Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 22 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/np1wd3r37q/
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23e ANN11E. — Série nouvelle.—N* 57(j Le numéro ' ICI Centimes (§ SI WSSS1S MI T««^î 90 T«ï« 1Q1A pCMn/anii» nttiMgWBIl fS' i^WMfcmMtTKilin RÉDACTION & ADMINISTRATION làtsr, ma de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n» 14,05 Directeur : FERMD MM! Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 28"', rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 2-t, PANTON STREET Leicester Squere, S. W. LE XXe SIÉCLE [ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par moi6 » 7 fr. 50 par trlmestr* Angleterre.. 2 sh. 6 d. pap mois » .. 7 sh. 6 d. pap trimestra Autres pays; 3 fp. — pap mois » . 9 fp. — par trimestre PUBLICITÉ; S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: 0 fp. 40 la ligne Petites annonces 4° page: 0 fr. 30 la ligne S Les petites annonces sont éfjalemen reçues à la Société européenne de m dr. la VlrtalrtParis. Quotidien belge paraissant au Havrt Les caiholiques italiens et le oaloinet Boselli Le leader catholique & misiiire des âaaacss d Elle est un coup de maître, cette forma- d teon du ministère italien. Ella fait grand y honneur au président Boselli, vigoureux et îl taci.e septuagénaire, l'àme de_ la Société t: patriotique Dante Alighieri. Il 'a réussi à n ramasser en un splendid/s faisceau toutes s les énergies de la nation pour les concen- s trer vers le but à poursuivre : la délivrante 1' de l'Europe du cauchemar austro-allemand, s Les Alliés doivent se réjouir de l'événement, f' «Cest un nouvel atout dons leur jeu. La d guerre va être conduite, d'u côté des A pes, 11 avec um redoublement d;e vigueur et d'intelligence.Me permettra-t-on, parmi les personnali- a tes émiinentcs qui se pressent autour de c- M; BoseKi, d'en distinguer une que j admire j? et qui m est chère à plus d'un titre ? Je vis " M. Meda pour la première fois à Londres, 1 il y a dix ans, à u.11 pèlerinage qu'y condui- J sait l'illustre évêque de Bergame, Mgr Ra- î dini-Tedeschi, connu dia tous ceux qui se ! sont occupés de questions sociales. Il était £ jeune alors. Le voilà aujourd'hui daijs la ~ force de l'âge et du talent ±*± Il appartient à oe groupe admirable de catholiques milanais que le zèle areiient et réaliste de don Albertario, directeur de l'Osservatora cattolico, suscita, vers 1890, pour la défense de l'Eglise et du peup.-e. Obéissant à l'invitaition de Léon XIII, ce prêtre avait quitté la tour divoire où se ; réfugiait sa noble intransigeance. Il comprit ; que l'œuvre négative d'opposition à la mai- ' son de Savoie ne pouvait suffire. Mis en prison pouir avoir défendu, en termes très vifs, le pouvoir temporel, il en sortit décidé à travailler surtout à gagner au Pape le cœur des masses italiennes. C'était l'heure de l'immortelle encyclique Rerum Novarum. Un immense espoir traversa l'âme bonne et enthousiaste d Albertario. Ce mag1 "tique programme de conquête en main, il fit un appel vibrani à tous les jeunes »«, seiv/n m beau mot de Lacordaire, à propos d'Oza-uam', voulaient mettre leur chasteté sous la protection de leur charité envers les souffrances humaines. Son journal devint l'initiateur et le protecteur de tous les congrès, <l« tous les cerc.es, de toutes les œuvres d'u 'Lonibardo-Vémitien. n fonda, à Milan, El Fascio dermocratico, que je visitai il y a <louze ans et dont je pus admirer le succès, la vie ardente et profonde. Là se trouvaient réunis tous les jeunes catholiques milanais, ouvriers, bourgeois et même aristocrates, «pris de sacrifice et désireux d'apprendre la