Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

139124 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 21 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m903550/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

i Ces ^lUmands Z contre te clergé lelge i Ces Allemands Z centre te clergé belge /-V __ _ i • J • •!_ _1 • x. TT _ X i TN _ » RÉDACTION & ADMINISTRATION 21t9r. rc» is !a Boîîsi — LE HAVRfe TÉLÉPHONE :n'64BELCB BUREAuTTPARIS : 33, rua Jean-Jacques-Rousseau. 33 LONDON OFFICE! «. PANTON STHEBT Liieester Square, S. IV. SirMiecr : FEM! 112 SSCEiî 10 cent- le I^J° M .IL! MJ.gl-LL.Ji mm ABONNEMENTS Pr«r.c«...... 2 fr. 50 par mois » 7 fp. 60 par trlmsstro Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. e d. par trtmestr* ' autres pays. 3 fr. — par mois » .9 fr. — par tr!m«ttr« PUBLICITÉ S'adresser I l'Administration do Joomî L63 petites amnoneet sont égaletxettt reçues à la Société Européenne d« Publicité, 10. rue de la Victoire, Pwrtt, uni en a te monopole pour Parti, 5 cent, au front LA SUISSE ET LA GUERRE ■ m— L'attitude de l'opinion helvétique a à l'égard de l'Allemagne ■VWVWWVl\\Wl^VWWVVVVWVlA,^VVWb a ME INTERESSANTE ETUDE DE S. ALBERT FUGLISTER ! Nous avons demandé à M. Albert Fuglis ter — le courageux témoin suisse des atrc cités allemandes de Louvain — d enireteni les lecteurs du XX' Sècie de l'altitude d son pays dans la guerre européenne. A'ou remercions M.' Fuglister d'avoir bien voui répondre à notre demande en une séri d'articles qui, nous en sommes sûis, sero», très goûtés. Lorsque, au début d'août 1914, les dép^ ohes ainu-^ncère-nt que te sort en était j-eie et qfue la guerre, voulue et préparée dep«*: toujgttmps par 1 A4çniagna, était un fa accompli, .e Conseil koeral hclVetique s ga fia aux puissances qui l'entourern, en mn dèo.&eat on catégorique, la ferme volonté c la Su.ssè de g-tiider &a n.eu.tralt.té et ue 1 v détoioré, le cas- échéakït, par tous le doyens en son pouvoir. Des bruas alarmante circulaient, soigne' ©enïeiiU entretenu® par les agents !Ùtei!W.irii au m.iieu de lu panique in_ vituble des p i miers jours. En baisse alémanique' pa» f oulièranent, les espions d'Outre-Rhin cte chairm h égarer 1 opinion publique. Après les affirmations constamment, r< pétées que l'Allemagne n'avait pas voulu J guerre et qu>l- r faisa-t que se défènda contre une agression «les puissances <: l'Entente, on chercha à chauffer à War àm&ignation de nos confédérés en leur f» eant croire crufune viole: «m de notre wi traîSté de 1a. part de la France était ioim ceinte. Ces gens bien ibfonpés prf isaiei même la région où Kw Français emprunt raient, die grtVou de force, notre territoire il he s'agissait de rien de moins q-..- <i'u; armée venént de Bie>Ifort, qui passerait pi urne pai't'e du Jura bernois, afin de "s'ais" rer le maximum de chances pour mener bten l'opération qui lui incombait : tour»' l'aile gauche allemande, et reconquérir l'A eaee... Seulement, n~s ec-wfédérés 4e la Suis< aléanivaaiRTKe» 4"4*n tempérament £M)e. oî servaient,- écoutaient, main ne s'emba îaisent pas. Chacup suivait, anxieusement, les plras? <de la défense, de Liège ; la résistance héro que de l'armée belge éveillait. l'admii ratio Ole tous.