF À BATTU LES TROUPES MAXIMALISTES La nomination de Toherbatchef comme généralissime est démentie. Il n'a pas pleins pouvoirs pour négocier. Enfin il ] n'est nullement question de démobilisation ] russe. ' Ces trois nouvelles étaient de source < allemande et suspectes, disions-nous hier. La vérité est que les Allemands se refusent à négocier avec un Krilenko et de mandent à voir devant eux un général ayant commandé au moins une année pendant la guerre. Lenine prenant ses désirs pour des réalités, avait proposé Tcherbatcbef. L'affaire en est là. , Quant à la démobilisation, il s'agit uni- j quement du renvoi de trois ou quatre , vieilles classes, renvoi décidé il y a quel- ; qùes semaines ; on n'a pris encore aucune disposition pour réaliser la mesure. ] Les Allemands ont simplement « rajeuni » j la nouvelle. Procédé boche bien connu. f A Petrograde la situation reste franchement mauvaise. Les maximalistes sont sûrs d'être en minorité à la Constituante. | Pour éliminer l'opposition bourgeoise, Lenine a inauguré le régime de terreur que nous avions fait prévoir/ Il ordonne l'arrestation et la mise en jugement des mem- ( bres du parti Cadet, dont quelques-uns £ sont déjà emprisonnés. Nous allons voir i des horreurs renouvelées de Robespierre et Jacques Turville. Pauvre Russie ! ] . Lenine et Trotsky avaient annoncé une ( grande -victoire sur les cosaques de Korni- ( loff à Bielgorod. Une avîint-garde de 1.200 j à 1.500 cosaques envoyée par Komiloff ; fut en effet défaite par les maximalistes. j Ceux-ci s'imaginaient avoir rencontré 1a. totalité des forces adverses. Pendant ce | temps, l'habile Korniloff tournait la position, tombait sur les derrières de l'armée maximaliste et l'anéantissait. La Carde rouge fut exterminée. Pendant ce temps* l'opposition sociatiiOns politiques rïïè'ses ont t'aif pâirve- i nir leur adhésion à la vigoureuse protes- i tation faite par l'ambassadeur de France. i M. Noulens, contre la paix séparée. Les ( cheminots feront la grève générale si cette c paix est conclue ; et ils empêcheront le s rapatriement des prisonniers allemands, t Kalédine est décidément maître de la région ùsinière et industrielle du Don. i La grosse question du jour est ce débar- t quement japonais à Vladivostock. Le Ja- ( pon n'a pas, dit-on, l'intention de déve- s lopper l'opération. On ne sait jamais. Quand on entre dans • l'engrenage on ne .c s'arrête pas comme on voudrait. En tous c cas, Washington est ici bien d'accord avec < Tokio. Mais il serait ridicule, commencer- ] tains le font déjà, de croire à l'arrivée im- < minente des Nippons sur le front oriental. ( y . !1 n'est nullement question de cela. Et le .roulussent-ils, les soldats du Mikado ne )ôurraient s'aventurer ainsi. N'oublions pas que le Transsibérien mesure quelque raatre mille kilomètres. Et nous sommas ;n hiver, en plein hiver sibérien et russe. PERCY. L'ATTITUDE DE LA FLOTTE DE LA MER NOIRE Petrograde, 12 décembre. Plusieurs destroyers, accompagnés de ihalutiers appartenant à la flotte de la ner Noire ont pénétré dans la mer d'Azow ù se sont approchés de Taganrog et de ^ostoff. D'après les dernières nouvellees, les équipages seraient entrés en pourparlers aveec es cosaques, mais leur attitude demeure tficare incertaine. (Radio). LES TROUPES MAXIMALISTES 3ESARMENT DEVANT LitS COSAQUES Petrorade, 12 décembre. Les troupes d'infanterie de la garnison le Novofcherkassk se sont débandées, abandonnant aux cosaques 12.000 fusils et m stock important de munitions. Le comité de sbalcheviks de Rostoff-sur-e-Don a donné l'ordre à la garnison de •ette ville de se tenir prête à résister aux :osaques. Les soldats ont parcouru les nies en automobiles, baïonnettes aux calons, mais se sont enfuis à la vue des iatrouilles cosaques, -t- (Radio.) JN