Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 07 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7w6736n21t/
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LE XXE SIECLE RÉDACTION ^ADMINISTRATION an nitttiSwm — KIATE Téléphone : Le Harre n* 14.OS Sireeiew : rSRHÀSfi RSUHAI f •»?«> tta enmmanleatiens eonctm*j te rédaction dokent être tdretsett »S~,rne d» ta Bourse, Le Uwre, LONDON OFFICE: g1, Panton Street Quotidien belge paraissant au Havre ABONNEMENTS FftAGS 2 fr. 50 t»ar mois, » 7 fr. 60 par trimestre ftttaltUrr*... a«h.«é. par Mil. » MM 7 sh. td. par trlmtttr Aitris ny«., 9»« Jiber e«* t 0 9 rr. d par trlmestra PUBLICITÉ ff&tfftsser S r Administration iarntJ au Havre ou à Londrea Annonças 4* pagox Ofr. 40 la ligna Pitiusînnono«s4* pag3:0fr.30ïalîgn# petites annonces sont également reçues à La Société Européens de Publicité, zo^rus delà Victoire, Paris, qui en a te monopole pour l*aris. } \ i . » f ' > y. . S/. Austin Htm l-son, directeur de l'Èh-glisk Review, publie du personnel parlementaire en général la définition ci-dessous <i Sa mentalité consiste à transiger. Sa fonction consiste à être populaire. Sa méthode consiste à formuler. En temps guerre, ce sont. là les trois conditions déterminantes de l'échec. » ; A PROPOS DU COMBAT DE DfXMUDE Cousît BerliQ M l'Hoir! Sait-on comment le grand quartier général allemand a rendu compte du vif combat qui s'est livré au nord de Dixmude et dont a fait mention le communiqué officiel belge du 2 mai ? La déoêche est datée de Berlin. 3 mai, et est ainsi libellée : « Au nord de Dixmude, des détachements 1 allemands, après une attaque par surprise, , ont pénétré dans la ligne belge et ont jait quelques douzaines de prisonniers. » Voilà comment Berlin écrit l'histoiré ! Do la contre-attaque belge, de sou suc-ce?, de la capture d'une centaine de prison-n ers allemands, la dépêche officielle de Berlin ne souffle mot. Ajoutais o(ue. dans ces derniers jours, de nouveaux combats ont été livrés au front belge, notamment des combats à la STcnade ou nous avons eu l'avantage. Après les émeutes irlandaises LES DISCOURS DE M. JOHN REDMOND ET DE SIR EDWARD C VRSON AUX COMMUNES A la séance de la Chambre des Comm'j- . nés où M. Birrell a annoncé qu'il abandon- : na.it le sous-secrétariat pour 1 Irlande, on a entendu des discours de W. John Redmond et de sir EdNvard Carscn que les dépêches d agences n'ont fait que signaler. Us méritent icpendant 3'attentioru Les deux chefs irlandais ont rendu hommage à ta bonne volonté de M. Birrell oui semb'c bien, en effet, avoir péché surtout" par excès d indulgence à l'égard des éléments troubles d Irlande. M. John Redmond a été jusqu'à reconnaîtra qu'il partageait dans une certaine mesure la responsabilité du manque ee clairvoyance qui a rendu possibles les événements de Dublin. ". Jê,Pense, a dit le leader nationaliste, qu il n'est que juste que j'avoue qu'il me revient une part du blâme que M. Birrell a mérïté._ parce nue j'ai été complètement d? son avis que le danger d'un événement de cette espèce n'était pas réel, et dans mes conversations avec lui j'ai exprimé .cette apinion-ki, et par-dessus tout je sais nue ce nue ie lui ai dit peut l'avoir influencé dans la conduite et la direction des affaires de l'Irlande. Par consémient je pense qu'il n'e>t nue juste de ma part (apnl.l que je partage jusqu'au bout le blâme oui pese sur sos rufioles. L'honorable sentloman nuifte l'Irlande dans des- circonstances mélancoliques. mais il a queloue consolation. Pendant s«n îias=a!*e aux affaires, il a donné i l'Trlande rmeloues grands et imnérissaWes bienfaits. Son nom sera tonîours honorablement associé, dans l'esprit de toutes les clnssns du nciinln irlandais, h la création de l'Université Nationale, et h tout r» on'il a fait en faveur des intérêts de l'instruction dans ce pays. En terminant, M. Redmond a demandé instamment au gouvernement de ne pas se montrer trop rigoureux dans le châtiment des coupables et de réserver sa sévérité aux chefs de la révolte. Sir Edward Carson s'est associé aux regrets exprimés nar M. Redmnnd quand à la retraite de M. Birrell, mata il a parlé différemment de la répression des troubles. n Quant au discours de M. Redmond, et à ce qu'il a dit de ces dupes infortunés d'Irlande, a dit sir Edward Carson, je pense que dans l'intérêt de ce pays, cette conspiration des Sin Feiners, qui n'ont rien de commun avec aucun des partis politiques de l'Irlande, devrait être abattue avec courage et résolution, et qu'on doit faire un exemple qui prévienne toat retoux; cependant ce serait une erreur de supposer qu'un vrai Irlandais demande vengeance. Arranger l'affaire de ces gens-ia est une chose qui demande la plus grande sagesse et le plus grand sang-froid, et tout ce que je dis à l'exécutif c'est que, quoi qu'il fasse, il ne le fasse pas àsrïs un moment d'excitation passagère, mais avec la réflexion voulue ci cp nui regarde le passé aussi bien que l'avenir. » —?o— CONDAMNATIONS GUATR'E EXECUTIONS Dublin, C niai. — Un communiqué du quartier général annonce que In Cour mar tiale a condamné à mort les Quatre émeti tiers dont les noms suivent : Blunkett. si gnataire de la proclamation de la République irlandaise ; Daly, Chanlon et William Pearse. Tous les quatre ont été exécuté. • dans la matinée après confirmation de 'a * sentence par le commandant en chef de? forces d'Irlande. Quinze autres rebelles ont été condamnés ii. mort Leur peine a été commuée en dix ans de servitude pénale. D'autres condamnations ont été pronor. eues. ENCORE UNE DEMISSION Sir Malthews-Nathan, sous-secrétaire per-mnnent pour l'Irlande, qui a défendu le château de Dublin contre les insurgés, a dé- ui m iuvuu ouiM- waiii/u les Wnitiinsii lirai s i ses lift Mi sa au sud du Lac Kivu tho- rre, " 03GUPATI0N DU POSTE D'ISHANOI )E Le ministère belge des Colonies nous communique, le 6 niai 1916, la note suivante : ff) APRES AVOIR OCCUPÉ LE 19 AVRIL, LES POSITIONS ENNEMIES DE SHAN-GUGU, LES TROUPES BELGES ONT CON--né" TINUÉ A PROGRESSER SUR LA RIVE SUD DU LAC KIVU. ciel LE 21 AVRIL, ELLES ONT LIVRÉ COM-: de BAT A L'ARRISRE-GARDE ENNEMIE ET L'ONT CONTRAINTE A UNE RETRAITE ints PRÉCIPITÉE. ise LE 22 elles ONT OCCUPÉ LE POSTE } ALLEMAND D'ISHANGI, ABANDONNÉ PAR L'ENNEMI. suc- D'autre1 part., les renseignements complé-5on- mentâirea suivants ont été reçus a.u Havre de concernant les opérations au sud du lac Kivu ; •nnt " détachement du l"r régiment, com-? mande par le maior Weber, a débarqué, le ' 18 avril, sur la rive allemande en passant par l'ile Gombo. Le 19, un second aétaehe-~~ ment a franchi la rivière Ruzizi, au sud de ... Shangu/ju. I m V La marche combinée des deux colonnes uu a amené l'évacuation de la position par l'ennemi.Le poste allemand d'Ishangi, mentionné )ND 1 ffritis le communiqué ci-dessus, est situé à l_iv lfi kilomètres au nord-est de Shangugu. Dans l'ensemble d<'s opérations qui se sont déroulées du 18 au 22 avril, les pertes belges ont été minimes. Aucun Européen n'a été dm. blessé. » m a ———»otc—— lond cheS Un combat snr le Tanganyka Les ' ga à DETAILS RETROSPECTIFS nb'e SUR UN DE NOS SUSCÊS NAVALS xcès bles On sait que divers combats navals se soml livrés sur le lac Tanganyka. Dans ces com-con- bats, les Bel-jes, soutenus par d'es unités de aine flottille anglaise, ont eu constamment l'aven-\ ('s tage. et dominent maintenant le lac. évé- Vc-ici, sur l'un de ces crambaTs heureux, quelques détails qui, pour être rétrospectifs, • , ne manquent point d'intérêt. Ils . sont ex-^ traits d'une lettre datée diu 6 février ; îll a « Les Allemands sont parvenus à équiper t d? une assez forte flottille et à l'armer avec des t de canons du Kœnigsberg et d'autres unités dï mes mer et de réserve stationnées à Dar-es-Sa- lette lam. De plus, ils ont plus de 300 marins mi- e ce bitaires, service actif, et bien -100 à 450 réser. lans vistes (marins de,.commerce). 1 de )> Jusque maintenant (février 1916), les qu'il Allemands avaient la maîtrise ùa lac : ils e je disposaient de le-ur ancien vapeur du lac, sur Hedwig-von-XVissman, de deux remorqueurs uifte de mer de Dar-es-Sal-am démontés et expé- nco- diés à Kigoma, et. du grand bateau de MC Ppn- tannes Von-Gœtzen, arrivé par le rail en né s mars 1914. Mes . « No-us travaillâmes (Tarrache-pied poui îbfc- reprendre cette maîtrise. Au. début, de jan- !es vier 1916, nous avons obtenu un joli succès itinn naval gréce au Netta qui, armé de deux mT nnll trailleuses, a eu son baptême du feu. Les 'tion Anglais ont amené du Cap deux petites canonnières automo!bi!es filant environ douze .. nœuds. moe „ j^g p^tit remorqueur allemand venait s s2 fréquemment en reconnaissance vers Lu- neni une embuscade fut tendue. aux « Les deux canonnières se cachèrent dans unie anse de la côte, tandis que le Netta, re" croisant au large, marchait à petite allure. .. 'a » Le remorqueur allemand, ne connais- j saut pas le Netta, le prit en chasse. Le Netta i t'attira devant les canonnières anglaises 1, et qui, brusquement démasquées, ouvrirent le d'ir- feu à 1,800 mètres, puis à 1,400 mètres. Le ïns« Netta se plaça de Vautre bord, faisant, feu îspi- d'e ses deux mitrailleuses. Au bout de çuel- : ac ques minutes, trois Européens sur" six ■juos étaient tués sut le remortiueur allemand cou- I11' se rendait. : un » Je viens de voir passer les prisonniers pen- se rendant vers B4>ma. Les trois «survivants u'un 9°n' officiers de mnrine marchande et quartier-maîtres de résiîrve de la flotte de guerre, une Le remorqueur pris peut être remis en état.» esse que -— — isse, m voui Nos listes bien de prisonniers *AW« VWUVV L'accueil fait par 'le public à la liste des j prisonniers que nous avons publiée naguère „ " a montré qu'elle répondait à un besoin. ™, pour satisfaire au désir qui nous a été ex- ' primé, nous nous sommes vus obligés de l.wl procéder à un tirage supplémentaire. Ce li™ tiranc est naturellement réduit et nous en- ' aaqeons tous ceux qi'li désirent se procurer * v, cette brochure à noujs envoyer sans retard leur souscription. Ravvelons quelle contient, en VIVGT-,n. OUATBE PAGES DE GRAND FORMAT ^ les noms de quelques milliers de militaires belles dont les noms sont compris entre la lettre A et DET inclue, rl0îr' Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le pef" Pour l'Angleterre, les demandes doivent 1 le être adressées à notre London Office, 21 dé- n-itcn H-eieester Square) London s. W. Joindre 6 pence. >E La préméditation du crime H UN JOURNALISTE ALLEMAND i RECONNAIT QUE L'AGRESSION CONTRE LA BELGIQUE ÉTAIT DÉCIDÉE DÈS 1913 (J —O- tué fer Encore un «tournent à joindre à tous cfeix sur ■qui établissent la préméditation du crime mè allemand contre notre pays. Nous le trou- tau vons dans 1 Humanité du 6 mai. Le corres- Mo pondant suisse du journal socialiste parisien im« us a rencontré le D1 Hermann Rcosenmeyer et L;V ni- ce journaliste allemand, longtemps rêdac- }- teur à la Berliner Morgenposl, lui a déclaré est avoir quitta la rédaction de ce journal quel- d'à • que mois après la déclaration de guerre, iboi N- « parce qu'il n'a voulu collaborer en aucune (du iN- fetçon à la défense de l'Allemagne qui d'à- sie' /E PF^. sa conviction profondo, a déobatné dé- en libérément la guerre ». Il y n. quelques mois, Ce il a réussi à passer en Suisse. qui M- On va voir comnient le Dr Roosemeyer tro ET explique pourquoi il a quitté s cm pays be; — « J ai quitté l'Allemaane parce que de-puas l'après-midi du 4 août, lorsque le clian- 5US TE S6"1161'' aux aippteudiissements frénétiques de -5tt! hi majorité du Reichstag et d«s tribunes, "e «t annonça 1 invasion en Belgique, j'étais ^ convaincu d't caractère de conquête de la ^ ilé- eue!2',e a1emandB. Malgré ma susniciun ' secrète, qui touchait, la certitude, que lê g(«-" veiTiement, terrorisé par le parti guerrier, «.yait empêché la solution patïifiqne d'u con- a,° l!it. or.stro-serbc, j'avais cru néanmoins jus- e': m- qu alors à une certaine, complicité de la '.'GJl le Russie, siytout qu'il m'était naturellement v~? Jnt ipipossible de contrôler la nouvelle répnn- !1 he- .due par les officieux, et. d'après laquelle les '«>' de 'lusses auraient envahi la Prusse orientale avant la déclaration de guerre. Mais lorsque ' G" les mot Belgique tomba, je sus à quoi m'en en- trnir- DÉJÀ, EN 1913, le rédacteur en chef J.e de la Berliner Morgen.post m'avait déclaré me «vec une sérénité parfaite, que LES INFOR-s à MATIONS SURES qu'il avait DES CERCLES MILITAIRES lui PERMETTAIENT D'A F- 46 ont EIRMER OU'u ON n PASSERAIT ENTAS m jes DE GUERRE, .1 TRAVERS LA BELGIQUE ™ étc L explication des motifs fut particulièrement ''0 intéressante : en s'avançant par-dessus les 80 ^ osges on toml>erait sur les forts d'arrêt et, S" en outre l'étendue du ten-itoirc entre In bf Suisse et la frontière du Luxembourg ne i swflirait pas pour le déveopuernent <îo 3,11 niasses puissantes. Dans la'soirée du 1 août M le major de Schreîbershofen, qui est le collaborateur militaire des joiunaïux appatr- f11 s tenant à la Société d'L'llstoin, déclara, de- i0: vaut la réduction entière et en ma pr'sence 'el ont « QU'IL ÉTAIT DEPUIS LONGTEMPS ltn" S^3À,9UE VOUS PASSERIONS PAR LA Lio ds BELGIQUE n ! Lorsque Liège tomba, ce an- même monsieur se vanta d'être l'auteur des 0 plans qui avaient permis In conquête de la ™ ux, forteresse belge. Le même jour, le rédacteur kc ifs, en chef dp la Morgenposl formulait ainsi sa ex- conception en ce qui concernait le but de fP'crre : « Il s'agit de démolir la France pour c/! cinqwante ans lu.1 per - _ _ cjfi des ,,L® °r Roosenmeyer dit encore que I de M- Cuno, rédacteur en dief, et M. Georg m Sa. Bemhard, Directeur de la Berliner Morgen- ™ mi. vost, ont avoué que la gueire avait été vou- ch' ier_ te par 1 Allemagne et ont essavé de le con- în vamere que le salut de l'Allemagne exigeait Z tes 'es intellectuels la défendissent fût-ce ils des mensonges. Le D' Poosemever S lac, ao!lte fue.de larges cercles sont plus "ou L urs u^ns guéris do la psychose guerrière, mois ixi pé- ,( ^ démon de 1 orgueil et de la cr-:yfiiK:c ma T ie P^Pteflu s'est emparé trop forte- trj en m Îj ^es grandies masses d)u peïuple aile- t.; mand jusque dans la classe ouvrière pour Pt OTr ?^°in f"!ss? espérer bientôt un changement be an- toî?I e.1 smcère de sa mentalité, si les leçons cis sérteuaes T" AIIemagne re?oit ne sont'pas d', m"" Te Les ——.—.—- * | aze Encore un Brancardier L lu- mort au Champ d'Honnenr S »- --noti- i eiî ?.ns qu M. Aux côtés de leurs camarades qui font le mi re. coup de feu, nos brancardiers - Stu- ■îtâ î™I3' r?,1,1°,eux> séminaristes ou autres — 611 ■lia font vaillamment leur devoir Aussi un ™f ' le nol?br.e C entre eux ont-ils déjà payé i Le ment.Ur V1B Ur couraee et leur dévoue- mi1 , n-,y a (lueI(ruès jours encore — le 26 ! se ®iv ê™11 r lm jeune jésuite le P. Arthur Van ,pe ®!? penecbjen a été tué nar un obus dans une ch to^eid\preSièra"Iigneoùil3'éta«ren® ^ or_ , ,S0?sl Ie bombardement pour panser d*** Ql ers so.dats blessés. Le jeune religieux oui j^ait ^ c nts né à Anvers était âgé^de 26 ans était ?J à LESFAITS DUJOUR I «Or- gll q»u Le texte de la réponse de l'Allemagne aux til- Etats-Unis est connu. Le kaiser promet de si< „ ne plus torpiller sans avertissement, à -on- co ) ■ii,ion Que l'Angleterre desserre les liens du blocus. <nb Parmi les hommes politiques allemands qui ont soutenu le principe d* ta guerre sous- pi' tes marine /, outrance, le leader dés conserva- cô ire leurs, von Yedlitz, s'est toujours distingué. n-' in. Il vient, dans le Tag, de faire connaître s°s vr ex- raisons ; elles sont inattendues, n II faut, do de écrit-il, hi guerre *oui-matine à outrance no Ce puur remonter le courage rt la conliance du De ra- peuple allemanïï, qui aurait subi il y a quel- Kg rer que temps un grave fléchissement, n ' WWVW WTV> br, \T- Le Lokal Anzeiger écrit que la qualité de 1? [T, dejvité de M. Ueblmecht ne peut avoir pour ™ 'es résultat de le soustraire à la juridiction du la conseil de guerre si Venquêle ouverie contre lui aboutit à son renvoi devant Un tribunal. \l » U r nvwvwwvw >7Î- . mî au ^ *a su'ilc de l'interroQatolre$ Vex-mi- I ? ' nislre de la guerre de Russie, M. Sovhhom- me linoff, accusé d'abus de pouvoir, d'indolence bif . criminelle, de dissimulation de la vérité et à 1 21 de haute trahison, A été incarcéré, le 3 mai < ' dans la forteresse Saint-Pierre-et-Saint-Pauï ter I à Petrograd. ' br. ———1 — NOTES DU FRONT AU' vèpi eaui Aux avant-postes we {De notre envoyé spécial.) || . Fiançais et Anglais ont la chance dé pouvoir contempler, du haut de monticules si. tués un peu en arrière de leur front, les lignes allemandes et le terrain situé au delà • sur une profoncteur de dix ou vingt kilomètres. Dans la région de Poperinghe notamment, on peut découvrir, du haut du Mont Kemmel, toutes les positions ennemies ei, les villes situées plus loin, telles Lille, Roubaix, Tourcoing, Menin, etc. , Sur le front belge, par contre, l'horizon h est généraïemnnt très limité. Une ligne "zl. d'arbres située à deux ou trois kilomètres V* tome la vue. Il y a cependant un endroit a'. (du fi-ônt belge d'où l'on peut découvrir plu- ^ sieurt des localités occupées par l'ennemi, J™ ■ en regardant par-diessus les tranchées, jj® C'est cette parcelle de terrain, d'environ ,?® quinze cents mèti'es <js profondeui-, que nos . ' trouipes ont reconquise laniteau par lam-beaiu au début de 19l6 et qui s'étend dii che-. min de fer de Nieuport à Pervyse presque . jusqu'à l'Yser. Nous n'occupions, après la t , bataille d'octobre 1914. que quelques boute njç 'de tranchées en arc d'e cercle à peu de dis- [aj. , tance du cl>emin de fer. Ferme pflr fenno : p- Lammerand, Wolvennest, Losland, Rode-[ stei'jcte, Rylsienlfoek, ont été . reconquis. Mïaintenaiit" l'herbe a envahi les anciennes tranchées avancées, mais toute urne série j [ 'd'ouvrages a surgi de terre bien en avant ^ | et des petits postes d'écouite les gartfcnt gg, ■ contre toute sm-prise. Certains de cas postes ^ [ l vont jusqu'à moins de 100 mètres des der-. j niers 'points que les Allemands occupent , 5 1 ene-ore, do ce cêté-ci de l'Ysor : c'est-à-dire , ïies fermes l'Union, Ter Stille, Violette, ^ ; : Giroote-Hemme et IOcine-Hemme. Succès- sni J 1 shiement, du nord au sud, on distingue f Ter Stille, avec ses cinq arbres déctiique- re ;• tés, vers lequel s'avance un de nos postes gu ^ d'écoii.te ; ensuite Violette, entouré d'une ^ j montagne de fils de fer barbelés et où l'on mi découvre encoie de nombreux rouleaux vj. ; rœiillés, prêts à être déroulés. Les bâti-monts ont été peu à peu rasés par le canon, j Pour l'instant, nos obus s'acharnent encore 3 suir ces ruines. Ils font jaillir du sol de Ion- t,r ; gués gerbes de terre noirâtre, qui retom- , , bent sur les clayonnages et le béton des re -. ebris. Plus au sud, on voit Groote-Hemme. ; au porche rond, au travers duquel on aperçoit, au loin, des maisons du village de nr à Sc-hoore. Une rangée de gros arbres y reste J. encort; debout, troncs mutilés, amputés, de lie _ toutes leurs brandies. Et defrfère ces au fermes, Mannekensveere, que dominent A quelques pans de murs blancs, seuls débris ré ^ de l'église ; Spcrmalte, SchooTe et Schoor- m' 0 bakke, en ruines. Au delà, on aperçoit à ^ y l'oeil nu quelques localités de la côte aux -Hi ^ mnins ues Allemands : Westendie, Middel- m; r kerke, Mariakerke et Ostende. Le Grand -v ^ Hôtel de Westende, vaste construction eu- ie ? bique blanche, se dresse sur les dunes. Le •n J. canon ne l'a guère endommagé. Les villas "< de Middelkefke et de Maiiakerke se des- ™e sinent estompées de brume sur l'horizon. ">r s A hauteur de Mariakerke, surgit une ehe~ er 3 minée d'usine' que surmonte un long pa- - nache de fumée noire qui, sous la poussée ùu vent du sud-ouest, fuit dans la direction - d'Osteinde. D Ostende même, on ne distin- 'a * 0uc bien que tes monuments : l'église St... V» e avec sa haute tour pointue, l'église ^ r plis »u nord, avec ses deux tours jumelles, 'if ainsi que le phare, massive construction, rrt. s point extrême que l'on peut découvrir. e A droite de Rykenhoek, fortement en re-trait, se distinguent d'autos de nos posi- - twns précédées de plusieurs postes d'écoute r et d'un réseau très dense de fils de fer bar- ra t belés. Ci 3 Plusieurs fois, les Allemands ont essayé 'B1 3 d'enlever l'un ou l'autre de ces postes. :r) Toutes leui-s tentaitvès, qui leur ont coûté p" -4 beaucoup de monde, ont été infructueuses. Le poste d'écoute le plus rapproché de la ferme Ter Stille a dernièrement été l'objet d'une attaque. Le petit poste qui te gtfi'du.it. attaqué par toute une compagnie qui s'a- m [ vançait en jetant des grenades, dut battre en retraite, après un combat qui alla jusqu'au corps à corps. Le sergent qui le corn- ™' e mandait fut grièvement blessé dès le début de l'action. Il refusa de se faire évacuer, rn encouragea ses hommes jusqu'au dernier .If ,x moment et leur passa des munitions. é i A peine les Allemands avaient-ils pris re" : possession du poste et y avaient-ils établi line garnison que la contre-attaque belge G |se déclanchait. Le lieutenant M... avec son ?" ipeloton, s'élança d'un seul bond des tran-chées jusqu'au poste. Devant cette attaque irr énergique les Allemands fâchèrent pied « Quelques hommes résistent. En un clin . d œil ils sont mis hors de combat. En quelques minutes, le poste est redevenu beige . Les plus acharnés de nos. hommes étai-j: probablement ceux-là même qui avaient a j battre en retraite. Parmi eux, les. soldat.'-. De N... et P..., ce dernier blessé, se distin guèrent particulièrement. Le grenadier C. qui pour la première fois lançait ses projec- t c tilcs, le fit avec un sang-froid et une préci- ic j sion remarquables. Nos hommes y allaient w . comme à l'exercice. j Bref, les Boches furent obligés de fuir, ve abandonnant une douzaine de cadavres e' ; ayant eu, d'après les dires d'un prisonnier. »'■ . plus de quarante blessés, alors que, de notrr -fi . côté, nous n'avions, outre le sergent prison-. nier, n-ue trois ou quatre blessés. Les oada -o ; vres restés à proximité du poste d'écoute, 'e , dont celui d'un feldwebel, furent'enlevés par m . nos hommes. D'antres par les Allemands, e 1 Deux corps restent encore entre les deux <o . lignes. 50 'Chasser l'ennemi no suffisait pas à ces le braves : il leur fallait, en souvenir, l'un ou l'autre objet d'équipement, pris à l'ennemi, LI ' malgré l'interdiction qui est faite de conserver det trophées de ce genre. Un des so!-' diats. nommé L.... guignait spécialement ' une casquette ronde tombée entre les lignes - Au péril de sa vie, il réussit à mettre ii tic main dessus et à la ramener dans les lignes, co l;e lendemain, quand le colonel du régi- m< . ment passa en revue le peloton qui avait si di; : bien travaillé la nuit, en homme manquait na ■ à l'appel C'était L... On finit par le découvrir à proximité. Interrogé sur les motifs de son absence, le èU brave soldat, qui avait chargé la veille bit ce! Allemands avec le plus beau sarig-froiti., répondit : — J'ai pas osé venir devant, le colonel, à cause de la coscpiette. n aurait pu me la -, prendre. S A.. MATAGNE, U [ipisnliïiÉ ! il sois sir;» Lifo- 1)0^—— 3. Ergotage et mauvaise foi lies ^ Le texte fie réponse de l'Allemagne à la' note américaine vient d'être livré à la publi-cité. Il est bien tel qu'on pouvait s'y atten-roit dise: l'AFiemagne cherche à gagner du temps. Dju„ La protestation américaine avait çomrne ■jjji point de déifiart le torpillage récent du « Sus-' sex n. Que les Allemands soient coupables iroii ce c'est ce dont personne ne don- 0 'te à Washington ; la note américaine énu-„ mécait des preuves de leur culpabilité, mais ch" " non point toutes, gardant sans doute en ré-" serve pour une polém'jue ultérieure te plus '1 décisive. ® ; L'Allemagns met â profit se répit pour ■ïïf nier. Elle doit, dit-c , étudier encore oer-tains pointe d'une importance décisive. ode- <"'ês' Ia manva^se f°'-[uis. « mes * " tfnt Poui' ce qui est <*e la conduite géjrârale de la guerre sous-marine, l'AIlemiagne con-une concession, à une condition. La '®,*'s concession, la voici : der- Pènt „ Conformément aux principes pénéranx ■H1.1'6 de la visite, de la perquisition et de la dis-0Hei tinction des navires marchands, tels qu'ils ces" sont reconnus par le droit international, Ies-W dits navtees. aussi bien à l'intérieur qu'à <Ple" l'extérieur de la région déclarée zone de 'stes guerre navale, ne devront pas être coûtes une saIls avertissement, et 6a,ns que les vies hu-1 on maines soient sauvées, à moiri5 que ces nasaux vires ne tentent de s'échapper ou n'opposent bâti- ,te [a résistance. » non. T.a condition, c'est que le gouvernement Ion- britannique, sons la pesée des Etats-Unis, tom- •( observe désormais les lois de l'humanité °es respectées par toutes tes nations bt'lligé- .une. » iper- Mettons ceîte phraséologie en langage ; de ordinaire : -rAlkffnagne ne torpillera pïiîs reste .^ans avertissement, si les Etats-Unis ob- s de tiennent que la Grande-Bretagne renonce oes nu blocus. nent On avait deviné depuis îongixmps que fel -bris r-fox>nse allemande se réduirait à cela. La) îoor- mvymes.se de ne plus torpiller sans av*erfis- >it à --v^meni est illusoire ; quand un bateau aura aux -Hé cou.16 et ses passa&crs noy^s, le com- d'del- mandant du sous-marin qui a fait le maf» i-and 'wiirra toujours prAiendre <iue sa victime . eu- 'v»fusait de s1o]:<per. essavait de fuir, ou biev» Le mettait le rn.p sur lui pour VéDffrrwmer. Cela 'illas nous promet, au premier drame, tin Arh=m- des- Te de notes plus nmdigie.ux que fouis les îzoïl ^r^édenfs. L'Allemagne" pourra toujoui^s "che- ergoter. pa-issêection On ignore le cas que M. Wilson fera de stin- 'a proposition allemande. Discuter =>era't St... tomber dans un piège.: le jeu de l'Allemagne est de retarder le plus possitole la solu- iil'es, 'ion. Mais le ton de le. note allemande ne tion] manquera pas d'être remarqué : sous des Vlu-res hautaines, ce document cache une i re. -éelle déchéance. Imaginez ce qu'eût été la nosi- réponse du Kaiser avant Verdun ! îoute I*® réponse parle de proiXBitions de paix bar- faites à deux reprises par nos ennemis. C'est ta première "fois qu'on entend officiel- sav^ lement un a^ns aussi net. Retenons-le oom- stes me une preuve du véniable état auquel es! •oi'ité réduite l'Allema^e n fière de sa force ». inïU Et. maintenant, attendons la réponse de te la M- Wilson. ■»biet T-e avril, le président des RtatS-Unw dtiit adressait au gouvernement allemand cei'e s?al mise en demeure catégorique : « A moins que VAllcintisme n'annonce im-cojii- médiatement qu'elle abandonne ses mé-ébut 'horl.es d'àltaquès sous-marines actuelles 1.,,r contre les navires transportant des tyassa-•nier 1rrf ^cs marchandises, les Etals-Unis n'auront d'autre choix mie la rupture des pj.,-3 relations diplomatiques. « j'el'i'n II reste à M Wilson de dire si l.i réponse son T'i vient d'être publiée constitue bien pour I " le gouvernement, américain 1' n annonce aque immédiate » qu'il réclamait. pied. — ;— clin Le résuma da dssasîgsî li-j: it d. Id&ts LE TOUPILLAGE DU « SUSSEX » stin ' C. La note dit que le gouvernement allemand °jeç- i transmis aux autorités navales conrpéter.- réci- :es 1e dossier du « Sussex » communiqné lient par tes Etats-Unis. D'après les résultats de l'enquête, le gou- fuir. vernement allemand est enclin à admettre 's e' 'a possibilité que le navire torpillé, mentioïi- njer. i '- dans la note américaine du £0 mars, est îotre 'ffecitivemeint le « Sussex ». «on- L'Allemagne demande de différer une ado- -omimunication détaillée à ce sujet jusqu'à ïute. 'e qu'on ait pu étudier certains points d'une par mportance décisive. S'il était démontré que nds- e commandant eut tort en sifltposnnt que. jeux 'o it Sussex » était navire de guerre, le KMvernement ne manquerait pas d'en tarer ces les conséquences. n ou emi, LES SOUS-MARINS AIIFMVNDS ONT iser- l.'ORf>RE DE SF. CONFORHÎER AUX sol- REGLES DU DROIT INTERNATIONAL nent :nes. L'Allemagne réfute avec énergie rasser-e là tion américaine, non motivé* par des fairs nés. concrets, que l'incident est un exemple des régi- méthodes de destraction délibérée et sans it si discernement, des navires de tout» provenait nanee et. de toute destination par les sous- ■ marins allemands. In- L'Allemagne a prescrit, des restrictions !, le étendues dans l'usage des sous-marins et i lai cela par é#ard .pour tes neutres, bien que 12' ANNÉE. — Série nouvelle.—N* 544 Le numéro*. 10 Centimes (S CMTIMSS AD FRONTS Dimanche 7 Ma 1916

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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