- Le peuple suisse, fier de sa li-bert nie son • indépendance, acquises au prix c tant d'efforts continués à travers sept si. elles die. îutios contre I'irppéTia&me, c m •prenait,- mieux peut-être qui? n'iinpor qpeSe a.uitre nation, -la tragique grande* des batailles qui se d'éroulaiien't en lîelgi<pj; ramertume profonde de ce recul, qui ab. Qja.itt les vaillants Belg'fs à céder à l'env îh,iisseuir des v.ilies, des vwSages farouchemei dléfemd'us, où les armées impériales sema.iea la désolation, le deuil et la'rallie.... * a * Peaud'ant ce temps, les éléments gerro Pâques restés en Suisse pour accompl l'ajdiieuse besojne de * leus- pi'opagand tr'iiomplmient ins-oiemment. On ies voyai ces « indésirables », pérorant dans la ru dievant -.les communiqués affichés, com mentait avec orgoeil et furoganev les 'ne: songes de. l'agence Wolff ; daris les c aie-les orast)0ries, ils étalaient, à grands rc ftwts de gestps et d éclats d'e voix, épaisse inibéicl'tliiïté, leuir basse^ satiSfactif du mettre qui s'accomplissait avec m thode, de crat. assass'inat perpétré «"-haqi. jour à çoups de canons tet de mitrailleuse d"uin petit peuple outragé <*t défendant se honneur contre l'Allemagne parjure. Pour se rendre compte jusqu'à quel d gré l'opinion publique suisse avait à réagi il ne tant pas oublier qu'en dehors de epestioà d?affir.ités de langues qui exis entre la Suisse alémanique et l'AUemagn il y avait, dans les popuiat.ons ce vu!« oc«rnme B&le et Zurich, fort pource tagie d'élément àlémand. Si l'-cp tient compte de« AHemands nat fialis-és et non natoralisés, on peut d-ôclar que daiis ds-s villas comme, celles <p'e viens de nôrnaner, l'élément germaniqi atteignait de 40 à 50 %■ Or, là loi Delbrîli nous a définitivement fiyés sur ce que vale ces naturalisés:. Ces éléments eurent H pr&tentoxi oe f çonner l'oninico publique suisse en favet de l'Allemagne. Partout, aux premiers me de la gu-enre, on rencr/ntraDt leurs enco-r bmntes personnes, et certains io-vunait qui n'ont de suisse que le nom, nous db nent cijcûtc aùjourd'liui, par leur attitud la mesure da leur patriotisme-, de leur ne Mais à mesure que la guerre avançait, ton de ces éléments germanophiles baiss La Marée lés trouva désorientés, mais vo lant encore porter" he'au. L'Yser les fît gri cer des dents. I.'enirée en lice de l'Italie aux eûlés d Alliés Mur amena l'injure à la bouche. 1 magnifique défense de Verdums te reto' offensif de Brousslloff, ses succès g-ard: «wints, 'et finalement l'intervention rc ma-ine, furent autant de coups assénés s l'arrogance al'^maj^te, dont la réperro sion no tarda pa& .» -e faire sentir profo démert dans le dan. chaone jour amoi dri des propagandistes germanopMes q avaient!jeté leur dévolu sur la Suisse po y exercer leurs talents d- ours dansant s-tune plaque de tôle chauffée. C'est que la guerre demande hea.ucoi d'hommes en Memagne, et les » ajournés qui avaient porté Iteur chois peu flatte pur notre pays, disparurent pen à peu. t." rsque. ces éléments, qui groualiaie chez nous au début de la guerre, eurent c guer'pi. M fut possible cte se reconnaître. ( put voir alors que nous sommes^ resl Suisses avant tout, épris des grandes îdi <Se jusifice et de liberté qui dictèrent U :oiïd,ii®te à ceux qui ont formé notre pays On vit que ies sympaliMés de la Su.s:-e ea-sieiK, piofoindement indignt-e de l'attaque brutale de 1 .'Vilemagne, aLaient d'un elaai spomane à la Beig.que neu-i-re et loyale. — Mais, oujeciei a-t-on, pour quelles raisons ié gouvernement suisse ne fit-il pas entendue u'ae piutestation, tout a-u moins puctr Jie principe, lorsque cet attentat fut commis ?. . 