Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 21 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x639z91n30/
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23c ANN E. — Série nouvelle. — N*53^ Le numéro: 10 Centimes (5 CENTIMES AU FlffiNT) I—num——**«"—■- - a i -i n-riiimwa»»! .. , ... , ,,rwi««r-i mm nmm tau—— Mercredi 21 Juin 1^16 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, rue de la Bourse — LE HÀTRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur "FERMIÏ l'ÊURAY Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 28'tr, rue de la Bourse, Le Havre. LONDON office: 2-1, PANTON-STREET Leicester Square, S. W. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franc© 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestr® Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal au Havre ou à Londres Annonces 48 page: 0 fr. 40 la ligne Petites annonces 4* page: 0 fr. 30 la ligne Les petites annonces sont ègalemen reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant au Hsvre LUiennafianalismB mvpiir sst en cantpadiction ggecdGS laits immuables Encore un article intéressant c/e Lys/s dans la. « Victoire » Continuant dans la ft Victoire » de G us-ave Hervé ses études »si courageuses, Ly-' ;js constate que la théorie de riniemationa-i itme ouvrier ne résiste (pas à l'épreuve des ^Loiin de s'affaiblir, écrit-il, (n° du 15 juin), 'idée de patrie prenait iplus de consistance ; lairi'S le monde et cela <eh vertu du système »(5onomiqiue lui-même : j « 11 est impossible, en effet, de ne pas voir que cc dernier présente un caractère de plus en plus national, à mesure qu'il s'oppose plus net ? lement à ses concurrents sur le marché mondial cl qu'il devient un organisme plus compact, plus serré, dont les parties sont plus solidaires, trait lans lequel s'exprime son progrès. Les diffé-ronk's branches do l'activité du pays, agriculture, industrie, commerce, se sent développées en effet dans un certain rapport les unes avec les autres pour assurer l'existence a'un peuple . ^terminé; elles sont en relations avec ses be-; soins, ses goûts, ses mœurs; elles correspondent à ses conditions locates, elles ont grandi et pris leurs aspects spéciaux sous l'influence de son état politique, de sa législation, de ses traités de commerce, etc. Par essence, le système économique est donc national et la marche des choses veut qu'il le soit de plus en plus. En observant de près la réalité, on ne peut pas admettre ou regarder comme possible — à moins d'envisager un avenir si distant qu'il n'intéresse plus personne — une fusion des systèmes économiques nationaux s'agglomêrant et : « pénétrant de manière à former un système ; inique, solution que caressait l'Internatio.jale d'avani la guerre, ou «qui inspirait du moins ira-\ licitement son activité. » Revenant sur cette idée clans la « Victoi-: -e » du 19 juin, Lysis insistait sur une réa-ifé que le socialisme avait voulu ignorer : « Il existe une réalité de grande dimension à laquelle le socialisme n'a jamais fait sa part, ; ; ]uoiqu'elle s'impoe comme une vérité fondamentale, on pourrait dire comme une vérité der- 1 nière, puisqu'elle,est la base du progrès moderne et que c'est par elle que s'écrit l'histoire, c'est 'ctat de guerre économique existant entre les | talions. | Peut-on concevoir la disparition de ce fait de treuiicr ordre? Nullement. On ne peut même ras l'imaginer. Aucun grand pays ne se suffît îi UHiiême, il importe et il exporte des Quantités elles de marchandise que son t-xisteiice tôt de |us en plus liée au marché "mondial. Sur ce narchô tous les pays sont concurrents et gainent ou perdent, selon qu'ils produisent ou ion à meilleur compte. Le pays qui ''emporte i irogrese au détriment des autres et gagne sur j :iix en ricliesse, en population et en puissance ' ralitique. Inversement, ie pays qui ne tient pas «on rang sur le marché mondial, recule aux nêmes points de vue, nous en savons quelque . hose. Ce grand fait ne «'atténuera pas après la [lierre. nu contraire, il est appelé à dominer la irochàine histoire du monde, et nous ne devons ras seulement l'admettre en nous y -résignant, nais l'acceptcr avec toutes ses conséquences. L'une d'elles est la suivante : le sort des ou-Ticrs est lié à l'industrie qui les emploie. Le avril dernier, le député socialiste allemand Scnoidemann disait dans le « Vorwaerf.s » [d'une défaite de.l'Allemagne aurait des suites : ^rnbles pour son industrie nationale, qu'il en ferait la misère pour les ouvriers allemands, l"(1 • par suite, ceux-ci devaient souhaiter la vic-- Dire de leur pays. C'est un fait évident. Si la [uerre le rend particulièrement visible à~nos ' il convient d'observer qu'il se manifeste ussi bien dans les temps normaux pendant la >aix. Ce que gagnent les ouvriers d'un pays, ûh'os les fois qu'il s'agit d'industries en concur. ; ence sur le marché mondial, les ouvriers d'au-s pays le perdent. \ !;o conséquence : les ouvriers et I<*s patrons l'une même industrie sont solidaires, ils ont le Dente intérêt la défendre contre ses rivaax •rangers. Troisième conclusion plus générale : es ouvriers et les patrons d'un même pays for-non t un bloc, car il n'est pas possible que le ! j ays périclite ou progresse sans que tous deux , . ft soiffrenl ou en profitent ». C'est pour ces raisons, conclut Lysis. : non seulement en France et en Allemand, mais en Angleterre, en Itelîo. on Rj's-;o, *-n Belgique, etc., le socialisme doit rendre un caractère "énergiquement natio ■ al. )) Four nos permissionnaires »0(i l'EST.IL PAS POSSIBLE D'AVOIR UN MEILLEUR TRAIN ? ' De tous côtés nous parviennent des plain-; S de permissionnaires belges au sujet du Jrvice d^s trains. On pourra juger si ces tantes sont fondées piar l'exposé crue «ici : Le permissionnaire belge, lorsqu'il quit-île front, doit faire souvent 2, 3 ou même heures de marche avant d'arriver à la Me de départ. De celle-ci jusqu'à Dunker-ie, le train roule environ pendant 2 heu-es.En gare de Dunkerque, il y a bien un fûin en partance pour Paris et qui y ar-ive à 5 heures du soir, mais l'accès de ce rain est formellement interdit au permis-ionnaire belge qui n'a pas rang d'officier. Le permissionnaire belge est enfermé ans un train spécial (12 voyageurs par <agon) qui part une demi-heure après le rMn régulier, mais qui, au lieu d'arriver . ■ Paria à 5 heures 1/2- du soir, y arrive, 'près une série invraisemblable d'arrêts ' de stationnements sur des voies d'évite-Wnt, entre 2 et 3 heures du matin ! Cela j a't au permissionnaire belge de 18 à 22 ; Mres de voyage I i A Paris, a l'heure indue où le permis-; ionnaire belge débarque, tout est fermé, i 1 neu près mort de fatigue et de faim, il : sl par surcoît, exposé à d'indésirables as-; Wts, car- ce « train de pennissionnaires •slges » est bien connu d'un monde très initial. ! Ne serait-il pas possible d'accrocher les j 1 ou 4 wagons du train des permission- IflÎTQf. UsO/v/vn on ti'iin rvTvlin n i po rrni a.fri- LE SALUT DE LA RACE L'intérêt ne peut suffire à assurer à un pays des familles nombreuses ; il y faut le sentiment du devoir. »0l( M. Etienne Lamy vient de publier dans '« « Petit Parisien » deux très beaux articles où i_l explique le « pourquoi « do la fondation de 500,000 francs qu'il a faite à l'Académic française en faveur des familles nombreuses.L'éminent écrivain montre que s'il faul encourager toutes les initiatives destinées S assurer aux familles nombreuses un sorl matériel honorable, ces mesures ne peuvenl suffire à engager les pères et les mères dans la voie du devoir. u Plût à Dieu qu'en effet, pour rendre de; enfants à un peuple, ce fût assez d'y mettre le prix. Telle était la confiance de Rom< lorsqu'au déclin de sa fécondité et de sr force, pour perpétuer le peuple-roi, elle at tribuait par la loi, aux chefs do famille, le-biens des célibataires déshérités. La mesure semblait assez révolutionnaire pou) assurer au profit des familles nombreuse! une expropriation des fortunes privées. Lt résultat fut nul et l'appauvrissement eon tinu de la race prouva l'insuffisance des ressources fiscales à acheter la vie. » C'est que le marché tente