MESSAGE DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE A LA CONSTITUANTE Petrograde, 12 décembre, membres nent provisoire russe, actuellement, îfyter-lés au bastion Troubetzkoi de la forte-esse Pierre et Paul, ont adressé à la lonstituan-te un message déclarant qu'ils int fait leur devoir jusqu'au bout en refusant d'entrer en relations avec les usurpa-eurs qui achèvent la ruine du pays. Cette déclaration a été renvoyée au com-nandant de la forteresse pour qu'il la ransmette au président de l'Assemblée Constituante en le priant de la lire à l'As-emblée.Les ministres signataires déclarent fu'ils transfèrent aujourd'hui leurs man-lats à l'Assemblée Constituante et qu'ils >nt toujours considéré le gouvernement irovioire comme la seule autorité légale n Russie en attendant la réunion de la Constituante. (Radio). AU FRONT BRITANNIQUE Les combats de mercredi à l'est de Bullecourt (Officiel brit.) Après-midi. Au cours du combat d'hier vers Bulle-court, les Allemands ont lance deux attaques au point du jour d la suite d'une violente préparation d'artillerie. La première était dirigée du nord contre nos positions de la ligne Hindenburg, immédiatement à Vest de Bullccourt. La deuxième occupant un front plus étendu s'avançait de l'est et du nord-est contre l'angle' formé par nos tranchées au sud de Riencourt-lez-Cagnicourt. Toutes deux ont Clé rejetées avec de fortes pertes pour l'ennemi.Une notivelle attaque lancée peu après sur le front où s'était développée la deuxième permettait à quelques éléments ennemis 'de pénétrer dans nos tranchées nivelées au sommet de l'angle formé par nos lignes. Les quelques A.llemands qui ont atteint nos tranchées sur l'es autres points, ont été tués ou faits prisonniers. La lutte s'est poursuivie tout le jour et assez avant dans la nuit dans le court élément de tranchée où l'ennemi avait, pris pied. Elle n'a amené aucune modification dans la situation. , , . Un coup de main allemand a ete repoussé la nuit dernière au sud-ouest de La Bas- sée. _ . Soir. Nous avons attaqué avec succès, ce matin, au sud de Villevs-Guislain, un poste ennemi, dont tous les occupants ont été tués ou faits prisonniers. Cet après-midi, au cours d'un combat à la grenade dans un clément de tranchée où l'ennemi a pris pied hier à l'est de Bullecourt, nous avons fait encore un certain nombre, de prisonniers. Activité, de l'artillerie allemande en divers points au sud de la Scarpe et au nord-est d'Ypres. L'activité aérienne a été grande hier, malgré la brume et les nuages à faible hauteur. Nos pilotes ont pris l'ennemi sous le feu de leurs mitrailleuses au cours de son attaque contre nos positions de Bullecourt. Ils ont, en outre, effectué des bombardements et des reconnaissances à faible hauteur. Au cours des nombreux combats aériens de la journée, un « Gotha » et un autre appareil ennemi ont élé abattus. Trois ont été contraints d'atterrir désemparés. Un sixième aéroplane allemand a été abattu dans nos lignes par nos canons spéciaux. * Tous les nôtres sont rentrés indemnes. LA GUERRE} AERSENNE Neuf avions abattus; les raids de bombardement (Off. français.) 23 heures. Activité moyenne des deux artilleries sur l'ensemble du front. Nous avons repoussé un important coup de main tenté par l'ennemi dans le bois des Caurières. Du 10 au ■ 13 décembre, neuf appareils allemands ont été abattus par nos pilotes. Durant la même période, nos avions de bombardement ont effectué diverses opérations. 10.000 kilos de projectiles ont été jetés, notamment sur les terrains d'aviation de Colmar, de Schlestadt, les dépôts de Logelbacli, les usines de Rombach, la région de Wamlle-Chambley-Thiaucourt, les qares de Warmeriville, Junivitte, Ar-magne-Lucquy.Des résultats efficaces ont été constatés. 