11 ne m'appartient pas de discuter ici les raisons qui poussèrept le Conseil fédéral à ne pas élever la voix, à ne pas faire entendre un mot de l'indignation qui souùeva la Suisse le 4 août 1914. Alan., ce que 4e puis affirmer, c'est que tous les vraist; Suisses manifestèrent, sans mâcher îeurs'mots, l'horreur que leur inspirait un tel acte, un tel mépris des traites, ei que cette clameur parvint aux oreilles du cabinet de Berlin. Un ioii.me, Ni. Fazy, de Genève, résumant la pensée suisse, prit la parole au sein du Conseil national, el fit entendre la protestation énergique qui grondait partout Au mois de décembre 1914, lors d'une coinféaencte qui -restera désormais célèbre dans nos annales, notre grand poète Cari Spitteler, qui se rencontra dernièrement à Berne avec Emile Verbaeren, flétrit en '"■«nés énergiques et empreints du plus hauit patriotisme, l'acte vil dont s'est souillée l'Allemagne en violant la, neutralité belge. Cest pourquoi, en ne peut pas dire qu'il y ait ou, à' proprement parler, un « revirement » de l'opinion publique en Suisse dette opinion, cite sympathie îi l'égard de la' Belgique, à l'égard des Alliés, a toujours existé à l'état latent, et ne tarda pas à se manifester de diverses manières. Lorsque nous avons été débarrassés des braillards d'Outre-Rhin, que nous ayons pu nous interroge® dans un calm-e .relatif; que, peur aiii , aire, nous nous sommes retrouvés «cptr«,nous », « chez nous », lorsque nous ik is sommes expliqués çtUre Suisses, trtn-diement e4 ioyalôîncnt, anifrrSs par un désir siujcère d'éviter tout malentendu, nous avons constaté que nous étions to-us bien d'accord sur les conditions qui intéressent nu premier chef notre dignité nationale, ert. la sauvegarde de nos droits et de notre indépendance.Certes, on peut dire que nous naviguons sur une mer où ies écueils ne manquent pas et oue notre situation tout à fait spéciale au milieu du conflit européen, n'est rien moins qu'enviable ; c'est pour cette raison que, souvent, Fatt:tude de la Suisse fut mal in1-terprétée à l'étranger. Je lie parlerai que pour mémoire de l'odieux chantage auquel l'Allemagne vou<-Lut nous soumettre à propos des compensations ; des désagréments que no-us occasionnèrent les -accapareurs allemands ; de la hon'.e que nous infligèrent deux colonels qui comprenaient la neutralité de îaçon singulièrement germanique. La réprobation unanime qui flétrit de tels actes est l'expression, éloquente de l'opinion publique suisse, et elle déjoue les manoeuvres intéressées de ceux qui voudraient faire croire à l'existence d'un fossé profond séparant la Suisse alémanique de la Suisse romande et menaçant notre unité national*. Quelle que soit 1a. langue que nous par-Ions, noijfc sommes tous des Suisses avant tout, et le cas échéant, cette vérité s'affirmerait aussi puj-ssa-mmenl que ce fut le cas, en août 1914, lorsque Wallons et Fia-marids, réunis eïi un seul bloc autour de leur Roi èt de leur drapeau, firent face à l'envahisseur pour défendre leur jmt.ne,. Souvenons-nous, non pour rappeler les divisions d'antan, mais pour analyser le danger que les Allemands faili-iremit faire cOu-i'lir à l'unité nationale belge, qu 'en Belgique aussi, on voulait faire croire à une division existant dans le pays à cause de la différence de langues. Souvenons-nous que ceux qui tirèrent les ficelles de ces loncfoes intrigues furent les pa-ngermanistes, et que cette légende d'un fossé séparant la Suisse alémanique do la Suisse romande est, comme ce fut le cas en Belgique, l'œuvre de dévoués serviteurs de » la plus grande Allemagne », qui croyaient ainsi préparer le terrain pour les" conquêtes futures. Albert FUQLISTER. . o - — Réponse de patriote —»o«— M. Azpeitua. ce journaliste espagnol germanophile dont nous avons signalé des aveux intéressants touchant l'unité du peuple belge ne dissimule pas son admiration devant le spectacle de la résistance morale de notre peu,pie vaincu momentanément, mais impossible à soumettre. Dans 1' « A. B. C. » du 8 octobre, M. Az-peâlua rapporte ce trait éloquent du patrio. tisme belge : « En 1915, malgré les peines sévères infligées par les autorités allemandes, et les grandes difficultés ciu'ils rencontraient pour s'échapper, plus de 20.000 jeunes Belges pas sèrent de Belgique en Hollande afin de s'engager dans l'armée belere. » /i près avoir souffert tant d'horreurs, après "avoir vu la sruerre de si près, ils risquent lepr vie pour entrer dans les rangs de l'armée du Roi Albert I" ?. demandons-nous, un peu surpris, au directeur d usine qui nous donne ces chiffres. » Que voulez-vous ! — nous répond Tjotre interlocuteur, — Nous sommes Belges ! >: La « XX» SIECLE » est en vente dans tous ies kiosques dis Havre ; dépôt p-tnei. pal, coin de la rue Tïiiera et de la place t3e l'Hôtel-de-Yille. lu® las iiSB -< sui vsiiooeurs ilges â'iirïpe Une dépétAe de Londres annonce que le général Toiûfibeur, le vainqueur de Tabora, a été oromwj commandeur de l'Ordre bri-j'tannique de Saint-Michel et Saint-George. INos martyrsîLa situation est favorable FLAMANDS ET WALLONS ILS MEURENT TOUS AVEC LE MEME HÉROÏSME Ce n'est pas seulement sur le champ de bataille que Flamands et Wallons scellent de leur sang notre unité nationale. Dans la patrie opprimée, nos compatriotes se mêlent dans un même -héroïsme sous les balles des pelotons d'exécution. Il y a quelques semaines, on annonçait la mort de M. Amédée Gilkinet, professeur1 à i mstiiut des bajesiens ue r..'.ge. AUjom-d'hui, nous apprenons par « Amon nos au-ies », le vivant petit journal des soldats liégeois, que M. Gilkinet est lui aussi une vieille de la cruauté boche : « Il fut dénoncé le 15 avril et emprisonné le 26. 11 est resté en prison jusqu'au moment de son ijsBecutioii qui eut Ueu fin juin, h est mort sans revoir ni sa femme ni ses enfants II a été fusillé à la Chartreuse et un service a été célébré pour lui à Liège. M. et Mme Linoé, de la rue Fublémont, ont été arrêtés comme complices. Ils ont été internés d'à-bord â St-LoOftard puis à la prison de Hasselt. » l-'.û même temps que nous recevions le journal d'où nous extrayons ces lignes, les it Nouvelles » de Maestricht nous apportaient des détails émouvants sur l'exécution à Hasselt, de deux braves, l'un un officier fran çais nommé Duval, l'autre un soldat belge, Henri Verdonck : Duval et Verdonck moururent à 5 heures du matin, ensemble, percés de 15 coups de fusil. Tous deux avaient refusé le bandeau qu'on leur offrait. C étaient devenus deux amis. Ils se dou i.oicut U Bvintemenl, pour aller au feu et périrent, oriant en même temps : Vive la France ! Vive, la Belgique ! scellant amsi dans ta mort l'union sacrée qui doit souder en un seul bloc, désormais, les deux pays. Notez que Henri Verdonck était un Flamand, un pur Flamand. Il -était originaire du village d'Exel situé en pleine Campine limbourgeoise, à quelques kilomètres au N.-O. de Peer. Solda! iièlgt il avs.it été réfermé à l'Yser. malgré lui, après avoir perdu un œil ; il était ensuite rentré en Belgique occupée pour tenter de se rendre utile oncore. ' Se sachant condamné, il vécut dès lors dans une sorte do ferveur patriotique qui éleva son âme simple aux plus tauts sommets. Il avait une mère 'veuve, qu'il aimait d'un amour tendre et sans bornes. Il lui envoya sa montre, bijou infime, et une pochette en soiç à laquelle il tenait ■ infinir>â!tt parce qu'elle constituait pour- lui un précieux souvenir, le roi Albert lui en ayant fail cîjeau, racontait-il volontiers, quand il perdit l'œil à son service. Dans la montre se trouvait ur billet par lequel il demandait pardon à sa mère de la peine que sa mort tragique allait lui causer. En exergue, se lisaient ces mots : « Il n'a pas suffi que je perde un œil — on a demandé davantage — je me donne tout entier ». Sur la pochette, il avait écrit, dans les coins, en flamand toujours : « Pour Dieu et la Patrie ! — Adieu a mes amis et connaissances — Adieu à ma chè« mère de la pnrt de son peiit Henri, qui va lui préparer une place au ciel ! » Cette mère était digne de son Bis. Elle répondil aux adieux de son petit cette lettre sublime qut nous publiions il y a quelques jours et qu'ont reproduite avec admiration la plupart des journauj d'Angleterre et de France. Elle disait : « Mon chei enfant, je suis bien triste du malheur qui te frappe, mais ne te préoccupe pas de moi. ni de lt peine que j aurai Meurs avec courage, en brave et dis-toi que ta mère est heureuse d'avoir un fil: tel que toi. » Admirable mère de fils héroïques ! Les k Nouvelles » ajoutent que deux autres d« ses fils sont morts au front de l'Yser et qu'ur troisième, soldat lui aussi, est prisonnier er Allemagne. Aucune menace, aucune violence, aucun* manœuvre non p-lus n'aura raison d'un peu p'e où éclosent naturellement de telles fleur-d'héroïsme.Brz~rr-rz 1 l^ire en 2® page : La guerre au pays de Dinant ; ce qu s'est psssé à Hastière-Lavaux en aoû 1914 ■ intéressants renseignements sur U vie actuelle de Is population. Ces déportations de Belges TRAVAIL FORCÉ ET TRAVAUX MILITAIRES La <i Gazette de Cologne » s'occupe de i< déportation récente d'un nouveau contingen de compatriotes gantois — mille à onzi cents, selon les nouvelles qui nous étaien parvenues ; deux mille, avoue ie jouraa dîi-emsjiii. Ces Gantois, assure la « Gazette de Colev gne », seront mis au travail dans des carrières, des briqueteries, des usines à coke, el ne seront pas employés à des besognes ayant trait aux opérations militaires. Pour émousser l'indignation qu'ont provoquée ces nouvelles rafles des esclavagistes modernes, te même journal s emploie a justifier l'imposition du travail forcé. Le gou vernement allemand du pays occupé, écrit-il, a publié, le 15 août 191o et le 15 mai 1916, deux ordonnances déclarant que l'autorité: pourrait contraindre au travail les Belges qui refusent de se mettre à l'ouvrage sans raison suffisante. Il resierait à prouver que ces ordonnances sont conformes "aux con ventions internationales signées à La Haye. Pour ce qui est du travail imposé à nos compatriotes, tout le monde sait biea, remarque le « Telegraai », qu'il consiste principalement à creuser des- tranchées -et à établir toutes sortes d'ouvrages ôéfensifs derrière le-front allemand. C'est quand ils refusent d'exécuter ce travail que nos malheureux compatriotes sont transportés aux carrières et briqueteries dont parle la « Gaze;:-; de Cologne ». Et là encore ils travaillent d'une façon indirecte, pour les armées allemandes. dans la Somme et en Orient i de J ,®n ?est préoccupé à ce point, ces der- où, Bapaume et Péronne étant tombés et lent niers jours, des événements de Roumanie, les Alliés poussant vers Cambrai et Saint-s la 3ue tes succès franco-britanniques dans la Quentin, toute la « charnière » dessinée par lent pomme en ont un peu pâti Et cependant la ligne allemande dans le coude de Noyon .lies ils sont d'importance. sera rendue intenable. C imme cai le sait, le village de Sailly- Or, la bataille continuera parce que les t la Saffisel, qui chevauche la chaussée de Ba- Alliés ont des troupes, du canon, des obus, j? à paume à Péronne, est à mi-c.hemin entre Ce n'est pas livrer un secret que de dire 3D1- ces deux villes distantes l'une de l'autre de que les régiments français et britanniques au- vingt kilomètres Sur cette même chaussée, sont fréquemment relevés, ce qui évite tout lié- vers le nord", c'est-à-dire en direction de épuisement de forces et permet de répéter vie- Bapaume, est bâti te village du Transloy, constammen t les efforts ; que de dire aussi que les Anglais -assaillent, mais qui, "cou- que le nombre des canons s'accroît sans s 26. v®rt par de fort* retranchements; et des cesse, en m^-rne temps que s'accrott le ca-soii réseaux de fils de fer barbelés, doit être Hi>re des grosses pièces : ans de dire encore sans - ■■ .umaj ■ i ' i i i isiilé p°ur ^ f^orval Sailly-.Wto - Manancourt Woc. 'and, LA ROUTE DE PËRQNNg A SAILLY-SAILLIiiEL liage ... se, à canonue a force avant que l'assaut décisif que, si les Allemands ont renforcé leur ser-oldat 'puisse être lancé. De Saïlly-Saillisel, les vice d'aviation, les Alliés n'en continuent : lui, Aiilites disposent de vues directes sur Le pas moins à posséder la maîtrise de l'air, entre Transioy et une attaque à revers peut être On dira peut-être que l'âpre automne et indre tentée. Le Transioy pris, Bapaume pourrait l'hiver qui approche vont sans doute con-être sérieusement menacé par le sud-est. tmaiudw l'état-major français à renvoyer1 dans D'autre part, la possession de Sailly-Sai.'l - dans des légions plus clémentes "ses trou-son sel va permettre aux Français de serrer pes coloniales. Mais une compensai-ton t une die plus près le» bois de Soint-Pierre-Vaast s'opère, du- le nombre des "—' --g et et de Saint-Martin, entre quoi les Allemands " " - u in- ont transformé en redoute la ferme dite : l enoit du Gouvernement. L'ennemi doit se 'sentir ! d un etéi-à bien en péril, car il a retiré de ces -t fait bois presque toute son artillerie pou-r l'aller >erdit poster, beaucoup plus en arrière, sur la *** il un^ ligine Manancourt-Moisîains. mère Un, coup d'otwl sur la carte permet de Tandis que tes Serbss s'emparent du vil-user. ja«er de l'importance des opérations'» qui lage de Brod, à quelque vingt kilomètres 1 pas vont se livrer dans cette région. C'est te au sud-est de Mon/astir, 'et y franchissent wan- débordement die Péronne, par le nord et la Cerna, permettant ainsi aux Russo-Fram-% pa,r l'est, qui est à la veille de s'accomplir, çais, à leur gauche, de reprendre l'attaque, uand tandis que, su-r l'ailtre rive de la S mme, les Roumains continuent de faire, IHle _ré-a les Français tiennent dh-ectement cette ville stetamoe sur tout, te demi-cercle de 500 kiCo-fnei,e sous 1e feu d'e leurs canons et de leurs fti- mètres de leur frontière de Transylvanie. 1P site, puisqu'ils ont pris toute la ligne de A l'un des points tes plus sensibles, ait rii, tranchées entre le vi-llae'e de Biaches et te col -de Préd'éal, au, sud de Kronstadt château de la Maisonnette. (Brasso), ils ont même rejeté les quelques , L' La bataille de la Somme n'a jusqu'ici troupes ennemies_ qui, après leur, suôcê# " produit que des 'résultats tactiques, -mais dans la vallée, étaient parvenues à s'accro-'jjg. ces résultais gagnent chaque jour une irn- cher sur tes cimes. Le plan du général von rui te portance telle que l'on peut déjà envisager, Falken-hayn reste toujours) indéchiffrabte. (je ja sa-n-s présomption, que, des fruits straté- Mais chaque jour qui passe augmente les •ave- giques pourront être cueillis par les mn;ns chances 'de l'armée roumaine, n fils vidmril!uses des soldats alliés. Ces fruits stratégiques, on tes entrevoit pour le jour Paul CROKAERT. ■s de —— LA GUERRE EN AFRIQUE en Afrique allemande1' août jr la ——- La marche d entre le lac Yictos'ie 1S La traversés de la Kagara Noua voici devant Ukuswa. Le confluent de la Ruvuvu et de la Nvawarongo vient de former la Ragera. Le fleuve coule dans un couloir de collines escarpées ei, à cent ou cent vingt mètres du gue, tombe brusque ment- dans une cuve ,i'ait un angle droit, se j dirige vers le nord, puis par un nouvel an-1 gle droit reprend sa coursée vers l'Est conti-le la nuant h bouillonner sur les rochers qui hé-igent rissent son lit. onze l'ous ceux qui prennent la route que la aient Brigade Nord a choisie^ ne manquent, p-i-; di anal s'arrêter au gué d'Ukuswa et de suivre avec intérêt, la manœuvre du passage. Çbio- Sur la rive gauche on descend vers le irriè- ' fleuve par un escalier de rondins construit e, et- dans une tranchée profonde taillée, par des gnes ingénieurs allemands mû étudiaient.ici le passage d'un nouveau chemin de fer amc-r-■ovo- cé déjà à Tabora. Au bas de 'l'escalier un ist-es petit embarcadère au pied duquel 1e 'fleuve iu_ atteint immédiatement une grande profon-gou- deur. L'espace d'eau libre est large d'une jerit- cinquantaine de mètres. Sur la riVe droite. 1910, un marais de papjrus traversé par une orité estacade. îlgcs ii laivt une demi-beure, en temps orai-sans noire, pour traverser tes cinquante mètres que qui séparent l'embarcadère de i'exuénuté con- de Testa cadis. lave. Il y a -trois pôfti'tes pirogues conduites par nos un seul .pagayeur et qui ne peu ver.';,- conte-re- tàv epie ti' .is ou quatre hommes. I n pon-prin- ton est lorm-é rte deux grandes pirogues éta- p'iaoêcs ' parai.lèteîne.nt. atbwb -fs por des der- fil-s ds> fer, où ùro couche de minces troncs refu- d'arbres, farme v.ni irfancher sur k-^uel on [heu- peut placer* un-e 'dcimi-'douzaHiê d'hommes car- f..j une ■quiinzai.oe de charges. Q'iatre po-zette .gayeu-r-s la mèroent. lient Z allô-J /]) Voir le XX* Siècle des 16, 18 et 19 octobre.» de nos troupes ia et le lac Tanganyka Pour traverser, les embarcations remontent d'abord le fleuve sous l'abri de la rive it gauche. En la quittant, elies sont saisie* te par- te courant très rapide ei il faut dus m indigènes au-tent de vigueur que de sa.ng->u froid pour couper la Kagera eh'diagonaie et e aboutir dans te marais cle papyrus, en aval 3e de l'estacaoe, qu'i-is atteignait!, ensuite, te v long de la rive droite. Le danger est ce I-j-us ies instante. La» rapides sont là. couronnas d'écume, pie-a c-éJant 1e seuil d'où le fleuve tombe en çtv-î, ta. .^rie. Les accidents sont nombreux. •e L'autre joui', une pirogue a -chaviré, Iroa oorteurs et, leurs chargés ont été emportés le à une vitesse vert gjr.euse. On n'en a pas il trouvé i-a rn-oindre trace, feg iwcl'.gènes uii~ îs ront été déchiquetés j&r les aspérités oc-i le roches à fleur d'eau e-t les crocodiles, aojw-r. breux clans ces parages, auront M'L te-ir m festin de ces débris humains... Quand le marais de papvru-s est traversé ir sur- l'estacade,. on monte par uno pente e douce la rivé droite où tes ingénieurs eiîle-e mands avaient établi un camp de pa,ilo-tes, pour descendre par vu sentier de 'bi'jè.-,{. vro en aval de la chute. ^ Le spectacle est prodigieux. Des Ilots de '' verdure, arracliés là-bas par les eaux, dos-; ce,rident te fleuve. Leur vitesse s-'accentue ',r avec la force du couirant. Pas pour long-temps. Ils disparaissent bientAt. Le fleuve 1" a atteint le âSii-l de la chute. Il s-aveane te iS long des ép:'s rocheux. Il tombe en un n-f demi eojiteur de caramel te long d'une mu-rai lie'abrupte de soixante mètres de largeur ],} p1 cte trente, niètre1- de. hantenr. .dans une s cuve profonde où il bosiïïfoma formidable-J" ment en projetant de hautes colonnes de va-peur cïlèadi... O i est encore sx'.s rinipref,# en de. cette scène prestigieuse quand en remonte vers 23* ANNP.E — Série Nouvelle.— N" 715 Samedi 21 Octobre 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume