Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 27 Januar. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0000000x1r/
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22e ANNEE Série nouvelle. -N* 444 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FR03MT) Jeudi 27 Janvier 1916 iÉDACTION & ADMINISTRATION ZftH rae ds la Boarss — LE HAYHE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FERME RSBRAT tentes ies communications concernant la rédaction doivent être adressée s S", rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21 jPanton Street (Leicestei* Square s.w). LE XX SIECLE Oa,f®tIcSi<en beloe oaraissant au Havre ABONNEMENTS , France 2 fr. 50 par mof& » 7 fr. SO par trlmestra Angleterre.... 2sh.ôd. par mois. » .... 7ah.6d. par trimestre Autres paye-. 3fr. » par mole. m . d fr. » par trlmettirf PUBLICITÉ S'adresser à r Administration du jovrna) au Havre ou à Londres Annonoes 4* pages Ofr. 40 la ligne Petites annom:es4' pago: 0fr.30tallfn e Les petites annonces sont également reçues à Ul Société Européenne do Publicité, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en, a le monopole pour Paris. La Belgique La visité du Cardinal Mersier -,et de Mgr Seylen-La mort ds 6odef?oid Surit. - kes intérêts ds la Belgique. I sont en bonnes mains j Notte directeur nous adà-essfe tic Rome ] M» lettre gne nos lecteurs liront à la fois i $vicg intérêt et avec joie : j Rome, jeudi, 20 janvier. Les agmees vous ont donné d'es détails < to le voyagé du Cardinal et son arrive© h Rome. Je l'ai vu descendre du tram, «ft monter cm automobile parmi les acclama (ions de plusieurs milliers de persomei < S'il s'était rendu en. voiture au Collège belge, la foule aurait dételé lcs^cbevauï. Si l'heure de son arrivée avait pu être connue soulèvent vingt-quatre heures a rsivaM», |outi le peuple de Rome aurait «aura à la gare. Mais le secret avait été si toiem gardé que la nou/velte a. été publiée seulement le jour même, à miidli, par le-Piccolo mai est l'édition « méridienne », si 1 on peut dire du Giornale cl'Ualia, Valablement, doute la vite .toute l'Italie attendait le Calcinai, pour lui faire fête, pour .acclamer dan» sa personne le droit de la Bfelgicjue et l'indomptable résistance de notre pays. Ceci West pas une phrase', mais l'exacte exprès-ion de la réalité. Ne croyez pas que j exa-1ère le moins du monde. Ce peuple sensible, intelligent et ta, comprend admirablement ce qiue le cardinal Mercier représente : la .religion1 au service du droit, un courage qui ïésiste, depuis dix-huit mois, aux avances comme aux menaces du vainqueur, la puus rtnoble et la plus touchante fidélité, en un mot lia victoire de la foroe morale sur la gnssoère i astoce et la brutalité. Il suffit, jpour s en i rendre compte, de lire les journaux et i d'écouter les propos de la rue. Quelle con-î-aoJjatiotn pour des exilés' ! Nous avons déjà (notre revanche. L'arrivée du Cardinal et sa Ituréseiice à. Rome otoit encore gira.ndi la Belgique et les Belges dians l'opinion dtes Ita-: tiens, et des Romaine. . J'ai eu l'honneur d'être reoui par Son Emi-'iHince1. Avec qjuelle émotion. je me suis age-œouïHé P0^ recevoir sa bénédiction, je «n'essaierai pas de voue' le dire. Sa santé est 4>onae : les épreuves ne l'ont point vieilli ; idans ses veux brrBe encore la belle flamme '(«tait fc râyoïmemiemjt a toujours séduit tous feiaux cjjuii l'approdhiaiienit 5 les traits domi-ianamte die sa pnysàoflomàe étaient jadis, vous ttvewe le rappelez, l'intelligence et la simpliste ; j'oste» dire que c'est la majesté aujourd'hui, unie majesté q»ui s'ignore et qiui est teK-autan/t plus imposante. Souvenir inou-i&iable : je verrai toute ma vie ce vieux teai'om du Collège belge, ces meu-bles surannés, ces portes vétustés et toujours entr'ou-Jvfc.rtes, et le domestique tisonnant un- feu rebelle, dé grosses bûches sous le bras. ■C'est dans ce. cadre qjuie m'est apparu le fCardmal, notre Cardinal, et que j'ai eu la joie de causer avec lui. Malgré le doux soleil, il m'y a rien d'aussi beau, à Rome, en *5e moment-ci Les plus noblles splendeurs de la Ville pâlissent auprès de ce tableau, _ Je me suis permis d'exposer à Son Emi-{©euioe comment nous avions ressuscité le •XXe Siècle au Havre-, pourquoi, dans quelles conditions, au prix die quelles dilfioudtés, et tooire volonté