Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1157 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 15 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 02 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/b56d21sj1s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LE XXE SIÉCLE rédaction ^administration 58 li' ne 4i 1» Bnnrsi — LE HàVRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Bi?es'teur : FERMÉS KOMT renies les communications concernait la rédaction doivent être adresséet 3,8"',rue <io la Bourse,Le Havre. UQNDON OFFICE: 21,Panton Street (Broadrnead House) vfvUul IO JUU1CI 1710 — abonnements Franos 2 tr, 50 par mois. » 7 fr. 50 pan trimestr» Hors Franc#.. 3 Tr. » par mois. • .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.ed. par nrnls. » .... 7sh.6d, par trlmestr* publicité S'adresser à l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paget Ofr. 40 la llgr.ê Petitesannonces4* page:Ofr.301aligna Les petites annonces sont èg-alemen reçues à la Société Européenne do publicité, lo, ruede ta Victoire, Paris, qui en a te monopole pour Paris. CHsotidiesi &>e!ae paraissant stu Havre sa—bsbect mwh iiiBij—■■'■■■MsggJiiiiravw^ , £e massacre Ses prêtres belges par les Allemands One enquête du Cardida!-Arc!ievêqu< fle Vienne confirme les accusa- I lions des évêques belges. Voici sua' les cruautés Idont le clergé î)»lgû a été victime de la Part,.lieo3/,,^0^Pffl allemandes un témoignagequ il scia diffi cïlo de récuser, même en Allemagne. Il 111 vient, en effet, pas même dun neutre, mai. d'un allié de l'Empire et dun allié qui n manque pas d'autorité, puisqu il s appefl 9 le^ardinol Pfifl et qu'il est archevêque d f ^ Sous'le litre : « Les Allemands en Belgi / nue : une enquête autrichienne dont le ré | S bii'ltait diffère considérablement die la ma I nière dont 'les Allemands exposent le. faits », le journal danois « Pohtiken >> d 4 juillet 1315 (n. 6) a pubhe line dépêche d son correspondant à Rotterdam, M. Hug Schmidt, ainsi conçue : A la, prière d,u cardinal Pfifl, de Vienne des ecclésiastiques autrichiens ont enlrt mis en Belgique une enquête indépendant sur l'altitude des prêtres belgés pendan l'invasion allemanse en Belgique. Celle enquête est terminée, son résulta, qui s'appuie sur une surabondance de doci menls ' authentiques, démontre que C1IS PUANTE PRÊTRES ONT ÉTÉ TUÉS, qu ■plus de DEUX CENTS ONT ÉTÉ GRAVI MENT MALTRAITÉS par les Allemands < que, dans chaque cas particulier, le traili ment a été absolument INDIGNE. Le résu i(at de l'enquête est une RËFUTATIO COMPLETE et une CONDAMNATION D LA VERSION OFFICIELLE ALLEMAND antérieure. Que reste-t-il après cela de l'échofauda£ do mensonges laborieusement élevé par _ gouvernement et les journaux allemand ■pour diminuer l'importance des cnme commis contre le clergé belge et pour e diffamer les malheureuses vrctunes I ion peut le demander aux cathohquc lîlomandfi qui ont mis tant d'ardeur à ]u ier les forfaits de leur gouvernement je leur aimée. On peut le demander aussi aux calho! nues de Hollande, de Suisse, d'Espagne des autres pays neutres qui ont accueilli facilement los'apologies et les calomnies ( nos ennemis. . N'est-ce pas même dans un journal it, -lien, 1' Cl Unita Cattolica » de Florence qi nous lisions, il y a quelques jours, ces fines au'on croirait extraites de cjueiqi journal anticalholique allemand : i. A noter que les fameux prêtres fusillé n de 200 sont maintenant devenus 49, m d puis., nous verrons. Attendons donc » ne nous instituons pas juges. » Ile journal cat'holiçiue de Florence qui 'imprimé ce commentaire en caractère aras dira-t-i! à ses lecteurs que jamais pe sonne n'a parlé de 200 prêtres belges fus ■16s, mais que le cardinal Pflfl confirme qi deux cents d'entre eux ont été maltrait ?et cincluante mis à mort ? L'u Unita Cattolica » nous accuse d « îr pudence » cl d'« irrévérence » à propos i t accueil que nous avons fait à 1 interne Latapie. Ces reproches nous touchent pi ' venant d'un journal que ses procèdes i polémique ont depuis longtemps disqua fié Nous 110 les aurions pas même .retev si IVUnita Caittolica » n'y avait jouit sarcasme à l'adresse des malheureux pi très belges à qui lo cardinal-archevêque Vienne lui-même vient de rendre" justic Ces martyrs ont droit à une réparation