théorie et la pratique du dévouement à leurs ■frères. On peut affirmer, sans exagérer, qiue les meilleurs et les pius brillants hommes d'action du catholicisme italien ont plus ou moins suhi' l'influence dé don Albertario et se sont formés a son Fascio democratico. Je cite, au hasard, Pablo Arca/ri, professeur «Je littérature italienne à l'Université de Fri-bourg ; Angelo Mauri, fin et délicat conférencier, qu>i a déjà été député et que certaines immixtions regrettables n'empêcheront plus aiqou 'ossny ooruauioq ! JiioaAapaj si ap tœur et écrivain très distingué, correspon-daint à Paris des grands journaux catho-îrques italiens, que la Soc.ie.ta Editrice, publie à Turin, à Milan, à Bologne, à Pise et à Roime ; les deux Molterà, l'un avocat et homme d'action de haute valeur, l'autre âme de poète et d'artiste, qui écrit une délicieuse langue italienne. Mais parmi ces dis-îiiples de l'ancien directeur de l'Osscrvatore cattolico et du Fascio democratico, deux têtes émergent. Celle du .prêtre Ernesto Ver-oesi et celle du nouveau ministre, Filipo Medtt. Ernesto Vercesi, exilé d'Italie à la suite ^'articles dans l'organe d'Albertario contre Crispi, vint à Paris, où il se lia d'amitié ivec toutes les sommités du catholicisme français. Il est resté fidèle à ses amitiés et à la France. Correspondant avant la guerre, à Vienne, des cinq grands journaux catholiques de la Peninsule, travaillant très intelligemment à servir les intérêts do l'Italie, il n'a jamais consenti à ' nuire à ceux de la France. Nul n'a exposé plus clairement que lui les raisons que son pm s a eues d'entrer dans le conflit à côté des alliés. On peut les lire dans le dernier numéro du « Correspondant ». Esprit profondément réaliste et équilibré, comme tous ceux qui se sont formés à l'école du grand Pape Léon XIII, admirablement au fait des divers courants d'idées qui emportent les peuples européens, s'ètant assimilé la culture moderne et écrivant sur les sujets les plus variés avec souplesse et compétence, l'abbé Vercesi, est un des prêtres qui à cette heure honorent le plus l'Italie. Inutile d'ajouter qu'il est un ardent admirateur et. ami do la Belgique. 1' y a quelques années il visitait à Bruxelles, AirPrl 0,'Tp r*U " XXe ». Quant à M. Meda, le nouveau ministre, tous les illustres disciples d'Albertario que je viens de nommer, s'inclinent devant lui, comme devant un chef. Je sais sur que le choix que vient de faire M. Boselli a rempli de joie tous les Italiens sans distinction de parti, mais surfout les catholiques du Pié- _ mont et de la Lombardo Venetie. Avocat de , grand renom, il occupe à Milan une situation de premier plan. Son influence y est considérable dans tous les milieux. Il est resté l'âme des nombreuses œuvres de pro- I pagande catholique dont la Lombardie est U foyer. Député depuis six ans et élu la •dernière fois^ malgré uno invraisemblable coalition, il s'est, créé au Parlement une place prépondérante. Il est le leader non j pas nominal mais avpué, des i< cattolici c denufali » qui ne peuvent pas être des « de- i putati catlolici » selon la volonté expresse j du Pane. Toutes les fois iru';l narle, on l'écoute avec respect et attention. 11 est un "j SvmSolf et une puissance. n ' Profondément attaché à sa foi, puisqu'il i n souffert pour elle, dévoué au Saint-Siège, i M. Meda a eu même temps le sens aigu des contingences et des possibilités o :i t conditionnent toute politique qui n'est (Vas c un cliquetis de roots ou une acrobatie de j î l'esprit. Il pourrait, l'occasion propice vc- i c nue, travailler h concilier définitivement, S 3 à la grande joie de tous les Italiens, les intérêts de la Papauté et de leur Patrie. La formule ne parait pas, à première vue, aisée à découvrir. Mais pour qui aime passionnément l'Eglise et 1 Italie, l'impossible 9 n'existe pas. « Cbi amatur, non laboratur » ' J'ajoute enfin, qu'avant que son pays n'entre dans la mêlée, à côte des alliés. M. Meda trouva dans son christianisme la rai-son^ et le courage de stigmatiser la félonie de l'Allemagne. Il répétait ce qu'il avait déjà la- dit, l'Italie étant neutre quand i) faisait l nd y a peu de temps au Parlement, cette noble et déclaration : :< La cause do la Belgique vie- Sté lime héroïque qui s'est sacrifiée à l'hon- à neur, ne pouvait manquer de devenir ans- tes sitôt populaire en Italie. Aussi y fut-ell-e în- sentie comme notre nropre cause. Elle fu ne le coup le plus formidable qui, dans la con id. science des Italiens, ébranla jusqu'en ^ ut. fondements la confiance dans un systèrift La de rapports, auquel nous avions honnête es, ment, auparavant, confié notre sécurité. > ,el- ministre Meda a été l'un de ceux don le verbe ardent et lumineux a le plus airli ili- avant la guerre les catholiques italiens in (3e clinés à la neutralité, à retourner leur con ii'p science indignée contre lAllemagne assassir vjs de la chevaleresque Belgique. Soyons con es, vaincus que dans la place éminente où se ui. valeur morale et intellectuelle l'a fait mon la- 'er, '1 restera le gardien et le protecteu' se inlassable du Droit outragé contre la Forci ait brutale. a LUGAY. la .—j lue faute p si paie 1>0« de Mercredi 21 juin. Combien il apparaît maintenant que le: irit -4Ll!6mancls, pour avoir voulu trop embras iai ser' étreignent mal leurs provisoires con iri- guêt,es ! Lorsque, l'an dernier, à la veill .. ' de l'automne, on vit l'armée de von Hinden | s' burg s'enfonçer dans les profondeurs de 1: ' ~ Courlande, de la Lithuame et de la Russi , blanche, beaucoup, — et des plus autori oe séS) — avouèrent n'y rien comprendre. El effet, la saison était tron avancée pour at teindre, d'une haleine, TPétrograd, Moscoi '' ou Kiev et, dès lors, toute progression ver UJ* l'est était, du seul point de vue militaire,un. 1 " évidente erreur puisque cette progressioi za- allait obliger les Allemands à étendre dé ' Ij1 mesurément leur front. Il eût. au contraire ;UI- été si logiquement militaire de s'arrêter si; im- le Niémen et d'étai'ir en front inviolabl 'ès, sur la transversale Kovno, Brest-Utowsk du Lemberg. Aujourd'hui la laute se paie El Obligé de défendre 1,100 kilomètres d ; a ftont, l'ennemi n'y peiil pourvoir partoul :ès, alors qu'il eût été "presque invulnérable su ent 700 ou 800 kilomètres. Une retraite géni! lis, raie pourrait encore promptement rétabli -es, à son profit l'équilibre des affaires; mai : la son orgueil ne consentira jamais à ce so urs crifice.La puissance de Napoléon périt sus- w, par l'orgueil. >m- Ne voulant pas abandonner un pouce d lus territoire occuné, l'armée allemande est e' «rio position critique car l'effort russe tend <co. rompre au sud du Pripet la charnière qt eur l'unit au gros de l'armée autrichienne ■"ri- Aussi, voit-on l'état-major allemand er: rfé- voyer des renforts tant vers Kovel que ver r"res Baranovitchi. Baranovitchi est, au nord d .jus Pripet, la base du triangle dont Brest-L ap towsk est le sommet et dont Kovel est l'ai: on- Ire base au sud du Pripet. Ces deux point ho- doivent donc coûte que coûte être tenus, olie péril sinon de voir les Allemands séparé t à des Autrichiens, ceux-ci étant refoulés ver ct le sud et ceux-là vers le nord. Jusqu'ici le Ptre Russes n'ont point encore attaqué en dira ^jj_ lion de Baranovitchi. lis- ^a.r contre, en Volhynie, la bataille cont. ore rnie à