de bannir* du journal, tout en cardant à celui-ci son caractère catholique, foui, ce qui serait de nature à troubler, altérer seulement l'union des partis. Il ne m'ap-ipiarlienit pas de vous rapporter dians le déifiait ce que Son Emineince a bien vou-iu me tire. Sachez seulement ceci : si nous avions Kîouté d'être dans le bon chemin, ces doutes seraient dissipés; et si les conitradictiions jdous avaiient affligés, noua serions conso- Aés jiusqju'à la fm de notre exil !... * Dimandlie 1C, dams la matinée, lo Cardi-*ïal a été reçu par le Pape. Je s»s autorisé là vous diirc q:u.e l'accuiait du Pape a été très affectueux Des geœ hien informés affir-1 ïn,ent qu'il y a lieu d'attendre le plus grand ttam, paui' notre pays, de cette entrevue. Ojei bruiit avait couru à Rome, vous le gavez, Urae le gouivernfèment allemand avait caressé S'espoir d'employer lé Saint Père et par son fatermédàaiire, le Cardinal, à remettre à notre gouverwernant des propositions, (te prix. J'ignore si ces Messieurs do Berlin joat vraiment atteint à ce degré de candeur. Mais s'ils ont fait ce calcul, ils se sont itrompés, une fois die plus, très lourdement. !Ni te Pape n'est dSsjxisé à so prêter à ce jeu, M nos êvôcpes ne sont hommes à tomber dans aucuïi piège, si ihabiJement qu'il puisse être tendu. Si un fait est considéré, à Rome, dans ,tous lies milieux, comme aiu-dessus de toute (Mîtes.tation., c'est que le peuple belge tout entier era complète union; avec son gou-.■verntememit, aime mifeuix pâtir sous le joug ique die prêter seulement l'oreille à des suggestions tendant à urne paix boiteuse ou prématurée. Les Beiges de Rome, là-dessus, pensetot comme les Belges de Belgique, et comnje les Bélgeï du Havre. Leur patriotisme est aussi ardent que leur confiance fdaiïs la victoire finale es.t absolue. Pour eux aussi, la Belgique est vraiment au-dessus Jde tout. L'e séjour die Son Emmène® dorera encore 'rme qui.riizaine die jours. Les travaux. de la Commission, des études, dles séminaires et deg uraiversîtés alisorberant sans datte le meilleur de son temps quand 1e flot dlee visi-. teurs qui se pressmt tous les jours au. Collège belge, commencera à tarir. Il slagit, vous ne l'ignorez (pas., d'unie œu.vjre très «importante, très urgente aussi, commencée avant la guerre, uiî peu cahotée, et à la-<]païïe la compétence d'un homme d'enseignement de l'envergure du Cardinal appor-®ara la plus' piréci'e«ise oon.ta-'ibijrtion.. En al-tandtat die se mettre au travail Son Emi-bance reçoit et fait des visites. Partout oà pEÈa^ffloate&;on).M îaiiiiête^ Demain, ' tous ?s Be.lges qui résident à Piome seront reçus aUectivement. M. Destrée y sera; M. Lo-®nd y aurait paru, aussi ■ s'il m'avait dû natter Rome, mardi, pour des conférences il'il lui était impossible d'ajourner. Cette .udience réunira sans doute uaie grosse entairte de compatriotes. Dopuis que le CX" Siècle a apporté le texte die l'admirable g atti'c de nos évêqrues à l'épiscopat allemaJid, i a joio et la fierté brillent littéralement i [mia les veux de tous les Belgies qu'on ren-oniti'e. Tout 1e monde s'aboidait, avant- : lier, en disant. : « avez-vous lu la lettre ? « tu ton dont Lafontaine devait dire. : « avez- i 'ous lu. Ba'ruch ? ». < ; Au jour sotemaed de inolra coaséca'a- i ion. épiscopale, îious avons promis à Dieu t st à l'Eglise catholique de n'être jamais des iléserfeurs de la; vérité, de ne céder ni à , 'ambition ni à la ûrainte, lorsqiu^id s'agira le prouver çue nous l'aimons. . i. Nous répondrons donc au. v(Bu, de noke , ?èare commun, en travaillainit de concert à 'aire éclater et triompher la vérité, sur laquelle doit reposer la justice, l'honneur des nations et finatement la paix. » Ici, aui centre! die l'uatvieris oa.fliolique, ians la ville où les premiea-s chKétiens luttèrent et triomphèrent pour les premières libertés, ces phrases prennent une ampleur 3t uni retentissement extraordinaires. Leur sonorité sa trouve multipliée par tous les échos que Rome éveille dans les àmps. C'est pour servir la vérité et la justice que saint Pierre vint à. Rome et y mourut en. croix. Et le peuple immense des chrétiens immolés dians les. cirques et ensevelis dans les catacombes ! Il ne tenait qu'à eux de Sre amen a César. Piusîiaurs étaienit prêtres, évècjues, papes. En refusant de se soumettre, ils ont donné