Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 19 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 24 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p843r0r53g/
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TROISIEME ANNEE. — N° 103 H-<e Numéro : lO centimes DIMANCHE 19 AOUT 1017. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ l'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : H.XJ-±<AY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ier Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Encore do 'nii-nnioiiite AXaXAEXSOCAIKD Comment le docteur Karl Buchhein veut assurer « l indépendance » de la Belgique ' C'est un fait maintenant bien établ que pour incliner les alliés à des négc dations de paix, les milieux allemand « modérés » se déclarent prêts & « un paix sans annexion ». Il est plus néces saire que jamais en ce moment de me) tre en lumière le sort que réserve à l; Belgique cette formule trompeuse. Nou avons signalé l'autre jour (n° du 4 août d'après le Temps, le plan d'asservisse ment de la Belgique dressé par M. Er nest Zitelmann en se prononçant for mellement contre l'annexion de notr< pays. M. Zitelmann n est pas Outre-Rhin ui phénomène isolé. La revue à tendance démocratiques Die Grenzboten a publia dans son numéro du 1er août un articli où un autre allemand, le Dr Karl Buch heim, nous édifie, lui aussi, sur ci que les Allemands entendent par l'in dépendance de la Belgique. Le Dr Buccheim est nettement anti annexionniste. Il approuve la motioi votée par le Reichstag à l'invitation di MM. Erzberger et Scheidemann et i ajoute qu'après ce vote l'annexion de h Belgique est devenue impossible. Il s'er réjouit parce que, dit-il, « une paix d'en tente et de réconciliation est simplemen une nécessité culturelle ». Mais on va voir, d'après la traductior qu'en a faite Homo dans YHiimanitt (n° du 18 août) l'exposé des mesure; jugées nécessaires par ce Herr Doktoi pour là bonne entente entre l'Allema x gne et la Belgique : s Indépendance... avec des restriction ! >: Il ne faut jamais oublier qu'à notre frontière' de l'ouest nous n'avons pas seulement affaire à (ies Beiges et à des Français, mais que la Belgique constitue aussi notre plus important oèjet de marchandage en face de l'Angleterre. La Belgique fut la tête de pont die l'Angleterre sur le continent; son indépendance de l'Allemagne était donc d'un intérêt vital pour l'Etat insulaire. En attendant l'Angleterre s'est créé à Calais et à Boulogne unie compensation, et pOurra par suite être amenée un jour, lorsque nous lui aurons fait assez de tort par les sous-marins, à accepter l'extension de notre sptjère de pouvoir jusqu'à Zeeibrugge et Ostende. Zitelmann dit avec raison : « Pour tout adoucissement que nous accordons à la Belgique nous pouvons demander à l'Angleterre des concessions compensatrices et au Contraire, nous pouvons, pour tout ce que npus ne recevons pas die l'Angleterre nous tenir à la Belgique — puisque la Belgique a été assez aveugle pour lier, dans cette guiesrre, son sort à celui de l'Angleterre... L'entente sera facilitée si l'on souligne dans la forme, dont tout dépend, que la Belgique doit restar un Etat autonome et en principe aussi indépendant, ou qu'elle doit être rétablie comme tel et qu'on "ajoute les restrictions nécessaires de son indépendance comme exceptions, quelle que soit la grandeur de ces exceptions. De cette façon, nous pouvons atteindre suffisamment le but de guerre des garanties envers la Belgique. « Les garanties militaires » ...L'Etat beige sera d^nc obligé de nous àccordesr les garanties militaires nécessaires. La Belgique n'aura pas le droit d'employer sa situation géographique, ses forteresses, son arjyée pour nous menacer, sûit par elle-même, soit par quelqu'un d'autre. Par contre, les moyens du pays doivent être rendus utilisables pour nos besoins militaires. Cela serait possible par un traité militaire tel que celui qui fut autrefois conclu entre le « Noa'ddeutsche Bund » et la « Bavière ». Pour plus tard cet arrangement pourrait-être envisagé si les relations jçeirmano^belges se développent d'une manière favorable. Cependant, en attendant, itous nie pouvons pas encoure accorder à la population belge tant de confiance et sommes forcés de garder en mains la surveillance militaire du pays, même après la paix. Nous devons donc acquérir par le futur traité de paix un droit d'occupation du pa^s qui s'étende au moins sur la ligne des forteresses de la Meuse, Anvers et un port d© guerre sur les côtes de Flandre. Nous ne pouvons pas nous contenter de la ligne dp la Meuse seule La protection de la frontière de l'ouest de nos pays rhénans n'est qu'une partie de la garantie militaire que la Belgique sera objigéé de nous accorder. L:autre partie concerne notre flotte de haute mer, qui a absolument besoin, du côté de la mer du Nord, d'une deuxième ligne de retraite en dehors d'Héligoland. « La Belgique sous la pression allemande i> Cette occupation militaire de la Belgique ne servira pas seulement nos intérêts, elle servira aussi le pays lui-même. La Belgique entrera sous la protection de l'empire allemand et cessera enfin d'être Comme jusqu'ici dans l'histoire le champ de bataille dans tous les conflits anglo-français-allemands... Du point de vue allemand comme du point de vue belge il peut donc ètr<-éonsidéré comme une nécessité de réunii Jes deux pays milfairement... Les Be'ges ne. seront pas soumis au service militaire obligatoire, mais ils auront le droit de servir comme volontaires dans l'année ou dans la marine allemandes... « Les garanties politiques et économiques i; A la garantie militaire en Belgique doit «•'«Unuter la garantie nnlilinne. Afin nue le pays soit empêché; de faire une politique extérieure nuisible à l'empire, on sera forcément obligé de l'empêcher de faire de la politique extérieure. En dehors d'un ambassadeur à Berlin, la Belgique n'aura plus le droit d'accréditer des ambassadeurs; ce seront les ambassadeurs et légations allemandes qui prendront la représentation de la Belgique; mais de telle façon,comme le pro-j pose très ingénieusement Al. Meister, que la Belgique ait partout chez elles un attaché. Une approbation de la politique extérieure germano-belge commune, donnée par la Belgique, ne doit pas être considérée . comme nécessaire, afin que la Belgique ne 1 soit pas en état de paralyser la politique - de l'empire. s A la garantie militaire et politique doit 3 enfin s'ajouter la garantie économique... Il r ne faut pas oublier d'éliminer lors de la . conclusion de la paix le capital ennemi an-^ glais et français des entrëprises belges... Sous la condition de l'autonomie natio-? nale des provinces flamandes, un rétablis-I sement du royaume de Belgique est compatible avec les intérêts allemands. Zitel- - mann recommande cette solution, si elle - est possible, comme la plus favorable. Mais 3 on pourrait aussi penser à la création des deux Etats nationaux les» Flandres et la ! Wallonie, qui seront ou unis par l'union , personnelle du monarque ou totalement sé-l parés et dans ce cas transformée en répu-^ bliqués. On pourrait aussi traiter les deux • Etats comme l'Angletere traite ses Etats ■ d'outre-mer, c'est-à-dire qu'on pourrait leur î donner, avec l'autonomie, un statthalter - impérial comme chef d'Etat. Dans ce cas aussi, il faudrait absolument renoncer à . l'annexion : seul le chef d'Etat serait alle-5 mand dans les deux Etats soumis au piro-s tectorat.. [■ C est le droit du vainqueur de demander des indemnités de guerre. Si notre victoire est assez décisive, nous les obtiendrons... 