Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 07 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pr7mp4wx5z/
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TROISIEME ANNEE. — N° 1049 LiO Numéro : ÎO centimes VENDREDI, Y SEPTEMBRE PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone : Central 33-04 __ PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE ' 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 6<S Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre . • 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY La note pontificale et la Belgique Fâcheux errements Notre correspondant de Rome nous télégraphie, le 5 septembre, le résumé ci-kîesous d'un article publié le jour mê-«ne par le Corriere d'Italia : « Le « Messagero - » ayant répondu au 'w >Gorriere d'Italia » en publiant plusieurs textes du « XXe Siècle », 1-e.« Corriere » dit <çue l'attitude du « XX0 Siècle », qu'il peut Bfpprécier en connaissance de cause, ne ïéfpond pas complètement à celle de la majorité des catholiques belges; il ajoute que Je <( XX' siècle », en ces derniers temps, s'isola toujours davantage et que, de plus, le gouvernement belge n'a pas trop eu à «e-louer de sa conduite. » Encore un peu, le XX' Siècle serait ^retranché de la communauté catholique par le Corriere d'Italia : Le XX" Siècle portera allègrement, isutril le dire? cete espèce d'excommunication qui, heureusement, n'a rien de majeur... Sans compter que le Corriere d'Italia n'a aucun titre à décerner à qui que ce soit des certificats d'orthodoxie ou des brevets d'hérésie, le temps n'est pas éloigné où un nombre considérable de catholiques italiens, le traitant à peu près comme il nous traite aujourd'hui, lui déniaient le droit de s'intituler catholique: Cela n'a pas empêché notre confrère — et nous nous permettons de l'en féliciter — d'obtenir depuis lors, de la générosité •catholique, des secours mérités par ses efforts plus que par ses succès... Qu'il se méfie des Belges qui, presque] uniquement soucieux d'exploiter dans des fins de politique intérieure l'attachement de notre peuple à la religion catholique, s'en iraient promener à Rome, depuis les bureaux du Corriere jusqu'aux Portes de bronze, toutes sortes d'insinuations, voire de calomnies, à "notre adresse. Le XX" Siècle se flatte de servir aussi efficacement la cause religieuse que la patrie martyrisée. Tant pis pour les Belges et les Romains qui ne le comprendraient pas. La religion catholique n'aura pas de plus dangereux ennemis, dans notre pays', après la guerre, que ces aveugles obstinés, que ces politiciens impénitents. On dirait à les entendre, parole d'honneur, que le Christ est descendu du Ciel pour leur permettre de faire régner leurs factions sur la terre. Quant au fond du débat, que le Corriere d'Italia attende donc, avant d'accuser le XX' Siècle d'être en contradiction avec tles catholiques et le gouvernement belges, de connaître la réponse dé notre gouvernement au message du Saint-Siège.,On saura alors qui, de lui ou de nous, a de son côté la vérité et la raison. . Un désaveu du Saint-Siège aux manœuvres pacifistes L'« Osservatore Romano » a publié dans Bon numéro du 4 septembre et sous la forme accoutumée des communications officielles de la Secrétairerie d'Etat la note suivante : « Le Saint Sièg-ï a constaté avec douleur que certains journaux, aussi bien à l'étranger qu'en Italie, ont donné des interprétations injustifiées et excessives à l'arme] lancé le 10 août aux chefs des peuples Belligérants; il a trouvé particulièrement déplorable un article paru dans le « Corriere del Friuli » sous le titre : « La réponse aux tranchées ». Pour infliger publiquement un blâme à de semblables interprétations, et en tenant compte-aussi des sentiments de regrets <pii lui ont été exprimés en toute sollicitude par l'autorité ecclésiastique locale, Sa Sainteté a ordonné qu'indépendamment de quelques autres mesures analogues, le journal .précité soit suspendu jusqu'à nouvel ordre. » Le « Corriere del Friouli », qui avait d'ailleurs été frappé par l'autorité militaire italienne d'une suspension de quinze icurs, se publiait à Udine. A Bologne, deux autres journaux catholiques italiens se sont distingués de la même façon : l'hebdomadaire « Mulo » et la bimensuelle « Altra Campana ». Ces journaux ont fait une campagne odieuse contre les Alliés et pour une paix immédiate, et on les a répandus à des milliers d'exemplaires. — •vwvw LE REHAHtEKElT MINISTÉRIEL en France On pense généralement que c'est demain que le président du Conseil remettra à M. Poincaré la démission collective du Cabinet. On croit que la plupart des choix de M. iRibot pour les portefeuilles devenus vacants sont des à présent arrêtes. Le bruit court qu en dehors de M. A. Thomas qui conserverait les munitions, il ferait appel à d'autres socialistes. — Le député français Deléglisse, qui représentait une circonscription de Ja Savoie, est nnort à Paris. LA RÉPONSE DES CATHOLIQUES ALLEMANDS AU PAPE Ils veulent conserver la Belgique On se rappell-e qu'à la fin de juillet, M. Asquith parlant à la Chambra des Communes à propos d'une motion pacifiste du clan Ramsay Macdonald et Cie, demanda si l'Allemagne, était prête non seulement à évacuer la Belgique et à lui accorder des réparations-, mais aussi à la restaurer dans son indépendance absolue sans aucune restriction.— Pourquoi, interrompit le député pacifiste Snowden, ne pose-t-on pas la question à l'Allemagne ? — Je la pose en ce moment, riposta M. Asquith en soulignant ses paroles. Je voudrais connaître la réponse de l'Allemagne à cette question. Je la lui adresse à présent autant que je suis en mesure de le faire. En rappelant ces faits d'après le Manchester Guardian dans la dernière livraison des Annales de Prusse, le professeur Hans Delbruck en souligne la signification : Les « Daily News », écrit le professeur allemand, appelèrent la question d'Asquith la pierre fondamentale de la paix, le correspondant de 1' n Algemeeh Handelsblad » télégraphia de Londres que jamais Asquith n'avait parlé avec une plus grande autorité. Jusqu'à aujourd'hui Herr Dr. Michaelis n'a pas donné de réponse. Il n'est pas difficile de deviner les motifs de ce silence quand on voit l'âpreté avec laquelle de nombreux journaux et orateurs allemands ont continué depuis un mois à réclamer l'asservissement de la Belgique. Voici cornèrent la catholique Augsbur-ç/er Postzeitung vient de s'exprimer à ce propos : L'attitude de l'opposition en Belgique montre clairement qu'on n'arrive à rien ■par la bonté (!) que si nous renonçons à la force et ne tenons pas la Belgique dans nos mains de fer, nous n'aurons jamais de voisin, loyal (!!) et que toute la politique due nous avons suivie pendant l'occupation aura, au contraire, comme conséquence que les Belges nous en voudront toujours. IL FAUT DONC QUE CE PAYS RESTE EN NOTRE POUVOIR MILITAIREMENT ET ECONOMIQUEMENT, ET IL FAUT TROUVER DES MOYENS QUI CORRESPONDENT A CETTE NECESSITE. Il y a quelques mois, M. Spahn exigeait au nom du Centre que la Belgique restât sous la dépendance politique, économique et militaire. L'Augsburger Postzeitung borne aujourd'hui ses prétentions à une vassalité militaire et économique et elle demande qu'on cherche la formule. Attendons-nous à la voir surgir un de ces jours sous un patronage plus officiel . . WWW ■ I ■ NOUVEAU PARTAGE Charles Ier *roi de Pologne11 Berne, 6 éeptembre. D'après