23 heures. Activité d'artillerie intermittente en quelques points du front, plus vive sur tes deu xrives de la Meuse. Un coup de main allemand au sud de Juvincourl a complètement échoué. Dans la journée du 12, des avions ennemis ont survolé Dunkerque et jeté des bombes qui n'ont fait aucune victime. AU FRONT BELGE Pendant la nuit du 11 au 12 décembre, l'activité de l'artillerie n été assez grande dans le secteur de Merclcém. Journée du 12 relativement calme. Le soir, l'ennemi a lancé des bombes d'avions vers Aidenkerke et La Panne. Rien de spécial à signaler pour le 13, en dehors de faibles actions d'artillerie. Le 15 décembre après-midi, un avion allemand a été abattu par le sous-lieulc nant Braun vers Nieuport. i . ■vvtwv La riposte à la guerre sous-marine EN QUINZE JOURS 39 SOUS-MARINS COULÉS Londres, 12 décembre. Au cours d'une conférence faite à New-Yor , M. Hohler, conseiller à l'ambassade de Grande-Bretagne aux Etats-Unis, a déclaré que, dans la première quinzaine de novembre, les Alliés avaint coulé 39 sous-marins ennemi» L'Angleterre et la guerre « Faisons d'abord la iigue des nations britanniques » déclare sir Edward Carson Londres, 12 décembre. Sir Edward Carson, présidant aujour d'hui une réunion de l'Institut Colonial fs Caxton Hall, a prononcé une allocution oi il a dit notamment : « Plus jamais nous ne permettrons au> Allemands de s'infiltrer pacifiquement cheî nous. Il est étonnant que les Allemands nous aient provoqué à la guerre; ne possé daient-ils pas les trois-quarts de Londr?: et une portion égale dans tout le reste les ville set des terres anglaises ? Si le peuplf anglais permettait à l'avenir que les habi •tudes faciles du passé sé renouvellent, cettc guerre serait vaine. On parle de la ligue des nations, faisons d'abord la ligue de; nations britanniques, rien ne pourrait piré valoir contre une telle ligue. » Sir Edward Carson ne veut pas se faire l'apôtre d'une campagne de boycottage économique après la guerre, « mais, dit-il lorsque nous discuterons de la paix il sera temps alors d'aborder les questions écono iniques. Ce que nous devrions faire dès au jourd'hui c'est, par des mesures adminis tratives et législatives-, faire savoir aus Allemands que plus ils prolongent oettE guerre moins ils auront chance d'obtenii quelque chose sur les stocks de matières premières que nous voulons constituer or prévision de la restauration des régions envahies. » Sir Edward Carson propose comme exemple de ne pas permettre aux chantiers ma-ritim.es de construire pour aucune natior avant que ne soient réparées les pertes maritimes de l'Angleterre. — (Radio.) LE COMITE PARLEMENTAIRE DES TRADE-UNIONS DEMANDE QU'ON DE FINISSE LES BUTS DE GEURRE Londres, 13 décembre. Hier soir, à la Chambre des Communes: a eu lieu une réunion du Comité parlementaire du Congrès des Trads-Unions ei du Comité exécutif du Labour-Party. Une motion a été votée eexprwaaùt l'api pion.jmc. nv de divers ho»,i ,>)«3 d - 7 ùt malentendu seœS&iFe^SwWlfeieé dans plusieurs pays sur les buts de guerre poursuivis par les Alliés. La motion votée fait ressortir l'utilité d'influencer l'opinion démocratique dans tous les pays par des déclarations officiel les très nettes sur les buts poursuivis pa.i les Alliés par la continuation de. la guerre ■ 'WlA.fvX'- ■■ « ■ A LA CHAMBRE ITALIENNE «le monde ne ?enî irs d'une g9ix pelconpi ■ | DECLARE M, ORLANDO Rome, 12 décembre. A la Chambre, M. Orlando a lu la dé claration du gouvernement. Le passagi suivant en a été particulièrement a*> plaudi : « Le monde ne veut pas d'une paix quel conque aussi vaine qu'apparente, sinoï même déshonorante ; mais il veut et lutti pour une paix définitive écartant à jamai: le renouvellement des violences ft de atrocités qui menacèrent l'humanité d'ui retour vers la barbarie. « En