Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 16 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 04 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6d5p844r81/
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21e ANNÉE ■— Série nouvelle. — N* 246 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) bot'a.vftaaBggc«—a—nTOg«uiaiMmaa'% wrfn>'taeawH3M,im*uiit.ii nrm iiwivmwiir»— Vendredi 16 Juillet 1915 RÉDACTION &ADMINISTRATION J8bî ne de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14,05 Sirecteur : FE&MD 8EURÂT Tîntes les communications conccrr.an la rédaction doivent être adresseet s8x",ruè de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Pan ton Street (Broadmead House) LE XXe SIЀCLE ABONNEMENTS Franca 2 fr. 50 par mois* » 7 fr. 50 par trimestr* Hors Franco.. 3 fr. » par mois. * • • 9 fr. » par trimastre Angleterre...* 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trimestrft PUBLICITÉ 'S'adresser à l'Administrât'jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' paget 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4° page:0fr.30laligne Les petites annonces sont ègalemen reçues à la Société Européenne de publicité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en Quotidien be^e ilswe y RlMIflO i de lo Belgique i. • A peine la trombe qui avait sévi sur notre pays s'était-eïïe un peu éloignée, que déjà noire vaillant peuple se mettait a l ouvrage pour réparer les dégâts. Le vitrier arrivait avec ses plaques de verre, 'Son mastic et .son tin marteau ; les tuiles rouges avec les mèches de paille étaient apportées a pie.i d'oeuvre et bientôt elles jetaient de fraîches notes orangées d'ans le toit moussu Les paysans allaient rechercher leurs portes tt leurs volets emportés dans les tranchées et lee replaçaient, tout boueux encore de l argile brabançonne, dans les gonds quilles, lia vie reprenait son cours un instant trouble. Bientôt aussi on s'occupait des ruines et des abris à donner aux sinistres. Un Lo-milé. -formé des membres de l'union des villes, de la Commission des sites et monuments, d'architectes, de fonctionnaires et de magistrats se mettait à l'œuvre et s athliait, .pour coordonner les bonnes volontés et les efforts épars, au grand Comité de Secours et de Ravitaillement, dont l'organisation et îe fonctionnement resteront un modèle qu H ne faudra pas négliger après la guerre. Des activités et des compétences diverses sont ïà réunies ; dans les sous-sols du Musée ancien, à l'Office international- de bibliographie! une fois par semaine, on discute les . questions relatives à la reconstruction des villes et des villages ; il y a là M. Beco, gouverneur du Brabant. M. Lagasse de Locht, président de la Commission des sites et monuments. M. Vinck, sénateur, M. Gheude, député permanent, M. Sauveur, M. \ el&e, M. Mannehach, les architectes Brun fa ut. Saintenoy, Dumont père et fils, Francotte, Maukels," M. van Overbergh, M. Didier M. Hollevoet, M. De Vuyst, M. Joseph Destree, M. Dons, vingt autres encore dont les noms ne me reviennent pas à la mémoire et l'on y fait de la bonne besogne. . Dès le début, on procéda à la division du travail, une section fut chargée de l'évaluation des dégâts, une autre des abris provisoires. une autre de la reconstruction des villages, une quatrième enfin de la reconstruction des villes. Pour la section des campagnes, M. De ;VuysL, du ecteur-général de l'agriculture, qui organisa, avec la compétence que Ion isaat. 'la section agricole et l'habitation rurale à l'Exposition de Gand en 1913, avait un oadre préparé d'avance, aussi put-on é-tablir rapidement les principes de logique et d'hygiène qui doivent être observés dans la ree-dification de nos bourgades champetres. .T'eus l'honneur de traiter au sein de cette section la question esthétique. Nous nous étions tous mis d'accord au .préalable pamr ailftrmer notre volonté de ressusciter autant que possible le cher visage de notre terre natale. La sollicitude que Ion nous témoigne de toutes parts, si précieuse qu'elle soit pour nous, ne doit pas nous entraîner dams des innovations qui peuvent convenir ailleurs, mais qui ne s'adapteraient ,pas à notre climat, à notre ciel, à la configuration