l'agence polonaise, organe officieux du gouvernement autrichien, l'empereur d'Autriche prendrait un décret unissant la Pologne russe à son empire. Il serait le roi de ce nouveau royaume de Pologne. Ou considère que ce changeaient dans la politique de l'Autriche à l'égard de la Pologne a été dicté par l'échec des tei#a-tives faites en vuie de créer une armée po lonaise combattant pour les Empires centraux. Ce serait pour se venger des difficultés rencontrées à cette occasion que l'Allemagne et l'Autriche auraient maintenant résolu d'établir un nouveau partage de la Pologne. L'Allemagne prendrait la partie de la Pologne russe dont elle a besoin « pour rectifier ses frontières stratégiques ». Ce territoire comprendrait à peu près le dixième de la Pologne russe. Le reste serait annexé à l'Autriche. L'empereur Charles promulguerait alors un décret unissant la Pologne russe à la Galicie sous le titre commun de « royaume de Pologne ». La monarchie dualiste deviendrait alors trialiste, et le premier résultat de cette réforme serait d'astreindre tous les Polonais au service militaire dans les armées autrichiennes. Tous les députés représentant la Galicie quitteraient naturellement le Reichsrat autrichien pour entrer dans le nouveau Parlement polonais, ce qui assurerait aux partis allemands du Parlement autrichien la majorité absolue. — ' ' TOAM ■ — Le dernier raid sur Londres Nouveaux détails. — il y avait huit ou dix escadrilles ennemies. — Des bombes asphyxiantes ? Londres, 5 septembre. On annonce de source non officielle que les escadrilles ennemies qui ont accompli le raid sur Londres, hier soir, étaient au nombre de huit ou dix. On croit avoir entendu trois groupes rebrousser chemin : l'un à 11 h. 30, un autre à 11 h. 50 et un troisième à minuit 10. On prétend également qu'un peu avant une heure, des avions ennemis ont essayé une deuxième fois de se rapprocher de Londres et qu'on a entendu le bruit de bombes venant de la direction de la capitale. On dit que le premier appareil qui se trouvait en tête du groupe qui a accompli le raid, a laissé tomber de petites bombes dans l'espoir de pouvoir déterminer ainsi l'emplacement des batteries anglaises. On suppose quie des bombes contenant de? gaz asphyxiants ont été jetées sur Londres. . On compte jusqu'à présent dix tués et une soixantaine dé blessés. L'actiYita aérienne an front Mtannipe Progrès au nord de Frezenberg j Après-midi. Rencontre de patrouilles et combats locaux cette nuit à l'Est de Fleurbay et au Sud-Est de Saint-Julien. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers. Il résulte des renseignements complémentaires que les aviateurs allemands ont jeté des bombes sur trois hôpitaux dans la nuit du 4 au 5 De nouveaux renseignements font connaître le détail des opérations de bombardement exécutés le 4 courant par nos aviateurs..Vingt-quatre bombes ont été jetées au cours de la journée sur les cantonnements ennemis de Hantay à l'Est de Lens, et trente sur les cantonnements de Lauwin.-Platique dans la même région. Le nœud, ! de chemin de fer d'Audenarde a reçu cinq bombes et le dépôt de munitions et la gare d'Aubigny-au-Bac au Nord de Cambrai en ont reçu sept. Huit bombes ont été lancées sur l'aérodrome de Carnières à l'Est de Cambrai et soixante-et-une sur divers autres objectifs. Au cours de la nuit du 4 au 5 des bombes ont été jetées d'une hauteur moyenne de mille pieds sur les objectifs suivants : quatre sur une importante école â'avia-tion près de Valenciennes ; douze sur l'aérodrome de Ramignies-Chin près de Tour nai ; douze sur le nœud de chemin de fer de Somain ; deux de celles-ci sont tombées directement sur les voies de garage ; dix-sept sur les aérodromes de