Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 17 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z02z31pt8p/
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21e ANNÉE — Série nouvelle. — N° 247' Le numéro ] 10 Centimes (S CENTIMES AU FKQNT) Samedi 17 Juillet 1915 rédaction & administration £5lîf [js i8 la Bourse — LE HA7RB Téléphone : Le Havre n* 14,05 Siîgstsur : FERMD HEURà? Tontes les communications concernait ta rédaction doivent être adresséeI a 3"', rue de la Bourse, Le Havre, LOftOOM OFFICE : 2!, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE OuoikJiefi Ibeiye paraisse#*! M<avir@ ABONNEMENTS Pcanoo 2 fr. 50 par mofs. » 7 fr. 50 par trimsstr# Hors France.. 3 fr. » par mois. » ... 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh.8d. par mois. • .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ Stadrdsser à l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page? O fr. 40 !a ligne Petltesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont égale m en reçues à La Société Européenne de publi cité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Sommations flamingantes ta (I Vlaamsche Stem », organe d'un petit groupe .de flamingants établis en Hollande" vient de sommer le gouvernement^ deux remises, do faire sans tarder, touchant ia liuostion flamande, des déclarations formel-tes et des promesses précises. Voici, d aprea une reproduction du « Nieuwe-Courant » (n du 26 juin) le résumé d-ii la première sommation. i C'est maintenant, au moment où les Wallons et les flamands versent leur sang pour la pairie et font l'admiration de 1 Europe, qu ii y a lieu de mettre sous les yeux des dirigeante passé», présents et à venir les causes de la faiblesse de la Belgique passée et le remède. Tous ceux mil combattent ont le droit et le devoir <13 demander avec insistance aux gouvernants . nous qui olfrons tout en sacrifice pour la Bel»-cnio qu'est-ce que celle-ci nous réserve pour lu jour 01i nous l'aurons sauvée t Pourra-t-on leur répondre : versez d'abord votre sang et 1 on verra après ? .Est-ce la le langage d hommes d'Etat ? On peut dire à des enfants mineurs • soyez braves et gentils .pour mériter plus tard une récompensé ; mais les deux races beiges sont majeures et il importe de leur dire ce qui est ■ serve pour l'avenir. Il n'est pas trop toi pour préparer les voies du retour, a. la patrie vers un port d'union, de réconciliation et de coopération entre tous les Belges ; on .obtiendra cela par une solution totale, définitive de la bridante question des langues, laquelle n une si grande répercussion sur toute la vie sooiale, tant au point de vue économique qu'intellectuel, et sur les conditions d'existence et de développement des deux races qui constituent la nation belge. » Donc, la principal, l'unique devoir des soldats qui se battent n'est pas de se bien battre, d'apprendre leur métier de soldat, l'endurance, la discipline, toutes les vertus militaires qui donnent aux armées la force et la victoire; mais de s'instruire, à l'école Je la « Vlaamsche Stem », des exigences ei îles revendications des rédacteurs de ca journal; puis, cela fait, d'adresser un ultimatum à leurs chefs ett au gouvernement-Donnant donnant !... Si les chefs de l'armée et du gouvernement veulent que les soldats flamands continuent d'aborder les Prussiens, il faut qu'ils s'engagent tout de suite a exécuter, dès la libération du territoire, toute outre affaire cessante, le programme linguistique do ces Messieurs t... Quand on leur commandera de faire feu, leur devoir est d'exiger,avant même de mettre en joue, que le gouvernement souscrive aux réclamations du journal flamand d'Amsterdam !... ' lj ~ W O'.iw ■ om-» cnr»U-olû »« Su i ittiUS$ -est plus extraordinaire en core. Il faut absolument traduire, pour l'édification du public, cette prose irnpéra-tivo, qu'on croirait tombée de l'estrade d'un meeting à la ve-ille d'une élection. !