de notre sol, a notre genre de vie, à nos goûts, à nos habitudes. La cité-jardin, par exemple, peut être recommandée ipour des agglomérations nouvelle, comme celles que l'industrie minière .icréem dans la Campine, mais il n'est ni conforme à nos goûts, ni de sage administration de la substituer à certains de nos villages en grande partie détruits. Nous voulons que notre pays, amélioré, embelli, conserve cependant la physionomie que lui ont donnée nos aïeux au cou-rts des siècles. En tenant compte de ces considérations, ta règle s'établit, d'elle-même. D'une façon générale, on peut dire qu'il faut s'inspirer, pour toutes les reconstructions, des formes architecturales liées du soi et perpétuées par une vieille tradition. Pour rétablir un village '(feins in caractère du pays, il suffira souvent d'élaguer quelques laideurs prétentieuses, de rîale souvent récente, de les remplacer par des M liment s conçus dans-l'esprit qui vient d'être indiqué et de reconstruire le -reste tel, ou à peu près, qu'il existait auparavantQuelques éliminations, quelques retouches et l'aspect traditionnel d'une bourgade -serait restitue. Il faut se méfier des fantaisies architecturales qui ne manqueront pas de se faire jour. Quel champ d'action pour les archi tectes ! Quelle occasion de réaliser d'anciens projets, des rêves de jeunesse continué"; dans l'âge mûr, quelquefois en dépit de toui sens critique et même sous F-empire d^une indiscutable mégalomanie ! Méfions-nous des styles qui prétendent se oréer de toutes pièces, comme cet odieux style allemand qui chez nous menaçait de corrompre pour longtemps le goût public, style qui commença par faire carré le cadran d'une horloge, à faire dessiner des arabesques par les châssis des fenêtres pour nous imposer enfin le moyen-àgeux ro cocco de la Deutsche Bank à Bruxelles. Méfions-nous do l'académisme' qui nous imposa, dans nos villes septentrionales, de; hôtels édifiés d'après des palais italiens. Soyons les amis de l'architecte, mais plw encore les amis de l'architecture, nous rappelant. que ceux qui couvrirent la France de monuments splendides jusqu'ûn peu au-delà de la Renaissance, étaient des maîtres-maçons. Ils travaillaient pour les besoine du client tout en portant en eux le sentimeni -collectif des formes à donner à la maison, au château, à l'hôtel de ville, à l'église. Les besoins du client correspondaient du reste h un état social et par conséquent à un type Aujourd'hui, à l'architecte mégalomane, s'adjoint le bourgeois parvenu, et ainsi Val tère le sentiment ethnique, de la forme. Il n'est pas rte style architectural qui ne se souvienne de la configuration du sol el des matériaux du pays, qui ne se base sui une tradition. S'inspirer d'une tradition, ce n'est pas ei: "être l'esclave, c'est-relier le'présent au pas se, c'est assurer l'évolution sans risque; td»'en compromettre les résultats. » Maurice des OMBIAUX AU JOUR LE JOUR tfV CE BACHEM ÉTONNÉ ' L'un des Bachem, le Dr Julius ~ le prénom ne fait d'ailleurs rien à l'affaire, car les Bachem sont interchangeables — gémit dans l'« Allgemeine Rundschau » sur l'antipathie que l'Allemagne rencontre aux Pays-Bas en dépit de toutes ses avances et >*e toutes ses "protestations d'amitié. L'Allemagne si bienveillante, si « gemûthlich » aux intentions si droites, à la cause si pure t Tout le monde la hait l Elle est isolée, au milieu d'un univers hostile ! Malheureuse incomprise !... Le Bachetm se met en frais d'expliquer à ses compatriotes une partie de ce phénomène : Si la Hollande ne comprend pas l'Allemagne, c'est que l'Allemagne. « par indifférence », ne s'est pas suffisamment expliquée aux Hollandais; c'est qu'elle a négligé d'organiser une propagande efficace dans la presse de ce pays. Ah ! si l'Allemagne avait fait en Hollande le même effort qu'elle a fait ailleurs, le même effort qu'ont fait, d'après lui (hélas ! que n'est-ce vrai !...), 'a France et l'Angleterre,l'Allemagne y serait maintenant aimée, chérie, idôlàtrée, comme elle mérite, n'est-ce pas, de l'être !... M^is, patience : « on est décidé à réparer autant que possible les fautes commises... La. Hollande est au nombre des pays neutres où sera menée une meilleure propagande dans la