Mouvaux et de Lezennes près de Lille ; six sur les voies de garage entre Douai et Somain et deux sur la gare de Ledeqhem au Sud de Rouler s. Soir. La pluie est tombée en abondance cette nuit et cet après-midi. Une opération secondaire exécutée avec succès ce matin nous a permis d'avancer légèrement notre ligne au Sud-Ouest de Lens. Une contre-attaque allemande déclenchée un peu plus tard dans la matinée sur notre nouvelle ligne a été repoussée. L'ennemi a subi des pertes importantes et laissé un certain nombre de prisonniers entre nos mains. Deux coups de main ont été tentés ce matin contre nos tranchées à l'Est é'Ar-mentières ; le premier a échoué sous nos feux d'infanterie et de mitrailleuses. L'ennemi soumit alors nos positions à un nouveau bombardement intense puis il lança une deuxième attaque. Cette fois ses trouves réussirent à pénétrer dans nos tranchées, mais elles en furent aussitôt rejetées à la baïonnette. Un de nos hommes a disparu. Nous avons effectué ce matin des attaques locales contre une ligne de points Les troupes italiennes tant ie nomanx progrès Encore sept cents prisonniers Officiel. Rome, G septembre. d\u nord-est de Gorizia la lutte continue. Nous avons fait prisonniers, hier, 26 officiers et plus de 500 hommes de troupes. ? Sur le Carso, les attaques répétées de l'adversaire, au sud de Brestovizza, se sont brisées contre la ferme résistance de nos troupes et les contre-attaques immédiatement déclanchées par elles. Nous avons fait environ 200 prisonniers. ?Nos aviateurs ont bombardé, avec des résultats efficaces, des batteries et des for' ces ennemies dans la vallée de Bazza (Toi mirioi, à f'Est du vallon de Chiapovano. dfins la réç/ion de Voisoizza et sur le versant opposé de VHermada. Sur le front du Trentin, les détachements de nos « braves » ont anéan.i. un poste avancé ennemi près de Bâche (Cliiese) et ont détruit des postes dans la rcr/ion de Zunes, Est du lac de Garde. d'appui au Nord de Frézemberg ; une certaine progression a été réalisée à la suite dun vif engagement au cours duquel une entre-attaque allemande a été brisée à Midi avec de fortes pertes pour les assaillants. Nous avons fait vingt-huit prisonniers.Armentièrcs a été violemment bombardé tout le jour par l'ennemi. Parmi les victimes des raids aériens de la nuit du 4 au 5 il faut compter quatre-vingts prisonniers allemands dont trente-sept ont été tués et quarante-trois blessés par les bombes jetées par les aviateurs ciinemis. L'activité aérienne a été encore très grande le 5 courant. L'aviation allemande et interrompu à plusieurs reprises le travail de nos appareils d"artillerie et a attaqué nos pilotes au cours de leurs expédia tinns de bombardement à grande distance. Quelques bombes lancées pendant la nuit à l'intérieur de nos lignes par les aviateurs ennemis n'ont occasionné que des dégâts peu importants. Dans la journée nos pilotes ont jeté huit bombes sur des voies de g<.rage près de Gond, cinq autres sur un vaste hangar à Maubeuge, cinquante-quatre mr des cantonnements autour de Douai, trente-huit sur des aérodromes .à l'Est et au Nord-Est de Cambrai et soixante-et-une sur différents autres objectifs. Au cours de la nuit dix bombes ont été lancées par nos aviateurs sur des aérodromes près de Courtrai, huit sur un aéro-drme à l'Est de Lille et vingt-huit sur différents objectifs. Cinq appareils allemands ont été abattus hier en combats aériens et /*•/#•*•/»* L'ANNIVERSAIRE DE LA MARNE Un ■discours de M. Ribot SUR LES REVENDICATIONS DE LA FRANCE L'Alsace-Lorraine. — La réparation des ruines. — Les g-aranties d'ordre économique Une cérémonie officielle a eu lieu jeudi lourd fardeau pour lui, autant gu'un dan- à la. Fère^Champenoise pour