\o £ ranci combat mené par la Belgique pour le droit i\ l'existence des petits peuples ouvre :russi-i;ne nouvelle époque dans l'histoire du mouvement llamand. » Une restauration de la Belgique sur l'an 'sienne base, — l'oppression de la nationalité : daman ik% — est impossible. Là-dessus, pas le .moindre «mite chez n'importe quel Flamand. Le maintien du précédent système d'oppression se* irait- en contradiction ouverte avec le fier principe pour lequel notre vaillante armée se bat, sous la cenduite de notre prince vénéré. Il signifierait. pour la Belgique un suicide moral et réel, • Un ;d>âlssérnént ignominieux. » C'est le devo'ir de la presse flamande d'éclai-•r:-r nos compatriotes, — et en premier lieu ceux :,T.i .'in.cU-isûnt le char de l'Etat, — sur le lien "rganinue qui unit la question belge à la cause flamande. > Pour prévenir un malentendu menaçant et établir dos situations claires, parler est un de voir, « mais pas seulement pour nous ». Puisse « le gouvernement, lui aussi », comprendre sa graTK'o responsabilité à cette heure grave puisse-t-il virilement et sans hésitation accepter tes conséquenoés qui, au point de Ame de la Flandre, découlent logiquement de la guerre belge. » Malgré notre très vif désir de traiter avec douceur des compatriotes aigris par les ml ô'ères del'exil, il ne nous est pas possible de voir autre chose qu'un pathos romantique dans cette lamentation sur la prétendue oppression de la nationalité flamande. Il n'y a pas plus de nationalité flamande en Belgique qu'il n'„> a de nationalité fran vai.se, allemande ou italienne en Suisse. La Belgique est une nation composée de dieux p&upIl-S différents par la langue mais étroi 'tement' unis, depuis plusieurs siècles, par les inn ombrables liens dont l'ensemble constitue une edmmunauté nationale. La frontière linguistique ne correspond à aucune limite administrative. Dans la province du Bra.bant. on compte plusieurs centaines d# mille wallons. Les flamands sont nombreux dans la province de Liège, essentiellement wallonne. Dès le XIVe siècle, le flamand et le français étaient, dans plusieurs communes démocratiques de la Flandre, langues officielles. Voilà pour la question de fait •Quant à l'auréole du martyre dont ces Mies sieurs de la « Vlaamsche Stem » se coiffent avec line complaisance dont il n'y aurait qu'à rire ,si le spectacle ne se déroulait sous l'œil amusé des Prussiens, nous nous demandons de quel nom il faut appeler "te régime imposé par l'Allemagne au peupk polonais si l'état des flamande de Belgique mérite d'élire qualifié d'oppression !... Les malheurs de la Patrie obligent le gou-viernement, selon nous, à consacrer, tout son temps à la préparation de la guerre, à l'administration des cantons encore libres, au relèvement des ruines accumulées, en Flandre et en, Wallonie, par les Barbares. Son unique souci doit être ,en ce moment, de vaincre, de chasser l'ennemi, et de purifier "atmosphère empesté par un an d'oc cupation prussienne. N'importe. S'il veut dérober quelques instants à ces pressants devoirs pour répondre à l'interpellation deux ou trois citoyens belges qui se permettent de lui parler, non pas comme à un souverain, non pas comme aux chefs légitimes de la nation, mais comme aux représentants d'un Etat allié auquel ils ne devraient rien, vis-à-vis duquel ils serai en» libres, auquel ils auraient le droit de poser des conditions — c'est son affaire. S'il était d'humeur à autoriser des citoyens belges à le traiter de la manière et sur ]e .ton dont les neutres balkaniques traitent, les Puis--m rs Alliées, nous n'aurions, pour le moment, n'eu ù iu'i objecter, sauf à Fui représente i' qu'après les interpellatours dé la « YL-ainsche Stem », d'autres se-lèveraient, aussi pressants, aussi impérieux, et qu'il lui faiidrait subir aussitôt après les iriter-r0g.it.0ircs de tous nos partis politiques. A qui nous eût dit qu'un groupe de flàmin f?a-nj«, un seul,-pourrait, pendant la guerre, preiuiro des leçons de patriotisme et de tact die notre parti socialiste, nous aurions répondu en haussant les épaules. On a bien raison de dire que la guerre a été le renversement de toutes les valeurs l Eêpeas© d'us soldat flamand qui a combattu LA PATRIE AU-DESSUS DE TOUT! Les publicistes die la « Vlaamsche Stem » prétendent avoir le droit de parler au nom des soldats flamands « qui versent leur sang pour 1© pays ». Eh bien, nous avons à opposer à ces combattants par procuration l'opinion d'un soldat flamand qui s'est battu die sa personne, lui, pendant toute la cam-pagne.mUn sergent qui était,avant la guerre, vice-président d'une section du « Davidsfonds » et qui a fait son devoir à l'armée, nous écrit d'Angleterre, où il achèvie de se guérir, une bonne, une admirable lettre. Il a lu nos articles sur l'ordre du jour des étudiants d'Utrecht. Il partage notre avis, il est de cœur aviec nous; il nous demande de publier la protestation ci-dessous, dans l'espoir que tous les flamands ayant quelque autorité se coaliseront pour défendre, contre le3 égarés de Hollande, la Patrie et la cause flamande, menacées l'une et l'autre par leur égarement. S'il ne signe pas de son nom, qu'il nous suffit de connaître,c'est que des innocents, en Belgique, risqueraient de payer pour lui. APPEL AUX MEMBRES DU WILLEMS-F ON OS, DAVIDSFONDS ET D'AUTHES LIGUES FLAMANDES Depuis quelque temps il se tait une manœuvre en sourdine, qui vient d'aboulir au scandale de la partiripation de membres flamands de l'Algemeen Nederlandt 'i V>t-bond a» vote, à la '.éunion ces étudiants d'Utrecht, d'un ordre «Lu jour préconisant la division de la Belgique future pi.? le régime de la séparation administrative. 'Gomme oe fait sans précédent provoque une certaine émotion dans les milieux flamands, et poupraiiit être interprété pair les journaux français et anglais comme un signe die connivence avec l'administration allemande, il faut au plus vite, mettre les cho- «yo*jr om point. Il truc o'a.gilt ici, llÇUircUbCin^Jlt, que de quelques égarés. Dans les statuts du Davidsfomdts se trouve la devise : Voor God ! Koning■ ! en Vader-Umd C'est a ce cri-, que dies milliers de ses membres se sont enrôlés, ont combattu, et continuent de faire la guerre aux Allemands. Oui, nous aimons notre langue flamande, mais jamais nous ne ferons rien au détriment. de la patrie, ou pour faire le jeu des AWemamds. D'ailleurs, qiuii dit flamand, ne dit pas flamingant, pas plus que tout militaire n'esit forcément miili.tarisito. Nous Flamands, rtojs aimons sincèrement notre soi, nos mœurs et notre patrie et nous sommes nettement hostiles à tout ce qui est allemand. Bien, 'plus, nous haissonis les Allemands d'une haine féroce. Notre haine égale, si aille ne la dépasse pas, la haine que leuir ont -vouiée les Wallons. Il est bcm. d-o le dire et de le répéter en ca moment où toute une campagne est menée en Allemagne et en Hollande pouir faire croire que les Flamands supporteraient sans murmure le joug allemand. Non ! Il y a un abîme immense entre le peuple flamand et le Teuton. Abîme rempli de sang et die larmes ! La terre wallonne nouis est devenue aiussi chère quie celle de nos plaines des Flandres, car elle est arrosée du sang de nos fils, die nos frères et dfe tous ceux qui nous étaient chers. La Wallonie a acquis droit de cité aux bords die l'Yser, comme la Flandre aux bords de la Meuse. Dans cette lutte giganilesqiue, où le sang de nos héros wallons et flamands se confond, nous nous inclinons devant leurs tombes. Personne ne songera un instant à s'inquiéter quelle était leur Jiamigue. Ces héros étaient belges avanit tout, et au-dessus de tout. Qu'on aille voir dans nos trancMes la confiance réciproque et l'estime mutuelle des soldats flamands et wallons. . .N'oubliez pas qu'une nouvelle génération s'est faite, décidée à respecter les droite, de chacun-, mais décidée à en ffimiir avec nos querelles die races. La Patrie avant tout . vci'là notre seule devise qjuii est et restera toujours notre patrimoine commun. Songez au pays en ruines et a vos familles dispersées et en la.rm'es : c'est l'œuvre de oeux qui. pour le moment, vous font risette. Les Allemands s'imaginent faire de la question des langues un tremplin pour arriver plus .facilement à leur but. « Diviser pour régner » : telle est. leur devise à eux. Mais les soldats flamands qui se battent ac taeliement sont persuadés que leurs droits seronit sauvegardés. Flamands et Wallons resteront unis et la qnesttion linguistique sera réglée, ils le savent tous, sans l'intervention de l'étranger.Quand sonnera l'heure d.ss comptes, nous serons les premiers à demander leurs passeports pour les admirateurs du Deutsche Kultur, avec licence d'aller s'établir de l'autre côté du Rhin. Vive le Roi ! Vive la Belgique ! Fr. D. H., Prem'ier sergent (réformé) Vice-président de la (Ligue Flamande Davidsfonds) Section de X... En garnison, avant la guerre, dans une ville wallone, notre correspondant s'est dévoué à toutes les œuvres d'enseignement et de secours mutuel fondées pour grouper, instruire, secourir les flamands. C'est assez dire , vie. pas plus que son attachement à 3a petite patrie, son amour pour sa langue maternelle rie pourrait être, sans injustice, suspecté de tiédeur. II s'est battu pour vj pays; il a vu les soldats flamands et les sol dats wallons,confondus dans le rang,courir ensemble à l'assaut, résister, tomber, vaincre ou mourir ensemble.C'est assez dire