attendant, l'Italie ayant pleine con science que le peuple qui, en ce moment déserterait sa place, marquerait avec soi déshonneur, sa fin, se proclame encore e toujours, fier de combattre pour la just cause et garde intacte sa foi dans le triom phe de la liberté et delà justice. » 51. Orlando annonça ensuite que 'e gou vemement avait à fournir des explication complémentaires qui ne pouvaient êtr données qu'en comité secret. Il a posé li question de confiance, et le comité seôre a été voté par 27-i voix contre 65. ■ 'il Les victimes d'Halifas Les chiffres officiels Halifax, 13 décembre. Officiel. — Le nombre des morts d l'explosion s'élève à 1.226, dont 701 on été identifiés. Quatre cents personnes manquent. -tyVWV* .m w Les rapports austrc-lisngroi; Zurich, 13 décembre. Le « Bund » publie une correspondant de Vienne rapportant que « des nuage planent actuellement sur les relations d l'Autriche et de la Hongrie ». L'agitation pour l'indépendance, entre tenue en Hongrie, à ce moment critique o la guerre, a causé une pénible surprise Vienne. Les difficultés toujours plus graves qi s'élèvent entre- les deux associés de la dot ble monarchie apparaissent, dans la press de l'une et l'autre puissance. Un article du « Magyarrorxag », intitul <( Divorçons ! n, a produit une vive sensa tion dans la capitale autrichienne. Le journal assure que le cri « Séparé de l'Autriche ! » se fait entendre mêm dans les cercles de Budapest connys pou leur ssentiments autrichiens, ajoutant ju le désir de rompre se manifeste de plus c: plus, notamment parmi les hommes politi ques hongrois. — (Radio.1* L'avenir des Lieux-Saints La question du sta,tut de Jérusalem né sera pas tranchée avant la conclusion de la paix. C'est ce qui résulte de toutes les déclarations faites ces jours-ci dans l'en-. tourage des gouvernements alliés. A Londres, M. Baifour lui-même a déclaré que la question serait réglée eii parfait accord avec les Alliés. Comme il est trop naturel, on se préoe-; cupe beaucoup à Rome de savoir sous quel ; régime sera placé le berceau du christia-. nisme. On télégraphiait avant-hier de Ro-; me à l'« Echo de Paris » (n° du 12 décem-; bre) que « ce qui importe surtout à la ■ papauté c'est que les puissances écartent . la solution sioniste et que Jérusalem, au : lieu d'être transformé en colonie israélite. , conserve son caractère actuel et reste la s patrimoine commun du inondé chrétien et . catholique. » Aujourd'hui, -c'est le « Corriere d'Italia », , dont o-n connaît les attaches avec la S-ecré-. tairerie d'Etat, qui déclare que, pour êtna vraiment une ville sainte pour tous, y compris les israélites, Jérusalem devrait être . une ville libre et internationale : Les intérêts catholiques de. Jérusalem, écrit . le a Corriere d'Italia », méritent d'être sauvegardés jalousement ; mais les catholiques ; n'essaieront pas de profiter de la victoire ; pour dominer l'Eglise orientale. Les nations de l'Entente ont des droits acquis sur Jéru--; salem. Quant aux Juifs, nous ne voyons paa d'un mauvais œil la reconnaissance" de leur : foi, et nous comprenons qu'épais dans le monde, ils tournent leurs regards vers Jénis* salem. Ainsi que nous l'avons -déjà dit, les Juifs sont d'ailleurs loin d'être unanimement fa-. vorables à l'entreprise sioniste. Celle-ci compte parmi eux de puissants patrons, mais aussi d'énergiques -adversaires. . A preuve l'article que M. Joseph Reinach ■ publiait hier matin en tête du « Figaro- » : Renan, dans l'admirable récit que j'ai rappelé, — écrivait .Polybe — dit de Jérusalem qu'elle est « la capitale du cœur de l'humanité » , « cette petite colline ue Si-on dévien- • dra le pôle magnétique de l'amour et de ta poésie religieuse du. monde. » Aussi Jérusalem, arrachée aux Turcs, ne d<).!i-elle être à personne, étant-, de droit his- | 'AvisMjqdfciEïS^lMMent ivuvotf- * 'iJjilwlf !