commémorer cfer pour le reste du monde. S'il se refuse la victoire de la Marne. Le président de la à devenir une démocratie pacifique, c'est République y assistait, avec le maréchal dans ses intérêts économiques qu'il risque Joffre, le général Pétain, le général Foch, di'être atteint par la ligue de commune dé- le président du Conseil, M. Painlevé et ftnse que les peuples se verront forcés d'or- plusieurs autres ministres. Devant les tom- Qaniscr contre lui. Qui veut faire peser bes françaises de Normée, M. Ribot a pro- sur le monde la constante menace d'une noncé un discours où, après avoir magni- aqression ne peut se plaindre que le fié les vainqueurs de la Marne, il a fait monde cherche à se protéaer par toutes l'importante déclaration que voici sur les ies armes dont il dispose. Une nation ne revendications de la France vis-à-vis de peut s'isoler sans un péril mortel et c'est l'Allemagne : se condamner à l'isolement que d'inquiéter , , , „ . Ie monde dans son besoin de paix, devenu Si on demande a la France pourquoi elle vius impérieux après une pareille querre. soutient la lutte après tant de souffran- ces, de deuils et de ruines, elle n'est pas LES GENERAUX DE CASTELNAU ET em-barrassée pour répondre. Elle ne com- SARRAIL REÇOIVENT LA ME- bat pas pour conquérir des territoires, DAILLE MILITAIRE pour faire violence à d'autres peuples. Elle . ,, . , _ . , , , ne prétend qu'à rentrer dans son bien, à f ^ * °f^f j v Var ffi^alorce: *elnau et SaS'S fS?1a médS Qu'on ne lui demande pas de transiger sur ^iiss^^ôcordpr18! 1"éc01?lpense,(ill'0î1 cette revendication! EUc ne pourrait le Pu sse accorder, en France, a un général. faire qïïen trahissant la cause du droit. VoiC1 la cltatl0n dont lls ont ete l'objet = Quelle préface donner à une paix qu'on Général de Curières de Castelnau, com- veut fonder sur le droit des peuples, que mandant un groupe d'armées sur le front de consacrer à nouveau l injustice com- (( Officier général d'une haute vertu mise il y a près d'un demi-siècle, contre mmtaire. A brisé, sur le Grand-Couronné laauelle la canscience des populations op- ^e jyanc;^ en septembre 1914,. les attaques primées, en même temps que la conscience cies armces alemandes. En 1915 et 1916, universelle, n'a cessé de protester. La res- commecommandant d'armées, chef d'état- titution de VAlsace-Lorraine a la brance major jjénéral et commandat d'un groupe n'est pas une de ces questions gu on peut d'armées en Artois, en Champagne et dans livrer aux discussions de diplomates. Ecce jt'Èst. a rendu les services les plus émi- est la condition même de létablissement nen(S_ „ (croix de guerre.) du droit des nations qui doit garantir la „. , , c, .. , , ïencesde ^ ^ armls aiulhn™en? ^ Si la France réclame la réparation des " Depuis le début de la campagne, donne ruines qui lui ont été infligées avec un \es. preuves des p^us belles qualités mili- parti-pris de destruction scélérate, elle est paires, Aux heures decisives de la bataille encore le'champion de la justice. Elle ne la Marne a repousse sur deux fronts demande pas qu'on frappe d'une amende assauts furieux des armees allemandes 1''agresseur,mais qu'on l'oblige à réparer le f var sa ténacité, a pu se maintenir L r ™i,-/ « fmt rp -nnc élevpr la nve<; dans le camp retranche de Verdun ainsi mal qu il a fait. N' est-ce pas eiever la ques- > .