gronder, notamment dans tout le set iux teur du Styr (au nord-ouest de Loutskï * 'er sur k 'r0I,t de Lokatchi à Gorochow. à l'es ipo 4e Wladimir-Wolynski et de Sokal. Partoi; ( ennemi a été rejeté. II est vraisemblabl lite ('U0 !es RusFes marquent un temps d'arr; [tre pour permettre à toutes leurs unités d'aï itié r'ver à hauteur des troupes engagées et ;me ,tmr? arti"erie, bagages et renforts de ri liés joindre. Ils n'entendent nas commettre ; "ja faute des Allemands sur la Marne. iur- A l'extrême aile gauche russe, -jn Buîc ail- v.ine' ''événement parait répondre aux pr< in- visions les plus optimistes. L'armée du g^ i à néral Letchitsky, qui ne s'est point reposé 0sé une heure à Czerno.witz, serait parvenue son couper en deux tronçons l'armée àutr Cfl. chienne du général Pflanzer. L'un de ce jcr. tronçons serait rejeté vers la. frontière roi urit marne, l'autre vers les Carpathes. Ce qi jTne rst certain, c est que les Russes se sont en* du parés de tous les points de passage do 1 au Sereth qui coule au pied des Carpathes ;m- urie trentaine de kilomètres au sud de Czei ssi- nowitz. II est. donc probable que les Russe sur vont pouvoir faire là-bas d'Heureux coup s et de filet. Toutefois, il est peu vraisemblabl )rê- nu une fois la Bukovine nettoyée d'ennemis lus 1 armée du général f.efehitskv entreprenn ar- de franchir le massif des Carpathes et d . I' marcher vers la nlaine hongroise. De Czer les, nowitz h cette plaine, il y a 200 kilomètre a vol d'oiseau. C'est beaucoup. De plus t Ire, direction générale d'attanue contre "l'Autri que Che reste toujours la même parce qu'elle es lui, tracée par la nafjire : cet'e direction c'es - ]e le couloir galicien où l'armée Rroussilo ipli vient de pénétrer de si viuoureuse façon. Paul CROKAERT. de î S U'!E DEUXIÈME LISTE es i -t OE PRISONNIERS BELGES la • ■—not'. iblô me NOUS venons de mettre <snir< ion presse une deuxieme liste de prî ilici sonniers belges captifs en ali f de- magne. ceitt, liste comprend de< sse noms allant de det a l inclus l'é- elle sera. expediee rRANCO cow un tre l'eîivoï de 0 fr. 60 (soixante cpm timbs) en un bon postal AT' burflar n'a du journal, rue de la bourse 28W ige, le havre. ens NOUS NE DOUTONS PAS QUE CFTTT a :Î LISTE OBTIENNE AUTANT DE SUCCr« pas QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS de i NOTTS CEUX QT'I DESIRENT SE LA PRO ve- I CURER DE NOUS ENVOYER SANS RE ;nt, TARD LEUR SOUSCRIPTION. LES SUCCES BELGES EN AFRIQUE —o— Talonnant l'ennemi en retraite, nos transes lai Misent ine «pelle flélaite J>0« LES ALIiSMANDS FUIENT, ABANDONNANT LEURS MORTS SUR LE TERRAIN Le ministère dea Colonies belge publie, k 21 juin, le communiqué suivant ; « Le général Tombeur télégraphie qu'a ' près avoir battu l'ennemi le 6 juin à Kiwi tawé, notre avant-ïjarde a rejoint l'adver saire en retraite et Va obligé à accepter ui nouveau combat, le> 12 juin, sur la route di Kiwitawé à Kilegm, à l'Est de la rivière Ngokoma. y, L'ennemi a été bousculé et s'est retiré abandonnant ses morts sur le terrain. » La poursuite continue. « 'La rivière NgDkoma est un affinent d< droite de la rivière Ruwuwu et se jette dam celle-ci a 60 kilomètres environ au nord-es d'Usumbura. L£SFAITSJ)U JOUli 7,e Parlement britannique a recommence mardi à siéger. L'ôloge> funèbre de lord Kit chéner a été promncé à la Chambre de, communes par M. As<ixàth, aux Lords "fa lord Lansdowne. Le ç/puvornement propo sera d'établir un monument à l'illustre dé funt. — Ltamiral sir John Jrllicoe, cnmman dant en chef de la granda flotte britannique < été nrom'u au, grande de grand'eroix d {'Ordre rouai de "Victoria, et l'amiral si; David Beoity au grade do commandeur d môme Ordre. .V-V.VW'vV.VJ Sous le pseudonyme de « Pratieus », i oaru à Breslau un pamphlet d'une violenc crtrêm"■ contre les Magyars. Il y est dit ne tamment que les intérêts du pangermanism \ s'accommoderaient mal de l'existence, sur l Qrande ligne Hambourg-Bagdad, d'un ék ' ment aussi particuiariste que le Magyar capable de devenir une menace pour iea pansion germanique en Orient. L'auteur de l'opuscule va jusqu'à précoiv ser l'usage obligatoire de la langue allt mamle dans l'armée austro-hongroise, le postes et les chemins de fer fie toute la me narchie dualiste. « Il laut, dit-il. en (inir un (ois pour toutes avec les visées parliculc fistes hongroises dans l'armée. » AWWVWWV Le gouvernement grec a fait désavouer le manifestants hostiles à l'Entente et les ai leurs des représentations blessantes pov tes Alliés. Tout fait prévoir une démarch ' énergique des Alliés à Athènes, où l'on es ' dans là plus vive anxiété. 1 Le Seco'.o de Milan déclare qu'il est absc ' lument avéré qnim accord écrit est intei venu entre les gouvernements d'Athènes c ' de Sofia. Aux termes de cet accord, le troupes bulnares sont autorisées à occupe : éventuellement toutes les fortifications grec ' ques de la frontière macédonienne. ' L§s Belges à l'Acadâmie as Médecine de Pari —o— LE PRESIDENT DE L'ACADEMIE REND HOMMAGE A L'HEROÏSME BELGE Dans sa dernière réunion, l'Académie d I médecine de Paris a élu comme membr 1 correspondant étranger le docteur Charte ; Wïltems, professeur agrégé à l'Universit ; et chef de service des hôpitaux de Ganr actuellement chef du Belgian Field Hosp ' tel de HoogStade. qui fut chirurgien à 1 suite des armées serbes pendant la prt ! mière guerre des Balkans. Le Bulletin de l'Académie de médecine d Ptanis rend compte de cette élection en ce termes : « L'Académie procède à l'élection d'ut correspondant étranger dans la 2° divisio: (diirurgie) d'après la liste suivante de pré sensation dressée par la commission spe ciaie : En première ligne, M. Wil-lems, Charles die Gsrad ; en deuxième ligne, MM. Canton de Buenos-Aires, ett Caldwriiïi, de Bologne Ont. obtenu. : MM. Willems, 67 voix; Can ton. 6 ; Calderini, 2. En oonséquence, M. Willem s. Charles, de Gand, ayant obtenu la majorité absolui des suffrages exprirnésv est nommé cornes pondtovt étranger de la 2« division (chirur gie). M. le Président. — Mes chers Collègues En ouvrant toutes grandes, à la presqut unanilmité de vos suffrages, les portes d< l'Académie au docteur Ch. Willems (d< Gnndj, vous n'avez pas seulement distingué selon ses mérites le mattre chirurgien âoni la réputation, parmi ses pairs, a «Depuis longtemps franchi les frontières dte son pays. Vous avez voulu encore affirmer è nouveau votre ardente sympathie pour C€ pays lui-même, pour cette admirable et infortunée- Belgique qui sait attendre avec une fermeté inébranlable les restitutions nécessaires et certaines. Elle vous en sera grandement reconnais-sarfe. Permettez à votre président de voua remercier, lui aussi, au nom de la France, au nom de rHumamtâ©(Applaudissenieints.; t, les tribulations j 5es belges iejjaerk-îtac I ( Sae siSuaiica à laquelle il faut ; absslumeat des remèdes î)n nous écrit de Baerle-Duc : Vous avez déjà attiré l'attention de l'opi- 1 nion sur la situation faite aux habitants des i enclaves beiges. Cotte situation ne s'est pas unélioréc, elle a plutôt empiré au cours de ! ■es derniers mois. Le système des t.raoasse- i ;s continue à être a.ppiiqué ; on l'a même l0 perfectionné. Il est de règle aujourd'hui que octit belge entrant à Baerle-Duc ou en sor- , .-ut suiiisse un interrogatoire minutieux, 'oit fouillé et parfois totalement déshabillé i- la circulation est devenue de fait impos-i- -ible d'une parcelle belge à l'autre ; les cul-r i .'ateurs établis à l'extérieur du réseau de ii de fer barbelé qui enserre le centre de " ïncrle-Duc sont obligés d'aller vendre leurs le iroduits en terre hollandaise. •é Uns organisation déplorable ciu ravitailiemsnt l.a grosse question reste celle du ravitaillement. Jusqu'au début de 1916, nos bou-imger3 avaient pu continuer leur coromer-•e en s'établissant à Baerle-Nassau, en ter-le i oire hollandais par conséquent ; ç'avait îs railleurs été -pour cette dernière commune st l'oceasirn de leur imposer des taxes exorbitantes. Mais en février dernier, le gouvernement hollandais .dérada de pourvoir lui-mê-— me au ravitaillement. l,a façon don.: cela s'accomplit est une curieuse illustration du système de tracas-^ seriee que nous s-ubissons. Chaque chef de •' ménage de Baerle-Duc doit se rendre une lois par semaine à Baerle-Nassau, et justifier devant un préposé des douanes de l'em-îc ploi du pétrole, du beurre, du charbon, etc.. i t- qui lui a été remis. L'agen; hollandais osti-ss me si ces explications ' sont satisfaisantes ir Ce ne serait encore que demi-mal si :-i o- contrôle ne comportait pas des porquisi-(<. tiens domicilières absolument Vexa.toires et qui constituent une a'i.emte caractérisée ,j. aux droits souverains de fa Belgique. Des ei gendannes hollandais, fusil en bandouillè iè lV< circulant dans les parcelles belges, en-lr cent dans les maisons et font des eixpiê-ju ' ' "ur l'emploi des produits de ravit-aille-■ - 'ment. N'est-ce pas incroyable U" feelgo affamé pour avoir refusé l'entrée n ds 3E maison en territoire beige à de3 ce gendarmes hollandais ,o- "c Si vous tente?; de défendre votre dnrmcile la contre cette intrusion des agents d'une puis--é- aance étrangère, on vous coupe les vivres, ■r, tout siimiplement. C'est ce qui arriva le 14 x- février dernier au peintre H. Cpuwenberg. qui s'était opposé à 'ce qu'on vérifiât sa pro-n- vision de charbon. Les gendarmes hollan-le- dais à qui il avait fermé la porte au nez se es retirèrent en disant qu'il ne recevrait plus io- rien du comité de ravitaillement, et défense ne fut faite aux boutiquiers de lui livrer quoi [a- que ce soit, hormis "du pain. Songe* que ce malheureux a cinq enfants, dont le dernier était alors âgé de 17 jours ! Des Ames compatissantes se privèrent p. es lui et les siens, qui d'un rpeu de lait, nui d'un ■u- morceau de viande. Couwenberg ne voulu! ur pas abuser de leur générosité : au bout de lie quelques jours, il alla trouver les autorités 'si militaires à Baerle-Nassau et leur promit de ne plus s'opposer aux perquisitions des 0- gendarmes. Moyennant quoi il eut à rnan-;r- ger. et La médecine en régie ! es Autre fait typique. Notre médecin, M.Go-cr vaerts «st traité comme un simple bouti--c- quier ; il doit dresser chaque mois la liste des produits pharmaceutiques qui lui sont nécessaires. Une commission formée d'un major hollandais et de conseillers communaux des deux communes épluche la liste et décide du point de savoir si les médicaments demandés sont vraiment nécessaires à ]'art de guérir. N'est-ce pas d'un grotes-que achevé ? Ce n'est pas la seule fantaisie que se permettent les autorités hollandaises sous prétexte de ravitaillement. Parce qu'elles veulent bien nous vendre encore de quoi manger, elles ont obligé nos commerçants à payer les taxes communales imposées à Baerle-Nassau. C'est le garde-champêtre ae de Baerfë-Nassau qui fut chargé de. signifier re cela aux intéressés ; ]e 25 avril dernier, il es leur remit les formules de déclarations, les-ité quelles étaient intitulées: nProvincie Noord- d, Brabant ; Kantoor Baerle-Nassau; Gemeen-M- te Baerle-Hertog. » 1 la Est-ce que par hasard nous serions deve-•e- nus hollandais ? de La chasse aux Belges es On fait uns chasse active à ceux d'entre-nous qui s'aventurent hors des enclaves. Le 16 mars dernier, quelques personnes n d'ici obtinrent la permission — valable m jusqu'à 13 heures — de se rendre à Cas-■é- te]re, où l'on inaugurait la nouvelle égli-'é- se. Deux ou trois jeunes gens s'y attardèrent dans l'espoir d'y trouver un peu de s, nourriture. Je me hâte de dire au'ils furent n, déçus, car les cabaretiers de Castelré e. ■ ivaient reçu ordre de ne donner ni à man-n- îer ni à loger. De plus ils se virent drosser procès-verbal, et furent déférés de- >, vant le tribunal de Tilburg. ie Vers la même époque, quelques fonc- s- tionnaires d'ici s'étaient aventurés à bi- r. cyclette jusqu'en territoire néerlandais : 'ls furent appréhendés par des soldats, conduits sous escorte et à nied — trois ki- 5> lomètres — jusqu'au poste" d'Ulicoten. Ils |8 exhibèrent leurs paniers d'identité, ce qui c leur valut de la part du capitaine hollan- '9 dais cette remarque « qu'il n'attache au- > 'é cune importance &ux documents qui éma- i' nent des autorités beiges. « On les dirigea ' s alors, toujours sous escorte, sur Baerle- n Nassau. Cinq kilomètres à pied. Là on 1 à voulut les livrer à la gendarmerie. Mais « de gendarmes point : ils étaient sans dou- ■ 1- te nartis en congé. Anrès tant de tribula- 1 o tions, nos amis furent alors tout simple- '• s ment, relâchés- * I Voilà deux échantillons des procédés s- dont on use vis-à-vis de nous quand nous < s désirons circuler cil territoire hollandais. ( ;, Notez que les Hollandais de Baerle-Nas- I ■) »aw. militaires et civils, usent tout le long i iu jour du droit qu'on leur a donné di ■irculer sur le sol des enclaves belges. Li gouvernement hollandais avait promis 1; •écinrocité. Vous voyez ce qu'il en est Vous ne pouvons plus commercer, il rioui 3St impossible d'aller d'une enclave à 'autre sans perdre notre temps dans un' série de formalités tracassières ; la vi< économique est morte, les affaires suspen lues. Par-dessus le marché, on vient per quisit-ionner chez nous, et on nous inipos [es taxes hollandaises. C'est une flagrante violation des droit souverains de la Belgique- Cela ne s'appel le pas autrement et nous ne pouvons pa uroire qu'elle soit due à la volonté des au If rités hollandaises supérieures. Sans doute la faute en est-elle aux agents subalterne mais nous n'en souffrons pas moins. Exploits da soudards Comme si tout cela ne srtffisait pas, ne tre malheureux Baerle-Duc est le théâtr favori des exnloits de certains soldats hol landais. Le "9 août 1915, plusieurs d'entr eux s'emparèrent d'un policier belge ei territoire belge et, sous la menace du ré volver, l'emmenèrent à Baerle-Nassau. Le 29 avril dernier, 27 soldats hollandai envahirent le cofé-restaurant « Hof vai Brussel n et obligèrent la tenancière à Jeu verser à boire, en spécifiant qu'ils ne pavt rait pas. Us se disaient l'un à l'autre, ave des rires, qu'il n'y avait rien à craindre puisqu'on était eii territoire belge. La to raancière, menacée, injuriée, brutalisée dut servir à boire sans relâche à ces sot dards L'arrivée d'une patrouille mit fi à la scène. Trois militaires s'offrirent coir me témoins pour faire connaître les coi: pables... et l'affaire n'eut pas d'autres su: Pour terminer, on me signale une nov velle violation de domicile. Des gendarme hollandais ont perquisitionné de nuit che les demoiselles X... qui habitent en terr toire belge. Ne pourrait-on enfin prendre eles mesi re- pour mettre fin à une situation auss paradoxale ? >> LIRE EN 2« PAGE : LES RESOLUTIONS DE LA CONFERENCE DE PARIS L'Espagne et les Alliés IMPRESSIONS INTERESSANTES DE M. IMBART DE LA TOUR Nos lecteurs gavant qu'un certain non' \ bre die membres de l'Institut de France s ' sont, il y a quelque temps, rendus en Es;>: . gne. L'objet de leur voyage était d'entre ' en contact avec les divers milieux infloenl 1 de la péninsule, d'y l'aire mieux connaît! ' la France'et la couse des Alliés. Le « Petit Parisien » a demandé à l'u J d'entre eux, M. Imbart de la Tour, quelle impressions ils avaiesnt rapportées dé lev mission. Détachons de la réponse de l'éminent hi: torien ce passa-ge particulièrement inférai . eant : î « Toutes les conversations ejue noms avor - eues, les renseignements qui nous ont é s donnés nous prouvent qu'à anesure que l'W t pagne connaît mieux notre force, nos idée - n'otre héroïsme, s'accroît l'intérêt (ju'ol prend à notre cause.. Même les esprits q 3 nous so-nit 'hostiles, et dont le nombre dim nue, le sont moins ,par une opposition irr duetible à la France ejue pour des raierar de parti ou des griefs très particuliers. E tout cas, nous n'avons eu qu'à nous loir des égards qui nous ont été témoignés p: ^es journaux de toute opinion. Je crois qrâ est très imiporta.nl que ces contacts se ini tiplient Nous avons été. avouons-le, que que peu injustes envers 'l'Espagne. Nous la visitions guère qu'en touristes, un gui h la main, sans bien comprendre ce qu'el em't de .puissant, d'original dans le passé, ■ qu'elle offre, dans le présent, de ressouro « et d'énergies fécondes. L'Espagne du r manitis.no n'est qu'une fiction. Nous nvoi vu à sa place une nation très viviinve, q grandit, qui avance, dont la population croit, dont l'agriculture se développe, do: ^industrie esl 'en progrès. Et crue dire e mouvement intellectuel ? L'Espagne a i très grands savants, des écrivains de jyr mier ordre et des artistes merveilleux. Il - a à Séville une exposition qui est un ch< d'œuvre de grâce, de sobriété et de fore Un peuple epn crée (les enfants, de la riche se. et de la beauté' compte en-core dans n La bataille continue en Volhynie m mM PRÉCIPITENT LEUR BARfHE AU SÎ1B M En Voîîiynie Pctrograd, 20 juin. — Officiel. — Dans Ilssieurs secteurs du front, d es armées du inéral Broussilow, l'ennemi poursuit ses mtre-attaiiues furieuses. D'après des renseignements complémrn-:ires concernant les combats dans la région : nord du village de Gadomitchi, SUR LE TYR, à l'ouest du village de Kalhi., nos oupes il ont fait, le 17 juin, 96 officiers ct 137 soldats prisonniers, et elles ont enlevé ' mitrailleuses. Nous avons repousse, par notre feu, une fensive de l'ennemi qui était appuyée par ■s éléments allemands amenés près du ril-ite de Vorontchine, au nord-est de Kisse-ic, à> Sf»2>t verstes AtJ NORD DE LA GRANDE ROUTE DE LOUTSIQ A VLADI-MIR-VOLYNSK.Selon des renseignements de la dernicrè heure, nos troupes, ayant exécuté une eon-tre-attague dans la région du village de Ro-govitchi. AU SUD-EST DU VILLAGE DB LOKATCHI, ont repoussé l'ennemi et on! •fait prisonniers 16 officiers ct 1,200 soldats, avec 8 mitrailleuses ; on signale, dans cette action dmstoe, des manœuvres très hardies d'un de nos bataillons de tirailleurs qui a pris l'ennemi non seulement de flanc, mais l'a attaqué a:ussi le long de son front ; ce bataillon, qui fait partie d'un des régiments de tirailleurs les plus glorieux, a mis non seulement l'adversaire en fuite, mais lui a. reconquis les trois canons de. la vaillante batterie dont la nerta avait été annoncée.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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