qu'il est un peu plus qualifié pour traduire le sentiment des soldats flamands que les journalistes et les avocats qui, d'Amsterdam ou de La Haye, prétendent dicter au gouvernement belge les conditions auxquelles il est tenu de souscrire, selon eux, sous peine des « plus graves conséquences»!.... . Un souffle rafralchisant traverse, d'un bout à l'autre, la protestation de ce brave homme,flamand de cœur et d'âme,mais belge avant Tout, belge par dessus tout, et qui n'a qu'un amour au cœur : la Patrie; un seul loamcmi. une seule haine : l'Allemand. Au lendemain du honteux ordre du jour des étudiante d'Utrecht, tout do suite reimu néré par les compliments de M. von Bissing fils et par les laisser-passer de M. von Bissing père; au lendemain des distinguos et des sommations de la « Vlaamsche Stem », quel rafraîchissement ! Pendant que ces Messieurs pèsent minutieusement ce que la langue et la culture flamandes peuvent attendre en lois, arrêtés et décrets de l'Etat belge de demain avant de décider ce qu'ils doivent à la Belgique d'aujourd'hui, ce soldat, blessé sur le champ de bataille, trouve dans son bon sens et dans son patriotisme la solution qui accorde entre eux, en les hiérarchisant, tous ses devoirs. Que notre correspondant nous permette de le remercier pour l'exemple qu'il "donne, pour le bien qu'il fait et aussi pour la joie qu'il nous procure. Il a bien compris nos articles, leur sens, leur portée, leur but 11 a compris qu'en dénonçant 1 imprudence des deux douzaines de belges qm, faute de s'être attachés solidement au drapeau national, comme Ulysse au mât de son navire en vue des dangereuses, des mortelles filles des eaux risquent d'être les victimes des sirènes hollandaises ou allemandes, ie « XX" Siècle » servait, en même temps que la cause nationale, la cause flamande, menacée de partager, après la guerre, le dis? crédit où se précipitent de la sorte ces pauvres gens. Son sang a coulé pour leur défense et pour leur libération. Puisse son bon sens les toucher, les éclairer, les convertir, n J'ai commandé un peloton cle 82 hommes, flamands pour la plupart, nous écrit-il dans la lettre personnelle qui accompagnait sa protestation; eh bien, je vous jure sur mon honneur militaire que tous mes hommes partageaient mes idées et mes sentiments, et c'est dans tous les régiments la même chose ». Et il ajoutait an post-scriptum : n le père Maximim, dit Pater Max, est tombé en martyr et en bon patriote, à Blauwput lez-Louvain, sous les balles des brutes allemandes ». Dans la Belgique délivrée, c'est le peuple flamand, ce sont les soldats flar mands qui se lèveront pour les accuser, pour les juger, pour les punir, contre les quelques égares qui n'auront pas rougi de rallumer les querelles linguistiques sous l'œil et aux applaudissements des barbares campés dans notre pays. Parmi les chefs du mouvement flamand, députés, professeurs, hommes de lettres, est-ce qu'il ne se trou-voi*a personne pour répéter à letir adresse, avec plus d'éloquence ...t plus d'autorité encore, sinon avec plus de force, la touchante exhortation de cet ardent patriote ? « Il on est parmi nom qui préfèrent la victoire de I-eur parti à la victoire de leur patrie » écrivait mélancoliquemenit Fustetde Goulanges, au lendemain de 1870, dans u.n ouvrage dont la présente gnerrî? a encore creusé tous les traite, déjà, si profonds cependant. Par la seule vertu de son patriotisme, notre modeste sergent s'est haussé au niveau du célèbre historien. Même plainte émouvante, même accent mélancolique, identique supplication, admirable rencontre du cœur d'un soldat ignorant avec 'e génie d'un gnand homme. Nous espérons fermement que son appel ne restera pas sans rénonse. Et nous sommes fier d'avoir été choisi pour le faire retentir. Fernatid N EU RAY. Leurs manœuvres POUR AVOIR RAISON du PATRIOTISME BRUXELLOIS Un de nos amiis .de Bruxelles nous envoie un placard qu'il a arraché le 25 juin à 1 heure diu matin dans un urinoir où un Allemand venait de le coller. Voici le texte de ce placard imprimé en français et eh flamand : « Nous mères et épouses belges, noiis nous » écrions : assez de la tuerie, assez de sang » innocent versé de nos mains, (le nosifils i> pour des nations étrangères. L'Iwnneur » belge est sauf. Nous, nous n'avons plus de n larmes. Nous réclamons la paix ou l'ar-» mistice. » Le « français » de oe ci kamerad » équivaut à une signature. Si les mèras et les épouses belges avaient la liberté de parler, r.tus savons bien de qu'elles répondraient!... Petites histoires franco-belges )Uf (De noire correspondant particulier.) Paris, le la juillet 1915. Le gouverneur militaire de Paris a fait, ces jours dernière, aux petites réfugiées des i-'iaioires — et aussi, je pense, aux petits réfugiés, — une gracieuse surprise. Il leur a envoyé de gratjdes automobiles militaires qui lés ont promenées à travers Paris et la :>anlieue. En traversant ainsi nos boulevards, les Mondes fillettes d'Ypres, de Po-perin«lie, de Fumes, agitaient avec entrain de petits drapeaux belges et envoyaient des baisers à la foule qui les leur rendait. * ± Los mêmes jours, d'autres Beiges s'acheminaient en (bandes vers la gare Saint-Lazare. C'étaient des hommes, ceux-là, et qui portaient de grands drapeaux. Un sous-oili-cier les procédait, et déjà ils .prenaient le pas et l'allure militaire. Lee petits détachements se dirigeaient vers les camps d'instruction belges de la Normandie. Les recrues passaient joyeuses et d'une gaieté d'e bon aloi, où l'alcool n'était pour rien, 011 pour si peu qu'autant vaut n'en pas parier. & <u Depuis longtemps déjà, soldats belges et soildate français, gendarmes belges et gardas républicains, fraternisent dans les rues et da^ns les cafés. La glace est rompue; on eè on jiiait, on s'apprécie, on s'aime. Mais jamais encore cette fraternité d'armes ne s'était affichée d'une manière aussi ostensible que dans la journée d'hier, 14 juillet. En ai-je vu passer sur les boulevards, brus dessus bras dessous, des poilus de l'un et l'autre pays ? En ai-je aperçu aux terrasses des cafés et des brasseries ? Pourvu que .le soir, ces frères d'armes aient eu le courage de se sépa-rer à temps pour l'appel et ne se soient point trompés de casernes ! A. Virey. AU JOUR LE JOUR BAOHEMIAQE SUR LE MARTYRE DU «LERSE BELGE Le même Bachem qui s'étonnait l'autre jour de 1' 'pathie des Hollandais envers les Alterna..-o,a l'audace de nier, sans plus, la réalité de3 atrocités allemandes en Belgique.Les rapports de la Commission belge d'enquête : une vaste fumisterie, sans doute. L'armée allemande s'est comportée en Belgique comme une légion d'anges (pas exterminateurs !). Elle n'a pas commis un seul méfait. Elle est la discipline même, la droiture, la correction, l'impeccabilité incarnées. Il y a eu peut-être des civils massacrés, enunenés en captivité, pris comme otages, mais ce sont de purs actes de guerre commandés par l'impérieuse nécessité militaire de se défendre contre une guerre sauvage de francs-tireurs. Admettons aussi qu'il y a eu quelques prêtres qui passèrent brusquement de vie à trépas mais « la plupart des religieux tués par les Allemands en Belgique ont trouvé la mort dans l'exercice de leurs fonctions religieuses dans les hôpitaux ou dans la guerre des francs-tireurs belges, par suite de positions critiques où ils s'étaient placés eux-mêmes. » I.isea et relisez ces lignes extraites d'une lettre récente au « Tijd » et admirez la perfidie du Bachem dans toute sa splendeur. Il n'est pas possible que ce personnage important de la politique et de la presse allemandes n'ait pas lu la « Lettre pastorale » du cardinal Mercier, et l'émouvante protestation solennelle de Mgr Heylen, évê-que de Namur, du 10 avril 1915, puisqu'il lit le « Tiid » où elles ont paru, et qu'il y soutient des polémiquas contre les accusateurs des catholiques allemands. Et c'est après avoir lu ces documents d'une autorité irréfragable, écrits après enquêtes sur nlace de l'autorité diocésaine, véritables défis lancés h la face de l'autorité militaire allemande par les plus hautes autorités morales de la Belgique occupée 3t auxquels le gouvernement général allemand n'a pas osé répondre — c'est après avoir lu ces documents décisifs que M. Bachem, rédacteur du principal journal catholique allemand, ose écrire que, s'il y a eu des prêtres tués en Belgique, c'est de leur faute !... « Fallait pas qu'ils y aillent I », comme dit l'autre. Bien plus il ose accuser ces prêtres d'avoir pris part à la guorre de francs-tireurs !... Ses preuves ?... On les attend. Mais il suffit sans doute, à ses yeux, que les prêtres aient été mis à mort par « des Allemands » pour qu'ils l'aient été justement. Le catholique d'Outre-Rhin a son siège fait. L'Allemand ne saurait rien faire que de beau, de bon, de juste. Tout cela l'Allemand le produit et la vérité par surcroît, par une nécessité de son caractère, comme