\iPAI%P tion au-dessus de toute controverse que de aue sur Les Hauts at Meuse. » la placer sur le terrain du droit ? La seconde partie du motif concerne La France se joint au monde civilisé l'armée d'Orient. pour revendiquer les garanties d'une paix qui ne soit pas une simple trêve, mais un ——■ vwwi . accord durable fondé sur le droit. Où trouv __ gn ereusant un abris au front près de ver ces garanties ? C'est au peuple aiie- Marchies (Artois), les Anglais ont découvert mand de comprendre qu'il dépend de lui ,jes fragments de défense et des ossements de nous les donner en secouant la tyrannie fossilisés de mammouth, ainsi que des silex néfaste du despotisme militaire qui est un de l'époque paléolithique. LE CHATIMENT DES TRAITEES Des mesures qui s'imposent Un de nos amis nous écrit : Le « XX» Siècle », à différentes reprisas, x a attiré l'attention sur la nécessité de pren- pj£ dre, dès à présent, toutes les mesures qui permettront d'infliger au plus tôt un ehà- au( timent mérité à la bande do traîtres ayant col collaboré avec l'autorité allemande à l'as- foll suiettissement de notre pays. i Il a été démontré (n0! du 27 avril et du iog 11 mai) que l'arrêté-loi du 8 avril dernier devait sortir ses effets, non pas à la date ( de sa publication, mais à une époque an- ma térieure de façon à atteindre les lâches ser qui ont pactisé avec l'ennemi, dès le début ja des hostilités. Il sera possible alors, ;ès ger que la Belgique sera délivrée du joug de Coi l'oppresseur, de « révoquer de leurs fonc- i » tions publiques tous les agents indignes plu » et de les faire répondre de leurs actes tâi » devant les juridictions nationales. » Il les sera possible alors d'atteindre « tous ceux W; » qui, t>ar actes, paroles, écrits, se seront pr< » rendus coupables de faits de lèse-patno- gr; » tisrne en favorisant volontairement la » politique ou les desseins de l'ennemi, ou — » qui auront- tenté d'ébranler^la fidélité des » citoyens envers le Roi et l'Etat,. » Souhaitons donc qu'à bref délai, cette question fort complexe, répétons-le, soit définitivement résolue par un texte clair et précis, supprimant toute discussion. En attendant, il serait peut-être possible d'atteindre la majeure partie de la « bande ». L'arrêté-loi du 10 octobre 1916 pré- voit, pour les fonctionnaires et les parti- 1 culiers ayant accepté de donner cours eu de remplir des fonctions à la nouvelle uni- versité fondée a Gand par l'autorité aile- " mande, la radiation de nos Ordres natio- ■* naux, sans préjudice de sanctions ultérieu- i, res. Depuis lors, deux « exécutions » ont , dres » qui sont allés à Berlin faire acte de ' —; il en reste malheureusement beaucoup d'autres à faire ! Depuis lors aussi, la !-é- * ■ paration administrative a été mené© avec jeI1 une vigueur nouvelle par les Allemands et ^ on a appris avec tristesse que, dans les nQi diverses administrations publiques, quel- ^ ques fonctionnaires -ont trahi l'intérêt lia- , tional en « secondant » l'ennemi dans son jnI œuvre néfaste. Des fait" précis ont été si- gnâlés, le "« GeSetz- und Verordnungsblatt peJ fur die okkupierten Gebiete-Belgiens » (Mo- no niteur officiel allemand pour 1a. Belgique j occupée) et les journaux embochés parais- Du, sant en Belgique ont fourni la liste « offi- ^ cielle » des traîtres; le « XXe Siècle » du 15 wc avril a même reproduit., d'après un jour- cej nal allemand, la photographie en groupe j des sept membres du « Conseil des Flan- th( dres «qui sont allés à Berlin faire acte de qU soumission ! i'a Il n'y a donc ni hésitation,,ni erreur pos- rei sibles. da Pourquoi ne pajs frapper alors ? vn Le moment semble cependant opportun, de S'i on se reporte au discours prononcé le lis 24 octobre 1916 par leiu Von Bissing, à l'oc- qu casion de l'inauguration de l'université i germano-flamande de Gand, il faut s'at- de: tendre à voir l'ennemi tenter un nouvel °ff effort, au début de l'année académique vei 1917-1918, pour développer son institution, roc Von Falkenihausen a prouvé déjà qu'il m- tendait marcher dignement dans la voie «e: tracée par son prédéceseur; on n'oserait bif malheureusement pas affirmer qu'il n'y ' aura pas de nouvelles « défaillances », Ke Il faut donc, dans la mesure du possi- ^C1 ble, parer le coup en « -expulsant » de nos *ei Ordres nationaux, les professeurs, fonc- lel tiionaires et autres individus qui, oublieux de leurs devoirs, ont été traîtres à la pa- . •trie^ Il faut qu'il existe, enfin, une diffé- S1<; remee » de fait » entre ces citoyens indignes casés dans les prébendes allemandes et ?" ceux qui ont préféré la révocation de leurs fonctions ou la déportation en Allemagne. La publication de cette « liste noire » I.11 constituerait un sérieux avertissement pour les nouveaux « candidats », elle serait une première^ récompense pour les u victimes die l'autorité allemande, un récon- " fort pour nos compatriotes en territoire Belges. £e Espérons que l'arrivée de M. de Bro- , queville à la tête du département des Affai-res Etrangères — qui administre nos Or-dres nationaux et a donc 1a. garde de leur honneur — nous procurera enfin cette lé-gitime satisfaction. ^C1 WITO ——. EN SUISSE 4 Dt m< UN DEMENTI ce so: Le correspondant bernois de la « Tribune (jG de Genève » lui communique : ré; « La nouvelle publiée par le « Bote » sui- vant laquelle 'un lieutenant allemand in- n-( terné aurait été nommé adjoint du eom- j mandant de place de Brunnen, est con- trouvée. m, » Le commandant de cette place et son j.g adjoint sont Suisses. Par contre il est exact quepour le service de l'internement exclusivement un officier interné allemand "( assiste le médecin suisse qui est chef de mj service. » L'EXCLUSION DE LA SUISSE DU P' RAVITAILLEMENT BELGE ap La « Gazette de Lausane » fait siennes Ils les réflexions du « Journal de Genève » au ac sujet des incidents que nous avons signalés du hier. ca . . — *AUW L'AFFAIRE MÀRGULIES ™ fa' c'e On annonce que MM- Florent Jaspar, du c]a barreau de Bruxelles, et Georges Desbons, du ... Barreau de Paris, défenseurs de Margulies, ■ sont revenus à Paris, retour de Nice. Il, parait que l'inculpé prétend démontrer sa sa dualité de belge. se: L'ANARCHIE RUSSE La prise fle Riga fnt l'œuvre des maximaiistes gerianuiiMles . — » Londres, 6 septembre. La 12e armée russe, qui devait défendre Riga,avait un Soviet dominé par les maxi-malistes et rattaché à une section spéciale -allemande. L'ennemi a pu pénétrer sans coup férir dans la ville où il avait dfas fourriers travaillant pour sa cause. ( Les Soviets de Petrograde traitant d'allogènes les habitants de la Courlande, s» sont désintéressés de la défense de Riga. Ces Soviets sont, du reste aux mains des maximalistes qui viennent de faire repousser la proposition de rétablissement ' da la peine de mort et, font courir, pour- conserver leur influence, le bruit d'attentata contre-révolutionnaires. La crise russe menace de la manière les plus grave les intérêts des Alliés. Dari-s ;er- -tains milieux do Londres on est d'avis que les cabinets de Londres, Paris, Rome et Washington doivent exercer d'urgence une pression sur le gouvernement de ■ Pefcro- ■ grade en vue du rétablissement de l'ordre. 'nn-'n —" Vers la dissolution du Reichstag ? La situation politique allemande tient en un seul mot : le remords. Le remords; bien entendu, comme peut le concevoir la < vertueuse « Kultur », c'est-à-dire, le,regret d'avoir manqué le coup, la peur des conséquences du forfait. Et chacun, par delà le Rhin, sent ce remords suivant son intérêt, selon son caractère. Pour les pangermanistes, le crime n'a pu donner le profit espéré ; pour le banquier et' le haut comriierce, il a valu à l'Allemagne la perte des colonies, le méprit des derniers neutres et les représailles éco- -nomiques des Alliés, ce qui signifie la ruine de l'Allemagne après la guerre. Pour'l'è peuple la conséquence aura été des deuils innombrables, la famino et les souffrances inuties djg trois ann£es..de guerre, avec la perspective d'un après-guerre .sombre et non moins terrible. De là, l'agitation parlementaire qui depuis le début de- juillet se développe en Allemagne, a déjà abattu Bethmann-Holl- . weg, et rend difficile ta situation du chancelier Michaelis. Pour les partis populaires, le fcentre catholique et la gauche socialiste, il n'y a quilun <mioyein il'arracher l'Allemagne à l'abîme : là' paix, mais la paix qui fasse rentrer en même temps le peuple allemand dans la fraternité universelle. La manoeuvre socialiste de Stockholm, l'exploitation de la note du Pape, le projet de démocratisation de l'Empire, tout cela ne fait qu'un. Erzberger le disait clairement dès juillet dernier : << Pour que l'Entente croie aux offres de paix allemandes, celles-ci doivent venir d'un peuple allemand disposant des moyens de taire prévaloir sa volonté. » En lisant la note du président Wilson, Erabér-ger a pu, avec raison, s'écrier : « Je l'avais bien dit ». Conduits par le parti militaire, les pan-germanistes conservent de l'espoir. Ils escomptent la lassitude des Alliés avant l'intervention effective des Etats-Unis. Us veulent surtout conserver intact le régime qui leur permettra de préparer la revan- ■ clie, comme ils purent organiser l'&ggres-sion manquée. Entre ces deux extrêmes, le gouvernement flotte. Le parti prudent, celui die la finance et du commerce, peu bruyant mais extrêmement influent parce qu'il incarne Vintérêt de l'Empire, conseille la modération. cherche la paix, la paix honorable et conciliatrice qui seule effacerait les rancunes.Assurément, il semble difficile de concilier ces divergences politiques. Mais la' note du président ayant donné raison au centre et aux socialistes, sur la nécessité de montrer une Allemagne participant au gouvernement, des pangermanistes ont imaginé de montrer l'Allemagne actuelle approuvant le régime, se serrant autour de son Kaiser et lui faisant crédit pour toutes ses initiatives, de paix comme d« guerre. Le comte Reventlow, le fougueux pan-germaniste, a attaché le grelot, dans la Deutche Tageszeitung. Il propose carrément la dissolution du Reichstag. Pour lui, c'est le renvoi d'une assemblée gênante et son remplacement par une assemblée plus docile. Comme on compte bien aider au résultat, comme la plupart des électeurs sont, à l'armée, sous l'influence de la casta militaire, le calcul du comte Reventlow n'est pas si mauvais. L'organe du Centre, la Gazette populaire de Cologne, propose de répondre, par des manifestations publiques d'attachement à l'Empereur, à la suggestion du président Wilson invitant l'Allemagnoe à se séparer de Guillaume II. On voit que la préoccupation est la même partout. Aussi, les partis démocratiques ont-ils sans hésitation accepté la. proposition du comte Reventlow. Eux aussi escomptent le succès et partant la paix après laquelle leurs mandants soupirent. Us se défient bien un peu et mettent à leur acceptation quelques conditions : sincérité du scrutin, organisation impartiale de la campagne électorale, etc. Le gouvernement observe et laisse dire. U ne fera sienne la proposition que lors-au'il en verra le bénéfice certain. Et il net faut pas en douter, ce bénéfice pour lui, c'est uniquement le pouvoir de reprendre, dans l'ombre, l'œuvre de duplicité et de crime qui a failli lui réussir. Bien entendu, ici l'Allemagne compte sans son hôte : les Alliés ne nous paraissent pas gens à se laisser ainsi duper. — Pw

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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