nous espérons qu'ils ne l'attendront p trop longtemps. . Pou? «os priso##itts Çtî XIltRIfl RELIEF FOR BELGÎAM PK1SONERS IN GERMANY Un nouveau comité vient de se former Londres sous le haut patronage de S. m lo ministre de Belgique dans le but de \ nir en aide aux prisonniers de guerre i Allemagne. Les fondateurs considérant que les p i sonniers de guerre ont le plus grand beso de subsistance, de vêtements et d'argent que leurs familles sont dans l'impossibili de leur en procurer, se proposent de réur des souscriptions pour les prisonniers 1 Plus malheureux et de servir d'intermédn reè pour l'envoi régulier de colis aux iriU •nés en Allemagne. Le groupement est pla sous le patronage de S. Exc. M. le minist do Belgique. Lady Lowther, présidente; Exc. le baron Moncheur, vice-president;. William H. Dunn et Mgr Carton de Wia trésoriers; Mlle Koch de Gooreynd et M. Navaux, secrétaires. Le comité se compe ■en outre de : Lady Constance Hatch; S. E. Mme Pc May; Mlle de Hennin de Boussu Walcou The R' Hon. The Earl Curzon G. C. S. -G C I E.; Lord Lonsdale; The Earl Sai wich K. C. V. 0.; M. Antoine Borboux, i puté;' M. Jules Destrée, député; M. Em Féron, député; M. S. J. Waring. Le comité adresse en ce moment un pr fiant appel pour que tous ceux qui sont i l sireux d'aider nos prisonniers de guerre i voient au Relief for Belgian Prlsoners I Germany. 30, Goswell Rd E. C., des ci serves biscuits, fromages, beurre salé, cl colat, café, lait condensé, jambon, viar et poisson en boîtes, sucre, bouillon ci centré soupe en poudre, tabac, savi brosses à dents et même poudre inseï 1 cide. J Les personnes peuvent désigner nomn \ tivement un prisonnier de guerre auq des envois réguliers pourront être faits, comité espère pouvoir obtenir des facili pour le transport et l'accès en Allemag Cette œuvre, hautement recommandai aie pourra que contribuer à l'adoucissenu des souffrances de nos prisonniers de gu m re et il n'est pas douteux qu'il sera répon à l'appel du Relief for Belgian Prisonera II Ht ÉJJllÉ La préméditation allemande d'après m témoin neutr les preuves de m. fuglister Nos lecteurs connaissent M. Fuglister, c ingénieur suisse qui assista au sac de Lo vain et dont le témoignage est si gênai .pour les Allemands qu'ils se sont elforci 1 par tous les moyens de l'étouffer. [ M. Fuglister qui vient de donner à Gemèi - une grande conférence a fait à un coure l pondant du u Petit Journal » des déolar. ! lions fort intéressantes, dont voici l'esse. ; tie] ; — Sur quoi je me base pour prouver qi . je n'accuse ni à tort, ni à faux, contim . M, Fiigtister, le voici : « 1' L'usine à gaa de Louvain fut aba , donnée par tes Belges le 19 août. Depu j Oette date et jusqu'au 24, l'éclairage i 3 fonctionnait plus. Dans la nuit du 24, 1 ^ Allemands remirent l'usine en état. I soir du 25, les rues du cœur de Louva étaient éclairées normalement. Les Lnce , dies et les massacres ayant eu lieu au cœ même de la ville, il est évident que i'éoh g rage des rues était rétabli afin que la pop , lation ne put fuir grâce à l'obscurité. Que signifie cette .remise en état de 1 , cïairago public t Préméditation. ' « 2' Le mardi 25, les prêtres quii cé: J- braient la messe annonçaient dans tout les églises de Louvaiin « au nom » et « p e ordre » des autorités allemandes que dru I- navant plus aucun otage ne serait exif •t Les autorités firent faire cette déelanati à la population, en ajoutant oxpressémo ! que cet le mesure étai t prise en raison ^ l'attitude digne et toyiale de la populatic 2, C'était là un hrevet die bonne conduite po b les Louvainistes. B Que signifie ce brevet ? Préméditation. » 3* Que signifie la présence des bâte ;e Ions incendiaires appartenant au 53' d'i e fa'nterie. arrivés le soir de Tirlernont 3 Louvain ? Préméditation. 