Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 08 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 13 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m903953/
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i n vue n QUOTIDIEN BELGE PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sent également reçues à la Société Européenne de Publicité,'/#, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois ,rV — 7 fr. 50 par trimestrô Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays . 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Directeur : Fernand N EU RAY Les inquiétudes I du Kaiser s Le Chancelier essaie vainement de réîuter la réponse de M. Wilsc En refusant de traiter désormais av îe gouvernement impérial alleman perdu d'honneur, M. Wilson a frap] f Allemagne et Guillaume II au cœu Le Kaiser voit son trône condamné. E la prese allemndei étant devant l'é\ dence des crimes, gênée dans son ap logie, il envoie son chancelier à la re ' cousse. Par l'intermédiaire inévitab dé l'agence Wolff, nous connaissons a iourd'hui la démonstr? lion tentée y> M. Michaelis. Nous doutons que Gu laume II se félicite du factum. A la d charge d© M. Michaelis, disons oepe dant que la besogne était ingrate ent toutes et que sûrement le Kaiser n'* ignorait pas. M. Michaelis commen par une maladresse :sous prétexte > résumer les accusations américaines, condense' en quelques lignes tout ce qi le monde civilisé reproche à l'Allem grte. Acte d'accusation très bien fa trop bien fait même : le moins préver des Allemands pourra de mémoire ( ter dix preuves pour une a l'appui < chacun des griefs. Le morceau est reproduire : « Dans la note de Lansing.le gouve ïiernet allemand est caractérisé comn un gouvernement irresponsable qui, t secret, projetait la domination du mo de, gui choisit son heure pour la guerr qui exécuta soudainement et brutal ment son plan, qui resta en dehors d limites de la loi et de la vérité et q arrose le continent non seulement c sang des soldats, mais des femmes des enfants inoffensifs et de pauvr gens sans défense. » Seulement, si l'acte d'accusation e bien présenté, quelle piteuse défens« M. Michaelis répond par deux tentai yes de preuve, n'abordant que la que tion de la responsabilité de la guerr D'abord, le Kaiser aurait toujours ét depuis son avènement jusqu'aujou d'hui, le plus pacifiste et le plus scr: .puleux des monarques. Pacifiste, celui qui, à Bjorke, arr chait au Tsar, en 1904, une alliance o pensive contre la France et l'Angleterr Scrupuleux, celui qui, avant d'o donner la violation de la neutrali belge, négocia avec le même Tsar l'o cupation militaire du Danemark in puissant ,dans le but de fermer la Ba tique à la flotte anglaise? Ensuite, M. Michaelis invoque les r vélations faites tout récemment à P trogad au cours des débats du proci intenté au traître et concussionnai: Souklomlimoff. Du sérieux et de la no veauté de ces révélations on pourra j ger par cet échantillon : « M. Poinca: a été porté à la présidence de la Rép blicfue française par le parti chauvin, d cidé à une guerre de revanche, le d parti étant instigué et poussé par parti militaire russe. » Puis, au moyen de quelques mem détais des journées historiques des : et 30 juillet 1914 à Pétrograd, M. M chaelis essaie de démontrer que l'Angl terre et la France firent pression sur Tsar pour le décider à mobiliser, tand que seul Guillaume II voulait la pai: M. Michaëlis n'a pas l'air de se doter de la contradiction dont il donne spectacle : suivant les besoins de ; cause, c'est tantôt la Russie qui insi gue la France, tantôt la France q pousse la Russie à la guerre. M. Michaëlis néglige bien ente 'du, de nous expliquer l'incident du t légramme raconté par-M. Gérard, l'a cien ambassadeur américain à Berlin on se souvient de cette affaire : Vieni était d'accord en fait, avec Paris, Lo dres et Pétrograd, au sujet du règl ment du conflit austro-serbe. Les a versaires l'ignoraient mais Berlin se; connaissait l'accord. Le télégramme q le 30 juillet eût informé l'Angleterre donc évité la catastrophe, ne fut jama jenvoyé. M. Michaëlis cite — sur Ce point il e exact — les efforts faits par' le Ts; pour le maintien de la paix. Seulemer le malheureux, il ne voit pas qu'il co firme ainsi les reproches faits à l'Ail inagne : tout le monde craignait guerre, sauf l'Allemagne ! Pas un mot non plus du conseil < Potsdam, où le 5 juillet la guerre f décidée. Mais on n'opblie pas d'inv quer 1 alibi que s'est préparé le Kais> en excursionnant en yacht à fin juill 1914, tout en passant sous silence l'a seïice de P&rJs du président Poincaré la même date. Tout cela est de bk médiocre qualité. — p. -'VV^/t/y ■ - — - Lire en Quatrième page : LA VIE MILITAIRE La question des permissions ; Des compétences... On nous demande.,, ; Dans Poperinghe l'invincible $ ; AUX FRONTS OC Ses avilis Icljes litraiiieit les les Irancte ailœsies n c Pendant les journées des G et 7 septem■ jjn [ Ire, la lutte d'artillerie a été assez vive n -, „ ^ dans les régions de Ramscapelle et de ' , Dixmude et a conservé son caractère liabi- ^ ' • tuel d'intensité sur le restant du, front. '> L'ennemi a continué à bombarder nos com- . ' <■- munications et à lancer des obus as- V, " 1- phyxiants à l'ouest de Ramscapelle. Pen- flanl' dant les deux dernières nuits, des com- n q bats de patrouilles dont l'issue nous a été Oo/,ral L. favorable, ont eu lieu au Nord de Rille. v0(, r Malgré le temps défavorable notre avia- , * tion u exécuté de nombreux vois et a mi- .. . traille les tranchées allemandes entre ■- Schoorbakke et Dixmude, Ypres e ro-r»* I AU FRONT ITALIEN «g» vette. ^ Officiel. Rome, 7 septembre. moins Ail nord-est de Gorizia, bien que subis- ^autrc' " sant depuis quelques jours des pertes très c, e îf J' élevées, l'ennemi oppose une résistance baraei II désespérée à notre pression qui continue Le 1- énergiquement. jou-rnt e Pendant la journée d'hier, nous avons activit à capturé 3 officiers et 201 hommes de trou- dents, ves. ments Sur le Çarso, des actions de détail et des cent l ■- bombardements intenses ont fait suite aux Deux e combats acharnés des jours précédents. ont ét ^ Nos avions ont semé à -plusieurs reprises train t. la destruction et le désordre sur les batte- très n ■' ries ennemies du bois de Panovi et de Pa-■> novizza dans la Selva de Tarnova et sur l'arrière des lignes ennemies du Carso non i LES AUTRICHIENS RECONNAISSENT HO u L'ACHARNEMENT DE LA BATAILLE ET L'EFFIiSAGITE DES BOMBAR-s DEMENTS AÉRIENS Genève, 7 septembre. Sur + Le communiqué autrichien s'exprime f' , comme suit : a&iue 1 r n Le mont San Gabriele est de nouveau, nT''Çl(> depuis les premières heures de la journée ? T7. d'hier, le centre d'une bataille qui'atteint ? 'r* ' la plus grande violence. L'ennemi s'est > lancé à maintes reprises à l'assaut de la " cime du mont qui plusieurs fois est tombée Troi • en sa possession pour être reconquise peu dans ; de temps après par notre glorieuse infan- ja su^ . terie. Le combat, soutenu de part et d'au- a'vvar\ . tre avec la plus grande opiniâtreté, se con- ^ésem 9 tinue d'heure en heure avec une violence ' non diminuée. Dan • Trieste a encore été attaquée par deux escadi ° fois par les aviateurs italiens. projec Depuis la nuit du 3 au 4 septembre, un quatoi - assez grand nombre d'avions ennemis ont - jeté sur Pola environ 100 bombes qui ont '• causé quelques dégâts aux propriétés pri- Aua . vées dans la ville. En dehors de la ville, un la joi petit dépôt de paille a été incendié. Les montr établissements militaires ont subi des dé- notam s ç/âts matériels sans importance. Il n'y a Cham\ ^ pas de pertes humaines à déplorer. sur le. ■ LÀ PRESSE ALLEMANDE Co. t ET LA d ' ÎIESIIOH DE U MM SB tSltHSW Une 8 On - La presse allemande continue à discuter Q^ror la question de la dissolution du mardi 2 Reichstag. ie La « Gazette de la Croix » réclame qui hi bruyamment la dissolution. La situation Unis „ politique est un nœud gordien que l'épée; mesui d'un Hindenburg peut trancher, mais que l'Amé 1 le chancelier peut résoudre à moins de effect\ " frais en dispersant le Reichstag actuel. neme'l 1 Les dépiutiés ont mis le feu à la maison, jjn^s qu'on chasse les incendiaires. au Devant cette hardiesse et devant cette !- menace, le « Vorwaerts » fait assez triste figure. Il se contente de répéter que la so- : cial-dîmoeratie décline toute responsatoi- B ICî e lité pour las conséquences que peut avoir une décision de ce genre. Somme toute, il se .réjouira de nouvelles élections, mais g, avec bien peu. d'entrain . ^ ^ 'j Un journal du centre, le « Bayerischer S£0 • Kuxrier », représente dans ce débat l'opi- lieu. L , nion modérée. Ces bruits de dissolution l'Allen 1 dont on se préoccuipe même dans certains payS ; s milieuk touchant de près au gouvernement hagen inquiètent fort d'organe catholique bava- o-ne t rois Au fond, fait-il remarquer, on a beau °"seul r faire des pronostics sur les résultats des et ; futures -élections, personne ne sait ce <iélé°-u '' qu'elles seraient ; elles seraient peut-être repris ; assez différentes de ce qu'escomptent les merw, partisans les plus bruyants de l'idée, à que ja a savoir les pangerrnanistes et les socialis- verte' tes 6 Et le « Bayerischer Kurrier » s'empresse t de prêcher lë calme. « Qu'on se méfiie ! la p 1- question n'est pas si simple : toute l'affaire y 6SD r ne se réduit pas à une passe d'armes " t, entre pangerrnanistes et amis de la paix : elle pourrait prendre bientôt d'autires for Amt L" mes et les chosse du gouvernement po^lr- dit ter raient se développer dans des conditions pi'inci, 1 inattendues. » Que le « Vorwaerts ». en terdan particulier, prenne garde, qu'il se souvien- après ■ ne de 1907 et qu'il songe aux ennemis qu'il On 1 compte dans le parti même qu'il repré- doeum sente. » aprvici Les hésitations du « Vorwaerts », la « He grande incertitude que trahissent les con- étrang sidérations du « Bayerischer Kurrier » verte ; igontrent combien les partis allemands de Quel la majorité sont peu sûrs au fond de leurs leimen électeurs et combien ils se méfient des in- « He fluenc.es qui peuvent à tout moment les plaire rallier à la, politique impérialiste., j.d'espi< OCCIDENTAUX Us irifiiiiipes recsleet s ai oori de frczeibers Après-midi. Un de nos détachements a attaqué, cette § ; nuit, un poste ennemi à l'ouest de Quéant, et ramené une mitrailleuse, j f Des coups de main allemands ont été en- ? tièrement repoussés près de Lens et au s"_ nord-est d'Armentières. a n_ L'ennemi a contre-attaqué, avec vigueur, e dans la soirée, les positions enlevées par i] .. nous au nord de Frezenberg, au cours des S opérations de détail signalées hier. Nos détachements ont dû se replier^syr „ a: noir, ligne. q re Activité de l'artillerie allemande, au cours de la nuit, vers Lens et la route 11 Ypres-Menin. P 22 heures h Sur le front de Lens, nous avons fait légèrement progresser nos lignes d'avant- P postes à Avion et à l'Est d'Éleu-dit-Leau- il vette. L'artillerie allemande a montré p moins d'activité au cours de la journée t< j. sauf à La Basse Ville et à l'Est et au Nord n ïs de Messine, où nos positions ont été bom-,e bardées. ^ te Le mauvais temps a entraîné dans la journée du 6, une diminution de la grande ^ is activité aérienne des deux jours précé- , u- dents. Un certain nombre de bombarde- 1 ments ont été toutefois exécutés et plus de n is cent bombes jetées sur divers objectifs, ix Deux aéroplanes et un ballon allemands q ont été abttus et deux autres avions con- a '.s traints d'atterrir désemparés. Un des nô- n e- très n'est pas rentré. a ■** u "i m. 1 « ■ AU FRONT FRANÇAIS h ir 14 heures. ai Sur le front de l'Aisne, nous avons re- o' poussé tin coup de main ennemi au wd l£ ie d'Aillés. S t La lutte d'artillerie a pris une assez à 5g grande intensité au cours de la nuit dans t£ ' t la région de Souain et sur les deux rives st de la Meuse. a la Aviation If 'e Trois avions ennemis ont été abattus s u dans les journées des 5 et G septembre, à & la suite de combats aériens : douze autres e appareils ont été contraints d'atterrir g ^ désemparés. q Dans la nuit du 5 au G septembre, nos v :a. escadrilles ont lancé onze cents kilos de b projectiles sur la gare de l'hionville et n n quatorze cents kilos sur celle de Woippy. (j i 23 heures. c i- Aucune action d'infanterie au cours de n la journée. Les deux artdleries se sont - is montrées actives, en divers points du, front, 0 é- notamment à l'Est de YauxwUlon, en r a Champagne, dans la région des Monts et ti sur les deux rives de la Meuse. L Contre les manœuvres - de paix allemande 1 tQ . { Une déclaration de M. Lansing | !r On mande de New-York au Daily Chronicle que M. Lansing a déclaré mardi : Le peuple allemand peut faire tout ce ie qui lui plaît, le gouvernement des Etats- n Unis sera en situation de lui dicter les ' se mesures qu'il doit prendre. Toutefois, '■e l'Amérique sera juge des changements '.e effectués dans la forme de s an gouver- c. *■ nement et s'ils sont tels que les Etats- p ' ' Unis puissent accorder leur confiance au gouvernement allemand. d Le _____ www — I LES ÉCHECS DE STOCKHOLM f Stockholm, 7 septembre.— La conférence b des Zimmerwaldiens qui avait été organi- !.r sée ici pour le 3 septembre, n'i pu avoir C lieu. Les seules nations représentées étaient c n l'Allemagne, la Russie, la Roumanie et les ^ 15 Pays Scandinaves. Haase, Ledebour, Stat- f 14 hagen et Dunker représentaient l'AlI.ama-gne.II Seuls, les partis minoritaires de Russie a 's et des pays scandina^es avaient envové ?les p Ie délégués. Cependant, malgré l'absence des r-s représentants des autres nations, les Zitu- 5 -,s merwaldiens ont échangé leurs vues, sans 0 a que la conférence ait été officiellement eu- f s* verte. — (Radio.) t» vu. . ■ VI/IWV ! e L'espionnage allemand en Hollande r Amterdam, 6 septembre. — « Het Volk » î r- dit tenir de source digne de foi, qu'un des is principaux détectives de la police de Rot-n terdam a été suspendu de ses fonctions i- après une sérieuse enquête, il On aurait trouvé dans son pupitre des a é- documents établissant qu'il appartient au q. service allemand d'espionnage. / a « Het Volk » dit que les rumeurs les plus ? i- étranges circulent au sujet de cette décou- f » verte sensationnelle. ' Le Quelques autres inspecteurs seraient éga- 6 rs Leirnemt impliqués dans cette affaire, i- « Het Voik » réclame un châtiment exem- ' as plaire des coupables au cas où le crime. c iI'ao r\~i Annonri cnTirt if «f n kli f LA GUERRE VUE DE LONDRES Stockholm CoïreSDiOndance particulière du « XXe Siècle ») Londres, 5 septembre 1917. " Je vous disais, lors de mon dernier .,. article sur le voyage des socialistes an-M l' glais à Stockholm, qu'ii fallait s'atten- cette dre à de l'inattendu. lêant, L'inattendu — à la vérité prévu depuis té en rïePuis plusieurs jours —• s'est produit. eet aû La décision est prise : le parti ouvrier anglais n'enverra pas de représentants à jueur, cette conférence essentiellement « made ■s par in Germany », bien qu'organisée en rs des Scandinavie. On se rappelle les trois étapes par les-quelles a passé la question. Réunion du congrès du Labour Party : l'route une Srosse majorité emporte un vote de participation à la conférence de Stock-•res. holm. ait lé- Huit jours après, réunion des princi-ivant- pales associations ouvrières — les plus Le'au- importantes de celles-ci ayant également lontré participé à la précédente : la majorité i urnée tombe de sept cent mille à quelques . Nord milliers de voix. bom~ Lundi, enfin, congrès des Trade-Ujiions à BlackpooJ, et hier, mardi, à ins la ia presque unanimité de trois millions rande votants, Stockholm fut enterré « pour >arde toujours », sous les plus belles fleurs du lus d'e monde. ectifs. Tout le monde se rend bien compte nands que ces fleurs étaient inévitables : une i con- assemblée, pas plus qu'un individu, »s nô- n'aime a dire noir aujourd'hui après i j| avoir dit blanc hier, sans avoir au moins un prétexte pour expliquer sa volte-face. Et les prétextes n'ont pas manqué. SO La décision prise par le congrès de Blackpool fait la part large à toutes les explications de volte-face : la réunion internationale serait utile, mais ne peut res. actuellement avoir d'effet. Actuellement: ns re- c'est la le mot magique qui a déclanché u la décision. Il ne peut être question de Stockholm maintenant. On y reviendra assez à Pâques ou plus tard, beaucoup plus dans tard ! rives La vérité, c'est que le solide bon sens anglais a repris le dessus sur toutes les fadaises dont quelques pacifistes, battus surpris eux-mêmes" de leurs succès, b re, à avaient rebattu les oreilles et farci le -mires cerveau des ouvriers. Quelques paroles iterrir généreuses? des adjurations pathétiques du Soviet avaient suffi pour eni-?, nos vrer une foule essentiellement aocessi-]ôs de ble aux idéalismes simples. Le dégrise-lle et ment ne s'est pas fait'longtemps atten-oippy- dre — et, le jour même où se tenait le congrès, la prise de Riga montrait où conduisent les théories du « Soviet ». tri- de Stockholm est dès maintenant con-'front damné. Les Belges de l'intérieur ont n en rejeté avec une magnifique indignation n'ts et toute participation à l'entreprise néfaste. Les Anglais viennent de répondre à leur appel. Je pense qu'on peut être assuré que tous les autres Alliés suivront. ' GUTT. rFfîS " LA CRISE MINISTÉRIELLE EM FRANCE C'est toit lsTaMiet Rilot Daily ■ • -a w « ■ ■ 6d-é p est démissionnaire out ce * e^'ies Les présidents des^ Chambres 'efois, sont rappelés à Paris ments Les min.is.tres français se sont réunis en mver- conseiI vendredi matin à l'Elysée, sous la Etats- présidence de M. Raymond Poincaré. fiance La séance a été consacrée à l'expédition des affaires courantes. A l'issue du conseil des ministres a été tenu un conseil de cabinet sous la présidence de M. Ribot. I fnj Après examen de la situation, les minis-très ont décidé à l'unanimité de remettre leur démission au président de la Répu- ji'pt!i"p blique * , . i M. Poincaré a prié M. le président du nvâir Conseil de ne lui remettre sa démission et +ni,nt celle du cabinet que le jour où les prési- p+ 1p= dents des Chambres seront de retour a Stat Paris et où il pourra procéder aux consul- " tations nécessaires, iii-jna.- Antonin Dubost et Paul Deschanel, , absents de Paris, ont été rappelés par dé- i i 6 pêche. On pense qu'ils seront de retour sa- ; "fe;S raedi ou dimanche au plus tard, tfans ces 'e . s conditions les consultations seraient rapi- ! ^iru" dement menées et l'on croit que si le pré- . sans sident de la République confie à M. Ribot nt cu' ]e soin de former le nouveau ministère, la période de transition sera très courte, """" , i - —VYVVVV ■ ' ■ — We L'ALLEMAGNE foik,» ferait pression sur îa Hollande m des îtpot" New-York, 7 septembre, cuonsj ^ bruit court ici, dans les milieux ■e des diplomatiques, que l'Allemagne ferait nt au presion sur la Hollande pour obtenir l'autorisation de faire passer des sous-s plus marins dans les eaux de l'Escaut, de lécou- faç0n à s'assurer ainsi l'accès du port (V A-TIV €Ts « "t é&a" Le gouvernement allemand promet-„em. trait d'autre part, pour après la guerre, crime des facilités commerciales en échange de certains privilèges. (Radio.) L'échec des manœuvres aktivistes centre le patrietisme flamand er Le gouvernement doit, par des mesures énergiques, aider la résistance de nos compatriotes lis Trois missionnaires « aklivistcs » dans nu ci La photographie reproduite ci-dessus a été pire de gauche à droite : Raphaël Verhulst, le H .uquste .Borms et le fonctionnaire des chemins Le chancelier Michaëlis vient de faire Li i voyage de cinq jours en Relgique et au men ont occidental. L'agence Wolff a publié pas ir le bref séjour du chancelier à Bruxel- meu s deux dépêches où elle signale avec in- maii stance l'audience accordée par ie chef nuls i gouvernement allemand aux membres, uurs i Conseil de Flandre. Le? sept traîtres Sait îi s'étaient jadis rëndus à Berlin pour beav ésenter leurs hommages à Bethmann- sa r ollweg' ont tenu à assurer son successeur Niei i leur concours dévoué. Ils l'ont fait dans Tint ie longue harangue, nous apprend la sults rankfurter Zeitung qui ajoute que « le liqui îancelier s'est référé dans sa réponse la b ix déclarations faites par son prédéCes- jet, :ur au même Conseil çles Flandres lors man i la visite des délégués à Berlin le 3 mars Prir :rnier et a affirmé que rien n'est changé ms la politique du gouvernement aile- LE iand à l'égard des Flandres. » O LES EXPLOITS DES TRAITRES EN <>J BELGIQUE ET DANS LES GAMPS ^s DE PRISONNIERS cb?< qu a Le satisfecit donné par le ministre du les ; aiser aux sept traîtres semble assez resc ■oid. Ces misérables ont cependant fait que iut ce qu'ils pouvaient depuis leur retour men 3 Berlin pour réaliser le beau programme viev 3 division et de germanisation dont ils de s valent fait espérer à leurs maîtres la les compte réalisation. bou: L'a séparation administrative n'a pas eu trar s colaborateurs plus • dévoués que ces neir ens qui y ont, pour la, plupart, trouvé des seil rébendes que n'auraient jamais méritées pai} ur valeur* personnelle. Ils se -sont -effor- tion is'de leur mieux de recruter-des élèves à pars sur fameuses université boche • de Gand. ianc s ' ont secondé de toutes • leurs forces la L; ropagande accomplie par les Boches par- prei û'ies soldats 'flamands prisonniers en men llêm&gne *et'le1 document-photographique une jprodùit en tête de cet article en dit long sept ir leur activité. qu'i Cette photographie a été prise au camp gou llemand de Gœttingen au cours d'une vi- dan .te qu'y ont faite, les 20, 21 et 22 mai der- lent iers, le- professeur Auguste Borms d'An- « n ers, le poète Raphaël Verhulst qui signe de < Luc » dans le Vlaamsche Nieuws et un g-én ommé Rosseeuw, de Berchem, fonction- pou aire de l'administration des chemins de >r. Ces individus étaient venus au camp le our y exciter les prisonniers contre le ouvernement belge. On les voit, sur la hotographie ci-dessus, en conférence cor- iale avec le Herr Doktor Prefessor Karl C; tauge, de l'université de Gottingen. Herr exp, ►oktor est un des intellectuels boches qui les ravaillent, sous le patronage du gouver- leui ement du Kaiser, à répandre parmi les mer risonniers flamands les doctrines « akii- con istes )). C'est dans un des journaux qu'ils mai uhlient à cet effet, Onze Taal qu'a été re- ven ■réduit, le 30 juin 1917, avec les plus con randes louanges; l'article qui a valu à pou abbé Van der Meulen les mesures de ri- 'Si ueur que nous avons signalées l'autre mai Dur. PJ? idée INE INTERVENTION ENERGIQUE DU qua CARDINAL MERCIER. — LA COLERE intr DES TRAITRES a ut: . . . . fonx Deux autres prêtres, ceux-ci apparte- iui ant au diocèse de Malines, avaient voulu c lire leur partie dans cette misérable Le- env ogne. Dans un document publié récem- ' c lent en Hollande, l'abbé Bruynseels, dé- réu, 5gué du cardinal Mercier, nous a appris ver, ne « ces deux jeunes prêtres activistes con nt déserté leur poste sans en avoir de- xandé la permission à leur évêqite et Qn xercent actuellement leur ministère à ^ar l'otlinqen. » M. l'abbé Bruynseels ajou- bar ait que ces deux prêtres, que le gouver- vac ement allemand a accueillis avec empres- ement alors qu'il avait, repoussé tous les g] nêtres flamands envoyés comme aumô-liers dans les camps, ont été frappés de uspense. A cette occasion, le cardinal L iercier a rappelé à son clergé — nous ci- nur ons toujours l'abbé Bruynseels — « l'obli- d'êt 'ation en conscience de ne rien faire qui forj ontribue directement et immédiatement i la rupture de notre unité nationalç au L irofit de l'ennemi occupant. » 1er, i camp allemand de prisonniers beiges prise au camp de Gœttingen j elle-mon-s Herr Doktor Karl Staug.e, le professeur, ins de fer Rosseeuw. La colère (les traîtres s'est naturelle-lent manifestée avec violence. N'ont-ils as été jusqu'à vouloir appliquer leur fa-leuse séparation administrative au dg-laine religieux et jusqu'à prétendre ex> ulser le cardinal Mercier de Malines ? II oirsit fallu, pour cela la eaaKQlieité- dy. .aint-Siège et on a bien dû renoncer à ce eau' rêve. Le professeur Borms a exhalé a rage impuissante dans les Vlaamsche lieuws où il ne craignit pas d'invoquer intérêt religieux (n° du 22 juin) pour in-ulter le cardinal. Est-ce aussi ce catho ique modèle qui paya de quelques marks i bande de voyous qui s'en alla le 21 juil-et, le lion de Flandre à la boutonnière, manifester devant Sainte Gudule contre le 'rimât de Belgique acclamé par la fqule ? LE CONSEIL DES FLANDRES PARLE DE DESTITUER LE ROI ALBERT!... On le retrouve en tout cas dans toutes es manifestations de la propagande bo-he, toujours plus fiévreuse» à mesure n'approche l'heure de l'échéance. Toutes es feuilles embochées sont appelées à la escousse. Il y a quelques jours, la Belgique des frères Hutt et Moressée a com-nencé la publication d'une série d'inter-riews où René Declercq et quelques-lin» le ses complices profèrent les excitations es plus criminelles et les âneries les plus louffonnes. René De Clercq fait prévoir ranquillement la destitution du g'ouver-lement belge et du roi Albert par le Côn-eil des Flandres et la conclusion d'une >aix séparée et il préconise « la sépara-ion politique de la Belgique comme pré->aration à la constitution d'un Etat néer-andais englobant les Flandres. » !... ' Le Conseil des Flandres, de son côté* )rend carrément la place du gouverne-nent- belge et envoie au Souverain Pontife ine réDonse à sa note sur la paix ! Ses ept fantoches déclarent solennellement lu'ils approuvent le Pape, mais que le. gouvernement belge manque d'indépen-lamce pour traiter de la paix et ils appel-ent de leurs vœux une paix qui n'implique i ni haine, ni vengeance, ni humiliation le qui que ce soit, mais une réconeiliatiohr générale et une fin de la guerre honorable jour tous les peuples. » !... -E FOUR DE L'UNIVERSITE DE GANtt ET DE LA SEPARATION ADMINISTRATIVE| Comment, après tant et de si bruyants iXploits, le chancelier n'a-t-il pas accueilli es sept traîtres avec plus d'effusion ? S'il eur a prodigué des félicitations et des re- [ nercîments. ce sera l'affaire d'un nouveau îommuniqUé Wolff de nous l'apprendre, nais il n'est, pas impossible que le gouvernement allemand ait fini par se rsndre ;ompte que, malgré tout, il n'en a pas DOUr ses 30 deniers. 'Sans doute, Gand a son université fla-nande. mais- cette université a plus da professeurs que d'élèves et on aura une dée suffisante dçs uns et des autres, i juand on saura que le dernier «"savant » I .ntroduit dans le corps académique n'est mtre que le fameux Raymond Kimpe, f 'onctionnaire des ponts et chaussées connu ,ui aussi pàr un pèlerinage au Reichstag ît que toute la province du Limbourg n'ar envoyé à Gand que TROIS élèyes. Certes, la séparation administrative a éussi à désorganiser notre machine gou-, yernementale, mais elle n'a obtenu que le concours de gens tarés qui suffiraient â la léconsidérer aux yeux du public belge, j r>n a déjà signalé les états de. services édifiants de quelques-uns des individus bom- ; lardés par les Boches aux postes laissés vacants par les fonctionnaires patriotes. UN FONCTIONNAIRE MODELE A LA MANIERE BOCHE j La Libre Belgique a publié dans son J numéro du 1G juillet une note qui méritai d'être versée au dossier de la grande réforme allemande : Louis Van Geenhuysen, né à Anvers le-, 1" juin 1879, domicilié 310, avenue Rogier,,, TROISIEME ANNEE, — Na 1050 U© ISTu-méaro : lO centimes 'ïB SAMEDT, 8 SEPTEMBRE "19F?v ' i"" ■ i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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