au . momie moderne, au droit et à la liberté les assises sur lesquelles repose et reposera jusqu'à la fin. des temps la seule civilisation digme de ce nom. Etre chrétien et catttioiigue, c'est cela, c'est essentiellement cela : c'est aimer la vérité et la justice plus q.ue tout, à la vie et à la mort. Comme il est boni, comme il est doux dte se redire tout cela dans la "Ville Eternelle, et de penser que ce sont les évèq.ues de Belgique qui, dans la patrie sous le joug, an, péril de leur liberté, ont rappelé, à la l'ace do l'oppresseur de notréi pairie, ces principes éternels ! <T* Son Bminence a donné les détails tes ptuî» touchants sur la mort' de 'M. Godefroid Knirth, que m'avait annoncée, le jeudi 13, votre télégramme. Le temps me manque pour écSire sur le grand historien l'aiticle q;ue Sa. i^flcnifaiesanicfe et J'amitié aiutant (jue l'oxtmi]<tUoiv, rtie commandemit de. faire» Encore um. qiui ne venu pas la ]>aitrte libérée ! Avec queffie joie et de quels accents il aurait salué la. fini die notre, servitude ! H a lutte contre les Allemands tant qu'iî a ivij, et jusqu'à son dernier souffle. Il a fallu, qu'ils abattent de leurs mains le drapeau national, qui a flotté au balcon de sa vieille (maison, plusieurs jours après leur erâitréfâ. à Assdie Ia Cardinia.1 a été le voir la, vwlte die sa m'ort. Sa figure aivait les tons du vieil ivoire. Ses yeux brûlaient de fièvre, j d'espérance aussi. Il a ouvert les bras pour emibràeser son archevêçiue. Lie, Cardinal toi a dit : « Courage et côaifiaitce ; le Christ, j que vous avez confessé sur la terre, vous attend pour vous réeomipeœ&r.» — Ah, oui ! je L'ai aimé, je L'ai servi — a répondu M. Kurth, d'une voix ferme encore. Puis il a baisé. longuement, très longuement, la croix pastorale du Prélat. Le lendemain, il s'éteigopit. | Jamais je n'ai connu d'âme plus noble et de cœur plus désintéressé. Que je vous cite, au moment de clore cette lettre, un des traits qiuii se pressent dams ma mémoire. C'était vR.rs 1897. lin agent de change infidèle venait de lui voler sa petite fortune : ■qjiitefiques dizaines die. mille francs. Cela s'éitiait siu ; un grand journal avait eu l'indélicatesse d'en faire des gorges chaudes. Ayant adaiessé à mon vieux maître quelques lignes de sympathie, je reçus ta réponse «.uivaiïtei : t'Que voulee-vous, ? Mamimon et moi, nous n'avons jamais pu nous entendre ; je l'ai attaç.ué eh public ; il se venge ; c'est dans l'ordre. » « Kurth aviait une êume> de chevalier », m'a dit Mgr Buchesae. L'éminent directeur de l'Ecole française de Rome s'est montré très ému de la triste nouvelle, qui a un peu assombri la joie de tous Jes Belgies à l'arrivée du. Cardinal,, *** Monseigneur de Namur avait précédé 3s Cardinal de quelques jours. 9a simple bouts a gagné tous les cœurs ; cc qu'on sait de son courage, et l'on ne sait pas tout, lotr. de là, a forcé toutes tes admirations. Lui aussi a bien voulu me recevoir à deux reprises. Pauvre dipcèse de Namur, pauvre province de Luxembourg i Un peu après 'invasion, Mgr Heylen a visité tous les vil-. liages éprouvés, un. a un, prodiguant les secours et les Consolations. Ses récits font ici la plus vive, la plus forte inupression. Retenez, en manière de comclusionj, que les intérêts belges, à Rome, sont en bonnes mains. Outre te Cardinal leit l'évêque de Namur), ambassadeurs exitriaordinainis de la Belgique souffrante, à qui l'éclat de leur courage et le retentissement de leurs épreuves confèrent une incomparable autorité, nos ministres auprès du, SainUSiège et auprès du roi d'Italie, M. Van. den Heuvel et le comte van dem. Steien de Jehay, nous représentent ici avec une dignité et un talent qui ïont l'admiration de tous. Ils savent tout, ils sont partout, ils sont aceueilfanls à tout le monde : ce que les malheurs et la gloire de la I^lgique ajoutent à l'élévation de leur situation, ces Messieurs 1e lui rendent par leur talent et par leuir dévoûment. L'un et l'autre ont dirait à la reconnaissance du paya Fernand N EU El A Y. P.-S. — On dit aujourd'hui que 1c cardinal vom Hartmann est attendu à Rome d'ici à qu/elqjues jours. Mais chi lo sa ?... — Un sujet luxembourgeois, nommé Claude, dit Pierre Claude, condamné à mart par 1e conseil de guerre du quartier général de la ..." armée, pour intelligences avec l'ennemi, a été fusillé à Châlons-sw-Manne« Psisp nos officiers internés EN HOLLANDE Les critiques des journaux hollandais à ropos de l'existence faite à nos officiers, iternés à l'Ile d'Urk n'auront pas été tout fait vaines. Nous lisions dans la « Métropole » la note Liivante : « Le général Snijders, chef des armées e terre et de mer des Pays-Bas. a visité amedi l'Ile d'Urk. Les quarante officiers èlgés, français, fii anglais ont été présentés, ai' le commandant, du Bureau, d'interne-ient au général. Celui-ci leur a adressé 'ne courte allocution en français, après uoi ii s'est informé a.vee une bienvaiHance «arlïctflière et un vif intérêt auprès dies ffieieirs internés des plaintes formulées oar ux. Le .général a déclaré que leure griefs leraient pris en considération. Du reste, îïmédiatement après la parution des feuil-îtons de M. Feith, 1e Bureau d'internement ivait déjà fait disparaître l'objet d'un des ;riefs des internés. Les congés retirés après a tentative d'évasion par un tunnel ont té à nouveau aacordés et le commandant uipérieur a fh;é à. cinq jours tes congés réguliers sur parole. >> Le général Snijders a, promis d'exami-ler les pteintes au sujet de la nouiï'riture, 'te. Les visites aux internés sont à. nou-'ean pernrises. Le grief concernant le seir-"iœ médical ne peut pas être pris en considération temporairenvent, comme le géné-;al le déclara aux officiers internés, étant lonné que le nombre des officiers de «anté .tait à peine suffisant pour l'armée hollandaise. L'injustice apparente de l'interne-nent des internés à Urk et à Bergen a été ev-ee .par le déplacement des officiers aliénants à Wierickerschans. « Les officiers internés se sont montrés , satisfaits de cette visite ainsi que de intérêt qu'on leur a témoigné en fin de jorapte après tant de requêtes auxquelles >n n avait donné aucune suite. » C'est, en effet, qiaelqpie chose, mais cela nous naraît loin d'être suffisant. Qu'on se -appelle la description que le « Telegraaf » aisaat dg ce* «'service médical » auquel le général Snyders d-rclare ne pouvoir rien manger. S il est impossible de soigner con-^enablement les officiers alliés à. Urk, qu'on ,es tia,nsporte ailleurs, là Bergen,, par exemple, ou ce serait bie-n leur tour de cownel-cre, fpuisque les officiers allemands n'y sont te, une hospitalité moins primitive. *J ^ laço,fl <c n&utraal » eu vau- irail, hwri 14 VQJU LA SANTE DE M. MAX* la heine de hollande demande. rait sa mise en liberte Nous avons eu le plaisir de rencontrer hier un Fiançais qui, de séjour à Celle v ayart rencontré M. Adolphe Max. Il a trouve te vaillant bourgmestre de Bruxelles en sante relativement bonne, mais ce qui le souvent surtout c'est todiscuteiilement son admirable sanlé morale. M. Max est certain de la victoire finale des alliés et cette assurance lui a fait surmonter toutes les souffrances physiques. — Néanmoins, nous a dit notre interto-cateur, il est temps, plus que temps, que des mesuras soient prises. Le long séjour dans la forteresse de Glatz a épuisé tes forces du bourgmestre de Bruxelles, il lui faut un air vivifiant et un repos absolu. Voici, d'autre part, une dépêche de La Haye au « New-York Herald » : n Dans les milieux bien informés d'ici, on affirme que la reine Wilhelmine qui pendant sa visite à Bruxelles, en 1910.avait gtê l'objet d'une magnifique réception a J hotel-de-ville, aurait l'intention d'ou.va-ir des négociations officieuses avec te gouvernement allemand en vue d'obtenir la libération de M. Adolphe Max, le vaillant bourgmestre de Bruxelles, qui, depuis seize mois, est traité par les Allemands en prisonnier de guerre. Des efforts sont faits d'un autre côté en vue de faire autoriser M. Max à quitter 1e camp de Celle-Schioss, où il est interné, pour se rendre en Suisse où il serait considéré comme prisonnier sur parole. Sur le territoire helvétique, il jouirait au moins d'une liberté relative et il y trouverait dos conditions climatériques plus favorables à sa santé, qui a beaucoup souffert de son séjour forcé en Allemagne. On sait, ajoute la dépèclie, que M. Max a toujours refusé de faire appel à la pitié de ses geôliers, se bornant à demander pour quel crime il est châtié. » La terreur allemande en Belgique no.; LES ARRETS OU TRIBUNAL DE SANC DE CHARLES! Par jugement du i janvier 1916,du tribunal die campagne de Charleroi, les personnes suivantes ont été condamnées pour trahison commise pendant l'état de guerre. A la peine <te mort : Emile Nicolay, mochiniste à Moignelée. A 15 ans de travaux forcés : Joseph Rrisbois, employé à CMtelef. A 12 ans dé travaux foiroés : Flora ïhiriaux, repasseuse, à Lau.prelle; Jean Servais, ouvrier aux fartificatianis, à Malomxe; Adolphe Lesire, architecte, à Charleroi. A 10 ans de travaux forcés : Oda Barbier, institutrice, à Lambusart; Désiré Vanideramiaeîe, cafetier, à Laus-cpiraïle;Epouse Aima Vamdermaele, à Lausiprelle. A 3 ans de travaux forcés : .Ma<roel Gondez, employé à Anvers. A 2 ans et . demi de travaux forcés ! Epouse Aline Brisbois, à Châtetet; Emiite Niolay,' condamné à mort, a été fusiWé te 6 janvier 1916 au malin, à Mon®. Le 30 décembre, an matin, a eu lieu, à Chanterai, l'exécution de trois personnes condamnéies à mwt l'avant-veilla par 'ce même tribunal : Désiré De Gueiht, verrier à Charleroi; Louis Vautier, employé à Mau-toeaige, et Gaston. Samaini, employé des lûJremrns die fer à Sous-te-Bois (Maubcuge). Pourquoi les Beles sont unix Parce qu'ils ont souffert ensemble et qu'ils veulent ensemble restaurer leur patriç —o— Appréciant dans le « Temps » les médications apportées par le Roi Albert sur la roposition de M. de Broqueville à la com-osition du ministère belge, M. Roland de tarés, ancien directeur de 1' « ïndépen&aJi-3 belçce » écrit qu'il faut avoir connu Vit retô des luttes anciennes pour se rendre jmpte de toute la. valeur morale du geste ul appelle trois hautes personnalités do opposition, M. Paul Hymans, leader libé-al, le comte Gob-let d'Aviella, séraaitieur béral. et M. Emile Vanden-elde, l<?ader sO-ialiste, à siéger dans un conseil des mi-istres qui depuis plus de trente ans fut atholiefue homogène. » Notre excellent confrère décrit ensuite n tenues très heureux l'« esprit nouveau » ui anime maintenant tous les belges. <c Dix-sept mois de guerre, quinze mois je jou-^ allemand, des milliers do jeunes Loanmès ayant fait le sacrifice de leur vie i la patrie, des villes détruites et des cam-•agnes dévastées, c'est do tout cela qu'est ait l'esprit nouveau qui anime les Belges t qui assurera le salut du pays. Pour eux ous, il n'y a plus de partis,plus de que-ellèe de races, plus « d'électoralisme », dus de régionalisme ; il y a tin pays à lauver, il y a un roi qui incarne la patrie rt dont le geste résume tout ce qui émeut 'âme nationale. Cette révolution morale s'est accomplie out naturellement, par la. force des choies, et, fait à noter, elle s'pst développée >arallèlement chez les Belges du dehors et :hez les Belges demeurés dans les provinces occupées. Au dehors, c'est l'armée qui l accompli ïe miracle, l'armée qui s'est Hgiierrie et qui sait pourquoi elle se bat iu pays occupé, c'est la résistance opiniA; re du peuple à la domination teutonne qui i éveillé les consciences. Les paroles du 'ardina.1 Mercier, l'attitude du bougraestr^ vîax, les -milliers de jeunes gens franchisant la frontière, malgré tous les .périls, Dour rejoindre les troupes, la foule des mvriers endurant toutes le^j misères, mai s ■er,usant de -travailler pour l'envahisseur, '<nix qui moururent sous lo feu de peloton ^exécution on criant Vive la patrie ! » ?t ceux nui préfèrent les ge6les pussienne:-i la honte d'une coupaible complaisance ou i'un reniement, le g-este de tous ceux-là j saigné l'âme belge de clarté et d'enthousiasme, a fait reconnaître les erreurs où .'on se débattait jadis. Il y a autre chose encore l'orqueil d'être ;a nation qui a fait tout son devoir. C'est in fait impressionnant qu'à six-sept moi? ie distance, l'attitude de la Belgique n'a rien perdu de 57a grandeur, qu'aucun regret n'a amoindri chez le peuple entier-la beauté du sacrifice consenti, la volonté l'accomplir tout ce que commandait l'hon itcur. Les événements qui se sont déroulé4-" sn Europe depuis le mois d'août 1914, le? craintes puériles, les calculs mesquins, les marchandages humiliants que l'on a vus ;e produire à l'heure décisive chez d'autres petites nations, politiquement non moins intéressées pourtant au triomphe d la cause des alliés, tout cela a exalté che? les Belges l'amour de cette patrie chois"' par le destin pour donner au monde ur lîaut exemple de loyauté. Il ont le sentiment très net qu'ils doivent défendre 1 ïïoire acquise, qu'ils sont les gardiens d'un beauté morale qu'ils ont à transrnet.tr intacte aux générations à venir ; ils s' vent, du plus humble au plus puissan lue la Belgique de demain doit être dign-i'elle-même et qu'ils sont responsables devant le monde civilisé de la splendeur d son ravonmement. Les Belges no se t< connaissent plus le droit de se epjereller er ' tre eux devant leur jeunesse morte et leu~ maison détruite. Et alors, il se trouve que tout ce peupî-1 vit d'une même pensée et d'un même pc ooir : la pensée d'une patrie à reconst' tuer, T'espoir d'être absolument lui-mèm maître de ses destinées. Les problème rru'on esti-maït hier s;i cimplexG« qu'ntn iésespérait de les résoudre jamais apn-l'aissent maintenant fort simfpi^es. Les Be' ?es partent de cet idée que lorsque le roi Albert rentrera victorieux à Bruxellies, ils devront const-iaiire leur édifice depuis la ba -e, comme le firent les hommes de 1830 ils devront reprendre l'œuvre à ses déliut--ît. lui donner des assises telles que l'uniJ nationale so trouve srp!!iée pour les siècles La douloureuse expérience faite leur épar mera le retour de toutes les fautes du pa^ >é : pas de restrictions à la. souveraineté sous la forme d'une nçutralité garantie f' fmposée : pas de tutelle politique et écon^ mnoue. avouée ou déguisée : une arm^'" >olide, capable de faire face à toutes le éventualités et assurant au pavs son er tière liberté d'action dans le domaine d<-la politioue extérieure, une organisation politique conforme aux aspirations d'une ,aine démocratie, qui a prouvé qu'elle : le sens de la liberté et dp droit ; une org ^no^ u ^uuidup^s onbitaouoo9 uoi^i les nécessités d'un navs de grand négev ?,t de grande industrie. On peut dire que1 l'unanimité est faite aujourd'hui sur ce0 grandes lignes et .que l'étude des graves questions qui se poseront dès le lendemain le la réoccupation du territoire se poursuit 3-ans cet esprit large et généreux. Pendant !a période de restauration, les cadres des anciens partis s'élargiront forcément et .'étroite collaboration de toutes les bonnes yolonfés sera indispensable à l'œuvre nationale. Ce qui importera au point de vue gouvernemental, ce ne seront ni 103 étiquettes .différenciant les groupements, ni less 'ormules s'inspdrant de l'esprit de lutte ^ seront les compétences les plus qualifié lans tous les domaines pour faire surgir les ruines accumulées par les Allemands 111 pays de travail, de progrès, de justice ît de vérité — la patrie telle que l'ont en trervue dans leur dernier rêve ceux epii on■ lonné pour elle tout leur cœur et tout eur sans:. Ici, devant l'Yser, où les soldats combat tent avec le roi-héros ; là-bas, dans les pro rinces meurtries par le joug prussien, 'est cette Belgique, une et indivisible, sû re de sa force et de ses amitiés, loyale en vers elle-même comme envers les autres dont les Beîges préparent patiemment l'e mouvante ' résurrection. » Une lamentable affaire Nous avons signalé l'arrestation â Gisons d'un ingénieur belge nommé de Prelte de la Nieippe, inculpé d'escroquerie au dé-triment de l'année belge. Deux autres oelges inculpés dans la même affaire avaient déjà esté airàtés sur mandat de l'&Kfenité militaire belge : le commandant Masui et M. Vandenplaes fabricant d'automobiles. Les charges qui pèsent sur eux sont très lourdes : on évalue à une dizaine de millions les bénéfices réalisés par leur association au détriment du gouvernement belge. Celui-ci s'est port® partie. civile au procès. Les Belges seront unanimes à souhaiter. i p», sài la culpah'llté des prévenus est établie, un châtiment exemplaire leur soit infligé. On ne saurait punir assez sévèrement tes misérables qui profitent des malheurs do leur patrie pour mettre au pillage ses dernières ressources. LES SURPRISES DE LA GUERRE — »0(( Le " feata " (De notre correspondant particulier) Paris, le 25 janvier 101(5. « Quel est ce bateau? Aurait-on sans nous prévenir modifié les frontières de l'Aiyssi-nie qui jusqu'à cas 'derniers temps ne touchaient point à la mer ? Ce bateau aurait-il été affrété par un jeune humoriste de la Réunion, « qui occupe avec autant de zèle que de compétence l'activité de ses vingt-, huit printemps auprès de .Vf. DaUmier, en qualité d ailioint au cabinet. » Ce sont les .. Annales Coloniales » d'hier qui traitent avec aussi peu de ménagement et quelque injustice M. Pierre Alype. Quel est dçmc son crime ? On lui reproche d'avoir affrété un mirifique bateau — ie bateau abyssin — et d'en avoir fait don à la France. Avant de monter à bord de ce bateau et de le visiter en détail, je dois vous confier tout do suite que notre grande institution nationale, la censure, o pris 'éncrgiquerix.ï.l parti pour M. Pierre Aiype. Je suis du moins autorisé à te supposer en contemplant avec quelle énergie elle a sévi contr; son contradicteur-, M. Marcel Ruedel. Ana.<-tafie a promené ses ciseaux avec une véritable rage à travers l'article de cc grincheux. De ses cinq colonnes il n'en reste guère que trois semées de blanc. ~ M. Pierre Alype, en deux articles phora-mîneux, a froidement annoncé aux lecteurs d' >. Excelsior » qu'on .pouvait recruter et faite venir en France ou sur les divers 'rente alliés déux cent mille hommes tic Taîlcien empire de Ménèlicit, dôïit lé sceptre est tombé ' entre le.1; mains débiles d1'. jeune Lidy-Yas.su — 200,.QQ£)„Jiomms$ et i SntTOfifi lusiis. -Le -jeune U&mieguuite-a--pu exposer ses arguments tout à son aise. Il les a même illustrés de .photographies. Pourquoi n'avoir pas laissé la même liberté à son contra licteur ? Peut-être sur ces colonnes de btanrS, M. RifederffiêSIWl"J>tacé quelques pôrilâïiles indiscrétions. Et puis, ce confrère n;aurait-il,pas (Wavoir plus nénagemenès po«r M. Pierre Alype ? je Ba-teâUTfiSy^sBi s, « histoire grotesque éties ». « compte des mille et une nuits •>. . calembredaines », que voilà de bien gros uots, monsieur ! oubliez-vous donc'eLue M. Gratien. Candace, superbe nègre qui à i Chambre représente la Guadeloupe, et ie Joctcur Vitaiien, autre Guadeloupéen, ont ntrotenu la Commission des alfa-ires extérieures de la ûiambre de ce que vous appelez irrévérencieusement le a biuff éthio-..ien » 1 M Ruedel pourrait me répondre qu il ne -'est pas contenté d'opposer quelques for-es expressions, mais qu'il y a ajouté quel-. ies bons arguments. Est-ce sa faute si la usure a pulvérisé ses arguments '? N'oublions pas, pour commencer, dit-il, ie l'Abvssinie est un pays neutre, profr.n-ment jaloux de son indépendance. Nous voilà en plein dans le sujet. Malheureusc-1 ment ce préambule est suivi d'un blanc d'une colonne et demie. Peut-être ne connaîtrons-nous jamais 1e mystère de la neu-! tralité abyssine. , , .... . ... Deuxième argument : la situation de i a-byssinie est plus trouble aujôurd hui qu el-e ne l'a jamais été, depuis la mort de Mé-tiélick. Ùn empereur chrétien, Ledy-Yas-,u... vous voudrez bien faire plus ample onnaissance avec ce jour>e souverain couleur d'ébène. La censure ne veut pas ; mu-ile d'insister. Contentez-vous de savoir que empire du Ciioa est l'empire du chaos. Comment M Pierre Alype sait-U qu il y 1.800.000 fusils en Abyssinic — vous.lisez )ien un million huit cent mille fusils ? a En co qui concerne l'armement, il est intéressant de noter qu'au cours des dernières années il n été importé en Abyssime. d-origine illoma^e et belge, oour 1912; : 84.000 fusils; al-emands et 557.000 fusils belles , pour 1£13 -l'to 700 fusils allemands et l.OOT.SOO fusils belges. Ce ' «ont des armes à tir rapide d un très bon tvpe. Les arsenaux doivent donr- être en mesure ie pourvoir aux besoins de 1 armée dont la for-mauoa est envisagée. » M Marcel Ruedel a voulu riposter, mais Anastasie a coupé sans pitié sa réponse Pourquoi ? Ah ! qui nous expliquera œ mystère plein d'horreur. _ . Le rédacteur des « Annales Coloniales » élimine comme un enfantillage l'idée émise rar M Pierre Alype de faire venir — quanl on les aura trouvés — les 200.000 hommes en Egypte par le Nil. Il y a vingt à trente jours de caravane d'Addis-Abeba au Nil et ■douze environ du Nil à l'isthme de Suez C'est véritablement l'impossible cortège. Laissons Ie3 Abyssins où ils sont. Que les \nglais les utilisent dans de petites proportions en Egypte en cas de soulèvement islamique ou " pour des opérations de police ians la Somalie. Cette conclusion de M. Marcel Ruedel me laisse un peu rêveur. Est-co oue M. Pierre Alype n'aurait pas tout à fait rêvé 2 A. Wjy. DERNIERE HEURE Commusiquê ofScie! français Paris, mercredi, 15 heures. E'ri ARTOIS, activité soutenue de VartSh etie dans le secteur NeuviUe-Saint-Vaast ; ui; cours de la nuit, nous avons exécute tpia iliaque qui nous a permis de chasser le s illemands d'un des entonnoirs provoqué^ mr les eicnlosions de la. veille. > Entre la SOMME et VAVRE, au sud de. jhau/iies. nos batteries ont bombardé les •anlonnernents ennemis de Nattencourt et ieiru.it un observatoire près de Pareiller$,' Rien à signaler sur le reste du Iront. A SALONIQUE Salonique, 2<J janiviei-. — Dix-toit déser^ eurs bulgares sont arrivés a-yant-hier. Ils ont déclaré avoir déserté parce qifHs ivaient trop souffert du manque de vivres il du fi;oid. LA NOUVELLE GRISE MINISTERIELLE AU GRAND DUCHE DE LUXEMBOURG Amsterdam, 26 janvier. — La « Gazette) 1e Vos » annonce que la Grande-Du cliesss je Luxembourg a demandé à M. Varane-rus, ministre à, Paris, de constituer le nouveau cahintet luxembourgeois. M. Vanneras a réservé sa réponse. LESFAITSDUJOUR D'après le Lokal Anzeiger, la situation actuelle du Luxembourg serait critique. De nombreux contribuables refusent de payer, leurs impôts. Le directeur des finances, M. Relier, a donné sa démission. IWVVWWIV* On elepvié grec. aMivénizélisite, M. Sû-phoete T riant oplvjllidès, chef du parti goai iutrlsle à Salonique, vient dç demander; dans un ariicle de journal qui fait sensih-, tion, l'entrée en lice de la Grèce du côté de l'Entente. Le peint de départ de son raison, nernenl est la présence de 250,000 alliés À Salonique. UWW.WWVVM M. TheoloMs, ministre de l'iiistruciï&n ,-publique el ancien président du! conseil, vient de mourir h Athènes. Jji Chambre des tords a accepté en troisième lacture .le biil pxûlongeant lu durée du Parlement actuel. t'tA/WWWWW Le correspondant .cU Skn à Wtâhivsiien ■prétend savoir de bonne source que VAllemagne cherche & conclure une paix séparée avec te .lapon. (y^wwvx'wi L'emprunt roumain de B30 militons de francs a été définitivement signé à Londresy et le conseil des ministres roumain a autorisé la vente de 80,000 wagons de céréales cl de 20,000 têtes de bétail à l'Angleterre. tVWWÏAWVlM Un décret du. roi d'Espagn\e décide la. création d'un ctat.major central. Le général Weijler en sera le président. Tentas te ans leur suttoms ! On «ait la propagande acharnée meûéè . auprès des catholiques des pays neutres par Màthiap Erzberger, le chef <Ju> Cenii^ allemand. M. Laskinc (« Matin- » d« 23 janvier) cor®. tate que d'autres agents die J'Allemagne travaillent les éléments anticaftoUpoes. Voici comment il nous montre à l un allemand dont l'anticiérjoalisroe es* d'autant plus fougueux qu'il fut )adjs jé* suite : « Aux catholiques des paye neutres^ Erzj berger s'efforce de pers.uadea- ^ue la causa die Guillaume II est aussi celle «Je l'Eglise. Mais l'Allemagne ne renonce pae penar aii^ tant à conquérir la faveur des éléments amticléricauï. Son chargé d'affaires pour cepte propagande est un ardent part^r-maniste, qui se trouve être en même temps un spécialiste de lanticlétricafeine asressif : en rapports étroits avec la cour <ia Berlin, et notamment avec l'impératrice ta comte Hoemsbroeoh a publié une tmrrtaiaa de volumes remplis d'hr&toires mirifiques et harrifiques sur les jésuites, la papauté:, etc. ; il v dléniontre eurabandamroetrt qon l'Eglise catliolique est un danger pour lel n Deutsohtum » et qu'elle est Kulturfeiod-lioh » (ennemie de la « Kultur »), ce qai est tout dire ! Tandis qu'Erzberger fait an« nonioer aux neutres catholiques la prochai' ne conversion de Guillaume II, le courte Hoensbroech trouve le thème de son actian dans la famerase lettre du kaiser à la larnî-gravine de Hesse, qui venait de passer à 1a religion catholique ; « Cette religion, je la liais, et je considère comme le but suprême de ma vie l'écrasement de la supers- ' tition roirtaine, que tu viens d'embrasser. » La firme c. Deutschland » travaille ainsi pour toutes les clientèles ; mais peut-être s'apercevra-t-elle bientôt qu'e'lle a moins gagné que perdu à ces grandes et petites habiletés ; par 1' néclectisme » de sa propagande, elle donne raison à ceux, toujours plus nombreux de par le monde, qui voient dans le peuple allemand un peuple sans honneur et sans foi. n L ' — Dans les quartiers parisiens où sonî établies les coopératives qui débitent de la viande frigorifiée, la concurrence a forcé I les bouchers détaillants à baisser leurs 1 prix.

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