l'arbre secrète la sève. L'Allemand est naturellement grand, noble, généreux, infaillible,impeccable. L'Allemand /est la somme des | vertus et le chef-d'œuvre de l'univers physique et moral. Qui sait même s'il n'est pas Dieu ?... En tout cas : « Gott mit uns » et tant pis pour vous si vous vous trouvez sur son chemin.C'est « se mettre dans une position critique », comme dit Bachem. Les 49 prêtres belges tués auraient bien dû s'en rendre compte !... BELGA. |l©8 ês Bons Turcs" Dans un émouvant et éloquent appel en faveur n des grands blessés d'Orient » — paru dans le « Figaro » du 13 juillet » — Pierre Loti pour qui l'Orient fut comme la seconde patrie de sa sensibilité affirme que les Turcs i< sont vraiment par trop méconnus et calomniés par la masse ignorante >. Et à l'appui de son affirmation, l'éminent écrivain invoque des gestes touchants dhu-manité accomplis par des soldats ottomans à l'égard de blessés françaiss. Retenons de ces gestes qu'il y a de « bons Turcs »; mais de ces cas spéciaux, il serait exagéré do tirer des conclusions générales. Les admirables Françaises et les Anglaises si dévouées qui soignent en Egypte les blessés des Dardanelles liront, avec quelque étonnement. l'article de Pierre Loti; elles ont quotidiennement sous les yeux le spectacle des tortures atroces infligées par les Turcs à certains combattants alliés et particulièrement aux soldats australiens; et en ce qui regarde la manière dont les Turcs traitent leurs prisonniers, j'ai pu recueillir personnellement plusieurs témoignages qui ne concordent nullement avec "l'appréciation de Loti : je citerai, au hasard du souvenir, le soldat. Gheyseus, un Belge de Lou-vaiu. engagé dans l'armée française, et le soldat Miet.gj.id, du 175® d'infanterie française. qui m'ont déclaré avoir vu, sous leurs yeux, massacrer et. mutiler leurs compagnons, au moment où ils venaient de se rendre à l'ennemi. ,Te ne veux point prétendre que la « borné l'âme » des Turcs soit une légende littéraire.que l'Histoire contredit copieusement: 'mi' nu moins est-il permis de dire que les théories barbares qui reçurent, à Louvain, Àci-Ai-lict et à. Dînant, une si sinistre application. ont trouvé dans l'âme turque un terrain trop propice de culture. 11 v a d'ailleurs lieu d'approuver hautement Loti quand il conseille aux alliés, dans la façon dont ils se comporteront vis-à-vis de l'ennemi désarmé, de donner aux Germano-Turcs une leçon de civilisation chrétienne. Firmin VANDEN BOSCH, juge belge aux Juridictions mixtes d'Egypte LA COIFFURE BELGE La « casquette à la russe », donnée à nos soldats, n'aura qu'une vie passagère : on nous dit, en effet, qu'on leur rendra la « casquette à la belge », mais modifiée et améliorée. Cette « casquette à la belge » sera en étoffe kaki avec couvre-nuque en tissu léger -1 visière d'étoffe. Ainsi dispanaltront les inconvénients de cette coiffure : son poids et sa visière brillante. LA SITUATION MILITAIRE Vendredi midi. Encore que les assauts menés par renne-mi sur le front occidental soient nombreux et répétés, encore que Calais doive plus que jamais le fasciner, — car il pourrait de là bombarder le comité de Kent, le « jardin de l'Angleterre » et s'y créer une redoutable hase sous-marine ©t aérienne, il semble bien ru'il soit prar l'heure toujours réduit à la défensive : ses attaques, malgré leur vigueur, sont étriquées et le combat aussitôt i!"agé est presque aussitôt rompu. L'est que l'ennemi «n est toujours encore à chercher une décision sur son front oriental et il s'y acharne. Si nous voyons clair Sans les hrum.es dont s'enveloppent les opérations complexes qui s'y déroulent, les Aus.tiro-Alleniands, estimant peut-iêtre ser-er d'assez près le sud de l'immense sail-.lant de Varsovie, entre la Vislule et le Bug, pc-rlent maintenant leur principal effort au ion! de ce sai-Maiit,dans le secteur de Przas-lysz, sur les rivières Lydkiiia, Orzyc et Na-rew qui coulent, .en direction nord-sud vers -a Vistule. L'année ennemie, qui opère dans cette région avec quelques succès déjà, ■st encore éloignée de Varsovie .die 70 a 80 kilomètres, mais nous ignorons de quelles forces disposent les Russes pour s'opposer A sa marche. En tous cas, nous devons renoncer à l'espoir qu'un instant on a pu caresser de voir les Russesi, par une vigoureuse offensive à l'ouest de Varsovie, coûter la ligne ennemie au sommet de l'angle aigu qu'elle dessine. Pour réduire les Russes à évacuer le saillant de Varsovie, il suffirait à l'ennemi d'atteindre, au nord, la ligne ferrée qui relie la capitale die la Pologne à Petrognad ou, au sud, la ligne ferrée Varsovie-Kief q.u'ont si bien défendue, ces derniers jours, les trouipes moscovites en avaint de Lubli.n et de Cholm. Voiïù te pis. Mais il y a mieux ; La région de Pultusk vers quoi parait se diriger la nouvelle offensive onneirilie est accidentée et marécageuse, notamment dans le cours inférieur de la Narew. Les places d'O-strolenka, Rozan, Pultusk et surtout lie camp retranché de No-v<: -Georgiewsk, y constituent de lx>n.nes lê-te--de-pont et de solides points d'appui. Ce n.e sont point là défenses qui paraissent de-v .'i.r tomber comme capucins de cartes. A la "' érité, il se pourrait bien que l'ennemi ait frenchd la Narew au noiNfrest de ces places et ait ainsi la prétention de les tourner. Aîuïs l'incertitude où nous sommes du point où s est produit le passa.ge, force nous est « réserver notre opinion. Dans le môme temps que l'ennemi dessine sa nouvelle offensive au nord de Varsovie, il a réussi à franchir le Dniester, aiux confins de la Gè-Iîcie,. de la Bessarabie et de la Moldavie, dans la région excentrique d'Ok-nia. Cette opération né pariait pas devoir le mener fort loin et elle a toutes les apparentes d'une, manœuvre d'intimidation destinée à faire réfléchir la Roumanie, dont précisément la frontière moldave serait, si elle entrait dans le conflit, la plus exposée à une invasion. La nouvelle avancée dies farces franco-bri-laiiniques dans la presqu'île de Gallipoli est une heureuse riposte à l'ambitieux dessein d'Iïnver-Pacha de jeter le corps expédition-maure à la mer. Il s'en faut -encore que nous ayons atteint le plateau de Krithia mais line fois cette position dominante atteinte, canons de terre et canons de mer pourront croiser leurs feux en tir direct sur les défenses du redoutable Goulet. Paul Groîtaert. L'AIITBRITE MILIT8I3E ALLEMANDE SST8E ta PMPMAÎIE PSSIFISTE Le général commandant, le 8S corps d'armée allemand a ordonné die saisir les trois imprimés suivants, dont le contenu peut exciter le peuple : « l'Ennemi principal est dans notre propre pays », « la Majorité et la lutte de classe » et « Contre la guerre qui ont été imprimés sans nom <t auteur où sous pseudonymes Le général ordonne ,ie perquisitionner pour découvrir ces brochures au siège de toutes les directions ou dans les bureaux du parti et dans les librairies. îCeux qui les ont répandues seront poursuivis.Le commandement militaire d'Altona défend d'envoyer aux soldats journaux et imprimés qui discutent des problèmes et buts politiques en désaccord avec l'unité désirée .pendant la. guerre par les partis, Les contrevenants seront punis sévèrement. LIRE EN 2" PAGE LA VIE A BRUXELLES On fient partout ! »0(, Après un an de guerre, notre bonne humeur est intacte .et c'est une des choses les plus frappantes dans les mille et un traits où s'affirme sans cesse l'admirable santé morale de notre peuple. Rien que dans notre numéro d'hier, le simple hastard des « nouvelles de la patrie » nous montrait les Bruxellois, les Malinois, les Liégeois, les Brugeois s'amusant à l'en-vi aux dépens des Allemands trop épais pour comprendre toute la saveur des « zwanzes » dont ils sont victimes. Aujourd'hui encore, un de nos correspondants eonte le bon tour joué aux autorités impériales par quelques jeunes cyclistes lim-bourgeois.Et chaque iour apporte ainsi l'un ou l'autre trait nouveau de l'humour belge se gaussant de la lourdeur germanique. Ceux des nôtres qui sont déportés an cœur de l'Allemagne n'ont eux-mêmes rien perdu de leur confiance et de leur alacrité. Les lettres de M. le bourgmestre Max mon- i trent que dix mois de forteresse ne lui ont ; rien enlevé de sa bonhomie souriante. Nos petits soldats dans les camps hérisséis de : casques à pointes restent dignes de ceux ' qui se battent le rire aux lèvres sur l'Yser. : Hier encore nous recevions une lettre où l'un d'eux affirmai la détresse de l'Allemagne en un post-scriptum incompréhensible aux Herr Doktor de toutes les universités impériales : « I noncosi purin po no nourri. Issonfoutu », s'exclamait-il. Décidément, on « tient » bien partout ! ' DERNIÈRE HEURE Comffîoaiquâ sficid français Paris, 16 {uillet, lé h. 46. DANS LA REGION DU NORD D'ARRAS% l'ennemi, ayant, au cours de la nuit, tenté de sortir d'e ses tranchées du sud du château de Carleul, a été immédiatement ar-rété par nos feux