1 Pour tout ce que nous ne pourrons pas ob- - tenir de l'Angleterre, nous aurons le droit ; de nous retourner vers la Belgique l Voilà le beau programme d'un aziti-; annexionniste allemand. Le Dr Buch-i heim conclut en affirmant que l'Alle- • magne n® pense nullement à des con- • quêtes et ne désire « que la bonne volonté de ses voisins pour un travail commun de culture », comme « la déclaration conciliante des buts de guerre du Reichstag l'a précisément montré ». _Et ce bon Boche est en effet très modéré, si on le compare, par exemple, au comte Reventlow qui, en repoussant dans la Deiitsrhe Tages Zeitung les propositions de Benoît XV, déclare tout simplement que la reconstitution d'une Belgique indépendante est impossible parce qu'elle serait un obstacle à la liberté des mers. Ce pangermaniste est peut-être moins dangereux parce qu'il est plus franc. Cependant, il n'en exprime pas moins le fond de la pensée des dirigeants de la politique allemande, et si ceux-ci se rallient à des conceptions plus modérées, ce n est que contraints par la nécessité et dans une mesure propre à garder à leurs espoirs des chances de lointaine réalisation. Qu'on ne s'étonne donc pas si les Belges demandent qu'on voie les choses telles qu'elles sont et qu'on ne se laisse pas duper par les apparences qui, seules, peuvent faire croire quf la Belgicrue pourrait trouver, en dehors de la défaite de l'Allemagne, une garantie de son indépendance. Au ministère de' étra-gêre Le Moniteur de dimanche publie les arrêtés royaux suivants contresignés pai M. de Broqueville : 1° M. Pierre Orts, conseiller de légation, conseiller diplomatique du ministre des Colon.es, est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire. 2° M. Orts est mis à la disposition du ministre dés Affaires Etrangères pour assurer la haute direction du cabinet du ministre et pour coordonner l'action des services de l'administration centrale qui concourent à la direction politique de la guerre. Il exercera dans la sphère de son activité les attributions dévolues au secrétaire général. M. Orts, à l'occasion de son départ du ministère des Colonies, dont il était depuis bientôt douze ans conseiller diplomatique, a été 1 objet d'une manifestation de sympathie. M. Renkin, ministre des Colonies, accompagne de tout le personnel de son département, s'est rendu chez son collaborateur pour lui remettre la croix de commandeur de l'Etoile africaine et féliciter le nouveau ministre plénipotentiaire. wvw> « 'H raie D'AVIONS 1TAL EN LES JOURNAUX AUTRICHIENS AVOUENT LES DEGATS Rome, 18 août. Les journaux autrichiens donnent de copieux détails au sujet du dernier raid des avions italiens sur le réseau de chemin de fer de la Save. Ils avouent que les bombes lancées par nos avateurs ont occa.s'onné de graves dégâts. C'est ainsi que les communications entre Laybach et Klagenfurth sont interrompues. (Radio.) — ■ WVY-LA* « — Le Parlement portugais a voté jeudi une motion autorisant le près.dent de la Répuibi-que à se rendre en France, pour visiter k front ocidental. - Pour donner une idée d« l'importance attribuée à la publication du document pon-'if'pal. on cite qu'à NapV"<. 1" « Mattino » en édition soécialç, a vendu S5.000 exemolaires . L'activité victorieuse des aviateurs alliés us Huurpi «nui isi 4 lœ'iora ubcot i-mm .——_—....... ...— COMMUNIQUÉS FRANÇAIS 14 heures. EN BELGIQUE, NOS TROUPES ON' CONTINUÉ A PROGRESSER AU NOR! DE LA ROUTE DE EIXSGHGQTE A LAN GEMARCK ET ONT ENLEVÉ UN SC LIDE POINT D'APPUI ENNEMI A L'ES' DU STEENBEQK. Au nord de l'Aisne, nous avons repouss divers coups de main, notamment a l'es de !a terme Froidmont. En Champagne, nos feux d'artillerie on fait avorter une attaque ennemie qui e préparait dans le secteur de la Main y Massiges. SUR LA RIVE DROITE DE LA MEUSE NOS TROUPES ONT BRSLLAMMEN1 CONTRE-ATTAQUÉ AU BOIS DES CAU RIÉRES ET ONT REPRIS LES ÉLg MENTS DE TRANCHÉES ENLEVÉS PAI L'ENNEMI DU 18 AU 17. NOTRE LIGN5 EST BNTÉG RALE MENT RÉTABLIE. LA LUTTE D'ARTILLERIE CONTINUS TRÈS VIVE DANS CE SECTEUR. En Alsace, une tentative ennemie vers Steinbach a éc-houâ sous nos feux. Nuit caima partout ailleurs. AVIATION Des aviOBis aii&marias ont bombardé Iz | région au nord de Nancy. Pas de victimes ijans (a journée du 17 août, et dans 12 nuit du 17 au 18, notre aviation de bom uardement a effectue de nombreuses expéditions au-dessus des lignes ennemies. oent onze de nos avions ont pris pari a différentes sorties au cours desquelles treize mille kilos de projectiles ont été jetés sur des établissements ennemis. Deux de nos appareils ne sont pas rentrés.Les terrains d'aviation de Colmar, de "rescati, dHabsheirn, les camps d'avia tion de la région de Chamblay, les gares de Fribourg-en-Brisgau, Longuyon. Montmé dy, Pierrepont, Saïnt-Juvin, Granripre Challerange, Dun-our-Meuse, etc., les bi vouacs de la forêt de Spincourt ont été co pieusement arrosés de projectiles. De nombreuses explosions au but ont été constatées et plusieurs incendies se soni déclarés. Oans ta nuit du 16 au 17 août, la gare de Gortemarck a également reçu la visite de nos avions. Un violent jncendie a éclaté dan3 les tiâîiments de la gare. Dans la journée d'hier, sept avions et un ballon captif allemands ont été abattus par no3 pilotes. Kuiî autres appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes, gravement endommagés.23 heures. ..Rien à signaler en dehors d'une assez grande activité d'artillerie dans les régions des pîateaux de Vauclerc et de Gali-iprnie et sur les deux rives de la Meuse. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. L'ennemi a lancé, ce matin, une nouvelle contre-attaque sur tes positions ré-emment conquises par nous au nord-ouest Je Lens. " -> .hô e«i>nre entièrement rejeté, à la suite d'un violent combat, qui nous a valu un certain nombre de prisonniers. ti.iiti.iite ae r :rtillcrie allemande, au cours de la nuit, dans cette région et au nord-est d'Ypres. 21 heures 05. La tentative infructueuse faite par l'ennemi au nord-ouest de Lens et signalée au communiqué de ce matin a été accompagnée de deux autres contre-attaques exécutées sur les mêmes points au dé^ut de la matinée l'une à l'est de Loos et l'autre vers !e bois Hugo. Sur le premier ds ces points, les troupes assaillantes ont été prises à courte distance sous nos barrages et nos feux de mitralleuses. Elles ont reflué en désordre subissant des pertes élevées. Bien que soutenue par des jets de liquides enflammés, la deuxième attaque n'a pas per-vrtis à l'infanterie ennemie de parvenir jusqu'à nos tranchées. L'artillerie allemande s'est montrée plus -gifne aujourd'hui sur Se front de bataille d'Ypres. Le violent vent d'ouest qui a soufflé hier a de nouveau beaucoup îrêné nos aviateurs rendu difficile le retour à leurs séro-rîroTîes de nos appareils désemparés en r/iinlîRts aériens à l'est de nos lignes. Nous T/ons continué nos opérations de homfiar. •lement et activement poursuivi notre tac-''fine de harrellemenf nar le feu des sni-frailleuses des formations d'infanterie ennemie. Les appareils d'artillerie ont eîfec-tué leurs opérations toute la journée et un nombre lnaeco?itum# de cHnhé<» a été pris, ''ouze asron'anes allemands ont été a*>af-►n.s en tombals aérienc et dix-huit autre® Contraints d'à i ter ri r d^-emnarps, Dou?e ■lot-, nôtres ne sont çjas reptrés. Deux d'en-ire eux «wf sont en oftlUsion au «•cw* •»'im sont tombés dans les lisrnes Dnnemies. LES ALLEMANDS AVOJ'SMT LA PERTE DE LANCEMARGK Genève. 17 août. Les Allemands, dans leur communiqué le cè so'r, avouent qu'ils ont perdu Lan--j-emarck. Voici le texte de l'Agence Wnlff : Or irrttt Vt 'VlHtre lif tianp ihc-Staden. l'ennemi a dcclanr.hé dans '# V——— » l'après-midi, par surprise, une forte atta ,que partielle, au cours de laquelle Lange j. marck a clé perdu après un combat achar •né. Nous sommes autour du village, notrt ' position formant un arc de cercle peu pro ■ noncé. (Information.) r Les exploits des aviateurs iulps r» ^ C'est notre « as » Thieffry qui a abatti un avion allemand au-dessus t de ta forêt de Houthulst a , Le communiqué belge d'avant-hier a si gnalé la victoire d'un de nos aviateurs gjw .n ennemi au-dessus de la forêt de Hou » th.ulst. ' _ Cet exploit a été accompli par le so,us . lieutenant Thieffry, qui a abattu ainsi sor . septième avion. C'est le sous-lieutenant Thieffry, on se le rappelle, qui a réussi le mois dernier^ ur ; jo.