*l hîlCsVËe des religions que dans des i manuels de commerce, ont Uc-s complaisances t pou? rinjusticiaWe sottise archéologique du) sioniçme. Depuis la libération des juifs de , Russie et la royale promesse que l'égalité ' civile et politique sera reconnue ù tous les, ' juifs de Roumanie, le sionisme a été répudié • par le plus grand, des poètes juifs de notre ■ temps, Israël Zangwill lui-même. Les desaen-dants'd-es juifs palestiniens, qui sont une petite minorité parmi les juifs des races eï des nations les plus diverses, n'ont pas plus de droit sur Jérusalem que les Bédouins, nomades qui descendent de leurs prédéces-, seurs sur la colline, les Jébuséens. M. Jacques Bain ville faisait prévoir l'autre jour en tête de nos colonues les contentions d'aujourd'hui et notre confrère i français dont lavis a. tant d'autorité dans les questions de politique étrangère demandait pourquoi les puissances chrétien-" nés ne confieraient -pas la garde des Lieux-Saints à la Belgique. Un passé dont on retrouve tant de souvenirs glorieux dans l'histoire de la Terre Sainte nous rend, en j effet, dignes de cette grande mission. N'est-il pas permis de croire aussi que les Belges, à raison des sympathies unanime^ dont ils jouissent, pourraient plus facile- - ment que d'autres assurer le respect dësi » intérêts religieux et nationaux de fous dans* i un régime de complète liberté qui satisfe-5 rait complètement les habitants de la Pa-3 lestine et respecterait tous les droits aç-1 quis sans porter ombrage à aucun peupla d'Furope ? Beaucoup de Belges sont frappés de 099 > considérations et ils se demandent comme : M. Jacques Bainville s'il n'y aurait pas là '■ pour leur peuple <t une digne compensation 3 et un haut dédommagement moral, y —> * Stylo. - LE PAPE ORDONNE DES CEREMONIES s D'ACTIONS DE GRACES a ï Une dépêche de Rome annonce que le i Souverain Pontife a ordonné que la délivrance de Jérusalem soit célébrée dans le monde entier par de grandes solennités. Le cardinal-vicaire invite les Romains a une cérémonie d'actions de grâces qui aurai ' lieu dimanche prochain à la basilique da Sainte-Croix de Jérusalem. LA PROCLAMATION DU GENERAL ALLENBY l Le général Allenby fait connaître la pro-clamation qu'il a adressée à lu population de Jérusalem. Après .avoir proclamé la foi martiale, il engage les habitants à pour-, suivre leurs occupations habituelles Et il ajoute : ^ Votre cité étant considérée avec affection j par les adhérents de trois des grandes religions de l'humanité, et sou sol ayant éttj consacré par les prières et les-pèlerinages de dévots de ces trois religions pendant de nombreux siècles, 'je désire, en conséquence, vous 3 nffi.rrner que tous les bâtiments sacrés et les s lieux saints, les chapelles, les fondations e. pieuses, les !egs et tous les endroits dé réunion habituelle pour des prières appartenant, sous quelque forme que ce soit, à l'une des " trois religions, seront maintenus et protégés e selon la coutume traditionnelle, et les crovan-i ces de ceux pour la foi desquels ces endroits ont. été reconnus sacrés. i Des gardiens ont été placés à Bethléem et auprès du tombeau de Kacliel. La tombe d'Hébron a été également placée sous le e contrôle exclusif dc< musulmans Les gardiens héréditaires des fondations é pieuses et des nortes do Saint-Sépulcre ont - itô priés de poursuivre leur devoir habituel, en souvenir de l'acte magnifique du klialif» s Omar qui protégea cette église. Q ■ ■ i . .i.. n» r — Les voyageurs arrivant de Petrograde en*. e Suisse annoncent que le feu a été mis au 1 Palais d'Hiver. Les articles volés dans le» - palais faisaient l'objet de vifs marchandages les rues.

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