d'infanterie et d'artillerie. EN ARGONNE, nos tirs de barrage ont interdit à l'ennemi toute tentative d'attaque. ENTRE MEUSE ET MOSELLE, nuit agitée, mais sans action d::infanterie. Bombardement au ravin de Sonvaux. Combats A coups de grenades au bois d'Ailly ; fusillade et canonnade au no-rd d'e Flirey. EN LORRAINE, les Allemands ont attar que sur un front de trois kilomètres les positions qu'ils ont perdues près de Levntrey. Ils ont en même temps bombardé toute notre ligne depuis la forêt de Champenoux jusqu'à Vézouse, en prononçant quelques attaques partielles d'infanterie. Elles ont été partout repoussées. Pfès de Leintrey, après avoir pris pied dans un boqueteau. ils ont été chassés par une contre-attaque immédiate. Dans la partie sud-est de la forêt de Parroy, les troupes d'assaut sont parvenues jusqu'à notre réseau de fils de fer, ont été disyvrsées par notre feu et ont laissé entre nos mains quelques prisonniers. Les pertes de Vennemi paraissent sensibles. COMMUNIQUÉ RUSSE LA BATAILLE DE POLOGNE ET DE GALICSE Pelrograd, 16 juillet. Officiel. — L'en-nemiy avec des renforts, s'avance sur Gol-dinqen, dans le secteur de Schrunden et d{ Popeliany. ■Nous retenons Vennemi sur les passages des rivières Windava et Wenla. Entre la Vistule et le Bug [sud de Lubliri), nous avo-ns repoussé plusieurs attaques séparées. En Galicie sud-orientale, les Autrichiens ont pris l'offensive le 1&, dans le secteur de ; Ncwisia-Ohna. Ils ont passé le Dniester ! près d'ivai et de Joiava• Nous avons bom-j bardé l'ennemi, le 14, avec succès. Nous ; l'avons obligé à plusieurs endroits à r.enon-i cer au passage. Le combat continue. LES OPERATIONS AU OAUOASE Petrograd, 16 juillet. — Officiel. — Dana la région de Zévan, après deux jours de combat, nous nous sommes emparés de fortes positions turques, près du villagp de Ssorp. Nous avons pris quatre canons. SUCCES MONTENEGRINS Cettig-né, 16 juillet. — L'infanterie et l'artillerie autrichiennes ont attaqué les avant-postes monténégrins près de Grahovo. Elles ont été repoussées et ont abandonné de nombreux prisonniers. »0(( L'AUTRICHE ET LES ETATS-UNIS Washington, 16 juillet. — Les fonctionnaires du département d'Etat ne considèrent pas comme sérieuse la note de l'Autriche aux Etats-Unis. Il est possible que le gouvernement amén ricai-i n'y réponde même pas. UN GOMPL0T CONTRE M. VENIZELOS Athènes, 16 juillet. — On annonce la découverte d'un complot ayant pour but l'assassinat de M .Venizelos. LESFA1TSDUJ0UR iWWUVl La grève des mineurs gallois semble con« juréey grâce à l'altitude énergique du gou*: vernement. i/wmvt1» S'il faut en croire des rumeurs circulant avec persistance à Washington, le gouvernement allemand, inquiet du mécontentement énergiquement manifesté par l'opinion américaine, serait prêt à céder aux pr'mci* pales demandes du président Wilson. .» *-VWVW\ S'il faut en jruger par lliumeicr de là presse d'Outre-Rhin, les affaires allemandes. ne vont pas très bien. Tandis que la Rci-niLscbe un-d Westphaîische Zeitunug, organe des usines Krupp, publie un article d'injures et de menaces à l'adresse des Etats-Unis, là Francf.urter Zeitung, la Vossische Z-oibung et la Deutsche Tageszeitung tiennent à l'égard de la Roumanie, coupable de « se laisser hypnotiser par les promesses de la Quadruple-Entente », un langage qui donna, à croire que les empires d>a centre ont subi ces jours-ci de profofides déceptions à Bu* carest. M. mwi L'Idiea Nazionale annonce que la Suisse nommera. un représentant officieux auprès du Saint-Siège• Sympathies et générosité de l'Uruguay pour la Belgique L'enthousiasme pou/- les Belges dans l'Amérique du Sud, loin de faiblir, augmente pour ainsi dire tous les jours. On nous écrit de Montevideo que le comité du fonds pa-trioti |ue anglais ayant fait appel aux « as-tancieros » de l'Uruguay en faveur des Belges, les éleveurs ont répondu à cet appel en envoyant à Montevideo de nombreuses têtes de bétail destinées à être abattues et préparées en quartiers par les compagnies frigorifiques de cette ville; transportée gratuitement en Angleterre par les compagnies de navigation anglaises, cette excellente viande sera mise à la disposition du comité central de secours pour la Belgique établi en Angleterre. Les Belges n'oublieront jamais les hommes généreux qui, dans les plus lointaines contrées ont rendu hommage à sa loyauté et ont eu pitié de sa détresse.

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