presse., » Quelle « irnuBetire » propagande ? Ce qu'en dit M. Bachem laissera rêveurs les journaux hollandais. Car lui-même constate que « les essais faits par l'Allemagne pendant la guerre pour se créer en Hollande les sympathies qu'elle était fondée à attendre de ce pays, ont eu peu de succès . (( Surtout, l'inondation de la Hollande par les produits de la presse allemande a donné peu de fruits. C'était trop importun », confesse naïvement M. Bachem. En effet ! C'est donc la manière cauteleuse, doucereuse et hypocrite qu* Ton va désormais pratiquer. On va s'affubler de la peau du renard. On circonviendra lentement l'opinion.De cette ^nouvelle méthode, avec l'aide de quelques alites actifs que l'Allemagne a trouvé, dit-il. en Hollande, M. Bachem attend merveilles. Ken lui fasse ! Mais, à notre avis, il court à une nouvelle déception. Pour réussir à faire aimer l'Allemand à l'étranger, ce n'est pas changer la méthode de propagande qu'il faudrait, mais avoir un autre article à- placer. Il faudrait que l'Allemand fût autre chose que l'Allemand Voilà l'obstacle. La machine de la propagande allemande .est bien organisée- : M. Bachem a tort d'en médire. Mais que sert d'avoir de bons commis-voyageurs et de faire des dépenses de réclame si la marchandise est impossible à consommer ? Dès que la clientèle s'en est aperçue, c'est fini, inutile d'y revenir. Comprenez donc, cela une bonne fois, M. Bachem ! La violai ion de la neutralité belge, les massacres de civils, Hmmolation de 40 prêtres et les sévi-ces sur plusieurs centaines d'autres, tant d'innocents torturés, tués ou e«*prisonnés, ttant d'églises et de monuments détruits, le « Lusitania » coulé, les villes ouvertes bombardées, le vitriol, le bitume enflammé et les gaz asphyxiants dans les tranchées : c'est tout de même un peu trop de crimes pour qu'aucune méthode de propagande puisse encore rendre à l'Allemagne la sympathie des neutres. BELGA U tatfBtstrt dt {rutila s CUtz M. MAX A DES COMPACNONS DE CAPTIVITÉ Nous recevons de bonnes nouvelles du bourgmestre de Bruxelles. M. Max reçoit à Glat-z une Correspondance volumineuse qui lui procure quelques distractions élans sa retraite et adoucit. pour lui, l'amertume de l'exil. L'autorité allemande vient de lui adjoindre six compagnons, les premiers qu'il lui est donné d'apercevoir-au cours de sa longue détention.Ce sont des officiers russes de haut rang parlant à merveille te français. Le bourgmestre de Bruxelles les rencontre parfois à l'heure de la promenade; mais il lui est formellement interdit de s'entretenir avec eux. S'il enfreint cette interdiction c'est le régime de la cellule. Doux pays ! *** L'ancien patron, comme avocat-, de notre bourgmestre, M. Louis Huysmans, ministre d'Etat, vient de recevoir de lui une carte illustrée dont le texte, que nous reproduisons ci-dessous, prouve que la santé physique et morale du bourgmestre de Bruxelles ne laisse rien à désirer. ' « 24 mai 1915. » Mon cher Patron, » Je vous remercie du fond du cœur de toutes les choses belles «t si réconfortantes que vous m'avez écrites. » Vous trouverez ci-contre l'image de ma demeure. Elle n'est pas — ainsi que vous pouvez en juger — d'aspect très souriant. Mais qu'importe ! Il me semble que l'horizon s'éclaircit et que déjà l'on voit poindre les jours meilleurs. » J'espère que vous aurez reçû d'heureuses nouvelles de votre fils prisonnier en Allemagne — mon vaillant ami Alexandre -et que vous êtes, ainsi que tous les vôtres, en bonne santé. » Votre bien dévoué, ii Adolphe MAX. » — La Suisse_enverra prochainement quelques wagons elle riz -à la principauté de Lieclistenetein dion-t la détresse est grande. — Le ministre dé Portugal à Paris a reçu hier de Lisbonne une dépêche disant que la satnité die M. Affonso Costa — dont la mort avait été annoncée — s'améliore e^siiiblemsnt.. .Pourquoi la Frairce | est m armes 'Anatole France l'a dit dans un admirable article, du Petit Parisien dédié aux soldats français le matin du M juillet. Voici la partie principale de cette pa/je éloquente : t( Je vous ai dit, au mois de décembre de l'aimée dernière : n Cette guerre sera rude et longue. » Je vous dis à cette heure : « Vous avez beaucoup fait ; mais tout n'est pas fini. Le terme de vos fatigues approche ; il n'est pas encore arrivé. Vous combattez un ennemi fort d'une longue préparation et d'un matériel immense, sans scrupules, à qui ses chefs ont enseigné l'inhumanité comme la première vertu du soldat et qui, s'armant d'une, manière Inconnue jusqu'ici aux plu» féroces conquérants, fait couler des ruisseaux de flammes et. souffle des vapeurs chargées de sommeil et de mort. Durez, persévérez, osez. Restez, vous, ce que vous êtes. Et nul ne prévaudra contre vous, » *** Soldais de la F-rance, dains cette guerre ' des nattons, la cause que vous défendez est juste et belle et digne des phis énoismes efforts et des pèus grands sacrifices. Ce que vous défendez, c'est la terre -natale, cette terre riante et fertile, la plus belle du monde ; ce sont vos cljamps, vos prairies. C'est l'auguste mère qui, couronnée de pampre et d'épis, vous attend pour vous accueillir et vous redonner les richesses de son «ein inépuisable. Ce que vous défendez, c'est votre clocher, ce sont vos toits de brique ou d'ardoise, qui fument vers un ciel si doux ! Go sont les tombeaux de vos pères el les berceaux de vos enfants. Ce que vous défendez, ce sont nos1 villes augustes qui dressent au bord dtes fleuves les monluimemts des* générations, églises romanes, cathédrales, collégiales, abbayes, patois, arcs de triomphe, colonnes de bronze, théâtres, musées, hôtels die ville, hôpitaux, statues dès héros et des sa^es et qui étendent à perte de vue les murs humbles ou magnifiques qui abritent 1e commerce, l'industrie, la science, les arts, tout ce qui a fait la beauté de la vie. Ce que voi'is défendtez, c'est dix siècles d'iiàstorre, c'est la longue et difficile forma-tio-n de la pjiriw, qui eoûla tant eîo saiig el die larmes. C'est la gloho antique, c'est la Muge oriflamme fleurdelysée de Saitot-De-,nis qiui flottait dteva&t le-s bannières des communes à Bouvines- ; ce sont lies nobles étenidiards de Patay et die Formigliy ; ce sont les drapeaux db Rocroy el d:é Fonte-noy, les drapeaux de Fleurus, d'Arcote, de Zurich, de Mareo-go, les aigles forniéctaMes di'Austerl-itz, d'Eylau, die. Wagranr, les aigUes blessées et plue chères encore à nos cceu-r» de Champaubert et de Monimirail. Ce qwe vous défendez, c'est notre oatri-moine moral, aos mœurs, nos usages^ nos toi®, nos coutumes, -nos croyances, nos- tra-ddtkwîs ; ce sont les centres- de nos scu-lp-teuisi, dé nos architectes, de nos peintres, de nos graveu-rs, de nos orfèvres, de nos émailteurs, de nos verriers, de nos tisserands ; ce sont les chants- ds nos musiciens : c'est le parler maternel qiui, durant tnit siècles, avec une ineffable dJuceur, coula sans tarir des lèvjjos de n-os. poètes, die nos orateurs, rite nosynsloriems, de nos philosophes, c'est la science d?. l'homme et die la nature, du concret et dé l'abstrait, cette science encyclopédique qui fut portée chez nous à son plus haut point, d'exacti-talj'e et de cterté. Ce que vous défendez, , c'est le génie français qui éclaira le monde eit porta la liberté aux peuples, c'est cet esprit géméreux qui Sait tomber les bastilles. Ce que vous défendez, enfin, aux côtés des Belges, des Anglais, tles Russes, des Italiens, des Serbes, c'est non seulement la France, mais l'Europe. sans cesse troublée et follement menacée par l'ambition elévo-rante de l'Allemagne. .** Patrie ! liberté ! chers enfants de la Francs : voi'là. les trésors sacrés cemfiés à vos bras ; voilà pourquoi vou-s endurez sans plainte dfe longues fatigues et des périls con-stante ; voilà pourquoi vous triompherez.Et wus, femmes, enfants, vieillards, jonchez die feuiftage et dt< (leurs toutes- les routes- de France : nos- soldats vont, revenir vainqueurs. Anatole FRANCE. Le S! JaiUet â l iirager UNE ijtHIRNEE BELGE A WESTMïNSTER Nos amès de Londres on-t décidé de célébrer, mercredi prochain, à la cathédrale catholique de Westminster, l'ann-iveriaire de la proclamation, de notre indépendance. A 10 heures et demie, une g-raindinc-.se )>oh-tificafe sera célébrée par Mgr De AVacliter, évêque aiixi-Kaire de Matines, en présence du cardinal Boni-né. Le Père Hénusse, aumônier militaire au front belge, prononcera le sermon. La cérémonie se terminera par le Te Deum et la prière pour le Roi. Le produit de l'offrande sera versé à l'œuvre des prisonniers belges- en Allemagne'. UNE MANIFESTATION A MONTREAL Unie grandfe manifestation patriotique belge aura lieu le 21 juillet à Montréal (Canada), sous les ausipices die la chambre belo,e die commerce- Elle revêtira le caractère d'une démonstration grandiose en l'honneur de la Belgique. De nombreuses personnalités officielles, dont plusieurs membres du gouvernement canadien et l'archevêque de Montréal, honoreront de leur présence la cérémonie.M. de Sadeleer. ministre d'Etat de Belgique, a promis d'y assister et a accepté de prononcer un discours à la réunion du soir. H v aura te ma-tin un service relisneiBc eit une réception officielle à l'Hôtel die .ville i jw !e-.« 42îty Cawnctl » dg Montréal. lUSHl'AU BOUT... PAROLES ÉNERGIQUES DE M. POLXCARÉ AUX 1NVALII>ES Mercredi a eu lieu à Paris dans les cir-oorislances que nous avoue dites et en présence (Tune 'foutîie innornbBiable, ri-mpres--ionnanHe cérémonie de te. translation des .•è.-j:i.cs de Rouget de Lisle aux Invalides. M. Poincaré a prononcé devant les cendres de rautewr de la Marsciilaisr, une M-toetffoon' hrè*s imporfeb'n-tc -où, après avoi-r glorifié le chant national de la France et ! fait l'éloge de son auteur, il ta-aduisit en. I termes eloquewifcs la « généreuse pensée de j la i- iian-ce -H-idans la grande guerre d'aujour- Au stbjet des prodromes du cataclysme, il raijpela >a déete-ration de guerre faite à la Serbie, à; la R-uasée et à la>- Pra/nee, puis il s'exprima ainsi : « ...Et l'histoire vengeresse dira également » ic reste : l'ignominie et la lâcheté des pro-» positions faites à l'Angleterre et dedai-» «»-r m; ^rrent. repou'?»sées par l'honneur i>ri-» laiw-iicjio, la neutralité de la Belgique ou-» trayeuse ment violée, les lirai^és les plus » soieHnete et -lies pins saerés hn^Midenïment » 'flécMrés comme des chiffons de papier, d les moyems les p&ïs barbares employés » pou-r lèaTodseï', dans les régions travor-» sées, des haibitants iatoffensiï's, la science » déshonorée au -service de la vîol-once et de )> la sauvagerie. » Voici les déclarations du président de la République au su-jet de la paix : Mais, puisqu'on nous a contraints à tirer l'épée, nous n'avons pas le droit, messieurs, do la remettre au fourreau avant le jour où nous o lirons vengé nos morts efc où la victoire commune dos alliés nous permettra de réparer nos ruines, de refaire la France intégrale et de nous prémunir efficacement contre le retour périodique des provocations. De quoi demain serait-il fait, s'il était possible qu'une paix boiteuse vînt jamais s'asseoir, essoufflée, sur les décombres de nos villes dé-truf'.tes ? Un nouveau traité draconien serait aussitôt imposé à notre lassitude, et nous tomberions, pour toujours, dans la vassalité politique. morale et économique de nos ennemis. « Industriels, cultivateurs, ouvriers fran-» çais seraient à la merci de rivaux triom-)> pliants et la France humiliée s'affaisserait » dans le découragement et dans le mépris » d'elle-même. » La victoire seule peut donner une paix digue do la. Fi ance; elle sera le prix de la force morale et de la persévérance : Non. non. que nos ennemis ne s'y trompent pas ! Ce n'est pas pour signer une paix précaire, trêve inquiète et fugitive entre une guerre écourtée et une guerre plus terrible, ce n'est pas pour rester oxposée demain à de nouvelles attaques efc à des périls mortels que la France s'est levée tout entière, frémissante, aux mâles accents de la « Marseillaise ». Ce n^est pas pour préparer l'abdication du pays que toutes les générations rapprochées ont formé une armée de héros, que tant d'actions d'éclat sont, tous les jours, accomplies, que tant dn famillps portent des deuils glorieux et font stoïquement à la patrie le sacrifice de leurs plus chères affections. Ce n'est pas pour vivre dans l'abaissement et pour mourir bientôt. dans les -remords que le peuple français a déjà contenu la foraiidable ruée de l'Allemagne. qu'il a rejeté de la Marne sur l'Yser l'aile droite de l'ennemi maîtrisé, qu'il a réalisé, depuis près d'un an, tant de prodiges de grandeur et de beauté. « Mais ne nous lassons pas, messieurs, » de le répéter : la victoire finale sera" le )> prix de la force morale et de la perséwé-j> ramee. » » Employons tout ce que nous pouvons » avoir de calme, de vigueur et de fermeté » à maintenir étroitement dans le pays » l'union de toutes les provinces, de toutes » les classes et de tous les partis, à pro-» téger attentivement l'opinion contre l'in-» vasion sournoise des nouvelles perfides, » à fortifier sans cesse l'action gouverne-» mentale et. l'harmonie nécessaire des pou-» voirs 'publics, à concentrer sur un objet » unique toutes les ressources de l'Etat et » toutes les bonnes volontés privées, à dé » vélopper sans rel'âche notre matériel de » -guerre et nos moyens de résistance, à ra-» masser, en un mot, la. totalité des éner-» gies nationales dans une seule pensée et » dans une mônte résolution : la guerre , >» poussée, si longue cpu'elle puisse être, jus-< » qu'à 1a. défaite définitive de l'ennemi et jus-» q»i'à l'évanouissement du cauchemar que » la mégalomanie allemande fait peser sut » l'Europe. » ^ A LA STATUE DE STRASBOURG I* •iffadli'lkttinel pè^erinlage de . la Ligue cr-s r>atrk>tes à la sfcafeue de Strasbourg a re-vêt« cette année le caractère d'urne grande mnroiffesfcatieri populaire, particulièrement r émouvante. La statue de Lille-a eu pairt a cerf, homma-, ga; elle reçut iiotemane.iTt une palme avec cette rnsoriftion : « A Lille envahie, les réfugiés du diépaa"tement du Nord. » Le comité-directeur de la Ligue ayant à sa tête son président, M. Maurice Barrés, entouré de MM. Ga'Fli, Le Menuet, Levée, Poirier dis Narçay, etc! Devan-t la statue de Stras-bourg, après que la couronne dfe la. Ligiue eut été déposée, M Maurice Barrés prononça ces simples mots, salués par des acclamations et . des vivais de circonstance : (( Mes amis, « C'est la dernière fois que nous venons ici. Rendez-vous, l'année prochaine, à la statue de Klé-ber, dfrns Strasbourg délivrée. » Vive lia France ! Vive marnée ! » FIÈRE RÉPONSE ■ )10(( lie Comité catholique de propagande française à l'étranger ^ieait de publier une l'éponfie au manifeste où 77 catholiques allemands die marqué avaient dénoncé avec indignation l'oujvragfe intitulé : « La guerre aiteni-araîe et le catholicisme ». Cette réponse est nette et précise. Elle fait honne justice d'es arguties invoquées par M. Erxberger et ses amis pour démontrer qnue l'Eglise catholique est intéressée à la . victoire dfe l'Allemagne et tover les catho-1 Iiques ailtemancbs des reproches qui leur i n-t i été &i jUBteraent aiireseés. LA SITUATION MILITAIRE Jeudi midi. Le dernier conrtfflu'niqivié français, relatant un nouvel exploit d'une escadrille d'aviation, a frappé l'atteiflion : Il y est dit que les « av-ions-caijons » ont bombardé un train cmœmi et obligé un « albatros » à atterrir précipitamment. Nous ne savons point, de quel type exact est ce nouvel engin de guerre aérienne et le sa«riofts-«ioi>s que nous n'en pourrions sans doute rien dire. Mais ce n'est plus livrer un secret que de dire combien les efecadn»? -aériennes anglo-franco-betges ■ont été -rf-Titorcées. Non seulement nos aéros bUmdfe portent des mitraiile-Bses et des fa-- s-ÎSs miitiraitlïïeuns', mais i-l en est qui sont armés de canons a«ton>al4Cfues du calibre 37-. Ces camms w-ont pas de recul : leur tir ne eorraproimet donc point la stabilité d® l'ap-"-paa-eil et l'éq«i#bpc du tiixmr ; celui-cà, 1-a cir<ossc du o»non à Tépaule, tire en toutes c'.ireetïoais avec une égale aisance. Le poids do l'engin et des projectiles est relativement faible • nne cenfaiine de Irîtog. De leur côté, 8<ws dil-on, — et l'emiemi s'en est aperçu -à son détriment, ces jours-ci, — les Anglais omt mis en scervice de petits biplans très rapides. Leur surface portante n'est guère «Bipé-rieure à 5 mètres cartrés, m'aie leur vitesse est considérable : près de 200 kilomètres à l'twure. On ne s'arrête point dans cette voie et, si, cpuetque jour, les Allemands lancent lern' nouveau tripten « kolossal », doTSt ils annoncent te, prochaine entrée en service, ce méchant oiseau sera bientôt mis •à mal. Au demeurant, la maîtrise des aire noue appartient, sans conteste. L'autre joui-, l'ennemi se risqua bien, — une fois n'est point coutume, — à envoyer une petite escadrille de cisKf « aviatilcs « dans la direction de Dunkc-rque : elle n'alla pas loin car les canons eurent tôt réussi à la faire fuir è. tire d'aile. Elle lança une seule bojnlbe qui tomba d'ans lia mer.' Vifs' et brefs1 combatte heureux au front français; recueillement momentané au front russe ; lutte persistante au front italien : ainsi se résume cette journée de période « intercalaire n. Paul Crokaert. P.-S.— Le communiqué russe, qui est publié jeudi après-midi, dénote une activité nouvelle de l'ennemi au nord-ouest de Varsovie sur la Lydinia et te Narew. Il n'est pas1 possible de déterminer s'il s'agit là d'une opération de grande envergure ou d'une simple poussée locale. La Narew, affluent de la Vistule, se jette dans cé fleuve à 40 kilomètres en aval de Varsovie. Les dernières heures de Dixmude UN EMOUVANT^ECÏT A la suite d'un service solennel que Mgr Gouraud," évêque de Vannes, a fait célébrer pour les victimes dé Dixmude et du n Léon-Gambetta », il a -reçu du doyen dé Dix-mude, actuellement réfugié en Angleterre, la lettre suivante que publie la « Croix » et qu'on ne lira pas sans émotion : d Le vendredi 1G octobre 1914, j'ai célébré la dernière messe dans mon église ; c'était le jour anniversaire de ma naissance. Le bombardement commençait. Avec quinze religieuses des Dames de Saint-Nicolas et quarante autres personnes, hommes, femmes et enfants, je me suis enfermé dans la cave du pensionnat, jour et nuit : j'y célébrais la sainte masse et v administrais les saints sacrements. Le mardi 20 octobre 1914-, j'ai vu de « mes yeux » brûler ma splendide église avec ses innombrables trésors, que cinq siècles avaient respectés ; j'ai vu brûler ma maison décanale avec tous mes souvenirs de famille, ma bibliothèque, mes archives, etc. : j'ai vu brûler les couvents et le pensionnat où j'étais enfermé avec plus de cinquante malheureux. Tout tremblait, les bombes et les çbus tombaient h l'entrée de la cave, quand deux marins français et un officier sont vernis me prier et- même me forcer de sortir de ma retraite. Ces braves, ne craignant rien, nous ont conduits le soir, à 7 h. 1/2, à travers la ville en feu, au milieu d'un bruit épouvantable d'obus qui éclataient. et des balles qui sifflaient, jusqu'au delà de l'Yser. » Nous étions sauvés. A pied, nous nous sommes rendus à Fumes, où nous arrivions à 3 heures du matin. .J'avais voulu quitter ma ville et, mes ouailles le diernier. Dieu m'a béni et m'a envoyé en ce moment terriblb vos braves marins français ! » Vous devez comprendre et sentir mon émotion. Monseigneur, quand je vous a.i lu !... J'ai confessé, dans ma pauvre cave, de vos soldats, je leur ai donné la sainte communion, et. tous pouvaient dire avec votre, héroïque A. de Comul-ier, tombé à Dixmude : « Mon sacrifice est fait, j'attends en paix l'appel de Dieu ! » n De ma pauvre Flandre et de mon riche doyenné, il ne reste plus rien, n absolument rien ». Plus de cinquante églises, toutes des XVIe et, XVII" siècles, son! « anéanties » : lous mes couvents sont rasits ; des dix-neul grandes et, si catholiques communes de moi, doyenné, il ne reste -plus que des champs ravagés » Le clergé, le peuple est en fuite. Beaucoup de mes prêtres sont morte, tes plus jeunes remplacent les prêtres français à l'arrière et, je viens de recevoir de .plusieurs des lettres admirables, où ils me disent, avec quel bonheur ils travaillent- en France. Un rie mes vicaire? remplace les vicaires de M. le curé doyen de Hondschoote : un autre, le vénéré curé octogénaire de \fur-les-Bains. c.lc.. elc.. et ils me disent, qu'ils sont édlifiés do la piété des réfugiés français. C'est une consolation a-u milieu de nos épreuves. Moi. ie suis ici dans un petit couvent,, au milieu de la camnagne. depuis le 29 octobre 1914, rt ie tâche de consoler les nombreux réfugiés neiges et quelques Français. Il y a plus de deux cents réfugiés ici, à Woodtord 'ï » DERNIЀRE HEURE ■ i Communiqué officiel français Paris, 15 juillet, 15 heures- Nuit assez mouvementée DANS LA HE-G10N AU NORD D'ARRAS. Au sud du château de Carleul, nous nous sommes emparés d'une ligne de tranchées allemandes. A u-trur ds Neuville-Saint-Vaast el du Labyrinthe, combats de grenades. (Le château Carleul est situé à 400 mètre*} de l'égtiise de Souchez et est précédé d'un petit bois.) EN ARGONNE, lutte circonscrite dans la région située à l'ouest de la jorét où nous avions progressé hier, au nord de la routa de Servon. Après une série de contre-attaques, les Allemands ont réussi à reprendre pied dans le bois Beaurain. Dans le reste ■ du secteur, la situation ne s'est lias modifiée.ENTRE FAY-EN-HAYE ET LE BOIS LE PRÊTRE, l'ennemi, ayant tenté de sortir de ses tranchées, a été immédiatement arrêté par nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie, COMMUNIQUÉ OFFICIEL RUSSE Pefcrogj'ad, 15 juillet. — Officiel. — L'en* nemi a passé la Nareff le 12 et en a- occupé lies rives. Des forces ennemies importantes s'avancent entre les rivières Orjitz et Lydnia. Près de Vilkolaz, nous avons fait du 4 au 11, exactement 29? ofliciers et 2^,464 soldats prisonniers. LA RUSSIE EST INVINCIBLE ■Pelrograd, 15 juillet. — Au cours d'un Congrès des délégués de l'Administration de l'Agriculture, relatif aux achats pour l'armée, le président de l'assemblée a déclaré que la Russie est prête à soutenir la lutte pendant de longues années encore sans le moindre danger d'affaiblissement. Elle peut même abandonner à ses Alliée ses réserves agricoles. LE II JUILLET A L'ÉTRANGER New-York. — Dans la plupart des villes américaines', tes colonies Jrançaises .ont célébré le. 14 juillet par l'organisation d'oeuvres patriotiques. L'ambassadeur de France à Washington a offert un dîner' auquel assistaient les représentants des puissances alliées, quelques amis américains et le personnel de l'ambassade. L'ambassadeur a porté un toast à la patrie.LES ETATS-UNIS ET LE BLOCUS ANGLAIS Washington, 15 juillet. — On annonce quB le département d'Etat demanderait à la Grande-Bretagne la libération des cargaisons de viande des neutres. ~-;>Ot< QUE REDOUTENT-ILS ? Amsterdam, 15 juillet. — La Gazette du Vr>ss annonce qu'un état de siège sévère a été déclaré dans la région de lviel. LES FAITSDU JOUR On télégraphie de Bucarest que lo.: tension des rapports entre le gouvernement roumain et les gouvernements allemand et autrichien, a pour origine la demande faile, il y a quel-ques jours, à Bucarest, par les Autrichiens, de permettre le transit die munitions pour le. Turquie, qui en a un besoin absolu. Buca-icst refusa; Vienne retira alors l'autorisation d'exporter du sucre en Roumanie. Mille wagons chargés de sucre furent ainsi arrêtés. Le gouvernement roumain a refusé de revenir sur les mesures qu'il avait prises. D'autre part, le journal bulgaie Mir, or-go.ne du ptorti Guêchof-Théodorof, écrit que les pourparlers entre la Bulgarie et la Turquie ont été rompus, la Turquie refusant d$ faire à la Bulgarie la cession de l'enclave de Demotica. Les succès des Auslro-Allemands en Galù cic ont tellement grisé les Jeunes-Turcs que, loin d'offrir à la Bulgarie le chemin de. fer .le DédiafjVil.h-Andrinople, ils manifestent aclucllvnent l'enviz d'étendre leur frontière au delà de Dédéagatch, pour pouvoir possé* der eux-mêmes la ligne tout entière d Aniri-yu.pl'i à Dédéagatch. WVWWUl On mande de Rome que la nomination de M. Barzila'i comme ministre sans porte-feuille parait imminente La Stampa croit savoir que cette nomination serait un gage donné à la nation que ses aspirations seront accomplies ; on sait, en effet, que, au cours de sa longue carrière parlementaire, M. Bar. zilaï a toujours soutenu ardemment la causes de l'irrédentisme. M. Barzilai est né à Trieste et est, depuis vingt ans, député républicain de Rome. IVM'VWWXI On annonce de Washington que le président Wilsoti, qui se trouve toujours à Cor-nish, ne reviendra, à Washington qu'après avoir étudié attentivement la 'note allemande. Lorsque le Président en aura conféré avec le cabinet, le gouvernement fera une déclaration aussitôt que possible. On dément les rapports suivant lesquels l'opinion de M. Wilson aurait déjà, fkr.c son opinion et ne eonsidirerait vas la situation d'une façon aussi sérieuse que les autorités de Washington. L'opinion des cercles fi^r ciels -est que la situation reste grave^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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