3 » 4" Que signifie la tenue de certains lia n mes appartenant à ces bataillons (unifon complet en ouir, cagoule de cuir ne laissa .s voir que les yeux) ? Préméditation, j. " 5' Que signifie l'usage des tanks et pompe; .puissantes aspergeant de pétri les maisons du haut en bas ? Prémédàtatii j. » 6' Que signifie l'usage de pastilles, g: 4 nades, torches incendiaires ? Prémédi 3i tin. [e » T Que signifient les avertissements d< nés à la population par des officiers, c j. soMats ? Ces avertissements signifient d ie boa'd que les armées allemandes ne se pas uniquement composées de baaidi [e mais qu'il y a aussi dans leurs rail d'honnêtes gens. Mais cela ne signifié-pas également préméditation ? u DEMAIN, LOUVAIN gt SERA INCENDIE n ■> 8" Et M. F'ûglisler attire tout partii fièrement mon attention sua- ce cas : c a avertissements ont été donnés à. la popu ls tion trois ou quatre jours à l aviance. Voici un fait typique ; un soms-offic ll" en garnison dams une localité distante }e 34 kilomètres de Louvain dit à un ha 's tant de cette localité, le 24 : u Demain, L vain sera incendié. » Cet iiabitant pairt S1- 25 août au matin pour alleu- chercher le mère qui habite Louvain. 11 est arrêté w Cumtich, localité située entre Tirlernont |u I.ouvain ; les Allemands l'obligent à fa demi-tour. D renta'e chez lui, et le merc cli 26, il revoit son interlocuteur du 24 ^ lui demande s'il pourrait obtenir Tau tari tion d'aller jusqu'à Louvain ! Le sous-< e" lui répond : u Je crois que oui, u car je pei le bien que Louvain n'existe plus ! » e: Ainai, voilà un sous-officier en garnis eI dans une localité à 34 kilomètres de L 13 vain qui sait « exactement » le « 24 aoû ce qui se passera le « lendemain », et le ce qui s'est ipassé la veille. Que signifie fait, sii'.yn la préméditation. » 9* Quoi donc encore signifie la tranq lùté relative dans laquelle vécut la poipt § tion de Louvain du 15 au 25 août (abstr « tions faites des vexations, provocatio dois) sinon lia préméditation ? » 10' Que signifie enfin la fusillade « multanée le 25 août, à S heures .précises ^ soir, sur tous les points de la ville » à c_ fois et cela sur deux signaux, avoués d' el leurs par les Allemands eux-mêmes, di ;n leur fameux « Livre blanc ? » Préméditât! CE QUE M. FUGUSTÏÏR A VU ?i- Et en ce qui me concerne la iusiili in éclate devant et derrière ta maison où j et bitais. té Voilà ce que je sais, ce que j'ai vu, ir que je prouve à l'aide de vues prises... es les faits et de témoignages qui viendr li- en temps et lieu. Dites bien que c est lâ :r- résultat de mes constatations et de r cé enquêtes personnelles. Durant huit jours re huit nuits, Louvain a été anéanti par orc S. et j'estime que si en disant ce que j'ai Sir ma responsabilité est écrasante devant l'i rt, toire, ou ne doit jamais reculer lorsqu'il f J. faire prévaloir le devoir el l'honneur, se « J'ai été violemment attaqué par journaux de la Suisse allemande, je v ,ul croire que les auteurs de ces infamies rt; sont ni Suisses ni journalistes, i.. n Dites-le bien, l'anéantissement' de L id- vain a été fait par ordre, tous les citoy lé- étaient désarmés, et je démens forme ile ment ce que dit le fameux « Livre blan J'en ai un exemplaire, je l'ai lu, je l'ai si ?.s- puleusement examiné sans aucun parti | lé- et la conclusion qui s'impose logiqueir ;n- est que, aussi bien imprimé et broché c in soit, à. part « qu il représente un tissu m mensonges de la première à la dern io- ligne », ce n'es; » qu'un chiffon de papie de Et l'on se demande comment un docun ,n- qui doi; revêtir le sérieux d'un docun >n, d'Etat j>uisse être traité avec tant de li :til reté et si peu de scrupules. n Ditîs aussi que les deux bandiis c ia- quels est due la destruction de I.ou'. iei sont : le major von Mannteufel, et le c Le taine-médecin Berghausen. » tés Rappelons encore une fois que ce téi ne. gnage est celui d'un citoyen suisse neutr le indépendant et qu'il mérite à ce titre d' }nt aocueilli avec une attention toute part er- liére jxir les esprits loyaux qui désiren1 du faire a ne conviction sur la réalité des a in cités commises çir les Allemands en | On n article ' de Styn Stavels Styiu Streuvels vient de publier clans le Nieùwa Amsterdammer du 3 juifflet un ar- etiote que nous avons le devoir de signaler, oair il oonrige Iheuneusemeat ïimpressiion causée par la piublioation du Journal de guerre de l'écrivain flamand1. Nous y trouvons en effet à côté de con-il sidôi'alions un ipeu nébuleuses cette décla-j. ration touchant l'avenir de la Flandre dans it l'éventualité de son annexion à 'l'Alterna-u gne : cc Ce que les Allemands, dams ce cas, ont ,e l'intention) de faire de nous, je l'ignore ? Des j. germanophiles peuvent, à examiner la chose j. d'ua point de vue social et de prospérité ma- 1 térielle, l'aippeler un bienfait et envisager comme un bonheur d'être repris au sein de x la nation genranique. Mais ma sainite con-[p viieliion à moi, c'est que, nonobstant tous droite et libertés éventuels, c'en serait à foui jiamais fini cle notre individualité propre de ? ' Fiamaii'ds. Plus d'une fois, cela m'a frappi et je m'étonne qu'aucun des leaders fia-!.® mamds n'ose te dénoncer, ce qu'est poui " nous le « danger allemand ». Qar tout se «résume, il faut l'avouer, à l'a question <i Rester soi-même » ou plutôt « devenir soi ~ même ». j Styn Streuvels constate aussi que la guer re a provoqué dams tout 'Je pemple Elamaoïc un vérilable réveil du patriotisme. , « Qu'on l'appelle maintenant Flandre ov Belgique, pour les camipagnards c'est tou a un, éarit-dil, mais ce sera une patrie au vra e~ sens du mot, une patrie pour laquelle oi aura de l'amour et de l'attachement. » .a. Et l'écnivaiin reconnaît lui-même implicl teiuent que c'est bien à la Belgique que von ,n cet amouir et. oet attachement ; nt « Indépendamment die bien d'autres senti jje menls, dit-il, la guerre a réveillé chez li n campagnard un oertaim seinitimcnt d'orgueuil l[r de dignité propre ; il est animé de confiaraci dainis l'avenir et a acquis une profonde v^ nàration ipour sc*n Roi, aa dynastie. « Amou: y. die la patrie » ne sera plus désormais ui n. mot vido de sens ou une création abstraati j, ou officielle. » Faut-il dire que noue nous réjouissons d* n_ oes déclarations. Elles n'arracheront mal IID heureusement. pas des qualre volumes di rJ In Oorlogsliid les pages quie les polémiste; oïlenmncfe oint pu invocfuer à l'appui de leu campagne de calomnies contre notre mal lie heureux pays. ,ii Sans doute, certains die oes polémistes on •el parfois dénaturé la pensée de l'écrivain fia tâ nrand. Mais, il reste epie le Journal d. guerre die Styn Streuvels est une œuvre bi ,n_ zartre où des reproches énergiques et de es railleries orutfftes à l'adresse de nos enne 'a- miis voisinent avec dies réflexions qui fe ,nt 'laicint bondir d'inidagnalion les -plus flamin (Si gants de nos soldbits. Nous ne noue attarde ^ rons pas à reproduire ici certains de oe [.il extraits qui ont fait dire à liaVlaamsche Ster elle-même « que beaucoup de pages de c Journal de guerre auraient dû être publié de préférence après ces jours troublés ». Styn Str-eu-vels a, on effet, publié son ou ' " vrage avec une inconscience ou une insor ' _ ciance parfaite du parti qu'allaient en tire les ennemis de son pays. Cet acte reste ir justifiable. "ï* I>es ouvrière de Mafties et de Swevegheir comme ceux de Lutlre et d'aolleuas, onit pr< {?}" féré risc^ier la prison et la laim plutôt qu de fournit aux ennemis l'aide la plus m Mme. " Sans que rieo, l'y oblige, Slyai SlreuveJi , lui, a fourni' les "arsenaux allemands de que j ' (fues obus inespérés. Il nous es.t permis de croire que nos oc )\ vrtens nncament mieux lie iiatriotisme d peuiple flamiamd que l'intellectuel qui sen '5" ble avoilr vu surtout dans le martyre de s • patrie maffière à impressions. J N'empêche que l'article du Nieutue An sterdammer est, de la part de Styn Strei ' vels, une bonne, uinie méritoire action. Nom , " perdrions, à ne pas le reconnaître, nota 26 cIirc'''' oriitiique. Personne ne sera pîus lien __ reux que nous te jour où ce romiancier s mettra sans réserve au service de ses con ujj. patriotes et de la Patrie belge ila- ^ ac- 2 14 Juillet au Havre du la " JJ, Les Français, d'uni seul cœur, d'ur fveule à mie, ont célébré hier la fête de 1 • Patrie. Partout, le drapeau aux couleurs rio're l,l« et vivantes avait été omoré et à (ertait endroits, comme le boulevard die Slra bouirg et le boute'v'ïa'd' All.eit I™, la ligne ce cfes grands drapeaiux s'étenda.i à perte * 3ur vue. a'it .Celte décoration i-evêtuit un aspect grai le d'iose* -i.ans sa simplicité. les Les Belges qui uit r.-cu et reçoivent o et Havre unie hospitalité si pleine die sy-mipi thie, n'avaient pas été les derniers à arb vu i cr les couleurs de la nation, amie. A Saint lis - Adresse, où leur contingent esit partiouili aut remmt nombreiux, partout, aux fenêtres, dira,peau français associait ses oouleurs les cBlles du drapeau belge. îux La cérémonie quotidienne du salut f ne drapeau prit, le matin, le caractère d'ui manifestation de particulière sympath ou- pour la France. ens Bans la cour du ministère de la Ciuerr 'lie- aux officiers el fonctionnaires diu départ 5 manit die la Guerre étaient venus se joirud, >ru- de nombreux fonctionnaires des autresi d l'is parternemts. eut A côté du comte de Grunne, commandai ju'il la place belge du Havre, le baron de Bide cfuiêviifc, ministre die la Guerre, et tes of ère oiens de son cabinet, les comimandan i' » Biaise et Lauwers, M. de Pae-uw, ehe ent m. liléro, secrétaire de son cabinet civ eot avaient pris place. 'ge_ Rt., em inêrne tempis que le drapeau bel déroulait ses plis au haut du mAt où ■ux" flotte chaque jour, une superbe banniè; '•i:n auix couleurs françaises se déployait > ^P'- balcon du ministère. Le colonel de Grucnici d'une voix forte, cria tout d'abord : Vinci- 'la France ! et longuement le même c s et sorti à la fois de toutes les poitrines, se î Hre percuta lie long du boulevard Albert I ion- « Vive la Belgique ! Vive le Roi ! » ajou s,i le colonel de Gramme ; at las deux »r tro- eurent, un nouvel et profond écho dans Rel- fouille très nombreuse qui était venue ass t,nr h n»tte cérémonie. Osez les Socialistes È Kaiser —o- LEUR VÉRITABLE ÉTAT D'ESPRIT. -ENCORE UN QUI RÉCLAME OES ANNEXIONS. De nouveaux témoignages nou3 confirmen; l'état d'esprit que les chefs du socialismi gouvernemental s'appliquent à eutretenii dainis les masses du parti. Oes idées sont 'e' mêmes que développe la presse conserva trice ou nationale-libérale : le parti socia liste français est responsable de la continua tion de la guerre ; il est, non moins que lei Français bourgeois, désireux d'annexions lia preuve en est qu'il veut reprendre l'Ai saoe-Lorrainie. Ces précieux textes nouveaux sont signa lés par le correspondant de Y Humanité qu reconnaît imparliatement le développemen. diu néo-socialisme national en Allemagne. II cite d'abord l'article du docteur Lentscl qjui compare froklenient les mémoires se crels par lescpuels les ligues industrielles e . agraires demndoient naguère cui change,lie: dto l'empire des annexions em Belgique, ei Finance, en Russie et un prétenâjj « pro gramme du parti socialiste frcuiç-ais », qu n'existe pas. u Le Dr David, qui est lo plus rusé des opportunistes de la droite (socialiste), ni i fait pas antre chose, dit Y Humanité, que 1 i D* I'intsch, en écrivant, dans un article qu vient d'être publié dans la presse majori i taire, « que la guerre conserve d'après le intentions dies puissances ennemies, le # ca - ractère d'une guerre de conquête dirigé, t contre l'Allemagne ». Il cite encore comni preuve l'article de Vanderveldie, cjui a pan - le 22 juin d'ans VHumanité, et l'article d ! Reaaudel qui soulignait quie la revendicatioi , du. retour de l'Alsace-Lorraine à la Franc ; nie constituait pas une politique de conquête - Le Dr David demande donc « qu'on [ass • tout le possible pour rendre la situation mi i Maire encorg plus /avorable à l'Allemagne > ; car c'est, d'après lui, « le seul chemin qr mène vers une paix prompte, bonne et assi: ! nue » I Et c'est parce qiu'ii veut, lui aussi - convaincre les ouvriers allemands que 1 î France et tes socialistes français font un > guerre die conquête, qiue le Dr Albert Sùde ? kum est sorti de son silence et a publié u - article où — enfin — il déclare îiettcrn^r que u la question d'Alsace-Lorraine n'exisl t pas pour la social-démocratie allemande i Non seulement la social-démocratie aile 5 mande n'admet jïas qu'il soit, question d " rendre l'Alsace-Lorraine à la France, niai 3 elle veut même d'autres annexions. Le Corriere délia Sera reproduit en effe ' un article significatif publié par un s oc il " liste allemand notoire, M. Ifeilinann, dan - la foia: du Peuple, de Chcninilz (Saxe). On 3 lit notamment : 3 a Une fois battus, nos ennemis doiver 3 expier le crime (l'avoir attaqué l'Alh magne (!) Leur donner la possibilité de not . sauter à ta gorge quand ils 1e veulent sa® . qu'il leur en coûte rien, oe serait de nota r part" la folie du suicide. Nous devons dor . dire à nios ennemis que la partie est perde pour eux et que chaque jour pendant leqiui î ils hésitant à se reconnaître vaincus ta ï coûtera cher. Cle» menaces seules nous pe, e mettront d'obtenir la paix que nous avoir vainement idemiamdée à la justice de rue ennemis. » ', On voit que