seulement Ici intérêts et ne saurait les satisfaire. Quelle: finances soutiendraient la charge do rem bourser aux parents toute la dépense de U famille? Quand elles suffiraient, la familîi n'a pas coûté seulement des dépenses, mai: des sollicitudes, des contraintes, des dou leurs, un amoindrissement de la liberté plu: dur à un grand nombre que les pertes d'ar gent, et quel argent les paierait ceux qu tiennent pour la faillite de leur existent l'obligation de se dévouer à d'autres, fussen les plus proches, et de su sacrifier sans fin' Pour obtenir les sacrifices contenus dan: la vocation du père et tle la mère, l'intérê est impuissant; il faut le devoir. C'est 1 devoir qui, sans aucune aide de l'intérêt, i soutenu durant toute notre histoire, et jus qu'au siècle dernier, la vigueur intacte d notre croissance. Pour combattre tous le: égoïsmes qui conspirent sans cesse contr elle dans le secret du cœur, la France en tière avait la certitude mie la victoire °u: eux était d'obligation striete, de loi inviola ble. Les Français encore persuadés nuo ; n Croissez et multipleiz » exprime la volont de Dieu même et que s'il exige cette obéis sance il saura la récompenser, restent, i l'heure présente, les plus sûrs collabora teui's de l'œuvre nécessaire. Reconnaît:-cette puissance décisive de la morale reli gieuso est rendre témoignage à la vérité compter pour une réforme essentielle, noi sur l'intérêt, mais sur le devoir est honore la nature humaine. Je n'ai pas eu l'illusioi d'acheter ceutc qui feraient de leur féeon dilé un commerce, j'ai voulu rendre plu: facile la vie de ceux qui, a.vec le désinté rossement le plus noble, ■transmettent 'd vie. » Pourquoi ma foi dans l'efficacité de I; (morale religieuse s'est-e!!e exprimée par une préférence en faveur des familles calho liquos? Parce que le catholicisme, par h loi du mariage indissoluble, et par l'habi tude donnée à -ses fidèles d'examiner leur: actes et de reconnaître l-eurs fautes « d'ac tion et d'omission », me semble l'Eglise 1< plus protectrice de la fécondité nationale » M. Lamy termine en déclarant qu'il es loin -de penser.avoir par son geste fait tout ni grand'choso et en souhaitant que des ca tholiques multiplient, les encouragement: fraternels aux familles catholiques, que le; protestants songent de même aux famille: protestantes, les israélites aux familles jui ves, que les philosophes dotent, sans dis tinction du culte, les familles croyantes oi créatrices d'enfants pour la France. Les Iravanx de la Conférence Economique des illiés Le « Temps » constate qfue la conférenc économique de Paris constitue un évén-j ment d'une portée considérable dans rh.it toire de la guerre, en ce sens qu'il aprport< la certitude que la solidarité des puissance; alliées s'attestera bien au-dielà de leur efi'o1 militaire « La volonté nettement proclamée de tous le alliés de s'entendre et de collaborer entoute ccr dialité dans le "domaine économique présenta pa? elle-même écrtt 5»? grand journal parisien une sûre garantie pour la bonne sauvegarde d tous les intérêts légitimes dans l'avenir. Dans : discours qu'il a prononcé à la dernière séance et par lequel il a dégagé l'esprit général aya'j présidé aux débats, M. de Broqueville, chef d1 cabinet et ministre de la guerre de Belgique, ■ constaté que le but que cette première conférer ce s'était assigné a été réalisé intégralement ■ M. de Broqueville a précisé que les alliés n songent pas à préparer un groupement de guer ' ' pour le temps de paix, mais qu'ils veulent éta blir une œuvre de défense, qui accroîtra 1 puissance de l'Entente et en fera l'austère fidèle gardienne de l'honnêteté, de la liberté e de la justice. » Jjq u Journal des Débats » constate ave joie que les décisions de la conférer, ce on été prises à l'unanimité : « Dans un discours très éloquent, écrit-il, M àe Broqueville, l'un des représentants de la Bei gique à la Conférence, s'est plu reconnaîtr l'esprit d'union qui avait présidé aux discussion de cette assemblée. Il y a noté Irès heureusemen le fait si important de cette réunion qui n'est qu le prélude de réunions ultérieures, et il a rend hommage à la France qui était la grande insu: ratrice de toutes les idées d'union et d'actio: commune. » Em Suisse »0« CONTRE L'ACCAPAREMENT ALLEMAN! Zurich, 19 juin. — On a déjà signalé ie manœuvres continuelles des Allemand po-ur attirer tons les lappro-visionnement de Suisse, sans souci de créer une hauss artificielle des prix et une pénurie des der rées préjudiciable aux petits et moyens cor sommateurs. Pour mettre fin à ces menées, il s'est for dé à Zurich, sous le nom d'« Action contr les accapareurs », une association quii pour but die combattre tous les abus -dan la vie économique du pays et tous les fait nui nortent atteinte aux intérêts économ LES FAITS DU JOUN Le roi d'Italie a accepté le cabinet reconstitué par M. Bosclli ; les nouveaux mnùstres ont prété serment lundi. On assure que la Chambre se reunira le 28. Le nouveau- ministère exposera son pro-gramme et demandera la prolongation de l'exercice provisoire jusqu'au. 31 décembre, et la Chambre s'ajournera pour quelques mois* vwwvwvvwt Le président du Mexique a adressé à Washington un ultimatum formel demandant le retrait du corps expéditionnaire des Etats-Unis. M. Wilson a répondu par un refus. La guerre est donc imminente ; toutes les mesures sont prises du côté des Etals-Unis, et il y a déjà eu un engagement à la frontière. L'opinion informée admet que VAllemagne est l'inspiratrice du geste de Car-ranzà.twvvwwvvv Lord llardinge, ancien vice-roi des Indes, vient d'être nommé sous-secrétaire d'Etat permanent au ministère des Affaires étrangères britannique, en remplacement de sir Arthur Nicolson, démissionnaire. tVWWWVWVA L'opposition contre les chefs du parti so-; cialiste commence à se prononcer de plus 5 en plus clairement en Allemagne. Le corres- • pondant à Berlin. du National Tidende, de i Copenhague, mande à son journal que ' M. Richard Fischer, membre socialiste du ! Reichstag, lors d'une réélection récente, a ■ été battu à une majorité écrasante par 5 M. Stadlhagen, que soutenait le parti de * Liebknecht. i . : Deus ministres belges sont ; sommés membres : da la Société des gens de lettres I,e comité d\3 la Société des. Gens dto Let- ' très, réuni hier lundi à Paris., a reçu MM. - Paul Hymans et Emile Vandèrvelde-, mem-! bres dm conseil des ministres de Belgique, 5 qui avaient été nommés membres adhérents - de la Société. M. Pierre Decourceilo, prèsi-i client de la Société des Gens de Lettres, et - M. J. Ernest-Charles, président de la So-: ciété des (Conférences étrangères, étaient - les parrains dies deux candidats. « MM.Van-i dorvelde et Hy-mans sont également célè-1 bres en'France, écrit le Gaulois. On doit au premier de beaux ouvrages tels que : 1 l'Exode rural, Essais socialistes, Belgique et ' Gonqo, la Belgique ouvrière, Socialisme'et ; agriculture. Collectivisme et évolution industrielle, la Propriété jfoncière en Belgique; et au second dies études historiques de grande valeur, telles que : Bruxelles moderne, Histoire parlementaire de Belgique, Frère-Orban, Portraits, essais et discours. " Une fois de plus la Société des Gens da Lettres s'est honorée en accueillant d'émi-] nents écrivains de "l'héroïque Belgique.» ÉCHOS Un Conseil de Cabinet \ s'est tenu mardi matin à l'Hôtellerie, sous la présidence de M. do Broqueville. Les tra-, vaux de la récente conférence économique de Paris ont notamment fait l'objet de dcli-térations du Conseil. —o— Dans le corps diplomatique. Par arrête royal du 23 mai 1916, M. le comte Louis d'Ursel, secrétaire de légation 3 de 2: classe, est nommé secrétaire de légation de V classe. —o— Notre téléphone ; Nous attirons l'attention de nos lecteurs " sur le fait que notre numéro téléphonique vient d'êiire modifié par suite d'une réorga-3 r.isalion -des services du Havre et des cnvi- - rons.Notre numéro sera désormais 64 belge. , —O—— Au tribunal d'Ypres. Le nombre des magistrats composant le t tribunal de V° instance d'Ypres étant in-1 suffisant pour assurer à la fois les services 1 judiciaires et la constitution régulière des - conseils de guerre, la création d'une qua-. trième place de juge suppléant à ce tribu- 2 nal vient d'être décidée qui permettra de î parer à cette insuffisance. Un arrêté-loi est publié au. « Moniteur » i qui crée cette place. t Les envois à nos prisonniers en Allemagne t L'Agence Internationale de Genève des prisonniers de guerre publie l'information suivante : 1 Suivant communication 'du commandant. -, de Wesel en date du 20 mai, les prisonnière - belges peuvent recevoir de Belgique «n pos-t tal de 500 gr. ainsi qu'un paquet de 5 kg. , par mois, qui cependant, ne doivent conte-, nir ni viande, ni conserves de viande, ni graisse, ni sucre, m pain, ni gâteaux, ni ! au-tres aliments contenant de la farine, ceux-c.i devant être réservés à la population belge. Par contre il est permis d'en-' voyer des légumes, des -conserves de fruits, du poisson, du chocolat et d'autres comestibles ainsi que des cigares, etc. 11 est également permis de faire adresser ) aux prisonniers belges des envois de pain par un des. comités de Suisse. —o— Les Ephémérides de la Guerre 21 juin 1915. — Violente attaque alterna,u- - de en Argônne sur la route de Vien-ne-Ie-Chàteau à Binai-ville ; deux compagnies - françaises sont ensevelies dans des oarriè-e res. j — En Alsace, les Français s emparent de s Metze-ral s — En Galicie, les Russes sont enfoncé-, - sur la ligne'de Grodek et évaouent Lem- U nIMikmÊ lt ia Belgique occupft — —»0(( - - " NOTRE MARINE MARCHANDE A son retour de Londres, M. Segers a été reçu par le Roi auquel il a rendu compte des résultats de l'importante mission qu'il vient d'accomplir. Au cours de son voyage, le ministre de la marine a, en effet, pu régler définitivement la question des frets dans ses rapports avec le ravitaillement de fa Belgique occupée.Il nous revient que M. Segers a pu, en outre, prendre les mesures nécessaires pour assurer dans l'avenir le plein épanouissement de notre marine marchande après la guerre. Préparons l'après-guerre LA CHINE AU POINT DE VUE BELGE Nous avons eu l'occasion, ces jours-ci, do rencontrer un ingénieur belge, de retour do Chine, où il a dirigé d'importants travaux miniers; il nous a fait ressortir l'importance que revêt, pour notre pays, l'industrialisation de cet immense territoire, et sa conversation nous a paru utile à résumer ici. La Belgique aura plus que jamais besoin, pour relever ses ruines, d'expansion industrielle et commerciale ; avant la guerre, elle possédait déjà des intérêts considérables en Cflime, ce continent encore peu oonnu, mais où chaque prospection méthodiquement conduite -amène la découverte de ressources immenses ; elle se doit, non seuJement-, de maintenir ses positions là-bas, mais de les développer, d'autant plus que l'arrivée à la présidence do la République chinoise de Li You-n Hung, homme acquis à toutes les idées occidentales, promet de rapides transformations, 1-a mise en exploitation des ressources du- territoire. Ceux qui seront les premiers présents bénéficieront de l'orientation nouvelle.(Remarquons d'ailleurs que les pays d'outre :rner intéressants par leurs richesses minières sont, en dehors des possessions anglaises, sou-mis à la seule influence de la laéfr.ipole, l'Amérique du Sud, le Mexique et la Chine. L'Amérique du Sud manque de main--d'œuvre ; quant au Mexique, l'insécurité continuelle créée par la révolution qui y règne à l'état endémique empêche tout exode de capitaux vers cette région. La Chine, au contraire, a les mines et la main-d'œuvre ; sa population dé 400 millions d'âmes est un réservoir à peu près inépuisable où les besoins industriels trouveront tous les éléments ; cette main-d'œuvre est travailleuse et sobre, et dans la onise que nous traversons, l'Europe a déjà fait appel à son concours. Or, après la guerre, toutes nos industries souffriront d'une pénurie de main-d'œuvre qui se fera sentir surtout dans les éléments de grossière manutention ; ceux-ci sont toujours les plus nombreux dans les industries extractives et métallurgiques. La raréfaction de la main-d'œuvre aura élevé, d'une manière ù peu près proportionnelle, son coût en Europe ; il y a donc lieu d'examiner s'il ne convient pas de transplanter en Chine certaines de nos industries qui absorbent beaucoup de main-d'œuvre et nécessitent dtes transports coûteux. A titre d'exemple, prenons l'Industrie du zino : la Belgique était un des plus gros producteurs. •Cependant le minerai devait être amen/ à grands frais d'outre-mer ; les matières inutiles, gangues, déchets, transportés avec le minerai, grèvent le fret sans utilité. Le renchérissement de la main-d'œuvre européenne accentuera les conditions défavorables du prix de revient. Au contraire, une usine installée en Chine, ayant sur place le minerai, le charbon et la main-d'œuvre, se trouverait dans des conditions d'exploitation telles -qiue le bénéfice pourrait être 2,5 fois plus élevé que celui d'une usine similaire en Europe. La. Belgique fournirait aisément le cadre de la main-d'œuvre chinoise, les spécialistes nécessaires, - d'autant plus que te climat, ne constitue pas une entrave, trop souvent sérieuse dans les colonies africaines. Çe que nous disons de l'industrie du zinc peut se dire avec plus de raison encore des métallurgies spéciales, non encore développées ohez -nous, l'antimoine, le cu-ivrc, l'aluminium. Dès à présent il faudrait, en tout cas, comme la plupart de nos compatriotes sont retenus sous le joug et ne peuvent participer effectivement à la préparation, à l'étranger, de l'après-guerre, créer un groupement se |préocoupant d'urgence d'effectuer en Chine des recherches mini-ères et de s'assurer des concessions, options, etc., sus-orcntibles d'être mises à profit dès la fin des hostilités. Il y a urgie-nce, car les Allemands ne res-I tent pas inaetifs et iis ont d-éià entrepris de conquérir en Chine les débouchés ou'ils sentent irrémédiablement perdus en Europe.A l'heure actuelle, d'ailleurs, le prestige de notre petite Belgique est tel que nos efforts seraient considérablement facilités, favorisés par le prestige dont jouit désormais partout le ijom belge. Et si notre armée conquiert des lauriers immortels non seulement sur l'Yser. mais encore sur le sol africain, au Cameroun, au Kivu ; si elle s'inscrit même à l'honneur dans les communiqués russes pour sa collaboration à la défaite autrichienne en Galicie. il nous faut , compter sur les éclaireurs de notre armée industrielle pour préparer les victoires économiques de demain et organiser, en Chine notamment, la guerre à l'Allemagne. PIC. — De violents orages, accompagnés de grêle, ont dévasté le Périgord et plusieurs régions du sud-ouest. Toutes les récoltes sont perdues et dans quelques-localités plu sieurs personnes ont été blessées. Le cam] d'aviation de Pau a subi d'importants dégâts.— Un récent décret .ordonne le retrait dies troupes opérant dans le Nord de la Chine contre des antiimpérialistes. Cette décision montre le désir de Li-Yuan-Himg de L'embarras de l'ennemi Guerre aux moustiques! Quelques recettes à l'iateatien de nos soldats Les quelques lignes que nous avons publiées ici à'la -demande d'un soldat anxieux d'un remède contre les moustiques, nous ont valu plusieurs lettres dont bous remercions vivement les auteurs. Un de nos correspondants suggère, pour la fabrication de fhousticjuaires, l'emploi de la gaze médicale, qui se trouve eA abondance dans toutes les ambulances. « Le tissu est très fin, mais solide. On pourrait fabriquer le moustiquaire à la façon des couvre-selles de bicyclette, avec élastique. Il aurait l'avantage d'être d'u-n très petit volume et de pouvoir se mettre facilement en poche. De plus, il ne gênerait en rien la respiration. » * * <C Trois autres correspondants nous envoient des recettes que nos soldats pourront expérimenter à leur choix . « Il existe, nous écrit l'un d'eux, un moyen préventif très .apprécié des coloniaux. Il consiste à s'enduire la peau d'eau phéniquée. On peut aussi employer l'essence de théré-bentiaie, mais son application sur la peau peut offrir des inconv énients et il est préférable d'en imprégner des parties de vêlement telles que les poignets et le collet. » C'est encore un colonial qui no,us signale cette autre recette dont il o, nous .eliil-ii, éprouvé l'efficacité au Congo et en Algérie : « Faire dissoudre du camphre en .poudre, le plus possible, dans du vinaigre ele^ toilette. Badigeonner de cette solution, à l'aide d'un tampon d'ouate, la figure et les mains.» ¥ * £ Autre recette qui nous vient d'un de nos lecteurs parisiens : « Il y a quelques semaines, im soldat français, revenu d'Orient, me donna une formule peu connue, mais merveilleusement efficace. Pour les gens distraits, j'ajoute que cela ne se boit pas, mais on en frictionne les parties du corps exposées aux piqûres, comme la figure, mains, avant-bras. Puis on laisse sécher, affaire ele quelques instants ; on renouvelle cette opéra-i tion deux ou trois fois par jour. Voici ele quoi est composé ce mélange : 0 gr. 4-0 cgr. quassine. D s. pour 125 gr. ] alcool. ( eau. Le premier pharmacien venu établira d'après cette formule un liquide incolore et inodore, qui a une saveur très amère. » Enfin, un pharmacien de Villedieu (Manche) nous écrit que, désireux d'être utile à ses amis des tranchées, il leur conseille quelques moyens simples et peu coûteux : n 1° Coucher avec.un bouquet d:e lavande; 2° Si on peut le faire : silumer une ou plu-sieurs lanternes dont les verres seront ondulte extérieurement avec un. mélangei assez épais de miel et de vin ; 3° Se laver le corps à l'eau phéniquée faible et en asperger les couvertures également. » Notre correspondant ajou-te qu'il sera le plus heureux des hommes s'il peu-t soulager ainsi les nuits de nos soldats. Nous partagerons sa jo-ie de tout cœur si tes recettes" épie nous venons de reproduire permettent à nos défenseurs la quiétude d-u sommeil et des r^ves que mérite leur v^ifanice. Mardi 20 juin'.- Les Allemands ont 125 divisions en Flan» dire et en France et 49 divisions en Russie. Cent vingt-cinq divisions sont un chiffres émorme ; c'est 62 corps d-armèe ; or, l'Allemagne n'a envahi la Belgique et la France, au début de la guerre, qu'avec 44- corps d'armée (88 divisions). Il n'y avait, h l'a fia de l'an dernier, en Flandre et en France, que-92 divisions (46 corps d'armée). Les 33 nouvelles el-ivisions allemandes amenées depuis sur le front occidental avaient pour objectif de paralyser l'armée britannique et «le rompre l'armée française à Verdun. Verdun n'est pas pris ; l'armée française n'est pas rompue ; l'armée britannique est prête à l'action et, par contre, un nombre indéterminé, -mais considérable, de divisions altamandes a été terriblement maltraité sui-la Meuse. One vont donc faire-les Allemands ? Xous n'en savons rien, mais ce que nous savons, c'est que grandi doit être leur embarras1. Vont-ils, pour parer au péril russe, dégarnir leur front de Flandre et de France ? C'est courir un risque énorme, car les Français, renforcés notamment par le corps "usse et les contingents coloniaux, onl des To-rces de clioc en nombre redoutable et l'armée de sir Douglas Ilaig', — année fraîche et qui brûle de combattre, — n:e cesse do croître en hommes et en canons. Cependant, un bulletin de Pe-trograd: annoncé qui'on aurait identifié sur le front russe des soldats allemands appartenant à des divisions qui se trouvaient récemment encore en France. C'est possible ; mais il est possible aussi qu'il y ait là une confusion, des dépôts de régiments allemands envoyant à, la fois des formations sur les deux fronts. L'identité dès numéros o donc pu faire croire, ù une identité d'unités. Mais si les M'emands renoncent à renforcer le front d:e Russie avec des unités retirées de France, ils y devront pourvoir par d'autres movens. Lesquels? 11 apparaît comme à peu orès certain qu'il n'est plus possible aux Allemands de constituer de toutes pièces, avec les seuls éléments des dépôts de l'intérieur, de nouvelles divisions, et les Autrichiens sont logés à la même enseigne. Comme, d'autre" par*, la contre-offensivo italienne a accroché toute l'armée autrichienne du Trcnlin, il ne reste aux empires centraux que la ressource d'acheminer en toute liâle'eles soldats des dépôts vers les (unités en ligne ou en lutte et de reconstituer les unités ébranlées ou décimées sur place, cp qui est une besogne bien malaisée. De ces faits naît le meilleur eêjsoir da voir se précipiter le cours de la période da rupture d'équilibre des forces, dont l'offensive russe, avec la bataille de Verdun, est le puissant facteur. L'offensive russe se poursuit avec «es| étonnants et foudrovanls succès. En Volhy< nie, les divisions moscovites sont à 25 kilomètres de Wtadimir-Volvnski, puisqu'ils combattent à I/ikao?.i. et à 30 kilomètres da Sokal (ville ga'viienne). puisou-'-ils sont, signalés à Gorochov. Vainement, les Autri-chîen-s ont contre-attaqué dans ce secteur. On dit aire la panique est h T.emberg où l'on croit voir eléiù apnaraîlre le cosaque. En Buikovine. c'est la poursuite, avec toui ses succès pour les poursuivants. Paul CROKAERT. COMMUNIQUÉ BELGE 19 juin. — Calme sur le front belge. Tj>offem.siir© russe Les Autrichiens contre attaqlient vainement en Volhynie LES RUSSES AVANCENT tU SUD DE CZERNOWITZ Dans la poursuite de l'ennemi, après la prise de Czernowitz, nos alliés s'emparent de 3.000 prisonniers, d'un nombreux butin et de canons "^7 ut • ILUfllLIUV. L LLUIlù UUIli) l.tllU < '/I Jbîl V omynie hier, 1,800 prisonniers. Petwgrad, 19 juin. — Officiel. — Sur le illrll iOC front des armées du général Broussilowt l'ennemi a tenté, par des -contre-allaques, Nos troupes ayant o oé Czernowitz et d'arrêter notre progression, sur Lvuff'[Lesn- ayant passé en maints îdroits le Prutft DB%GOV?TCHIrw%!£stDaU Village saucent énergiquement vers la rivière. Se-DE lokatori, à six verstes au sud (te la reth. grand'route de Loi il si;, à Vladimir-Votinsk, pj s'agit naturellement de la rivière Se- les Autrichiens, en formations biusuve*, reth, affluent du Danube, ç-ui coule en Buko- ôrif attaqué nos éléments et ont enfoncé un vjne, et non pas de la rivière Sereth af- secteur du front de combat; ils ont enleve fluent du Dniester.] trois canons "dune, batterie qui a résiste n es; établi que lors de l'occupation, par vaillamment jusqu'à la dernière gargousse. fes troupes du général Letchitzliy, de la tète Des renforls sont accourus et ont culbute ,ie p0nt de Czernowitz, nous avons fait pri- l'ennemi qui avançait ; ils lui ont repris un sonniers 49 officiers et plus de 1,500 soldats, canon et ont fait prisonniers 300 soldats, Nous avons enlevé W canons près de la ville avec deux mitrailleuses. de Czernoiuitz. DANS'LA REGION DE KORYTN1TZY, Lors de la poursuite de l'ennemi, nous AU SUD-EST DE SVINIOURKHL ET AU avons fait prisonniers 400 soldats près du SUD-EST DE LÛKATCHI, un de nos vail- village de Kurtchumare ; nous avons captants régiments a lancé une contre-attaque luré deux pièces lourdes, 2 affûts, de nom-et a mis en fuite les assaillants, tandis breux caissons à munitions, 1,000 chariots nu'une section d'une de nos batteries légères charges de vivres et de fourrage. s'avançait à la lisière du bois et, par des PRES DU VILLAGE DE STOliOJYNBTZ, tirs rapides, canonnait les fuyard.';. Nous nous avons capturé S officiers et 85 soldats i avons enlevé dans cette action 4- mitrail- nous avons pris des mitrailleuses. leuses et nous avons fait prisonniers trois Le total des prisoniers fails au cours da olticiers et 100 soldats. la journée du 18 juin se monte à envirott A L'EST DE GOROHOFF, AU SUD DE 3,000 hommes. SV1NOUH1, a.près une résistance acharnée, A la gare de Zoutchka, au, nord de C:er< nous nous sommes emparés d'un bois près nowitz, nous nous sommes emparés d'un dit village de Bojeff. Nous avons fait prison- dépôt de matériel du génie. niers 1,000 soldats et nous avons pris quatre _0_ mitrailleuses. Ijûts des attaques qui se sont produites 1/^ "ftPATlf tlOTfî ,Ums la région limitrophe, AU SUD DE Mil" le H OIll IIul U. nADZIWILOFF. l'adversaire a accueilli , . , M ri ne ri « e»- ri i.t te front nord, dans la rêmon sylvesfri

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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