Ù « doublé » en moins de deux mînu tua , Kmean tobardieisi» de Tlioureui Londres, 18 août. L'Amirauté publie le communiqué sui-1 vant : Une nouvelle attaque aérienne a été ef-1 fectuèe le 18 août, vers minuit, contre la qare et la jonction de Thourout par nos aviateurs. Plusieurs explosioiis se sont produites. On croit qu'un dépôt de munitions a été atteint et que la voie ferrée a été endommagée. De nombreuses tonna cVexplosifs ont été lancées sur divers objectifs. Tous nos appareils sont rentrés indemnes.n n | LUTTE - * • À- --. - J autour de Lens Violentes contre-attaques repoussées par les Canadiens D'un correspondant de guerre, front britannique, 16 août. — Autour de Lens, entre les premières heures de la matinée et une heure avancée de la soirée', les Canadiens n'ont pas repoussé moins de dix contre-attaques allemandes, et ils )nt conservé l'ensemble du terrain acquis pendant l'attaque.Comme les réserves de l'ennemi devaient avancer à travers un large espace de terrain découvert, elles subirent des pertes très sérieuses. Nos propres pertes, jusqu à la rluit dernière,ont été tout à fait légères par rapport à la nature du combat. Les canons de l'ennemi ont été utilisés avec grande intensité, dirigés par ses aéroplanes, qui ont été plus aventureux que de coutume. Une nouvelle avance Londres, 18 août. — Le correspondant de guerre de l'agence Tleuter télégraphie que des combats acharnés ont eu lieu aujour-: d'hui au nord-est du saillant de Lens. De j 4 heures du matin à 10 heures, les Cana-i diens ont bombardé un vrai nid de tranchées, couvrant un front d'environ 700 mètres et faisant partie des défenses de Lens proprement dites. Ut réussirent, après une véritable lutte de va-et-vient, à s'établir dans toute cette ' 1 ' **" " "" . r Le ^otiveriîemgof anglais contre 'Stockholm Le parti travailliste continue à soutenir M. Lloyd George Londres, 18 août. Interrogé à la Chambre des Communes, M. Bonar Law a fait cette déclaration : Il a été dit que nous devrions examiner de nouveau notre opinion sur la conférence de Stockholm, sous prétexte que nous ser ons mal informés de la position du gouvernement russe. ou« n'avons pas le moins du mondt-été mal informés sur l'effet qu'aurait la présence de sujets britanniques à une conférence à laquelle l'ennemi participerait. L'attitude du gouvernement à ce sujet n'a pas changé D'autre part, on annonce officiellement que sont nommés ministres : des Pensions. M. John Hodge ; du Travail, M. George Roberts ; du Service national, M. A. Georges.lîst nommé secrétaire parlementaire Board of Tra'de, M. George Wardle. ! Ce mouvement ministériel a pour point de départ ie remplacement au ministère des Pensions de M. Darnes, nommé membre du cabinet de guerre, en remplacement de M. Henderson, et le remplacement au Service national de M. Ne.viJle Chamberlain, démissionnaire. ii se confirme ainsi que le parti travailliste est décidé à ne pas retirer sa colla-^ boration à M. Lloyd George. ■ JWW\ M— t LIRE EM 2- PAGE : ta préparation de l'après-guerre éccno. mique ; Bruxet'ias vu par un Bocha ! On nous demande... Un journal r.athoîiqtis nationaliste on ltaiïA- LE REPOS DU SOLDAT Économisons notre "capital-hommes Dans la lutte formidable — comparai»! à quelque gigantesque entreprise, où nou risquons l'avenir du pays •— nous avon engagé tout le « capital-hommes » dor nous disposons. Il sied que nous en tirion tout ie rendement, tout le pour cemtage. po: sibles. Il est de bonne administration d ne le point gaspiller en des entreprise secondaires, de le garder intact pour 1 lutte suprême. DV. lors il faut accorder à nos soldat un repos véritable. * * * Or, des hommes, qui travaillent la nui' , et rentrent au cantonnement vers 5 heure du matin, devraient pouvoir se reposer iu; 1 qu au sor. C est d'ailleurs l'usage. Mais -trop souvent — l'après-midi est consacrée des nettoyages, inspection d'armes, d'e: fets d'équipement, etc. Et le « repos du soi dat » n'existe souvent que de nom. Nous recevons du front, sur ce sujet, un lettre qui vaudrait d'être reproduite e entier. Force nous est de nous borner • quelques passages; l'auteur — que nou 1 connaissons — s'y entend en affaires in dustrielles comme en questions sociale; « Oui ou non — ecrit-11 — l'organisme hu • main est-il une machine-outil ? Il règn encore trop de cas préjugés manchestériene en vertu desquels la journée de huit heure allait — infailliblment — ruiner l'industri belge. Résultat : 8 heures de travail de <( piottes » héroïques; 10 heures de travai des « geniemannen » esquintés, donnent u: maigre rendement. D'où, suppression près que totale du repos, démoralisation de hommes. Dites, redites, reredites, que s 8 heures d'un travail sérieux valent, ave la forte alimentation du temps de paix les 10, 12 heures de travail à la 1848; ei temps de guerre SIX heures de travail : a pièce » (les tableaux de rendement moyee du génie envisagent tous les cas) produi ront DEUX FOIS plus que les mensualités sans dimanche, qui accablant le « piotte » Je sais un régiment qui, depuis TROIi ans, a donné à ses hommes « huit jours de repos complet. Et alors que l'armé française transporte en auto ses travai] leurs noirs au chantier, il est « défendu aux camions belges, passant à vide d'em banquer des soldats qui, à pied, metten une heure pour gagner le pôint où së reri< la voiture. » ★ ♦ Nous n'ajouterons rien à cette lettre d"ui homme d'affaires. Le remède ?? On l'a, ic même, indiqué souvent : l'industrialisatioi de là guerre. Ceci nous écarterait de notri sujet; nous réclamons un meilleur emplo des forces vives du pays; un « repos véri able » pour nos soldats; l'économie d^j « ca pital-hommes » que nous jetterons dans h bataille, un jour prochain.... wwvt Lire en quatrième page ! LA VIE MILITAIRE ivvvv» —. — M. valvy, ministre français de l'inté rieur, a repris la direction des services et* son ministère. — La « Belgisch Dagblad » apprend que le; renforts allemans composés de jeunes gen. de 18 ans sont arrivés à Bruges. ECHOS * L'Office des dommages de ta guerre Un arrêté royal paru au « Moniteur e de dimanche décidé la création au min: sjtère de la Justice d'une nouvelle directit s j générale qui prendra le titre de « Offi t des Dommages de la Guerre ». s Un autre arrêté royal désigne M. Luck directeur général, pour la direction du no ,8 ; vel office. s >AUVI a La Connuissiot} de réforme s M. Dejace est nommé président de commission consultative de licencieme" par réforme de Paris et de Port-Villez. M. Henri Urban, vice président. MM. De Pauvv, Ganshof et Ga^pa ' sont nosnmés membres suppléants. ï . Janssens de Bisthoven, avocat, est- nomn L secrétaire. ^ wvv» r La Coi2imis;ioij de recrutement tVI. Pierre Meir est nommé sécrétai: e rapporteur de la commission permanen n de recrutement de Paris. à s wvw v Nos savants • En ouvrant samedi, la séance à l'Acad mie des Sciences morales et politiques. e président a rendu hommage à la miémoii de M. Brants, de Louvain, correspondai ^ de la section de morale depuis 1896, < dont nous avons annoncé la mort. 1 Nos déportés au front g L'agence _ internationale des prisonniei ; de guerre à Genève a reçu de Berlin d( „ listes de civils belges employés aux tri vaux du front et décédés dans les hôp | taux militaires de Mariembourg- (Belgique i Bouligny et Piennes (France). 1 Elle a reçu du ministère de la Guerre e: Saxe des listes pareilles concernant ce tains de nos malheureux compatriotes d ' cédés à Billy-Marle, Piennes et N.-D. c ; Liesse. Ces décès remontent aux mo; d'avril et de mai. i) 3 wvwv» Equipements ' Tous les officiers belges s'habillent < ~ «'équipent, à des prix raisonnables che ' L,évy, â, boulevard Saint-Martin, à Pari! 1 fournisseur du Ministère des Colonies 4 Belgique. (Visiter ou écrire). WViM 1 Toujours plus haut » Vendredi après-midi, à l'aérodrome d i Villacoublay, les aviateurs Marcel Loi . gnat et Van Bouwél, encouragés par leu . dernier exploit, s'attacpièrent àu record d ! la hauteur. Malgré la violence du vent, nos deux p lotes franchirent en un vol de 2 h. 17 mini tes 6.059 mètres d'altitude enregistrés l'altimètre. Peut-être les deux vaillanLs pilotes -l'un Français, l'aure Belge, et montant ] même appareil, ne s'en tiendront-ils pa là ! WWM ; RESTAURANT SÂULNIER ; C'est le rendez-vous de tous les Belge». 161, rue/ Montmartre, 161, Paris Au pays gaumais, région des étapes \ Nos conipiih'iullcs du Ras^Luxembourg* ont le moi'a solide — 8/union puipiolique — In évêque — Les traîlres — Les déportations —- Le» Allemands ont faim et sont à s»ec - - ■ - - ■ - Nous avons .rencontré un compatriote du Bas-Luxembourg qui. menacé d'être déporté, a franchi la frontière et s'est engagé. Les nouvelles qu'il nous apporte datent du mois de mai. Elles ne sont pourtant pas dépourvues d'intérêt, ainsi que le lecteur pourra en juger. Le , ab-Luxeiiiboujg ayant été réuni, au lBr janiver dernier, à la zone des étapes, un cordon de sentinelles l'isole désormais du restant du. pays occupé, barrière aussi malaisée à franchir que ia frontière hollandaise, les fils électriques en moins. Du coup, une garnison assez sérieuse envahit chaque commune, les communications postales lurent supprimées, dés bureaux d'intendance installes dans des maisons choisies avec discernement afin de gêner le plus d'habitants possible... Mais parlons d'abord de nos compatriotes. .Leur moral reste admirable. Nombreux sont les jeunes gens qui ont quitté les rives de la Semos pour les bords sang.ants de l'Yser. N'était l'éloignement de la frontière, un plus grand nombre encore serait sous les armes. Ceux qui restent ont dans lia victoire une confiance d'autant plus; robuste qu'ils ont été, 'l'année dernière, les témoins presque directs de l'effondrement de la puissante offensive allemande portée 1 à son maximum pour assaillir yérdun. Ce qu'ils oui .vu de i envers de cette bataille est bien fo.it, en effet, pour les confirmer dans l'espoir que les armées alliées tiennent le L>on bout et auront la \ictoire. Nous le vtiTwns dans la suite. l.a question des vivres ne se pose pas dnns lé pays gaumals avec la même gravité que dans les régions industrielles et dans les villes. Malgré les réquisitions, la terre nou-mt encore son homme, et comme chaque habitant des villages possède à |tout le moins son petit jardin, il n'y ; pas famine. Les distributions des vivre du comité que la gratitude publique s'obs | tin»; à appeler « américain » corrigent le différences créées par l'inégaie répartitio: ; des terres. S'il y a un reproche à fair [aux organisateurs de cette œuvre admira bJe, c'est d'avoir fait la pai;t trop larg aux familles de cultivateurs, don; les <ru tions en maïs, en lard, etc. auraient pi être réduites au profit des citadins. Il y a des articles —* c'est la même ohûs partout — qu'on ne peut se procurer qu'ai ravitaillement. Citons le sucre, le savor l'huile, le jn'trole. Dans le commerce, ùi atteignent des prix fantastiques. On n'a pas trop souffert du froid, fin ver, parce que les abondantes forêts di pays, qui ne sont pas encore toutja rs sées par les Boches, ont fourni du bois ei suffisanc» i aux ménages qui n'avaient pt faire provision de houille. OU SL N'EST PLUS QUESTION DE PO LITIQUE. — LE DEVOUEMENT DE Mgr HEYLEN Les préoccupations de nos Compatriote, se bornent, là-bas, à échapper à la faim ce qui est assez facile, puis à la menaci d'amende ou de prison perpétuellçmen suspendue sur leur tête ; et ceci, c'est phi! malaisé. Pour ce qui .est de la guerre elle même, leur espérance obstinée fait qu' « iil: ne s'en font pas ><■ Pareillement, ils ne Si soucient, guère des drames politiques qu peuvent se jouer dans ia Belgique d< l'exil. Tous le<j regards étant atijourd'hu orientés vers l'avenir, ils ne cûmprennen nari a ia survie des mesquinert.es d'avam la guerre, et n'ont que mépris pour quiconque se montre adversaire d'une politique d'union sacrée et d'intérêt national

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1895 bis 1940.

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