le « compagnon » Ileilman l- lient pour le système de l'intimidation, toi comme l'amiral von Tirpitz ou le génér i- von- Faltaentayn. Aussi coniinue-t-il : 11 « Laissons aux enfants et aux fous le paj des songes. Nous traversons une périoe a comme celles de 1866 et de 1870. Nous cor battons contre des gens qui, économiqu nuanili, doivent venir à nous ,ét contre d< '* étraniger® dont nous ne tolérons pas l'iri | mixtion. » i„ B s'agit donc d'annexer « économiqu ë memt » la Belgique et quelques autres te L. ritoiires', comme la Prusse a annexé « éc morniiquemeait » le Hanovre en 1866, comme l'Allemagne — toujours « éconon - iqueaneoit », n'est-ce pas ? — a annexé l'A sace-Lorraine en 1871. On voit où en est exactement le ré'TOil ( consicdianoe diu prolétariat allemand... i Mit Se Lisle aiii Malles !« 8 Mercredi matin a eu «eu à Pains la car 3" moniie sotennelile de la translation aux I :€ valides des restes de Rouget de l'Isle, l'a e leur de la Marseillaise. Le président de la République, les noei bres du gouvemem,enit,,le bureau et les moi bres du Sénat, de la Chambre des député u le préfet de la Seine, le préfet de police, 1 l" secrétaires généraux, tes bureaux et 1< > membres du Conseil municipal de Paris ?" du Conseil général de la Seino, les officie f et soldats en tenue, des délégations d ? corps constitués ont accompagné les ce dres depuis l'Arc de Triomphe jusqu'ai Invalides. Il y av-it une foule considérabl u qui a été admise à défiler devant les rest Ie jusrpi'à 5 heures de l'après-midi. 10 Exhumés du cimetière de Choisy-le-Ri mardi après-midi, les restes de Rouget c' l'Isle avaient passé la nuit à la mairie ' cette commune. é- ' " * NOUVELLES BRÈVE: o- oOo fi- tS' _ Le tsar a autorisé les réservistes russ »f, habitant te Canada'à s'cihrôl'er dams 1 Ll, forces expéditionnaires canadiennes. — Los premiers continigieinJts des prise ».® nieirs atenande faits par l'animée du géi 11 a-al Botha sonit arrivés à la vitl» d'Otavifc 'c teiia dans le Sud-Africain. Ile sont très ab; 181 tus et n'avaienlt plius die vivres q]ue po e' quial^ues jours. • — La femme du prince Oscar de Pruisi ;i' -cinquième file du kaiser, vient de (lono or" niaissamee à un fils. — Lisbonne. — Une explosion s,'ost p: is duite à bord de la canonnière Ibo, mouil la au Cap-Vert ; deux matelots sont mort; s- plusieurs sont blessés, dont quatre grièf ment. LA SITUATION MILITAIRE Mercredi, rridi Des nouvelles, qui, pour être privées, n'en sont pas moins dignes de foi, nous î ai < ennemi du front belge : -'lies nnus disent que les Allemands, gagnés sans doute par la fièvre qui parait agiter toute leur ligne, ont manifesté une très vive activité. C'est ainsi ; que, lundi, deux sérieuses attaques ont été 1 lancées cenilre nos tranchées où elles se ' sont écrasées sons notre feu. Les Eolges ; ont tait des prisonniers. Le dessein de l'ennemi est jusqu'ici dmpé- ■ nétrable : car il faut supposer que les atta- ■ ques nerveuses et brèves qu'il multiplie sur 1 le front occidental, sont l'application de ' cpielque plan. Or, ce plan quel peut-il être ? 11 ne peut s'agir de percer ce front : Ce n'est même pas avec les cinq régimentsi que le Kroniprinz vient de lancer vainement à t'as-[ saut dans l'Argonne que pareille entreprise • puisse être tentée. S'agirait-il plus modestement de tenir les alliés en haleine ? Ou 1 bien encore de masquer quelque grand mou-; vemen/t de troupes, —■ les attaques frontales ; et sporadiques remplissant dans cette « guerre de siège » te rôle joué dans la 1 n guerre de mouvement » par les rideaux de : cavalerie ? Quoi qu'il en puisse être, une 1 tcljo impuiseanice doit plonger dans une noire mélancolie, à la veille des jours anni-; versaires do ta grande et victorieuse ruée ! de l'an dernier, l'état-major ennemi qui se : flattait présomptoeuserrent de réduire d'un i coup de pouce les Belges à merci, de pren--. être Paris presque sans coup férir et de jeter s à la mer la « méprisable petite armée » du - maréchal Frcnch. i D'autant cfue cet état-major n'a môme plus ; peur se consoler ses précaires succès de Po-i logne et de Galicie. De la Vistule au Bug, 3 l'offensive austro-allemande, hier encore si i audacieuse' s'est muée aujourd'hui en une 3 défensive passive. Le front s'étend, sur une . distance de 120 .kilomètres, de Josefow, sur s ta Vistufe, à Grabowiec, entre la Wieprz - et le Bug, à plus de 40 kilomètres au sud de . la ligne fenrée Ivangcrodi-Lublfe), et Cholm et i parallèlement à celle-ci. L'espoir de l'ennc- - mi parait donc complètement déçu ; il vou-, lait, en effet, atteindre ce chemin de fer, i couper ainsi tes communications moscovites e et rendre peut-être intenable tout le sail- - tant de Varsovie. La difficulté de la situa-i tion des Austro-AWemands dainis ce secteur, t où ils ne disposent que de quelques mau-e vaiises routes, clans un pays sans ressour-i. ces, tes y frappera vraisemblablement de paralysie, si bien que l'on croit à Pelrognad e que d'autres clireeiives sont données à l'ac-s tiviité ennemie, soit qu'elle tente die ressaisir l'initiative des mouvements en Galicie ,t -orientale, vers la Zlota-Lii'pa et le Dniester, i_ a\ ec le projet ambitieux de marcher vers le s suid-ouest, dans la direction de Kief, soit y qu'elle s'efforce de rompre les défenses moscovites à l'ouest et au nord du saillant de Varsovie. it L'opération navale heureuse contre le croiseur Kœnigsberg, sur ta côte orientale s d'Afrique, donne raison une fois de plus s à tous ceux qui, avant la guerre, récla-e niaient la mise en chantier de bâtiments de c llottile et die bateaux-canons, c'est-à-dire de e bateaux à faiibie tirant d'eau, armés de piè-*1 ces d'artillerie de très fort calibre. Ni l'An-r gleterre, mi ta Franco, ni l'Allemagne, ab-sorbées par la construction des dread-s novâjflts et par le probème des submersi-'S blesi, n'avaient prêté à la question des bateaux-canons l'attention nécessaire. II ad. n vint, que l'Amirauté britannique eut, la bon-it nie fortonie de trouver d'ans les chantiers an-îi gtais trois monilors commandés par le Brésil ; oe furent ces monitors, renforcés ,e par d'autres batcauK de flottille, qui sou-tinrent, l'automne diernier, sur la côte belge, l'admirable résistance do notre armée sur ," l'Yser ; ce sont ces mêmes monitors qui, gràoe à leur faible tirant deau, ont pu ap-' inrochar te Kœnigsberg d'assez pr-ès pour transformer ce fier croiseur en épave. De tout quoi il résulte que les flottes doivent s- compter des bâtiments de tous types car la grande guerre est « protéiforme ». Paul Crokaert. • éc'hôs »0tt Un hommage à Emile Verhaeren. Les amis d'Emile Verhaeren ont décidé d'offrir au musée du Luxembourg, ga fcom-. iiLiige d'admiration, un portrait Ju grai d r" poète, quie vient d'achever son compatriote Théo Vam Rysselberghe. I-£Si souscriptions seront regues à la galerie Druct, rue Royale, 20, ou le portrait restera exposé jusqu'S'i 25 juillet, et au musée du Luxembourg. La liste des sousc.-'-pli ,î)s jiaraltra dans le Marcnre de France du mois d'Août. ei _o— rs 36 Mous vous suivrons, sire ! |X Partout où vous iiez I ^ u Le « Carillon » de Camimaer-ts, qui a été déolamé par la Brema, Mme Réjane, Carlo )v Liten et tant d'autres, vient de l'être à Bour-Z nemouth par Mme Emile ^'andervelde, au j. prefit cles Fonds de Rapatriation des Belges, écrit 1' « Indépendant », qui ajoute : » La femme de l'éminant ministre d'Etat - en a récité les strophes avec beaucoup cle 5 sentiment et de force prenante. Elle a dit avec une ardente conviction les mots : « Sire, mous vous suivrons 'partout où tous irez », avec éclat le retentissant « A Ber-es Un l » et elle a donné tout le relief de 1'émo-as tion aux passages teintés de souvenirs douloureux.n- Le succès de Mme Vanderveldc a été très é- vif, et elle a été applaudie, rappelée et ova-n- tionnée. » ur Pour l'Œuvre du vestiaire de Samte-^ Adresse. er Lo médlec» de régiment Hue, qui cumule avec ses fonctions colles dfe directeur des •o- fôties diui 5" dte'ligme, a fait parvenir à Mme ée HeBeputte la somme de 90 francs, montanl i ; d'u.nio contacte faite au cours d'une séance re- théâtrale. DERNIERS SEtJRE Communiqué ofisiel français —D~ Paris, 14 juillet, 14 h. 50. EN BELGIQUE, après le bombardement signalé dans le communiqué d'hier soir, les Allemands ont attaqué les tranchées prises par les troupes britanniques au sud-ouest de Pilhen dans la nuit du 5 au 6 juillet, sur la rive Est da canal (Yperlée). Ils ont été tacitement repoussés, DANS LA REGION DU NORD D'ARRAS, il n'y a eu, au cours de la nuit, que quelques combats à coups de grenades de tranchée à tranchée, au ;nord du château Carlcul et au Labyrinthe. ARRAS et SOISSONS ent été' bombardés jxir des obus de gros calibre. DANS LA REGION DE LA SOMME, à. Frise et à Fay (ouest de Péronne), ainsi qu'EN CHAMPAGNE, près de Perthes, lutte, de mines. EN ARGONNE, les attaques allemandes, qui se sont concentrées dans la région comprise entre Marie-Thérèse et Hautech.evau• chée, ont été définitivement enrayées. ENTRE MEUSE-ET-MOSELLE, dans la forêt d'Apremont, fusillade et canonnade, sons action d'infanterie. SUR LE RESTE DU FRONT, rien à sU gnaler. ACTIONS DE DETAIL Pelrogirad, 14 juillet. (Officiel). — Des ac* tions locales ont continué sur le front de la Bobr et de la Narew. Prés d'Ossoicielz, à Yedvabno, (eu d'artillerie.Fusillades dans les vallées de Skroda, Pissa et Schliva. L'infanterie ennemie a prononcé dans la nuit du 12, dans la région des villages Ta.r* lak, Olchine et Grondmisk des attaqués qu4 nous avons repoussées avec succès. DES AVIONS ITALIENS BOMBARDENT GORITZ Rome, 14 juillet. (Officiel). — La situation est sans changement sur tout le front. Une escadrille d'avions italiens a bombardé hier avec succès, d'une hauteur d'envi* ron 500 mètres, im grand campement ennemi, aux environs de Gorilz (Isonzo inféa rieur). — —HO't L'ANGLETERRE ET DE 14 JUILLET Londînes, 14 juillet. — La municipalité ds Stratford-sur-Avon vient de voter l'envoi, par l'intermédiaire de l'Ambassadeur britannique, d'une adresse à M. Poincaré, par laquelle elle lui exprime ses hommages et sa gratitude respectueuse pour l'aide donné® par la France dans la guerre actuelle. De semblables adresses seront envoyées,-par la plupart des villes du Royaume-Uni LES FAITSDU JOUR 1IO II Le 1" avril, les syndicats de mineurs du pays de Galles avaient réclamé des patrons une augmentation de salaires considérable. Sur l'intervention du gouvernement, des augmentations partielles furent accordées et le comité exécutif des syndicats s'en montra satisfait. Les délégués des syndicats, réunis à Cardiff, viennent de les déclarer insuffisantes et de décider que, si toutes leurs revendications ne sont pas acceptéest Us se mettront en grève aujourd'hui. Etant donné les conséquences graves qu'aurait une grève en ce moment, le ministre des Munitions a fait publier une proclamation annonçant que toute tentative de grève ou de loch-oui dans le bassin linuiller du sud du Pau s de Galles sera considérée comme une offense directe vis-à-vis de l'Etat et punie conformément à la loi sur, les munitions. UWM.WW1 Un bon indice de l'état d'esprit </tîi anime le clergé alsacien : l'évéque de Strasbourg vient de publier une circulaire rappelant et ses prêtres qu'ils doivent s'abstenir de toute manifestation anti-allemande, se garder de parler français, de répandre de mauvaises nouvelles, de porter le rabat français cl de prononcer le latin à la française ! ivnnu". v. L'état actuel des pourparlers entre !Mtî-triche et la Roumanie ressembla singulièrement à la dernière phi.se de la mission r.ûlotb à Rome. On apprend que le comte Czernin a remis à M. Bratiano une note exigeant une réponse dans un délai d'un mois. Cette note promet outre un traitement meilleur pour les Roumains de Hongrie, la cession de la Bultovinc si la Roumanie maintient une neutralité amicale, et, en outre, en cas de concours militaire, la cession de la Bessarabie à conquérir sur la Russie. L'accomplissement de ces promesses est garanti par l'Allemagne..., mais la question est de savoir si les Roumains ont encore assez de confiance dans cette garantie. A Berlin, on parait très préoccupé de l'issue des négociations entamées avec- les Etats balkaniques. La Vossische Zeitung souligne l'arrivée à Bucarest de M. O'Bcirnc, premier conseiller de la légation britannique à l'etro. tpad et très averti des choses balkaniques. M. O'Beirne doit, remplacei à Sofia le ministre britannique M. Ba;c Ironside. Le gouvernement anglais a décidé que le territoire connu sous le nom du Sud-Ouest africain allemand s'appellerait dorénavant Bothaland, en l'honneur de son glorieux vainqueur, le général Louis Bollia. Jeudi 15 Juillet 1915 ■■■"■n." MB* Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AXJ FRONT) 21e ANNÉE. — Série nouvelle î. — N" 245

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume